Histoire des Landes

Le département des Landes est l'un des douze départements que compte la région française de Nouvelle-Aquitaine. Il est en partie constitutif des Landes de Gascogne, d'où il tire son nom.

Carte du département des Landes datant de 1852.

Présentation

Pèlerin de Saint-Jacques, 1500.

Originellement, le territoire des Landes se présente sous la forme d'une étendue de sable, souvent marécageux, sur laquelle les hommes se sont tout de même implantés. Région de lande réputée naturellement hostile au Moyen Âge, voici la perception des pèlerins qui la traversaient pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle :

Quand nous fûmes dedans les Landes
Bien étonnés
Avions de l'eau jusqu'à mi-jambes
De tous côtés
Compagnons nous faut cheminer
En grandes journées
Pour nous tirer de ce pays
De si grandes rosées

Extrait de :La Grande Chanson

Les villages y étaient très isolés et les cultures laborieuses : seul le labour était facilité en raison de la nature du sol, du sable.

Sous l'influence des Lumières, l'État français entreprit d'assainir ce territoire en y plantant les arbres adéquats : le chêne-liège. Cela permit de stabiliser le sol, de diminuer l'humidité, et d'implanter l'industrie du bouchon.

Ensuite, l'assainissement et la mise en culture furent encouragés par Napoléon III, donnant son visage actuel aux landes françaises : des pins maritimes et du maïs.

Chronologie

C'est probablement à l'occasion d'une période interglaciaire, il y a 40 000 ans, que l'homme de Cro-Magnon arrive en Aquitaine.

Paléolithique supérieur

Vénus de Brassempouy.

Du Paléolithique supérieur nous est parvenu la célèbre Dame de Brassempouy ou Dame à la Capuche, fragment de statuette en ivoire constituant l’une des plus anciennes représentations réalistes du visage humain, découvert dans le village landais de Brassempouy, en Chalosse. Cette période de la Préhistoire est caractérisée par l’arrivée de l’Homo sapiens en Europe. Comprise entre 35 000 et 10 000 ans avant notre ère, elle correspond à la fin de la dernière période glaciaire.

De cette époque nous sont parvenus des outils trouvés sur le site de la Grotte Duruthy, à Sorde-l'Abbaye.

Néolithique

Mégalithes dans le sud des Landes

Pour un article plus général, voir Sites mégalithiques des Landes.

Le sud des Landes a été particulièrement riche en mégalithes, notamment en Tursan (groupe du Bahus) et en Chalosse autour d'Hagetmau et de Pomarez (dont le menhir gravé de Guillay à Larrivière[1], classé MH en 1978[2], ou la Peyre de Pithyé à Fargues). Pour des raisons géologiques, le phénomène des tumulus est cantonné dans le sud du département : au nord de l'Adour se trouvent les sables des Landes où le calcaire affleure rarement ; tandis qu'au sud de ce cours d'eau, c'est-à-dire en Chalosse et dans le Tursan, on trouve les grès quartzitique de l'Eocène inférieur (Ilerdien) affleurant en discontinu sur environ 25 km dans les vallées du Bahus et du Louts, et bordant le flanc sud de l'anticlinal d'Audignon sur 500 m de largeur entre Classun à l'Est et Préchacq à l'Ouest. Ce « grès de Coudures », lieu où il était autrefois exploité, est très dur, d'aspect saccharoïde, à cassure blanche ou rosée, et se présente souvent sous forme de blocs allongés de 5 à 10 m[3].

Les remembrements[4] des années 1950-1970[5] et le développement de la culture du maïs sont fatals à la plupart de ces sites[3].

Les inscriptions ibères de Vielle-Aubagnan

Le tumulus de Vielle-Aubagnan, daté de la Tène II (vers le fin du second âge du fer), a livré une cotte de mailles unique en France pour cette époque ; et des inscriptions celtibères qui restent en 2013 une découverte unique en Aquitaine[6],[7],[8] : ce sont les seules inscriptions connues de cette époque qui rattachent la présence ibère à une implantation locale et pas seulement à un simple passage[n 1] ; elles sont les preuves de la connaissance possible de la langue ibère par les indigènes de la région[9].
Malgré ce caractère exceptionnel, Lafon écrivait en 1956 que l'inscription d'Aubagnan décrite par Dubalen « est ignorée de beaucoup de spécialistes des langues écrites en caractères ibères. Le mot — ou partie de mot? — qui la compose ne figure pas dans le Léxico de las inscripciones ibéricas (celtibérico e ibérico) », lexique encore incontournable dans cette matière de nos jours et publié par M. Antonio Tovar en 1951[10]. La consécration vient avec la publication des inscriptions en 1980 dans le Monumenta Linguarum Hispanicarum, œuvre magistrale d'Untermann[11]. Depuis, elles ont fait l'objet d'une abondante littérature scientifique[7].

