Labastide-de-Lévis

Labastide-de-Lévis, connu sous la Révolution sous le nom de La Bastide-du-Tarn[2], est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.

Pour les articles homonymes, voir Labastide.

Labastide-de-Lévis

Pigeonnier du Pradinas à Labastide-de-Lévis[1].

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
François Vergnes
2020-2026
Code postal 81150
Code commune 81112
Démographie
Gentilé Bastidois
Population
municipale
937 hab. (2019 )
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 39″ nord, 2° 00′ 42″ est
Altitude 151 m
Min. 135 m
Max. 220 m
Superficie 14,29 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Marssac-sur-Tarn
(banlieue)
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Deux Rives
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Labastide-de-Lévis
Géolocalisation sur la carte : France
Labastide-de-Lévis
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Labastide-de-Lévis
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Labastide-de-Lévis
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le Luzert, le Ruisseau de Vieulac et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Labastide-de-Lévis est une commune rurale qui compte 937 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération de Marssac-sur-Tarn et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Bastidois ou Bastidoises.

    Géographie

    La commune de l'aire urbaine d'Albi est située dans la vallée du Tarn, entre Gaillac et Albi en Albigeois.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Communes limitrophes

    Labastide-de-Lévis est limitrophe de sept autres communes.

    Communes limitrophes de Labastide-de-Lévis[3]
    Fayssac Bernac
    Senouillac Castelnau-de-Lévis
    Rivières Lagrave Marssac-sur-Tarn

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 429 hectares ; son altitude varie de 135 à 220 mètres[4].

    Voies de communication et transports

    La desserte de la commune est assurée par deux lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 702 la relie à Albi et à Saint-Sulpice-la-Pointe ; la ligne 721 la relie à Albi et à Montauban.

    La gare de Labastide-de-Lévis, sur la ligne Tessonnières - Albi, est située sur la commune. Elle est fermée et non desservie.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5]. Elle est drainée par le Tarn, le Luzert, le ruisseau de Vieulac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[6],[Carte 1].

    Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.

    Le Luzert, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Lagrave, après avoir traversé 7 communes[7].

    Le ruisseau de Vieulac, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune de Castanet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Brens, après avoir traversé 7 communes[8].

    Réseaux hydrographique et routier de Labastide-de-Lévis.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 831 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Florentin », sur la commune de Florentin, mise en service en 1999[14]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 744,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[18] à 13,8 °C pour 1991-2020[19].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[20] : les « bords du Tarn à l'embouchure de la Saudronne » (75 ha), couvrant 3 communes du département[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[20] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Labastide-de-Lévis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[23],[I 1],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marssac-sur-Tarn, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 6 929 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,9 %), cultures permanentes (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 8] (2,1 %), forêts (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Toponymie

    L'étymologie de « Labastide » est transparente : la ville est une bastide. Ce nom désigne trois à cinq cents villes neuves, fondées principalement dans le Sud-ouest de la France entre 1222 et 1373, dont un certain nombre portent le nom de Bastide ou Labastide : ainsi, le Tarn en compte cinq.

    Pour distinguer ces villes entre elles, il fallait ajouter un qualificatif ou un second nom. La commune dont il est ici question sera longtemps appelée Labastide-de-Montfort, ou Labastide-Montfort. La Révolution la rebaptise « Labastide du Tarn » puis « Labastide-de-Lévis » en mémoire de la famille éponyme qui eut la ville sous sa juridiction[26].

    Histoire

    Fondation de la bastide

    La bastide est construite par Doat Alaman. Cette fondation date de l'époque de la croisade des albigeois puisque Guillaume de Puylaurens, dans sa chronique[b 1], relate qu'en 1223, Amaury VI de Montfort détruit la bastide de Donat Alaman[a 1]. (« bastitam Deodati Alamanni »)

    Sicard Alaman hérite de la bastide de son père et la cède à son dernier héritier, Sicard le jeune. Mort sans héritier, la bastide échoit à son oncle Bertrand, vicomte de Lautrec. La bastide finit par tomber dans l'escarcelle de la maison de Lévis.

