Ivergny

Ivergny est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ivergny

L'église Saint-Vaast.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes des Campagnes de l'Artois
Maire
Mandat
Jean-Claude Jacquemelle
2020-2026
Code postal 62810
Code commune 62475
Démographie
Population
municipale
248 hab. (2019 )
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 14′ 23″ nord, 2° 23′ 36″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 159 m
Superficie 7,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-le-Comte
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ivergny
Géolocalisation sur la carte : France
Ivergny
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Ivergny
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Ivergny

    La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 193 habitants en 2018.

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Milieux naturels et biodiversité

    Le territoire de la commune est situé, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le site de la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Ivergny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77 %), prairies (19,1 %), zones urbanisées (3,4 %), forêts (0,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    En , sont érigées en marquisat (titre de marquis) les terres de Famechon, Ivergny, du Refuge en Ivergnie, d'Ovancourt et de la Motte, unies en une seule terre sous le nom d'Ivergny. La terre de Famechon relève de la châtellenie de Pas (Pas-en-Artois), celle d'Ivergny est tenue de la châtellenie de Rollancourt, les deux terres possèdent toute la justice seigneuriale. Le fief du Refuge en Ivergny est tenu du comte de Saint-Pol, celui d'Ovancourt relève du seigneur des Grands-Ovancourt, celui de la Motte relevant de la seigneurie de Coin[9].

    Pendant la Première Guerre mondiale, les et , Ivergny et Le Souich servent de lieux de cantonnement et de repos pendant quelques jours à la 9e brigade d'infanterie, formée des 74e et 39e régiments d'infanterie et d'éléments de deux autres régiments, arrivée en gare de Frévent et de Doullens, en provenance de l'est, le et dans la nuit du au [10]. Ces troupes venaient participer à la bataille de l'Artois. En , de même qu'ultérieurement[11], la commune accueille encore d'autres troupes comme l'état-major de la 10e brigade d'infanterie en [12].

    Politique et administration

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2014[13] Jean Claude Bouttemy    
    avril 2014 En cours
    (au 24 mars 2022)
    Jean-Claude Jacquemelle   Agriculteur[14],[15],[16]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[17],[18]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

    En 2019, la commune comptait 248 habitants[Note 2], en diminution de 6,77 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    547435532572549543541507486
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    468460460465422415386388376
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    383373324271258246231248230
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    213207187194187218241237263
    2015 2019 - - - - - - -
    261248-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 121 hommes pour 133 femmes, soit un taux de 52,36 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    1,6 
    4,3 
    75-89 ans
    10,2 
    12,9 
    60-74 ans
    11,8 
    22,4 
    45-59 ans
    19,7 
    18,1 
    30-44 ans
    18,9 
    21,6 
    15-29 ans
    20,5 
    19,8 
    0-14 ans
    17,3 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts.
    • L'église Saint-Vaast.
    • Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • François Joseph de Venant de Famechon, fils de Jean François Joseph, ci-devant chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, gouverneur de la ville d'Uzès, capitaine d'infanterie, bénéficie du titre de marquis du fait de l'érection des terres de Famechon et d'Ivergny, du Refuge en Ivergnie, d'Ovancourt et de la Motte, unies en une seule terre sous le nom d'Ivergny en marquisat en mai 1769. Il a épousé une des filles de Charles-Louis Joachim de Chastellier-Dumesnil, marquis du Maisnil, grand-croix de l'ordre de Saint-Louis, lieutenant-général des armées du roi, inspecteur général de la cavalerie et des dragons, commandant pour le roi dans la province du Dauphiné[25].

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    d'or à la bande componée de 7 pièces, 4 d'argent chargées chacune d'une moucheture d'hermine de sable et 3 de gueules, accompagnée de deux fleurs de lys d'azur.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 104, lire en ligne
    10. Journal de marche de la 9e brigade d'infanterie, 16 mars-27 août 1915, p. 31-33, lire en ligne.
    11. Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 10ebrigade, : J.M.O. 18 mai1915-7 janvier 1916, p. 39, lire en ligne.
    12. Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 10ebrigade, : J.M.O. 18 mai1915-7 janvier 1916, p. 16, lire en ligne.
    13. « Le bilan du maire d’Ivergny : Claude Bouttemy veut garder le caractère rural de sa commune : Élu conseiller municipal en 1977, adjoint en 1989 puis maire en 1995, Jean-Claude Bouttemy, retraité agricole, termine son troisième mandat. Il précisera son intention quant à sa candidature aux prochaines élections de mars 2014 le moment venu. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    14. « Trois conseillers ont démissionné pour « manque total de courtoisie » », L'Abeille de la Ternoise, no 8467, , p. 32.
    15. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    16. « Ivergny: « Le dossier pour restaurer quatre vitraux de l’église est prêt » : LES PROJETS DES MAIRES. Jean-Claude Jacquemelle, 49 ans, est devenu maire en avril après un mandat de conseiller. Aussitôt aux commandes, il s’est emparé du dossier de l’église, dont des vitraux devraient être réparés l’an prochain. Dans le même temps, l’éclairage public sera modernisé dans un souci d’économie d’énergies. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    18. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Ivergny (62475) », (consulté le ).
    24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    25. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 104-105, lire en ligne.
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