Sus-Saint-Léger
Sus-Saint-Léger est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Sus et Saint-Léger.
Sus-Saint-Léger | |||||
![]() L'église de la commune. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois | ||||
Maire Mandat |
Yves Lieppe 2020-2026 |
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Code postal | 62810 | ||||
Code commune | 62804 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
369 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 14′ 15″ nord, 2° 25′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 118 m Max. 167 m |
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Superficie | 7,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 193 habitants en 2018.
Géographie
Localisation
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Hydrographie
La commune est située au sud du fleuve côtier la Canche et au nord de la Grouche, un affluent droit du fleuve l'Authie. Au sud-ouest, le Brevillers, 2,35 km, prend sa source dans la commune, traverse la forêt de Lucheux, puis passe en souterrain pour rejoindre la Grouche[1].
Milieux naturels et biodiversité
Le territoire de la commune est situé, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le site de la haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe qui se situe dans le pays du Ternois. Il offre un relief de coteau abrupt au Nord et des pentes douces au Sud. Le fond de vallée est constitué de pâturages et de zones de cultures. Les versants les plus pentus et inaccessibles accueillent des boisements[2].
Urbanisme
Typologie
Sus-Saint-Léger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
![](../I/62804-Sus-Saint-L%C3%A9ger-Sols.png.webp)
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,7 %), prairies (14,2 %), zones urbanisées (8,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Histoire
Avant la Révolution française, le nom de Sus-Saint-Léger est retrouvé porté par au moins un membre de la noblesse[10].
Lors de la Bataille de l'Artois (mai-juin 1915), un des affrontements de la Première Guerre mondiale, Sus-Saint-Léger, située à l'arrière du front, accueille des soldats relevés du front fin mai début juin 1915. Pendant cette période de cantonnement, les troupes récupèrent, se livrent à des opérations de nettoyage de leurs équipements et suivent des périodes d'instruction, d'entrainement à la marche,... D'autres villages des environs, Givenchy-le-Noble, Tilloy-les-Hermaville, Beaudricourt, Beaufort-Blavincourt, servent également de lieu de cantonnement en juin 1915 pendant cette bataille[11].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.
Circonscriptions administratives
La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte.
Circonscriptions électorales
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 369 habitants[Note 3], en augmentation de 2,79 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 187 hommes pour 185 femmes, soit un taux de 50,27 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Famille de Sus-Saint-Léger
- Louis François Maioul de Sus-Saint-Léger, bénéficie en juillet 1779, par lettres données à Versailles, de la chevalerie héréditaire avec permission de décorer l'écu de ses armes d'une couronne de marquis. Il est un gentilhomme de la province d'Artois. Plusieurs membres de sa famille ont fait une carrière militaire et sont morts au service du roi : son grand-oncle Maioul de Colomby, du frère dudit grand-oncle, et d'un oncle de Louis François, Maioul dit Surgeau. Trois des frères du bénéficiaire ont également servi sous les armes et sont morts au service : Gabriel Joseph Maioul, Eugène Denis Maioul du Fays, Joseph Hippolyte Maioul du Fays. Louis François a commencé à servir en 1775 dans le régiment de Guyenne, ci-devant Mailly, a été nommé capitaine en 1759 au régiment d'infanterie de Guyenne. Il a donné de telles preuves de son zèle qu'il a reçu en 1778 une pension, a obtenu que ses enfants soient admis dans les écoles militaires et a reçu l'assurance d'être associé en 1780 à l'ordre de Saint-Louis[10].
Autres personnalités
- Léger d'Autun aurait été assassiné dans la forêt de Lucheux, sur ordre d'Ébroïn, le ou 679.
Héraldique
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules fretté de six pièces d'hermine.
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Brevillers (E5501560) » (consulté le ).
- « ZNIEFF 310007267 - La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Sainte-Austreberthe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Arras », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 114, lire en ligne.
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- « « Le Bilan de maire » de Sus-Saint-Léger : travaux d’aménagement à l’école, construction d’un local technique », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Projets des maires : à Sus-Saint-Léger, la scolarité des enfants parmi les priorités de Marc Dufour : Maire depuis 2001, Marc Dufour met les jeunes de sa commune en avant, lorsqu’il évoque ses projets. Projets qui passent aussi par des travaux à l’église », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Sus-Saint-Léger (62804) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
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