Henri Le Sidaner
Henri-Eugène Le Sidaner, né le à Port-Louis (Île Maurice) et mort le à Paris, est un peintre postimpressionniste français.
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(à 76 ans) Paris |
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Henri-Eugène Le Sidaner |
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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3695, 1 pièce, date inconnue)[1] |
Biographie
Fils d'un capitaine au long cours, mort au cours d'une tempête dans la Manche en 1880, Henri Le Sidaner passe son enfance à Dunkerque. Boursier de cette ville, il part étudier la peinture à Paris, où il découvre l'impressionnisme et la peinture d'Édouard Manet qui le trouble. En 1882, il est reçu à l'École des beaux-arts de Paris, puis en 1884 y est admis dans l'atelier d'Alexandre Cabanel qui le soutiendra toujours.
Il part s'installer à Étaples en 1884 à l'hôtel Ioos. Il dit : « j'ai le souvenir le plus émouvant du jour et de l'heure où je subis l'impression inoubliable de mon arrivée à Étaples, de ce bain dans l'air et la lumière, de la sensation de vie saine et vierge qui m'attendait[2] ». Il y rencontre d'autres peintres venus travailler comme lui dans la région, comme Eugène Chigot, son ami d'enfance, avec lui, il organise en 1892 le salon des peintres d'Étaples dédié à cette colonie des peintres français et étrangers qui fréquentent cette région[3]. Il y restera jusqu'en 1893, travaille dans la solitude le plus souvent et ses œuvres de l'époque se rapprochent du réalisme sentimental d'un Jean-Charles Cazin[4].
En 1887, il expose au Salon des artistes français et peint de jeunes bergères dans le décor des dunes du Nord. En 1891, il est nommé officier d’Académie par le ministère de l'Instruction publique, et obtient une médaille de troisième classe et une bourse de voyage pour son tableau La Bénédiction de la mer, vaste composition acquise par l'État, actuellement au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne. Il entretient une correspondance nourrie avec ses amis Henri Martin, Edmond Aman-Jean, Ernest Laurent ou encore Henri Duhem[5].
En 1892, il visite l'Italie et la Hollande — où il se lie avec le peintre Frits Thaulow — et fait des portraits de jeunes Hollandaises. Au Salon, il présente L'Autel des orphelines (musée des Beaux-Arts d'Arras) dernière importante composition religieuse pour cet artiste non-croyant, mais troublé par le sentiment de recueillement. Il se lie d'amitié avec Émile Claus. Il quitte Étaples et s'installe à Paris au 5, rue Émile-Allez, où il a pour voisin le musicien Gabriel Fauré, interprète des poètes symbolistes. Il se lie à plusieurs personnalités proches du symbolisme, comme Émile Verhaeren et Georges Rodenbach, ou les critiques Camille Mauclair et Roger Marx. Il rejoint la Société nationale des beaux-arts, présente le Départ de Tobie et une première série de deux motifs à des heures différentes : Paysage de neige et Soir de neige.
En 1895, il expose chez Georges Petit — qui le représentera —, concentre son inspiration sur les effets crépusculaires et continue de détruire la plus grande partie de sa production. Sa première exposition personnelle à la galerie Mancini en 1897 connaît un succès critique et il expose Les Âmes blanches et Lumières cendrée au Salon. En 1898, il expose à La Libre Esthétique à Bruxelles, et Le Dimanche, sommet de sa période symboliste, est présenté au Salon. Un séjour décisif à Bruges de 1898 à 1900 avec sa compagne Camille Navarre, et dont Jules Rais écrira qu'il y « tendit un miroir aux buées de la mort[6] », consacre son inspiration symboliste[7]. En , il rejoint la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, avec une première exposition collective à la galerie Georges Petit à Paris en mars 1900[8].
Gustave Soulier écrit dans La Revue blanche en 1901, qu'il est le « Maeterlinck de la peinture »[9].