    Héraldique

    Son blasonnement est : Écartelé : au premier d'azur au demi-vol d'or, au deuxième de gueules au lion couronné d'or, au troisième de gueules au lion d'argent, au quatrième d'or aux trois chevrons de sable.


    En haut à gauche se trouve le demi-vol de la maison Alaman. En haut à droite, le lion d'or est de la famille de Lautrec et celui d'en bas à gauche est celui de la maison de Montfort-l'Amaury. Le dernier quart est aux armes de la maison de Lévis.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 en cours François Vergnes[27]. sans étiquette Professeur du secondaire
    mars 1989 2001 Bernard Brune[28] sans étiquette Retraité de la marine
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30]. En 2019, la commune comptait 937 habitants[Note 9], en diminution de 2,29 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9269341 0551 1361 2041 1841 0751 1021 052
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0051 005937900898849868886888
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    809817803658703702667631675
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    705758766763780861941947983
    2015 2019 - - - - - - -
    912937-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[33] 1975[33] 1982[33] 1990[33] 1999[33] 2006[34] 2009[35] 2013[36]
    Rang de la commune dans le département 72 75 77 75 71 70 71 76
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    Enseignement

    Labastide-de-Lévis fait partie de l'académie de Toulouse.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 418 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 959 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 160 [I 7] (20 400  dans le département[I 8]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]6 %6,4 %8 %
    Département[I 10]8,2 %9,9 %10 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 546 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 179 emplois en 2018, contre 196 en 2013 et 195 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 375, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55 %[I 13].

    Sur ces 375 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 56 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    69 établissements[Note 12] sont implantés à Labastide-de-Lévis au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble69100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    68,7 %(13 %)
    Construction1318,8 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1623,2 %(26,7 %)
    Information et communication34,3 %(2,1 %)
    Activités financières et d'assurance34,3 %(3,3 %)
    Activités immobilières34,3 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1115,9 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    11,4 %(15,5 %)
    Autres activités de services1318,8 %(9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,2 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 69 entreprises implantées à Labastide-de-Lévis), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

    • Etablissements Hermet, fabrication d'éléments en béton pour la construction (16 889 k€)
    • Etablissements Malaterre - P Plus, autres travaux de finition (488 k€)
    • TM Invest, activités des sociétés holding (168 k€)
    • Lecalier, activités des parcs d'attractions et parcs à thèmes (k€)
    • Marcel, activités des sociétés holding (k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations56393424
    SAU[Note 15] (ha)1 071856872773

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 39 en 2000 puis à 34 en 2010[40] et enfin à 24 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1071 ha en 1988 à 773 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 32 ha[40].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le pigeonnier du Pradinas à Labastide-de-Lévis.

    Le pigeonnier des Vialles : situé dans le village en contrebas de l'église Saint-Blaise, ce pigeonnier sur pilier est à toit à quatre pentes surmonté d'un lanternon. Il a été rénové en 2004[1].

    • L'église Saint-Blaise de Labastide-de-Lévis

    L'église Saint-Blaise est un édifice gothique en pierre blanche et en moellon, bâti à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Il se compose d'une nef à trois travées voûtées, avec autant de chapelles de chaque côté, et de deux chapelles latérales dans le sanctuaire. Les voûtes sont à arêtes ogivales. Le sanctuaire est à cinq pans et élevé de deux degrés au-dessus de la nef.

    L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1950[42]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[42].

    • largeur totale : 26 mètres
    • nef : 8 mètres de large
    • chapelles : 2,25 mètres
    • grande voûte : 11 mètres de haut
    • voûtes des chapelles : 6 mètres de haut

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Charles Higounet, « Les Alaman seigneurs bastidors et péagers du XIIIe siècle », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 68, no 34, , p. 227-253 (lire en ligne)
    1. p. 232.
    • (la) Guillaume de Puylaurens traduit en français par Charles Lagarde, