La Calotterie

La Calotterie (parfois orthographiée La Caloterie) est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La Calotterie

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité CA des Deux Baies en Montreuillois
Maire
Mandat
Franck Leurette
2020-2026
Code postal 62170
Code commune 62196
Démographie
Gentilé Calotteroises, Calotterois
Population
municipale
614 hab. (2019 )
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 36″ nord, 1° 43′ 41″ est
Altitude Min. 2 m
Max. 58 m
Superficie 9,48 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montreuil
(banlieue)
Aire d'attraction Étaples - Le Touquet-Paris-Plage
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berck
Législatives 4e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Calotterie
Géolocalisation sur la carte : France
La Calotterie
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
La Calotterie
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
La Calotterie

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois qui regroupe 46 communes et compte 66 119 habitants en 2018.

    Géographie

    Localisation

    La Calotterie est un village périurbain du Pas-de-Calais situé à km à l'est de Montreuil, dont elle est séparée par La Madelaine-sous-Montreuil, à 12 km au sud-est du Touquet-Paris-Plage et du littoral de la Manche, à 29 km au sud-est de Boulogne-sur-Mer et à 42 km au nord d'Abbeville.

    Le territoire de la commune est composé de deux surfaces disjointes, une des surfaces, à l'est de La Calotterie, est enclavée entre La Madelaine-sous-Montreuil et Attin.

    L'ancienne route nationale 39 (actuelle RD 939) tangente au nord de la commune, qui est aisément accessible par l'autoroute A16.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La partie nord du territoire communal, occupée par des marais et des zones humides, est traversée par la Canche, un cours d'eau naturel de 100,22 km, qui prend sa source dans la commune de Gouy-en-Ternois et se jette dans la Manche entre Étaples et Le Touquet-Paris-Plage[1].

    Paysages

    La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy[3].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend deux ZNIEFF :

    • les marais et bois tourbeux de La Calotterie, Attin et La Madelaine-sous-Montreuil qui, avec plus de 300 ha, constituent la plus vaste ZNIEFF du complexe écologique de la basse vallée de la Canche. Ils s’étendent de part et d’autre du fleuve qui les traverse dans un axe Sud-Est/Nord-Ouest[4] ;
    • la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin[5].

    Inventaire national du patrimoine géologique

    Le territoire communal comprend le site de l'estuaire de la Canche. il est inscrit à l'inventaire national du patrimoine géologique[6].

    Urbanisme

    La place de la Libération.

    Typologie

    La Calotterie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montreuil, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[10] et 6 599 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Étaples - Le Touquet-Paris-Plage dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,8 %), terres arables (29,8 %), forêts (25,5 %), zones urbanisées (6,9 %), zones humides intérieures (1 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Longum Pratum (1042), Calloterie (1209), La Kaloterie (1275), Calotrie (1477), Calotherie (1522), Caleterye (1590), Callotery (1668), Calloterye (XVIIe siècle), La Calotterie (1789)[17], La Calotterie (depuis 1793 et 1801)[18].

    Sur le territoire de la commune de La Calotterie se trouve le site du grand port carolingien de Quentovic.[réf. nécessaire]

    Histoire

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    Les sources s'accordent pour affirmer que l'abbaye de Saint-Josse possédait une majeure partie des terres des bas-champs. En 1209, une charte du comte Guillaume II de Ponthieu utilise le terme de « Kaloterie ». Le nom du village ne s'est alors jamais fixé : entre 1209 et 1730, on dénombre onze orthographes différentes du terme. Toutefois, l'idée de nommer le village « La Calotterie » est alors fixée. Il dépendait de la juridiction de Montreuil : le mayeur et les échevins y exerçaient le droit seigneurial, ce qui revient à dire que le village payait les taxes et impôts seigneuriaux sans exemption. En outre, sur le territoire du village se situe Monthuys, une importante seigneurie indépendante possédée par la famille de Montawis. Cette seigneurie a traversé les siècles : le domaine de Monthuys existe toujours.

    Un bon nombre de bourgeois et de nobles exerçant leurs activités à Montreuil, ont élu résidence à La Calotterie : notamment l'abbé Guillaume Martel dirigeant l'abbaye de Saint-Josse, Henri Claude Hurtrel conseiller du roi et seigneur de Valobert, les familles de Thubeauville et Van Cappel... Ainsi le village semble avoir quelque chose d'attirant, peut être sa stabilité économique, le calme ou le charme lié à la situation géographique qui sait ?