Après avoir vécu près de Beauvais, à Gerberoy, il s'installe à Versailles[10],[11], où il demeurera jusqu'à sa mort, d'un infarctus, à Paris. George Desvallières, Albert Acremant, Camille Mauclair et Georges Huisman ont prononcé des discours lors de son inhumation à Versailles.
Henri Le Sidaner est le père de l'écrivain Louis Le Sidaner, le cousin du dramaturge Albert Willemetz, dont il a fait le portrait en 1937, et le frère de Marthe, qui a épousé, en 1908, le peintre Georges Rouault. Marcel Proust le cite dans À la recherche du temps perdu, le comparant à Elstir.
Hommage
Pour rendre hommage à Henri Le Sidaner, plusieurs communes ont donné son nom à une voie de leur commune : Créteil, Dunkerque, Étaples : rue Henri Le Sidaner, Gerberoy, Montpellier et Versailles.
Le Sidaner à Gerberoy
C'est sur les conseils du céramiste Auguste Delaherche que l'artiste découvrit Gerberoy, petite ville délaissée de l'Oise où il acheta une maison qu'il restaura peu à peu. Ses différents déplacements en France et à l'étranger lui avaient procuré maintes sensations intimistes. Seul Gerberoy fut propice à une création fertile en devenant presque le thème principal de son œuvre (plus d'une centaine de toiles produites). Dès 1901, il propose au Salon des vues de la cité, puis il se focalise progressivement sur la partie architecturale phare de la maison, à savoir la façade, ses fenêtres, ses volets. Dans la recherche de l'instant intime, de « l'arrêt sur image », les toiles de Gerberoy émanent d'une douceur de vivre incomparable en même temps qu'elles déclinent selon l'heure et la saison des accords chromatiques variés. L'artiste passe le printemps et l'été de l'année 1903 à Gerberoy, où il commence à peindre des motifs d'intérieur à la fenêtre ouverte et des tables de jardin, des crépuscules. À l'aide d'un soigneux arrangement de nature morte, le peintre décline harmonieusement la sensation du « temps qui s'arrête[12] ».
Son jardin est orné de son buste réalisé par le sculpteur Pierre Roche.
Œuvre
Aux alentours de l'année 1900, il se consacre désormais à une peinture intimiste dont se trouve exclue la figure humaine : jardins déserts, tables servies pour d'hypothétiques hôtes, campagnes solitaires, expriment une vision silencieuse et paisible avec une technique post-impressionniste[13] et un chromatisme retenu aux nuances chaudes, à la tonalité raffinée et douce qui nimbent ses scènes moins de mystère que d'une espèce de religiosité. Son inspiration au contact de nombreux voyages s'élargira et perdra son mystère au profit d'un art plus décoratif, dont le succès ne se démentira pas. Décrivant les personnages que le peintre à disposées dans un calme paysage (Le Dimanche, 1898, musée de la Chartreuse de Douai) : « elles sont un chœur blanc de rêves indécis, de figures neigeuses, aux yeux naïfs[14]… », déclare Gabriel Mourey.
Le Sidaner bénéficiera en 1931 d'une importante rétrospective à Bruxelles, inaugurée par la reine Astrid[9].
Galerie
- Le Dimanche (1898), musée de la Chartreuse de Douai.
- La Table dans le jardin blanc à Gerberoy (1900), musée des Beaux-Arts de Gand.
- La Table de la mer, Villefranche-sur-Mer (1920), Toulouse, Fondation Bemberg.
- Une petite table au crépuscule (1921), Kurashiki, musée d'art Ohara.
- La Rue de l'église, Villefranche-sur-Mer (1928), Madrid, musée Thyssen-Bornemisza.
- Place de Cherbourg le soir (1934), Rotterdam, musée Boijmans Van Beuningen.