Leur présence dans les Landes est particulièrement intrigante et à ce jour les débats ont encore cours quant à l'interprétation de cette découverte pour déterminer la part et les modalités de l'influence ibérique en Aquitaine avant la conquête romaine[12],[13],[14],[15].

La Pax romana

Crassus, le jeune lieutenant de Jules César, entreprit la conquête de l'Aquitaine historique en 56 av. J.-C.. Celle-ci réapparait au IIIe siècle sous la dénomination de Novempopulanie, ou Aquitaine des neuf peuples. Parmi eux, les Tarbelli, présents de la Côte basque à la Chalosse, avec comme capitale la future Dax.

En marge de ces neuf peuples, d'autres ont pu être individualisés, parmi lesquels :

La romanisation de la Novempopulanie conduira à la Gascogne.

Les Wisigoths

L'Aquitaine passe sous la domination des Wisigoths, arrivés de Provence et d'Italie en 412-413. En 418, un traité instaure le statut de fédéré (fœdus) des Wisigoths dans l'Empire romain, qui les installe en Aquitaine. Quitterie, jeune princesse gothe, est martyrisée en 472 pour avoir refusé d'abjurer sa foi chrétienne. Elle est décapitée sur le site de la ville actuelle d'Aire-sur-l'Adour. Les évangélisateurs Severus et saint Girons subissent un sort similaire à la même époque.

Aire-sur-l'Adour devient un temps la résidence royale du royaume wisigoth de Toulouse, qui s'étend de l'Espagne à la Provence, notamment sous les règnes d'Euric (466-484) et d'Alaric II (484-507). Ce dernier y promulgua en 506 son Bréviaire, condensé de droit romain qui servira de référence juridique dans le midi de la France jusqu'au XIe siècle, et se trouvera être à l'origine du droit français moderne[16].

Comtes de Gascogne

À la fin du Xe siècle, Guillaume Sanche, vainqueur de la bataille de Taller, règne sur la Gascogne. Il organise son renouveau économique et culturel en s'appuyant notamment sur la dizaine d'abbayes qu'il fonde, parmi lesquelles la puissante abbaye de Saint-Sever ou celle de Mimizan. Tandis que la sauveté de Mimizan attire et fixe des populations, l'abbaye de Saint-Sever accumule d'innombrables possessions (domaines fonciers, vignobles etc), qui s’étendent dès le XIe siècle du Médoc jusqu’à Pampelune en Espagne. Les différents prieurés sont distants d'environ trente kilomètres, correspondant à une étape sur le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Celui-ci s'organise et se développe à cette époque. Dès le XIIe siècle, le Guide du Pèlerin d'Aimery Picaud décrit les quatre chemins de Saint-Jacques, dont trois passent par les Landes :

La bataille de La Castelle oppose en 1062 [17] près de l'abbaye Saint-Jean de la Castelle le duc Guillaume VIII de Poitiers au duc Bernard de Vasconie pour la succession de la Vasconie.

La fondation de Mont-de-Marsan date de 1133. Elle s'organise autour du castelnau établi par Pierre de Lobaner, vicomte du Marsan, du Tursan et du Gabardan. À la même époque, la maison d'Albret édifie le château de Labrit au cœur de son fief.

Guerre de Cent Ans

À la suite du mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt, devenu Henri II d'Angleterre en 1154, les Landes, constitutives du duché d'Aquitaine, passent sous domination anglaise pendant près de trois siècles. La population trouve refuge derrière les murailles des cités durant les troubles de la guerre de Cent Ans, pendant que s'élevaient des bastides dans les environs. La ville de Tartas est assiégée en 1141 par les Anglais qui se retirent un an plus tard à l'approche de nombreuses troupes françaises.

Guerres de religion

La « réforme protestante » est une révolution qui a des causes aussi bien religieuses que politiques, et quand Martin Luther propose, en 1517, à l’Église catholique de se réformer, il déclenche des bouleversements sanglants en France et particulièrement en Aquitaine, où vont s’opposer les bandes armées commandées par Montluc pour les catholiques et Montgomery pour les protestants.

Les huit guerres de religion marquent profondément les Landes. Marguerite de Navarre, séjourne souvent à Mont-de-Marsan, son « ermitage ». Connue pour ses dons de poétesse ainsi que sa piété, son esprit d’ouverture et de tolérance religieuse, elle se convertit aux idées nouvelles et y intéresse toute la région. Celles-ci sont propagées par des « prédicants » (parmi lesquels Calvin) dans toutes les classes de la société, principalement dans les villes. Ainsi sont convertis des religieux à Aire-sur-l'Adour, des nobles comme Charles de Castelnau-Tursan à Geaune, Jehan de Mesmes à Mont-de-Marsan, le sire de Lucbardez, Rolland de Chauveron, seigneur de Benquet, mais également de nombreux magistrats, bourgeois, artisans ou encore paysans.

Dans un premier temps, plusieurs églises réformées indépendantes se créent. Elles s’organisent peu à peu et finissent par se fédérer, d’où le nom de Huguenots (confédérés), pour désigner ces chrétiens désireux de revenir à la pureté de l’Église primitive, voyant dans les images, statues, cérémonies, pèlerinages, une hérésie à combattre et extirper.

Jeanne d'Albret s’implique à son tour à partir de 1560 dans la diffusion du mouvement réformé et, par l’ordonnance du 19 juillet 1561, autorise le calvinisme dans son royaume de Navarre et son duché d'Albret. Ses parents étaient déjà ouverts aux idées nouvelles mais Jeanne, attirée par la clarté et l’austérité de cette doctrine, devient favorable à la réforme protestante qui progresse dans la France d'alors, face à un clergé souvent ignorant et de mœurs dissolues. Cette même année, Charles de Castelnau-Tursan, ayant participé à la conjuration d'Amboise, est exécuté. En 1561, la régente Catherine de Médicis charge Montluc de ramener l’ordre en Guyenne entre les deux camps ennemis. En 1562, les Huguenots dévastent le diocèse d’Aire-sur-l’Adour. Jehan de Mesmes incendie le couvent des Clarisses à Mont-de-Marsan. Ce sont là les prémices d’une guerre civile de 36 ans qui va se décomposer en huit guerres de religion.

La première est déclenchée par le massacre de protestants à Wassy, en 1562. Montluc capture Jehan de Mesme, s’empare de Labastide-d'Armagnac et massacre ses habitants réfugiés dans l’église de Saint-Justin. Les villes protestantes (Geaune, Montgaillard, Renung, Meilhan, Arjuzanx) voient leur culte autorisé par la paix d’Amboise l’année suivante. Dans un voyage d’apaisement, la régente et Charles IX traversent les Landes.

La deuxième guerre dure six mois en 1567. Montluc confie Dax et Saint-Sever à Bertrand de Poyanne. La troisième, très éprouvante pour les Landes, commence en 1568. Les catholiques fondent la « Sainte Ligue Chrétienne et Royale ». Catherine interdit le culte réformé et confisque tous les domaines de Jeanne d’Albret. Les protestants sont battus à Jarnac. À Bordeaux, 579 hérétiques sont condamnés à mort. Parmi eux, 12 landais, dont le seigneur de Benquet, Rolland de Chaveron. Montluc, assisté de Terride, combat en Béarn les troupes de Jeanne d’Albret, commandées par d’Arros. Celle-ci, aidée par l’Angleterre, réunit une nouvelle troupe, confiée à Montgomery. Il ravage diverses régions, dont les Landes. En 1569, il saccage à Aire-sur-l’Adour deux abbayes et massacre deux prêtres. Son coreligionnaire Thoiras pille et brûle en quatre jours trente églises landaises dont Saint-Médard de Mauco. Mont-de-Marsan est prise, la collégiale des chanoines de Saint-Girons à Hagetmau et les bâtiments du couvent des Jacobins de Saint-Sever sont ravagés, ainsi que Nerbis et toute la Chalosse, où deux cents moines et prêtres sont massacrés.