    La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe, entre 1790 et 1794, celle de Vis-Et-Marest[18].

    En 1851, à la suite d'un décret[réf. souhaitée], les propriétaires fonciers dans la zone dite des Bas-Champs de la commune forment un syndicat de défense et pour l'assèchement avec les habitants de Saint-Josse, La Madelaine-sous-Montreuil, Cucq et Merlimont. Ce syndicat existe toujours.

    En 1864, une épidémie de fièvre typhoïde s'est déclarée dans le village. Elle fut combattue par le docteur Cailleux de Montreuil qui avertit alors l'Académie nationale de médecine. Trente ans plus tard, en octobre 1894, ce sont les inondations qui affaiblissent le village. Le niveau de l'eau est monté si vite que la voie ferrée entre Aire-sur-la-Lys et Berck (Pas-de-Calais), tout comme celle entre Saint-Omer (Pas-de-Calais) et Boulogne-sur-Mer ont été emportées. Face aux dégâts considérables dans l'arrondissement, des détachements militaires, issus des régiments locaux, sont envoyés pour aider au sauvetage.

    En 1905, le village connaît un incident qui se reproduit dans un grand nombre de communes de France. Le gouvernement Émile Combes mène une politique anticléricale et impose l'inventaire des biens du clergé à l'ensemble des paroisses de France. À La Calotterie, l'abbé Edmond Joffreau s'y oppose, assisté du châtelain, Henri de Longeville. Les deux hommes se barricadent dans l'église, les gendarmes enfoncent la porte. Les Calotterois soutiennent le prêtre et le châtelain mais ils ne peuvent s'opposer aux forces de l'ordre arrivées en renfort. La querelle des inventaires se termine ainsi.

    Au début du XXe siècle, les villageois n'ont pas abandonné la vocation maraîchère du village, permise par sa terre riche en minéraux. On estime à une trentaine le nombre de producteurs de légumes et de fruits qui alimentent les marchés d'Étaples, Montreuil et de Le Touquet-Paris-Plage. Ainsi, l'élevage, la céréaliculture et le maraîchage ont été les principales activités des Calotterois grâce aux terres de Bas-Champs et aux pâturages verdoyants.

    La population a été fortement touchée par la Première Guerre mondiale : tous les hommes non-exemptés par le conseil de révision sont mobilisés. Le village et celui de La Madelaine-sous-Montreuil ont perdu 26 habitants tués ou disparus. Les deux villages sont endeuillés et les récoltes de 1918 sont « catastrophiques » selon une délibération du conseil municipal. La municipalité met tout en œuvre pour soulager les familles touchées sans oublier les « glorieux morts » : le maire accorde aux plus démunies, des allocations prélevées sur les caisses municipales.

    La population voit l'arrivée d'une main d’œuvre polonaise dans les années d'entre-deux-guerres. Mais les années 1920 sont difficiles : les récoltes ne sont toujours pas bonnes. Un manque de bras lié aux pertes, aux réquisitions militaires très lourdes jusqu'à la fin du conflit et surtout une forte demande de la part des autorités après l'armistice de 1918 en céréales et en légumineuses : les réquisitions ne se sont pas arrêtées.

    En 1939, les Calotterois sont de nouveau mis à contribution. Les plus jeunes sont mobilisés et quittent au fur et à mesure le village. Les réquisitions reviennent. Cette fois, les logements disponibles sont répertoriés en . Jusqu'au début du mois de , les habitants comme ceux de Sorrus logent les hommes du 8e groupe de reconnaissance de division d'infanterie (8e G.R.D.I.) car Montreuil devient le siège des états-majors. La vieille cité est investie le par les avant-gardes de Guderian. Les soldats allemandes appartenant à la 45. Infanterie-Division s'installent à La Calotterie : le château de la famille Siriez de Longeville devient un centre de commandement. Les soldats allemands sont des sapeurs du génie pour la plupart réservistes. Le contact avec la population est relativement bon : certains soldats sont eux-mêmes agriculteurs ou maraîchers. Mais des tensions existent liées au patriotisme des Calotterois(es) qui ont servi dans les tranchées vingt-ans auparavant ou qui ont perdu des membres de leur famille. Face au sabotage des lignes téléphoniques, les Allemands après avoir arrêté cinq hommes (Anquez Robert, Caquelot Marcel, Saison Lucien, Dekedele Jean, De Longeville Georges) de la commune le 5 août 1941, exigent que les habitants forment une garde des lignes de communications jours et nuits. Ce travail est pénible, il désorganise le travail agricole tout comme les lourdes réquisitions de lait et de céréales. Les rapports de la gendarmerie montrent que les quotas imposés ne sont pas respectés : les paysans sont « saignés » par l'occupant.

    Montreuil est libérée le par l'armée canadienne. Cette libération est accueillie avec soulagement. Des actes d'épuration sauvage ont eu lieu sur la place du village. Tout acte de sympathie avec les soldats allemands se paie très cher. Les prisonniers reviennent au compte-goutte, très affaiblis. En , les agriculteurs propriétaires et exploitants se réunissent pour former l'association des sinistrés. Enregistrée à la sous-préfecture de Montreuil (Pas-de-Calais), cette association, dont le siège se situe à la mairie, a pour but de défendre les intérêts agricoles des Calotterois lésés par l'occupant. Ainsi, des chevaux sont attribués aux cultivateurs qui avaient du céder les leurs.

    Valencendre

    Valencendre est un hameau de La Calotterie, situé à l'ouest de la commune. Son nom signifierait Val-en-Cendre pour faire référence, selon la tradition, à sa destruction en 842 lors des invasions vikings[19].

    Plusieurs vestiges y ont été retrouvés :

    • vers 1789, des débris d'objets de marine (débris de navires, ancres) dans des terrains tourbeux près de Vise-Marais, autre hameau de La Calotterie
    • en 1816, deux tombeaux en pierre blanche de Marquise avec des ossements et des antiquités perdues depuis
    • en 1280, des poteries, vases, tuyaux (d'aqueduc ?)
    • en 1840, une figurine : Vénus aux mamelles (pourrait être une Vénus anadyomène datant de l'époque gallo-romaine)
    • en 1848, des ossements, un fer de lance, une amphore contenant le squelette d'un enfant[20].

    Vise-Marais

    Vise-Marais est un autre hameau de La Calotterie. Des fouilles effectuées au XIXe siècle ont permis d'y retrouver de très nombreux vestiges d'ordre militaire (squelettes humains, os de chevaux, objets militaires divers), laissant augurer qu'un combat s'y est livré[21].

    Politique et administration

    La mairie.

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Montreuillois, créée fin 2001, et qui regroupait 10 331 habitants en 1999.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[22], cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes Opale sud et la communauté de communes mer et terres d'Opale pour former, le , la communauté d'agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM), dont la commune est désormais membre.

    Circonscriptions administratives

    La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Montreuil[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton de Berck.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1820 1841 Charles d'Acary de la Rivière (1773 - 1863)   Rentier
    1841 1846 François Dutot   Cultivateur
    1846 1856 François Siriez de Longeville   Rentier
    1856 1876 Louis Dinielle   Cultivateur
    1876 1896 Henri Lapierre   Cultivateur
    1896 1904 Charles Duminy   Cultivateur
    1904 1912 Gustave Anquez dit « Victor » (1856-1945)   Cultivateur
    1912 1918 Henry Siriez de Longeville (1876 - 1918)   Rentier,
    Mort pour la France le 12 avril 1918.
    1919 1941 Charles Duminy (1864 - 1957)   Cultivateur
    1941 1945 Gaston Colin    
    1945 1957 Charles Duminy (1864 - 1957)   Cultivateur,
    Chevalier de la Légion d'honneur à titre civil
    Chevalier du Mérite agricole
    1957 1970 Jean van Cappel de Prémont   Rentier
    Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire,
    Croix de guerre 1914-1918
    1971 1983 René Saison (1921 - 1985)   Entrepreneur
    1983 1989 Lucien Mordacq   Cultivateur
    1989 2001 Claude Saison    
    mars 2001 mai 2020[23] Jean Lebas[24],[25]   Retraité du domaine de l’industrie
    mai 2020 En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Franck Leurette   Fonctionnaire[26]

    Équipements et services publics

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    Enseignement

    Le village est en mesure d'accueillir les écoliers d'âge scolaire élémentaire. L'école primaire, située derrière la mairie, fait partie d'un regroupement pédagogique (RP).

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Calotterois[27].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

    En 2019, la commune comptait 614 habitants[Note 4], en diminution de 5,1 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    397346391469486496491459482
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    477447441460456436438489471
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    491478443420357400385372340
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    355332357401550559601600645
    2015 2019 - - - - - - -
    649614-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 307 hommes pour 321 femmes, soit un taux de 51,11 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ou +
    0,7 
    5,1 
    75-89 ans
    6,9 
    24,9 
    60-74 ans
    23,2 
    22,5 
    45-59 ans
    19,6 
    17,4 
    30-44 ans
    17,3 
    11,6 
    15-29 ans
    11,8 
    18,1 
    0-14 ans
    20,6 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Économie

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Firmin. Elle a la particularité de posséder deux espaces réservés. Une chapelle au sud appartenant à la famille Van Cappel de Prémont et la chapelle au nord à la famille Siriez de Longeville.
    • Le château. Bâti puis agrandi au cours du XIXe siècle dans le style du XVIIIe siècle, le château était à l'origine un pavillon de chasse. Il sert aujourd'hui de gîte touristique et de lieu de réceptions.
    • Le monument aux morts[33]. On peut y lire 28 noms et prénoms. En réalité, il y a eu d'autres habitants qui ont perdu la vie entre 1914 et 1919 mais leur nom a été inscrit sur d'autres monuments (Merlimont, Ecuires...). De plus, il a la particularité d'être aussi celui du village de La Madelaine-sous-Montreuil. Vingt trois soldats des deux villages ont été tués à l'ennemi ou sont morts de blessures ou de maladie contractées en service durant la Première Guerre mondiale et trois ont disparu. Un habitant de La Calotterie, mobilisé en 1940, a été tué durant la Bataille de France dans le Nord. Enfin en 1958 un appelé du contingent a été tué durant la Guerre d'Algérie.


    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur aux trois hures de sanglier arrachées de sable*, allumées et lampassées de gueules[34].
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur azur).
    Dans le second tome de l'Armorial du Pas-de-Calais, Jacques Dulphy donne les origines des armes de la commune. Elle a repris et modifié les armes de la famille Meignot (marchands boulonnais du XVIIe siècle et seigneurs de La Calotterie). En 1905 dans son ouvrage Les Montreuillois dans l'armée, Georges de Lhomel affirmait que Charles Meignot, seigneur de La Calotterie, était officier au Régiment de Picardie et ce, en octobre 1649.

    Adopté par la municipalité qui a, selon Jacques Dulphy, remplacé le champ d'or par un champ d'azur, les rendant fautives par enquerre.

    Annexes

    Bibliographie

    • Histoire de la France rurale, sous la direction de Georges Duby et Armand Wallon, Seuil, 1975
    • La France rurale : Photographies Bernard Desjeux, Chêne, 1986
    • Le grand livre de la vie agricole, Jean Michel Lecat, Novedit, 2011
    • Paysans du Pas de Calais : à l'aube du XXe siècle, Roland André, A. Sutton, 2003
    • Visages d'une France rurale : la vie dans nos campagnes en 1900, Roselyne Lagier, Hippolyte Gancel, Ouest France
    • Les vieilles fermes du pays de Montreuil sur Mer, Leroy Albert, Henry, 1972
    • L'agriculture et la société rurale dans le Pas-de-Calais du milieu XIXe siècle à 1914, Ronald Hubscher (dir) Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, 1979-1980, 2 volumes.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canche (E54-003-) » (consulté le )
    2. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    3. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages montreuillois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF 310013691 - Les marais et bois tourbeux de La Calotterie, Attin et La Madelaine-sous-Montreuil », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    26. Alain Barba, « À La Calotterie, un premier mandat de maire pour Franck Leurette : Conseiller municipal lors du précédent mandat, Franck Leurette remplace officiellement Jean Lebas dans le rôle de maire de la commune », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Après avoir été conseiller municipal sous le précédent mandat, il devient donc premier magistrat de cette commune de 650 habitants en succédant à Jean Lebas. Maire pendant 19 ans, ce dernier a souhaité rendre son écharpe ».
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    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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