Rose Valland

Rose Valland, née le à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs et morte le à Ris-Orangis, est une conservatrice de musée et une résistante française.

Rose Valland
Statue de Rose Valland à Marcq-en-Barœul (2016).
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Rosa Antonia Valland
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Prononciation
Œuvres principales
Le front de l'art: Défense des collections françaises, 1939-1945 (d)
Plaque commémorative

Elle a joué un rôle décisif dans le sauvetage et la récupération de plus de 60 000 œuvres d'art et objets divers spoliés par les nazis aux institutions publiques et aux familles juives pendant l'Occupation.

Biographie

Jeunesse et formation

Rose Valland, de son vrai nom Rosa Antonia Valland, est née le à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, en Isère, bourg de 2 000 habitants de la plaine de la Bièvre près de Grenoble. Elle est la fille unique de François Valland, charron et maréchal-ferrant[1], et de Rosa Maria Viardin.

Effets personnels de Rose Valland exposés au Musée dauphinois.

Elle peut suivre des études grâce à sa mère, qui demande des bourses pour sa fille[1]. En 1914, elle entre à l'École normale d'institutrices de Grenoble dont elle sort en 1918. Douée en dessin et encouragée par ses professeurs, elle part suivre les enseignements de l'École nationale des beaux-arts de Lyon dirigée par Henri Focillon. Elle s'y fera remarquer et obtient de nombreux prix. En 1922, elle entre à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Elle réussit ensuite le concours du professorat à l’enseignement du dessin, 6e sur plus de 300 candidats. Durant les années 1920, elle suit des cours d'histoire de l'art à l'École pratique des hautes études, à l'Ecole du Louvre et à l'Institut d'Art et d'Archéologie. Étudiante du byzantiniste Gabriel Millet, elle soutient son diplôme des Hautes Études sur Aquilée ou les origines byzantines de la Renaissance portant sur les fresques du XIIe siècle de la crypte de la Basilique patriarcale d'Aquilée en Frioul-Vénétie Julienne. Elle fera publier cette recherche en 1963[2]. En 1931, elle soutient son diplôme d'Ecole du Louvre sur l'évolution du mouvement de l'art italien jusqu'à Giotto[3]. À l'Institut d’art et d’archéologie de l’université de Paris, elle obtient les trois certificats d’études supérieures d'histoire de l'art moderne, d’archéologie médiévale, et d'archéologie grecque, qui constituent le diplôme d’art qui, combiné avec sa thèse du Louvre, lui donne une licence spéciale d’histoire de l’art et d’archéologie. Elle voyage en Italie et probablement en Allemagne, dont elle parle la langue[1], sans pourtant l'avoir jamais étudiée durant sa scolarité.

À partir de 1932, elle devient « attachée bénévole » au musée des peintures et sculptures étrangères de la Galerie nationale du Jeu de Paume aux Tuileries. Elle s'y occupe du catalogue des collections du musée, puis travaille à la réalisation d’une quinzaine d’expositions internationales et à leur catalogue. Elle écrit également de nombreux articles dans des revues d’art et des journaux. Elle ne sera pourtant titularisée, et salariée, qu'en 1941.

Occupation allemande

À partir du , à la demande du directeur des Musées nationaux, Jacques Jaujard, elle demeure en activité au Musée de Jeu de Paume, officiellement comme attachée de conservation, officieusement chargée par Jaujard de lui rendre compte des agissements des Allemands qui viennent de réquisitionner le musée pour y stocker les œuvres d'art spoliées à des collectionneurs privés.

Composition (1939) de Fédor Löwenstein. Ce tableau, spolié en décembre 1942 et indiqué avec une croix rouge pour être détruit, échappe à l'autodafé de juillet 1943.

Pendant l'Occupation, les Allemands, sous l'administration du « personnel spécial pour l'art pictural » (Sonderstab Bildende Kunst) de l'Institut du Reichsleiter Rosenberg pour les territoires occupés (Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg, ou E.R.R.), commencent à travers la France un pillage systématique des œuvres des musées et des collections privées, principalement celles appartenant à des Juifs déportés ou ayant fui. Ils utilisent le musée du Jeu de Paume comme dépôt central (avec six salles du département des antiquités orientales du musée du Louvre) avant d'orienter les œuvres vers différentes destinations en Allemagne, en Autriche et en Europe de l'Est. Pendant le pillage nazi, Rose Valland relève aussi précisément que possible le mouvement des œuvres qui transitent par le musée du Jeu de Paume, le nom des victimes spoliées, le nombre d'œuvres, leurs destinations, le nom des agents chargés des transferts, le nom des transporteurs, les marques des caisses, les numéros et les dates des convois, sans oublier le nom de l'artiste, de l'œuvre et ses dimensions[4].

