Jean Rigaud (peintre)

Jean Rigaud (Jean Charles François Rigaud), né le à Bordeaux et mort le à Paris, est un peintre de la Marine française[1].

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Jean Rigaud
Naissance
Décès
(à 86 ans)
Paris
Nom de naissance
Jean Rigaud
Nationalité
Français
Activité
Formation
Maître
Élève
Michel Bernard
Mouvement
Œuvres principales
Ile d'Yeu, Tolède, Ile de Sein...
Signature

Biographie

Fils de Pierre-Gaston Rigaud, lui-même artiste peintre, filleul de Charles Tournemire, Jean Rigaud entre en 1921 à Sainte-Croix de Neuilly où il obtient le baccalauréat en 1930[2]. il est ensuite élève à l'École nationale supérieure des beaux-arts. Il se marie en 1936 avec Françoise, une des sœurs d'André Caza. Ils ont quatre enfants, dont Olivier Rigaud, architecte. Il donne des cours de peinture dans son atelier parisien du 173 Boulevard Pereire, il est également professeur de dessin à Saint-Honoré d'Eylau et à Sainte-Croix de Neuilly.

En 1937, il peint une fresque "Lot et Garonne - Gers" avec son père pour le pavillon de Guyenne et de Gascogne de l'Exposition universelle de 1937 et ils reçoivent une médaille d'or[3]. À Paris, en 1938, il réalise des toiles marouflées pour l'Église Sainte-Eugénie de Pontonx-sur-l'Adour, on trouve au revers du clocher, Jésus ressuscité apparaissant à Marie-Madeleine et Jésus et la Samaritaine au puits de Jacob. Les huit autres, qui occupent les écoinçons des cinq grandes arcades, avec chacune deux figures, auraient été peintes à Urt. Dans une disposition manifestement hiérarchique en avançant vers le chœur, elles représentent douze saints et saintes, dont plusieurs landais, puis quatre figures de la Vierge à l'Enfant, avec en arrière-plan un édifice qui aide à l'identification, et quatre anges. On reconnaît le père Louis-Édouard Cestac, apparenté à la famille de son épouse, saint Vincent de Paul, saint Michel Garicoïts, saint Dominique et saint François, saint Louis et sainte Jeanne d'Arc.

Prisonnier de guerre, au Stalag VIIA de Moosburg en 1940, il y réalise de nombreux dessins sensibles. À la fin de la guerre, il participe avec Rose Valland, à la commission de récupération artistique.

Amateur de voyages et de mer, il est nommé peintre de la Marine le puis titulaire le . Toute son œuvre est consacrée aux paysages et à des natures mortes aux couleurs chaudes. Comme les autres peintres de la Marine, sa signature est suivie d'une ancre qui indique sa qualité de Peintre de la Marine.

Il peint de nombreuses toiles à L'Île-d'Yeu, le port, l'école de voile, qu'il découvre dans les années 1950 et où il vit jusqu'à la fin de sa vie. Il participe au 210e anniversaire de la déclaration de l'indépendance des États-Unis en 1986, invité sur la Jeanne d'Arc (porte-hélicoptères) puis à l'Armada de Rouen en 1989. Il se rend fréquemment à Venise. Il expose dans de nombreuses galeries Paul Durand-Ruel, galerie Carré, à Brie-Comte-Robert et est apprécié aux États-Unis. Il prépare en 1998 une grande exposition rétrospective de son œuvre au Musée national de la Marine mais meurt peu avant l'inauguration, en . L'île d'Yeu lui rend hommage en 2012 pour le centenaire de sa naissance.

Les Salons parisiens

Jean Rigaud exposait chaque année une œuvre dans la plupart des grands salons parisiens, notamment celui de la Société Nationale des Beaux-Arts, du comité de laquelle il était membre. Il exposait aussi régulièrement au salon "Comparaisons" dans le groupe de Maurice Boitel à qui il fera découvrir l'île d'Yeu.

Toiles acquises par l'État français

Œuvres

Réf.[4] :

Détail du tableau Sauzon Belle-Île Les maisons 1975.

Notes et références

  1. http://www.netmarine.net/tradi/pom/textes/listepomdcd.pdf.
  2. Allocution de jean Rigaud in Bulletin de Sainte-Croix de Neuilly, Pentecôte 1985, p. 91-99.
  3. l'entrée des officiels et de PG Rigaud dans le pavillon
  4. Sources (Jean Rigaud édition limitée No XLIX « Jeunes et fils éditeurs ».

Bibliographie

  • Jean Rigaud, Musée de la Marine, 1999.
  • Bernard, Michel: Un peintre de Marine Jean Rigaud (1912-1999). L'instinct de la peinture ou la peinture d'instinct. Neptunia Vol. 54, Paris, 1999. p. 214:53-58, ill.

Liens externes

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