Collections publiques
Afrique du sud
- Johannesburg Art Gallery
- La Fenêtre sur la rivière, 1908, huile sur toile, 81,5 × 100,3 cm[15]
Allemagne
- Cologne, Wallraf-Richartz-Museum & Fondation Corboud
- Hambourg, Hamburger Kunsthalle: Douce nuit, 1897, huile sur toile, 65 × 100 cm[18]
Australie
- Sydney, Art gallery of New South Wales: Canal à Bruges, l'hiver, 1899-1900, huile sure toile, 74,7 × 77,4 cm[19]
Belgique
- Anvers, musée Plantin-Moretus: Le Pavillon dans les roses, 1913, huile sur panneau, 26 × 36 cm[20]
- Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique: Le Jardin blanc au crépuscule, 1912, huile sur toile, 77 × 119 cm[21]
- Gand, musée des Beaux-Arts: La Table au jardin blanc de Gerberoy, vers 1900, huile sur toile, 89,5 × 117 cm[22]
- Liège, musée d'Art moderne et d'Art contemporain: Le Pavillon français à Trianon, vers 1910, huile sur toile, 92 × 73 cm.
Canada
- Ottawa, musée des Beaux-Arts du Canada: Maison de pêcheur au Tréport, vers 1900, huile sur toile, 59,5 × 73,7 cm[23]
États-Unis
- Chicago Art Institute
- Huntington Museum of Art
- Fenêtre sur la baie de Villefranche, 1924, huile sur toile, 91,4 × 73,7 cm[29]
- Indianapolis Museum of Art
- Les Marches du palais, Versailles, 1925, huile sur toile, 81,3 × 100,3 cm[30]
- Philadelphie, Museum of Art: Maison des roses, vers 1917, huile sur toile, 81,6 × 100,3 cm[31]
- Pittsburgh, Carnegie Museum of Art
- Santa Barbara Museum of Art
- Soleil sur la neige, Chartres, 1902, huile sur toile, 58,4 × 80 cm[34]
France
- Amiens, musée de Picardie : La Maison aux roses au clair de lune, Versailles, 1928, huile sur toile, 73,6 × 100 cm[35]
- Beauvais, musée de l'Oise MUDO :
- Boulogne-sur-mer, château-musée : L'Escalier, Gerberoy, 1902, pastel[38]
- Brest, musée des Beaux-Arts : Barque de pêche dans la brume, 1889, huile sur toile.
- Cambrai, musée des Beaux-Arts : Les Volets clos, 1935, huile sur panneau, 27,5 × 35 cm.
- Châlons-en-Champagne, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie : Bénédiction de la mer, 1891, huile sur toile, 340 × 523 cm.
- Chalon-sur-Saône, musée Denon : Le Bouquet devant la fenêtre, 1936, 92 × 69 cm[39].
- Dijon, musée des Beaux-Arts : La Maison sous l'église au crépuscule. Gerberoy, vers 1936, huile sur toile, 72,8 × 60 cm[40]
- Douai, musée de la Chartreuse :
- La Communion in extremis, 1889, huile sur toile, 114 × 148 cm[41]
- Portrait de Madame Piettre, 1896, huile sur toile, 197,5 × 89,5 cm[42]
- Le Dimanche, 1898, huile sur toile, 112,5 × 192 cm[43]
- La Cathédrale de Beauvais, 1875-1900, huile sur toile, 112,5 × 192 cm[44]
- Les Lampions sous la tonnelle, 1875-1900, huile sur toile, 89 × 110,5 cm[45]
- La Tombe du soldat, 1915, huile sur toile, 100 × 81,5 cm[46]
- La Nappe rouge, non daté, huile sur toile, 100,5 × 81 cm[47]
- Dunkerque, musée des Beaux-Arts : La Promenade des orphelines, Berck, 1888, huile sur toile.
- Étaples, musée Quentovic d'Étaples : Jeune Fille de profil, 1892, huile sur bois[48].
- Gray, musée Baron-Martin :
- Le Dessert, vers 1904, huile sur toile, 80,5 × 65 cm, dépôt du musée d'Orsay[49] ;
- La Maison paisible, estampe.
- Le Touquet-Paris-Plage, musée municipal :
- Portrait du peintre Alphonse Chigot, 1887, huile sur bois, 113 × 43,5 cm[50]
- Portrait de marin, 1887, huile sur bois, 113 × 43,5 cm [51]
- Le Matin au Printemps - Le Ciel, dit aussi, Ciel de printemps, 1913, huile sur toile, 125 × 150 cm[52],[53]
- La Porte ouverte sur le verger, 1924
- La Maison aux roses, 1926, huile sur bois, 33 × 24 cm[54]
- La Tasse de thé, 1937-1938, huile sur toile, 65 × 54 cm [55]
- Les Trois Pots de fleurs, 1937, huile sur toile, 65 × 54 cm[56]
- Lille, palais des Beaux-Arts : Le Presbytère, 1903, huile sur toile, 59 × 62 cm[57].
- Limoux, musée Petiet : La Table, 1901, huile sur toile, 73 × 70 cm, dépôt du musée d'Orsay[58]
- Metz, musée de la Cour d'Or : La Treille, Isola Bella, 1909, huile sur toile, 82 × 101 cm.
- Morlaix, musée des Beaux-Arts:
- Pavillon du Petit-Trianon, 1920, huile sur panneau de bois[59]
- Nantes, musée d'Arts:
- Nemours, Château-Musée : Les Petits Fossés à Nemours, lithographie, 30,2 × 22,7 cm[62].
- Paris, Assemblée Nationale : La Terrasse, huile sur toile, 80 × 92 cm[63]
- Paris, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris :
- Paris, Sénat: Le Soleil dans la maison, 1926, huile sur toile, 92 × 73,2 cm[67]
- Rennes, musée des Beaux-Arts: L'Église de Tréguier, 1914, huile sur toile, 60 × 73 cm[68]
- Saint-Denis-de-la-Réunion, musée Léon-Dierx : Esquisse pour Saint-Paul de Londres en hiver, 1907, huile sur bois, 17 × 22,2 cm[15]
- Saint-Quentin, musée Antoine-Lécuyer : Les Fenêtres sur le jardin, crépuscule, 1934-1935, huile sur toile, 60 × 73 cm[69].
- Sceaux, musée du Domaine départemental : La Cour d'Honneur (Versailles), 1912, huile sur toile, 84 × 104 cm[70]
- Tourcoing, musée des Beaux-Arts : La Place de la Concorde au clair de lune, 1910, huile sur toile, 97 × 147 cm[71]
- Toulouse, Fondation Bemberg : La Table de la mer, Villefranche-sur-Mer, 1920, huile sur toile, 61 × 52 cm[72]
- Valenciennes, musée des Beaux-Arts :
- Chemin du canal à Gravelines, 1902, huile sur bois, 19,2 × 25,5 cm[73]
- Canal de nuit à Nemours, huile sur bois, 22 × 28 cm[74].
- Matinée dans un parc, huile sur toile, 112 × 72,2 cm[75]
- Portrait de madame Batillat, huile sur toile, 46 × 38 cm[76]
- Jardin à Hampton Court, huile sur bois, 31,3 × 26,2 cm[77]
- Versailles, musée Lambinet :
Irlande
- Dublin, National Gallery of Ireland: Versailles, Cour d'Honneur, vers 1912, huile sur toile, 65 × 81 cm[80]
Italie
Japon
- Hakone, musée d'Art Pola: Les Trois Roses, 1925, huile sur toile, 97,8 × 130,6 cm[82]
- Hiroshima Museum of Art
- Kurashiki, musée d'Art Ohara: Petite Table au crépuscule, 1921, huile sur toile, 100 × 81,1 cm[86]
Pays-Bas
- Amsterdam, Rijksmuseum
- Vue de Chartres, craie noire et pinceau, 30,7 × 39,8 cm[87]
- Laren, Singer Museum
- Jeune Fille de Bretagne, 1888, huile sur toile, 65,5 × 46,5 cm[88]
- Le Pont, Pont-Aven ou Crépuscule, 1913, huile sur toile, 25 × 24,5 cm[89]
- Lisieux, 1917, huile sur toile, 60,5 × 73,5 cm[90]
- La Table bleue, 1923, huile sur toile, 73,5 × 92,5 cm[91]
- Soir sur la Grand'place de Bruxelles, 1923, huile sur toile, 101 × 82 cm[92]
- Une Table dressée pour le souper devant une maison aux rosiers grimpants, 1935, huile sur toile, 50,5 × 61 cm[93]
- Maisons anciennes au clair de lune, 1935, huile sur toile, 46 × 55 cm[94]
- Un Soir d'hiver, 1936, huile sur toile, 73 × 92 cm[95]
- Fontaine, vers 1937, huile sur toile, 35 × 28 cm[96]
- La Piazetta et le palais des Doges, huile sur toile, 20,5 × 25,5 cm[97]
- Rotterdam, musée Boijmans van Beuningen: Place de Cherbourg, le soir, vers 1934, huile sur toile, 46,5 × 55,7 cm[98]
Royaume-Uni
- Belfast, Ulster Museum: Le Goûter au jardin, 1903, huile sur toile, 72,8 × 87,2 cm[99]
- Blackburn Museum and Art Gallery: Un Coin du parc de Versailles, huile sur panneau, 16 × 20 cm[100]
- Cambridge, The Fitzwilliam Museum:
- Cardiff, National Museum Wales: Bateaux, Heyst, 1900, huile sur toile, 71,1 × 92,2 cm[103]
- Dundee, Art Galleries and Museums Collection: Beguinage. Maisons à contre-jour, Bruges, 1899, huile sur toile, 58,4 × 78,7 cm[104]
- Glasgow, The Burrell Collection:
- Glasgow, Kelvingrove Art Gallery an Museum: Une Place de Beauvais au clair de lune, huile sur toile, 70,2 × 92,4 cm[108]
- Kirklees Museums and Galleries: Un Lac italien, huile sur panneau, 25 × 32,8 cm[109]
- Leeds Museums and Galleries:
- Liverpool, Walker Art Gallery:
- Londres, Tate: Clair de lune à Gerberoy, 1904, huile sur toile, 65 × 81 cm[114]
- Manchester Art Gallery: Cour depuis une fenêtre, 1904-1910, huile sur toile, 108 × 127 cm[115]
- Oxford, Ashmolean Museum: Un Canal de Bruges au crépuscule, huile sur toile, 49 × 65 cm[116]
- Paisley Art Institute Collection:
- Sheffield Museums Sheffield:
Salons
- Salon des artistes français :
- 1891 : La Bénédiction de la mer (médaille de 3e classe) ;
- 1892 : L'Autel des orphelines (musée des Beaux-Arts d'Arras) ;
- 1897 : Les Âmes blanches et Lumières cendrée ;
- 1898 : Le Dimanche.
- Salon de la Société nationale des beaux-arts :
- 1893 : Départ de Tobie ; Paysage de neige et Soir de neige.
Expositions
- 1895 : Paris, galerie Georges Petit.
- 1897 : Paris, galerie Mancini.
- 1898 : Bruxelles, Salon de la Libre Esthétique.
- 1900 : en mars, 1re exposition de la Société nouvelle des peintres et sculpteurs, galerie Georges Petit.
- 1914 : Venise, exposition à la biennale.
- 1931 : Bruxelles, rétrospective.
- 1999 : exposition au musée d'Ixelles.
- 2006 : Chatou, Île des Impressionnistes, musée Fournaise.
- 2013-2014 : exposition au Singer Museum de Laren (Hollande-Septentrionale).
- 2014 : expositions aux musées de Cambrai (« Henri Le Sidaner et la douceur de vivre »), du Touquet (« Henri Le Sidaner et ses amitiés artistiques »), de Dunkerque (« Henri Le Sidaner, œuvres de jeunesse ») et à la Maison du Port d'Etaples (« Henri Le Sidaner 1862-1939. Voyages d’étude »).
Pour approfondir
Iconographie
- Marie Duhem, Henri Le Sidaner, huile sur toile, 1894, musée des beaux-arts de Dunkerque.
- Félix Desruelles, Henri Le Sidaner, 1906, buste en bronze[121].
Bibliographie
- Camille Mauclair, Henri Le Sidaner, Éd. Floury, 1928.
- Yann Farinaux-Le Sidaner, Catalogue raisonné de l'Œuvre d'Henri Le Sidaner, Éditions André Souret, 1989.
- Collectif, Henri Le Sidaner, [catalogue de l'exposition du musée Marmottan], Paris, 1989.
- Collectif, Henri Le Sidaner, [catalogue de l'exposition 1996-1997], Liège, Carcassonne, Limoux, Laren.
- Jean-François Mancel, Josette Galiègue, et al., Henri le Sidaner en son jardin de Gerberoy, Éditions Monelle Hayot, 2001, (ISBN 978-2-90382-432-7).
- Collectif, Henri Le Sidaner en son jardin de Gerberoy 1901-1939, Beauvais, musée départemental de l'Oise, Éd. de Monelle Hayot, 2001.
- Collectif, Henri Le Sidaner et la Bretagne, [catalogue de l'exposition du musée de Pont-Aven], 2002.
- Collectif, Henri Le Sidaner (1862-1939), le secret des Lumières, [catalogue de l'exposition du musée Fournaise à Chatou], 2006, 40 p.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- Musée d'Orsay
- Musée des beaux-arts du Canada
- Tate
- (en) Art Institute of Chicago
- (en) Art UK
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) Grove Art Online
- (en + es) Musée Thyssen-Bornemisza
- (en) National Gallery of Art
- (nl + en) RKDartists
- (en) Smithsonian American Art Museum
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
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- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale tchèque
- WorldCat
- Site Henri Le Sidaner.
- Site des Jardins Henri Le Sidaner.
Notes et références
- « ark:/36937/s005afd5ff303290 », sous le nom LE SIDANER (consulté le )
- Musée du Touquet-Paris-Plage et Marie-Françoise Bouttemy, Lumière d’Opale : Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75 p. (ISBN 978-2-9580069-0-7), p. 20
- « Henri Le Sidaner. Ses amitiés artistiques & ses voyages d'étude. Le Touquet / Étaples », sur lecurieuxdesarts.fr, (consulté le ).
- « J'ai vécu là de 1884 à 1893, huit pleines années d'une vie saine et charmante ; j'y ai noué quelques-unes des amitiés qui me sont les plus chères ; Eugène Lawrence Vail, Frits Thaulow, Henri Duhem, y firent de longs séjours ; Thomas Alexander Harrison, Middleton Jameson y travaillèrent aussi. », propos de l'artiste dans Gabriel Mourey, « L’Œuvre de Le Sidaner », The Studio, Paris, traduction et diffusion chez Paul Ollendorff, , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
- Cette correspondance est conservée aux archives municipales de Douai. Plusieurs portraits de Rémy Duhem et de Marie Duhem par Le Sidaner et Henri Martin, ainsi qu'un buste en bronze d'Henri Duhem par Constantin Meunier sont conservés au musée de la Chartreuse de Douai.
- Jules Rais, « Henri Le Sidaner », Art et décoration, t. 13, , p. 122 cité dans L’Impressionnisme : du plein air au territoire : [actes du colloque de Rouen, Musée des Beaux-Arts, et Le Havre, Musée Malraux, 8-10 septembre 2010], Paris, Presses Universitaires de Rouen et du Havre, , 260 p., ill. en noir et en coul. ; 28 cm (ISBN 978-2-87775-555-9, OCLC 997454129, lire en ligne), p. 155.
- À la demande de Claude Monet, il offre une œuvre en faveur des héritiers d'Alfred Sisley qui vient de mourir.
- « Choses du jour : Un nouveau salon », par Étienne Charles, in: La Liberté, Paris, 6 juillet 1899, p. 1 — sur Gallica.