Le musée du Jeu de Paume est fréquemment visité par de hauts dignitaires nazis, pour lesquels on organise des expositions destinées à présenter les collections spoliées. Rose Valland est présente durant les différentes visites au cours desquelles Hermann Göring vient sélectionner personnellement certains des tableaux volés pour alimenter sa propre collection[3].

Pendant quatre ans, elle garde la trace des mouvements, de la provenance et de la destination des œuvres. Elle rédige des dizaines de fiches de manière scrupuleuse, déchiffre les papiers carbone allemands dans les poubelles du musée, écoute les conversations des officiels nazis.

Elle fournit des informations essentielles à la Résistance sur les trains qui transportent les œuvres, afin que ces convois soient épargnés par les résistants. À l'automne 1944, elle communique aux Alliés les noms des dépôts allemands et autrichiens (Alt-Aussee, Buxheim, Neuschwanstein-Füssen, Nikolsburg, etc.) afin d'éviter les bombardements, de les sécuriser et de faciliter la récupération des œuvres. Le lieutenant James Rorimer, l'un des officiers américains chargés du sauvetage du patrimoine artistique européen, témoignera du travail de Rose Valland dans son livre Survival, en 1950.

L'après-guerre et la récupération des œuvres

À la suite de la libération de Paris par les troupes alliées et jusqu'au , elle travaille avec le SHAEF (Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force) donnant aux Américains des informations capitales sur les sites de stockage des œuvres transférées en Allemagne et Autriche.

Parallèlement, en , elle est nommée secrétaire de la Commission de récupération artistique et chef de poste central de la récupération artistique en Allemagne et en Autriche. La Commission de la récupération artistique est créée sur l'initiative de Jacques Jaujard le , elle est présidée par le collectionneur Albert Henraux, et dissoute le [5],[6].

À partir du , elle est détachée du ministère de l'Éducation nationale au ministère de la Guerre, puis du au , détachée comme administrateur de 3e classe au ministère des Affaires étrangères (secrétariat d'État puis Commissariat général aux Affaires allemandes et autrichiennes)[7]. Elle devient « officier Beaux-arts » dans la 1re armée française, chef du Service de remise en place des œuvres d'art - Récupération artistique, division Éducation publique du Groupe français du Conseil de contrôle. Elle a le grade de capitaine[1]. En résidence administrative à Berlin, elle est habilitée à se rendre dans les différentes zones d'occupation alliées, britannique, américaine et soviétique, d'où elle rapatrie de très nombreuses œuvres[8]. Elle coopère avec les agents américains comme Ardelia Hall, James Rorimer, S. Lane Faison, pour interroger les officiers et les marchands nazis auteurs des pillages : Günther Schiedlausky, Hildebrand Gurlitt, Bruno Lohse, etc. Elle témoigne au procès des dirigeants nazis à Nuremberg.

Durant cette période, elle rapporte d'Allemagne le catalogue de la collection d’œuvres d’art d’Hermann Göring : 1 376 œuvres achetées ou pillées durant la guerre entre et [9]. Ce manuscrit avait été trouvé en par des unités américaines et françaises dans un tunnel vers Berchtesgaden. En , un an avant sa mort, elle dépose le registre, avec ses archives personnelles, à la Direction des musées nationaux.

Entre 1945 et 1954, elle aura participé au rapatriement de plus de 60 000 œuvres et objets divers spoliés aux institutions publiques (Musée de l'Armée, loges maçonniques, Bibliothèque polonaise, etc.) et aux familles juives persécutées (Bacri, Bernheim, Cassel, David-Weill, Dreyfus, Alphonse Kann, Paul Rosenberg, Rothschild, Seligmann, etc.)[10].

Elle pratique également l'espionnage en zone soviétique, faisant des rapports sur les mouvements de troupes et leur armement[1].

À son retour à Paris en , elle réintègre l'administration des Musées de France, comme conservatrice des Musées nationaux. Elle devient chef du Service de protection des œuvres d'art (SPOA), service créé à son intention dans un but prospectif de protection des œuvres d'art en cas d'un 3e conflit mondial.

Si son travail sur la restitution des œuvres spoliées est bien reconnu par les victimes qui lui témoignent leur gratitude, il demeure toutefois peu valorisé et peu encouragé par son administration. En 1961, elle fait connaître son action sous l'Occupation dans le livre Le Front de l'art (réédité en 1997, puis en 2014).