Montluc, après avoir repris Grenade-sur-l'Adour, s’installe à Saint-Maurice. Il reprend Mont-de-Marsan, la saccage et la pille après avoir massacré ses défenseurs. De leur côté, les bandes huguenotes incendient les monastères de Sorde-l'Abbaye et Geaune, ravagent Saint-Justin et Labastide-d'Armagnac, ainsi que l’abbaye de Mant. À la paix de Saint-Germain-en-Laye en 1570, deux cents églises landaises sont détériorées, quatre-vingt-un prêtres massacrés, quatorze mutilés ou rançonnés. Des laïques ont été tués à Benquet et Samadet, et l’ensemble des Landes a été touché.

Le 9 juin 1572, Jeanne d’Albret meurt à Paris, où s’est négocié le mariage de son fils Henri (futur Henri IV) avec Marguerite de Valois (la future reine Margot), sœur du roi. Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, les chefs protestants venus au mariage sont massacrés. C’est un carnage, à Paris mais aussi en province. À Dax, 14 protestants sont abattus. Le roi Charles IX interdit le culte réformé.

En 1573 a lieu la quatrième guerre. À Hagetmau, soixante catholiques sont tués. La mort de Charles IX en 1574 n’empêche pas la cinquième guerre, qui dure presque deux ans, jusqu’à l’Édit de Beaulieu. La sixième guerre en 1576 voit Henri de Navarre combattre en Gascogne. Mont-de-Marsan se montre tolérante. Le traité de Bergerac en 1577 ne rétablit pas le calme, notamment dans les Landes. Le couvent des Clarisses de Mont-de-Marsan est saccagé en 1577. Henri de Navarre déclare la septième guerre au roi Henri III fin 1579. Mont-de-Marsan est reprise par Bertrand de Poyanne. Le traité de Fleix, signé en 1580, ne rétablit pas une paix durable. Les bandes de pillards sont nombreuses dans la région. Henri de Navarre la parcourt et s’empare de Tartas ainsi que de Mont-de-Marsan fin 1583. En 1584, il devient l’héritier du trône de France. En 1585 éclate la huitième et dernière guerre. Elle va durer treize ans. Elle est marquée par les assassinats de duc de Guise en 1588 et d’Henri III en 1589, la conversion puis le sacre du roi de Navarre sous le nom d’Henri IV avant son entrée à Paris.

En 1598, il signe l’édit de Nantes, qui accorde de nombreux avantages aux réformés. La France a retrouvé son calme lorsque Ravaillac l’assassine en 1610.

XVIIIe siècle

Paysans landais, XVIIIe siècle.

Les départements sont créés le par l'Assemblée constituante afin de remplacer les provinces de France. Le département des Landes est créé à cette époque, à partir de deux ensembles hétérogènes, situés de part et d'autre de l'Adour. Il est le seul à recevoir un nom tiré d'une formation végétale.

L'art de cultiver la terre est le premier des arts, telle est la devise des physiocrates au XVIIIe siècle. Le siècle suivant prolonge leurs recherches. Parallèlement, de petites industries rurales voient le jour. C'est notamment le cas de la sidérurgie dans les Landes, la fabrication de faïence à Samadet ou de porcelaine à Pontenx.

De 1791 à 1793, les quatre districts (Dax, Mont-de-Marsan, Saint-Sever et Tartas) du département des Landes fournirent 6 bataillons de volontaires nationaux.

Roger Ducos, originaire de Montfort-en-Chalosse, participe au coup d'État du 18 brumaire an VIII () avant d'être nommé consul provisoire (avec Napoléon Bonaparte et Emmanuel-Joseph Sieyès.

XIXe siècle

Les Landes ont la réputation d'être un milieu hostile. La vie s'organise dans la Haute-Lande autour d'un maigre système agro-pastoral. La mise en valeur du territoire va s'articuler en deux temps :

  • la fixation des dunes en Aquitaine, pilotée par Nicolas Brémontier, mettra fin aux menaces d'ensablement et d'inondation pesant sur les communes du littoral.
  • la loi du 19 juin 1857, également appelée loi d'assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne, va encourager le drainage, la plantation de pins, le développement de l'économie sylvicole, tout en condamnant en l'espace d'une génération le système agro-pastoral. Cette profonde mutation socio-économique ne se fera pas sans heurts. Les gemmeurs vont ainsi peu à peu remplacer les bergers landais.

Le peintre Théodore Rousseau, de l'école de Barbizon a visité les Landes en 1844 et ses œuvres nous donnent un aperçu des paysages de l'époque[18].

L'objectif de créer une riche contrée là où il n'y avait qu'un désert est atteint, ce qui fait dire au géographe Élisée Reclus :

« Le territoire français s'est enrichi de toute une province. Et, pour avoir été pacifique, pour n'avoir point coûté de sang, cette conquête des Landes n'en sera pas moins utile et moins durable que celle de bien des colonies lointaines achetées au prix de milliers de précieuses vies ».[19]

Le couple impérial de Napoléon III et Eugénie de Montijo s'attachent à la région, qu'ils connaissent en voisin puisque Biarritz est leur lieu de villégiature. Napoléon crée ainsi le domaine impérial de Solférino, entreprise qui colle à son image, lui qui déclare :

« Mes amis les plus sincères ne sont pas dans les palais, ils sont sous les chaumes, ils ne sont pas sous les lambris dorés, ils sont dans les ateliers, les campagnes »[19].

Le souvenir de l'impératrice s'attache à la commune d'Eugénie-les-Bains, à laquelle elle laisse son nom.

L'économiste Frédéric Bastiat (1801-1850), originaire de Mugron, développe une pensée libérale, caractérisée par la défense du libre-échange ou de la concurrence et l'opposition au socialisme et au colonialisme.

XXe siècle

Le tourisme balnéaire, apparu à la fin du siècle précédent, permet l'éclosion du tourisme balnéaire avec l'avènement des congés payés et de la société des loisir d'après-guerre.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les FFI du département comptent 12 962 membres[20].

Le lac de Biscarrosse et de Parentis est au centre de diverses activités. Il devient notamment un centre d'hydraviation avec l'implantation de Latécoère de 1930 à 1955 et le principal site de production pétrolière en France métropolitaine depuis 1954.

De nos jours

Les principaux atouts économiques du département sont aujourd'hui :

Notes et références

Notes
  1. Les seules autres inscriptions celtibères connues en Aquitaine sont celles des monnaies du trésor de Barcus[1] (Pyrénées-Atlantiques, à environ 80 km au sud-ouest de Vielle[2]), considéré comme celui d'un corps de troupe fuyant l'armée de Pompée lors de la guerre de Sertorius (-80 à -72) et n'étant donc pas une preuve de la connaissance possible de la langue ibère par les indigènes de la région[3]. Le tumulus no 3 est arasé dans les années 1950-1970[4]. [1] : [Gozalbes & Ripollès 1997] Manuel Gozalbes et Pere Pau Ripollès Alegre, « Nouvelles pièces provenant du trésor de Barcus (Pyrénées-Atlantiques) », Antiquités nationales, no 29, , p. 1997 (lire en ligne [sur academia.edu], consulté en ).
    [2] : « Distance de Vielle à Barcus, carte », sur google.fr/maps (consulté en ).
    [3] : Hébert 1990, p. 5 du compteur pdf, page de gauche.
Références
  1. [Merlet 2009] Jean-Claude Merlet, « Le mégalithisme dans les Landes », Bulletin de la Société de Borda, no 496, 2009, 134e année, p. 311-334 (lire en ligne [PDF] sur archeolandes.com). Voir p. 311.
  2. « Pierre mégalithique dite de Guillay », notice no PA00083963, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Merlet 2009, p. 312.
  4. [Hébert 1990] Jean-Claude Hébert, « Les deux phiales à inscriptions ibériques du tumulus n° 3 de la lande « Mesplède » à Vielle-Aubagnan (Landes) », Bulletin de la Société de Borda, no 417, , p. 1-40 (lire en ligne [PDF] sur archeolandes.com, consulté en ). Voir p. 2 du compteur PDF, page de droite.
  5. [Barrouquère 2012] H Barrouquère, « Dubalen archéologue : du terrain au musée », Bulletin de la Société de Borda, nos 507, 3, , p. 305-326 (lire en ligne [sur archeolandes.com], consulté en ), p. 312.
  6. [Gorrochategui 2013] Joaquín Gorrochategui, « Linguistique et peuplement en Aquitania », dans Anne Colin & Florence Verdin, L'âge du Fer en Aquitaine et sur ses marges. Mobilité des hommes, diffusion des idées, circulation des biens dans l'espace européen à l'âge du Fer (Actes du 35e colloque de l'Association Française pour l'Étude de l'Âge du Fer, Bordeaux, 2-5 juin 2011), éd. Ausonius, coll. « Aquitania » (no 30 (supplément)), , sur academia.edu (lire en ligne), p. 17-32. Voir p. 19, carte.
  7. [Gorrochategui 1984] Joaquín Gorrochategui, « Les inscriptions en caractères ibères d'Aubagnan dans les Landes », dans Estudio sobre la onomástica indígena de Aquitania (thèse de doctorat en Linguistique en 1982, dir. Koldo Mitxelena Elissalt (1915-1987)), Bilbao, Université de Salamanque, , sur ikerketak.wifeo.com (lire en ligne), p. 50, § 3.2.1.
  8. [Ruiz & Luján 2011] (es) Coline Ruiz Darasse et Eugenio R. Luján, Contacts linguistiques dans l'Occident méditerranéen antique, éd. Casa de Velasquez, , 328 p., sur books.google.fr (ISBN 9788496820616, lire en ligne), p. 67.
  9. Hébert 1990, p. 5 du compteur pdf, page de gauche.
  10. [Iglesias 2008] Hector Iglesias, « Observations concernant les récentes critiques et omissions de Joseba Lakarra à propos des recherches d'Hector Iglesias sur la problématique ”basco-ibérique” suivies d'une hypothèse inédite concernant l'inscription de Liria », Arse boletin anual del Centro Arqueologico Saguntino, Sagunto, no 42, , p. 35-104 (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ), p. 91.
  11. [Untermann 1980] (de) Jürgen Untermann, Monumenta Linguarum Hispanicarum: Die iberischen Inschriften aus Spanien, vol. 2 : Die Inschriften in iberischer schrift aus Südfrankreich (souvent abrégé « MLH »), Wiesbaden, (présentation en ligne), p. 382. Cité dans [Ruiz & Luján 2011] (es) Coline Ruiz Darasse et Eugenio R. Luján, Contacts linguistiques dans l'Occident méditerranéen antique, éd. Casa de Velasquez, , 328 p., sur books.google.fr (ISBN 9788496820616, lire en ligne), p. 70.
  12. [Gorrochategui 2002] (es) Joaquin Gorrochategui, « Nota sobre las inscripciones ibericas de Aubagnan (Landas, Francia) » [« Note sur les inscriptions ibériques d'Aubagnan (Landes, France) »], dans Xabier Artiagoitia, P. Goenaga et J.A. Lakarra, Erramu boneta: Festschrift for Rudolf P.G. De Rijk (Anuario Del Seminario De Filología Vasca "Julio De Urquijo" (Annales du séminaire de philologie Basque)), Bilbao, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF] sur ojs.ehu.eus), p. 229-301.
  13. Iglesias 2008, p. 90.
  14. [Lafon 1956] René Lafon, « Protohistoire des Landes. Les inscriptions en caractères ibères d'Aubagnan et les inscriptions latines d'Aire-sur-l'Adour, Landes de Gascogne et Chalosse » (Actes du IXe Congrès d'Études Régionales tenu à Saint-Sever les 28 et 29 avril 1956), Bulletin de la Société de Borda, , p. 5-10.
  15. [Didierjean 1989] François Didierjean, « Apport de l'archéologie aérienne à l'étude des nécropoles tumulaires des Chalosses », dans Les Landes - Forêt - Thermalisme (Actes du 40e congrès d'études régionales, Dax, 3-5 avril 1987), Fédération Historique du Sud-Ouest, , 435 p. (lire en ligne [PDF] sur clubdubalen.fr), p. 73-82. Voir p. 79.
  16. Dumézil, B. et Rouche, M. (dir.), Le Bréviaire d'Alaric. Aux origines du Code civil, Paris, PUPS, 2008.
  17. Alexandre Ducourneau, La Guienne, historique et monumentale, Volume 1, Part 1, 215 p. (lire en ligne), mention de la bataille (page 82)
  18. (en) « Th. Rousseau, Paysage fluvial », sur Metropolitan Museum (consulté le )
  19. L'Almanach du Landais 2002, éditions CPE, p. 65
  20. Dominique Lormier, La Libération de la France : Aquitaine, Auvergne, Charentes, Limousin, Midi-Pyrénées, éditions Lucien Sourny, (ISBN 978-2-84886-065-7), p. 15

Voir aussi

Bibliographie

  • Eugène Dufourcet, Les Landes et les Landais, histoire et archéologie depuis les temps primitifs jusqu'à la fin de l'occupation anglaise, Dax, 1892.
  • Jean-François Ratonnat, La vie d'autrefois dans les Landes, éditions Sud-Ouest, 1994.

Articles connexes

Liens externes

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