- Jean-David Jumeau-Lafond et Musée d’Ixelles (catalogue de l'exposition au musée d'Ixelles en 1999), Les Peintres de l’âme : le symbolisme idéaliste en France, Gand, Snoeck-Ducaju & Zoon, , 192 p., 1 vol., ill. ; 30 cm (ISBN 978-90-5325-206-2, OCLC 822744828, lire en ligne), p. 88.
- Une plaque sur l'immeuble rappelle qu’il a vécu au 27, rue des Réservoirs, à l'angle de la route de la Reine.
- Il existe cinq rues Le Sidaner : à Port-Louis, Gerberoy, Versailles, Créteil et Étaples-sur-Mer.
- Fenêtre sur…, catalogue de l'exposition au musée de Roanne en 2002.
- Yann Farinaux-Le Sidaner (préf. Rémy Le Sidaner), Le Sidaner : l’œuvre peint et gravé, Monaco, A. Sauret, , 391 p. (OCLC 881741529, lire en ligne), p. 12.
- Gabriel Mourey, « L’Œuvre de Le Sidaner », The Studio, Paris, traduction et diffusion chez Paul Ollendorff, , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
- IHOI, « Base de données » (consulté le )
- (de) « La fontaine aux Tuileries »
- (de) « Kleiner Platz im Schnee, Chartres »
- (de) « Süße Nacht »
- (en) « Canal in Bruges, winter »
- (en) Museum Plantin-Moretus, « Buitenhuis tussen rozen » (consulté le )
- « Le jardin blanc au crépuscule »
- « La Table au jardin blanc de Gerberoy »
- « Maison de pêcheur au Tréport »
- (en) « The Hut on the Forest Edge, Étaples »
- (en) « An Autumn Evening »
- (en) « Church Street, Villefranche-sur-Mer »
- (en) « Seine and Pont Royal »
- (en) « The Park Gateway »
- (en) « Window on the Bay of Villefranche »
- (en) « Les Marches du Palais Versailles »
- (en) « House of Roses »
- (en) « Moonlight »
- (en) « The House of Gerberoy: Evening »
- (en) « Sun on Snow, Chartres »
- « La maison aux roses au clair de lune, Versailles »
- « Sous la tonnelle, Gerberoy »
- « Jardin au clair de lune, Gerberoy »
- « L'escalier, Gerberoy »
- « Le bouquet devant la fenêtre »
- « La Maison sous l'église au crépuscule. Gerberoy »
- « La Communion in extremis »
- « Portrait de madame Piettre »
- « Le dimanche »
- « La Cathédrale de Beauvais »
- « Les Lampions sous la tonnelle »
- « La Tombe du soldat »
- « La Nappe rouge »
- Jeune fille de profil, Musenor.
- « Le dessert »
- « Portrait du peintre Eugène Chigot »
- « Portrait de marin »
- « Ciel de printemps »
- Musée du Touquet-Paris-Plage et Marie-Françoise Bouttemy, Lumière d’Opale : Les peintres étrangers de la colonie d’Étaples (1880-1920), Le Touquet-Paris-Plage, Aprim & Henry 62170 Montreuil, , 75 p. (ISBN 978-2-9580069-0-7), p. 68
- « La maison aux roses »
- « La tasse de thé »
- « Les Trois pots de fleurs »
- « Le presbytère et l'église de Gerberoy »
- « La table »
- « Dossier de presse du musée de Morlaix », (consulté le )
- « La table au soleil »
- « Soir de mai »
- lithographie exécutée d'après le tableau Canal de nuit à Nemours conservé au Musée des Beaux-Arts de Valenciennes et non daté.
- « La terrasse »
- « Le vitrail ».
- « Le Pont des Soupirs »
- « Roses de Trianon »
- « Le soleil dans la maison »
- « L'église de Tréguier »
- « Fenêtres sur le jardin au crépuscule, Gerberoy »
- « La Cour d'Honneur (Versailles) »
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