Elle prend sa retraite en 1968, mais continue à travailler sur la restitution des œuvres spoliées, à la demande du Service des bibliothèques, des archives et de la documentation générale (SBADG) des Musée nationaux. Elle joint ses archives personnelles aux archives des services français de récupération artistique (Commission de récupération artistique, Office des biens et intérêts privés, SRPOA, Bureau central des restitutions, Bureau d'investigation artistique), avec le souhait que l'ensemble rejoigne le Bureau des archives de l'occupation française en Allemagne et Autriche, à Colmar. Depuis 2010, l'ensemble de ces archives est conservé au Centre des archives diplomatiques de La Courneuve[11].

Décorations

Son action héroïque durant la guerre et l'après-guerre lui vaut de nombreuses décorations françaises et étrangères. Elle est faite officière de la Légion d'honneur, commandeure des Arts et des Lettres, et obtient la médaille de la Résistance française. Les États-Unis lui ont remis la médaille de la Liberté. Elle a été faite officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne.

Vie privée

Durant les années d'après-guerre, Rose Valland rencontre la Britannique Joyce Heer (1917-1977[8]), secrétaire-interprète à l'ambassade des États-Unis, qui devient sa compagne jusqu'à sa mort[12]. Les deux femmes partagent un appartement rue de Navarre dans le 5e arrondissement de Paris. Rose Valland lui réserve une place à ses côtés dans le caveau familial[1].

En 1979, Rose Valland publie la thèse de sa compagne, La personnalité de Pausanias[13], de façon posthume aux éditions des Belles-Lettres. Un avant-propos signé par le directeur de thèse révèle, avec pudeur et avec l’accord de Rose Valland, les liens qui unissaient les deux femmes : « Elle habitait Paris chez une amie qui lui avait appris le français et qui depuis très longtemps l’aimait comme une très proche parente. Bien des personnes vont deviner qui est cette amie avant que je ne dise son nom, si j’indique que, Conservateur du Musée du Jeu de Paume pendant la guerre… ». S'ensuit le récit de son action en tant que résistante[12].

Mort

Rose Valland meurt en 1980 à l'âge de 81 ans dans une relative solitude à Ris-Orangis, en banlieue parisienne. Elle est inhumée avec sa compagne dans son village natal de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs[1], où le collège et une place portent son nom.

Hommages

Fresque ROSE VALLAND
Fresques ROSE VALLAND
  • La 47e promotion de l'IRA de Lille porte les noms de Jacques Jaujard et Rose Valland.
  • Entre 2011 et 2017, deux fresques en trompe-l'œil sont réalisées à St Etienne de St Geoirs sur le mur de deux maisons (n° 5 et n° 5 bis, route de St Marcellin). En particulier, la fresque du mur de droite évoque les œuvres d'art toujours en attente de restitution de nos jours et qui sont recensées par le répertoire dit "Rose Valland - M.N.R."
  • De décembre 2009 à mai 2010, exposition "La dame du Jeu de Paume, Rose Valland sur le front de l'art", au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) de Lyon.
  • Le , le ministre français de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres dévoile une plaque commémorative à son nom sur la façade du Jeu de paume au jardin des Tuileries.
  • La promotion 2012 des conservateurs du patrimoine de l'Institut national du patrimoine porte son nom.
  • À partir du , au cœur de sa roseraie historique, le Musée dauphinois présente une rose en l’honneur de Rose Valland, créée par la roseraie Guillaut de Chamagnieu à l'initiative de l'Association La Mémoire de Rose Valland[14].
  • En 2014, la Ville de Paris dévoile une plaque officielle à son domicile, au 5 rue de Navarre, dans le 5e arrondissement[15].
  • Une statue à son effigie, inaugurée le , a été réalisée par Guy Le Perse pour la résidence Les Rives de la Marque à Marcq-en-Barœul[16].
  • En 2016, une rue du 17e arrondissement de Paris, le passage Rose Valland, prend son nom.
  • Le , La Poste française émet un timbre à son effigie.
  • Le , inauguration d'une allée Rose-Valland à Grenoble.
  • De à  : exposition Rose Valland. En quête de l'art spolié au musée dauphinois à Grenoble[17].
  • Le site des Musées Nationaux Récupération répertoriant des œuvres spoliées qui n'ont pas pu être restituées, porte le nom de Rose Valland[18].
  • Rose Valland apparaît comme personnage dans le Serious Game « Sauvons le Louvre ! »[19] réalisé en partenariat avec France Télévision, qui propose de revivre les enjeux de la conservation du patrimoine culturel en temps d’occupation Nazie.

Représentation dans les médias

Suzanne Flon interprète Rose Valland dans le film de John Frankenheimer Le Train.
Rose créée en hommage à Rose Valland, musée dauphinois à Grenoble.

La vie et l'action de Rose Valland ont d'abord inspiré John Frankenheimer pour son film le Train (1964), au scénario en partie basé sur ses mémoires Le front de l’art, publiées en 1961 : on y voit un personnage qui se nomme « Mlle Villard », interprété par Suzanne Flon[20].

En 1994, l'essai The Rape of Europa: The Fate of Europe's Treasures in the Third Reich and the Second World War de l'Américaine Lynn H. Nicholas permet de remettre en lumière le rôle de Rose Valland dans le cadre des pillages nazis. Ce livre qui donna lieu à un documentaire en 2006 réalisé par Richard Berge et Bonni Cohen[21].

En 2006, Corinne Bouchoux publie la première biographie consacrée à Rose Valland. En 2009, l'écrivain Sara Houghteling pour son roman Pictures at an Exhibition s'inspire de la vie de Rose Valland pour créer le personnage de Rose Clément. En 2014, elle est au centre du roman de Susan Winkler, Portrait of a Woman in White, et en 2022, occupe une place majeure dans de celui d'Emmanuelle Favier, La part des cendres.

En 2009, Rose Valland est au centre de l'essai de Robert M. Edsel, The Monuments Men. Ce livre est adapté au cinéma par le comédien-réalisateur George Clooney. Dans ce film, Monuments Men, il met en scène le personnage de Claire Simone, interprété par Cate Blanchett, qui reprend les caractères de Valland.

En 2015, le film L'Antiquaire de François Margolin évoque la figure de Rose Valland.

Publications

  • (avec André Dezarrois, Raffaele Calzini, et alii) L'art italien des XIXe et XXe siècles, Jeu de Paume des Tuileries, mai-, Paris : Réunion des Musées Nationaux, 1935.
  • Le Front de l'art : défense des collections françaises, 1939-1945, Paris : Plon, 1961. 2e éd., RMN, 1997 ; 3e éd., RMN, 2014.
  • Aquilée et les origines byzantines de la Renaissance, Paris : E. de Boccard, 1963.

Notes et références

  1. Philippe Sprang, « Rose Valland, un chef-d'œuvre de Résistance », Paris Match, semaine du 20 au 26 février 2015, pages 76-81.
  2. Aquilée et les origines byzantines de la Renaissance, Paris : E. de Boccard, 1963.
  3. Les carnets de Rose Valland : Le pillage des collections privées d'œuvres d'art en France durant la Seconde Guerre Mondiale d'Emmanuelle Polack et Philippe Dagen, Paris : Fage Éditions, 2011
  4. [PDF] Mission d’étude sur la spoliation des Juifs de France, « Le pillage de l'art en France pendant l'occupation et la situation des 2000 œuvres, confiées aux musées nationaux », sur www.ladocumentationfrancaise.fr, (consulté le )
  5. Décret no 49-1344 du 30 septembre 1949, sur le site culture.gouv.fr, consulté le 9 mars 2014
  6. Commission de récupération artistique, sur le site data.bnf.fr, consulté le 9 mars 2014
  7. Centre des archives diplomatiques de La Courneuve, archives de la zone française d'occupation, dossier de carrière de Rose Valland (1945-1952).
  8. Documentaire diffusé sur France 3 L'espionne aux tableaux - Rose Valland face au pillage nazi
  9. « Le trésor de guerre d’Hermann Göring », sur Le Monde, (consulté le ).
  10. M. Hamon, La récupération des œuvres d'art spoliées, 1944-1993, Paris : Ministère des Affaires étrangères, Direction des Archives et de la Documentation, 1993, 163 p.
  11. Centre des archives diplomatiques de La Courneuve
  12. Bernard Hasquenoph, « «Monuments Men»: Rose Valland, l’héroïne lesbienne oubliée », sur http://yagg.com, yagg (consulté le )
  13. Marcelle Laplace, « 60. Heer (Joyce) La Personnalité de Pausanias », Revue des études grecques, vol. 93, (lire en ligne)
  14. Un rosier pour Rose Valland, sur le site isere.fr du 3 juillet 2013
  15. Auteur Marie-Jo Bonnet, « Rose Valland: Pose d’une plaque 5 rue de Navarre Paris 5e », sur La page de Marie-Jo Bonnet (consulté le )
  16. « Un artiste et son œuvre : à Marcq, Guy Le Perse et Rose Valland, symbole de résistance », sur lavoixdunord.fr,
  17. Odile Morain, « Elle a espionné le pillage des oeuvres d'art par les nazis : une exposition rend hommage à Rose Valland à Grenoble », Culture, sur franceinfo, (consulté le ).
  18. « Site Rose-Valland - Musées Nationaux Récupération », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le )
  19. « Sauvons le Louvre! » (consulté le )
  20. « Monuments Men: A Story So Good, Burt Lancaster Told It 50 Years Ago » par Jordan Hoffman, in Vanity Fair, février 2014.
  21. Notice sur imdb.com.

Bibliographie

Biographies

  • C. Bouchoux, Rose Valland, résistance au musée, La Crèche : Geste éditions, 2006, 134 p.
  • F. Destremau, Rose Valland, résistante pour l'art, Grenoble : Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère, 2008, 140 p.
  • E. Pollack et E. Cerisier, Rose Valland, l'espionne du musée du Jeu de Paume, Saint-Herblain : Gulf Stream éd., 2009, 93 p.
  • Catel et E. Pollack, Rose Valland : Capitaine Beaux-Arts, bande dessinée, Paris : Editions Dupuis, 2009, 26 p.
  • O. Jouan, Rose Valland : une vie à l’œuvre, Grenoble, Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère, 2019, 96 p.

Documentaire

  • Brigitte Chevet, L’Espionne aux tableaux, Rose Valland face au pillage nazi, Aber Images, 2015, 52 min.

Œuvres citant ses actions

  • J. Skilton, Défense de l'art européen. Souvenirs d'un officier américain spécialiste des monuments, Paris : Les Éditions internationales, 1948, 103 p. Ed. anglais, Memoirs of a Monuments Office : Protecting European Artworks, Portland, Or. : Inkwater Press, 2008, 221 p.
  • J. Rorimer, Survival : the salvage and protection of art in war, New York : Abelard Press, 1950, 291 p.
  • le film Le Train de John Frankenheimer (1964) est inspiré du Front de l'art. Le personnage de Mme Villard, inspiré de Rose Valland, y est interprété par Suzanne Flon.
  • D. Roxan et K. Wanstall, The Rape of Art : The Story of Hitler's Plunder of the Great Masterpieces of Europe, New York : Coward-McCann, 1965, 195 p.
  • L. H. Nicholas, The Rape of Europa : the fate of Europe's treasures in the Third Reich and the Second World War, New York : A. A. Knopf, 1994, 498 p.
  • M. Hamon, La récupération des œuvres d'art spoliées, 1944-1993, Paris : Ministère des Affaires étrangères, Direction des Archives et de la Documentation, 1993, 163 p.
  • C. Lorentz, La France et les restitutions allemandes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (1943-1954), Paris : Ministère des Affaires étrangères, Direction des Archives et de la Documentation, 1998, 348 p.
  • D. Eribon, Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, Paris : Larousse, 2003.
  • S. Coeuré, La Mémoire spoliée, les archives des Français, butin de guerre nazi puis soviétique, Paris : Payot, 2007. Nouv. éd., 2013, 375 p.
  • M. Rayssac et Chr. Pincemaille, L'exode des musées : histoire des œuvres d'art sous l'occupation, Paris : Payot, 2007, 1006 p.
  • H. Laroche, La Restitution, roman, Paris : Flammarion, 2009.
  • R. Edsel et B. Witter, Monuments men : allied heroes, nazi thieves, and the greatest treasure hunt in history, London : Preface, 2009. Ed. française, Monuments men : Rose Valland et le commando d'experts à la recherche du plus grand trésor nazi, Paris : JC Lattès, 2010, 451 p.
  • E. Pollack et Ph. Dagen, Les Carnets de Rose Valland : Le pillage des collections privées d’œuvres d'art en France durant la Seconde Guerre mondiale, Lyon : Fage Éditions, 2011, 139 p.
  • le film Monuments Men de George Clooney, avec Cate Blanchett dans le rôle de Claire Simone, personnage fictif inspiré de Rose Valland, 2014.
  • Isère : des paysages et des hommes : Bergès, Berlioz, Lesdiguières, Jean Prévost, Rose Valland... et les autres, Grenoble : Musée dauphinois/ Glénat : Musée dauphinois, 2014.
  • Carles Diaz, La Vénus encordée, récit poétique, Éditions Poésis, 2019.

Annexes

Voir aussi

Liens externes

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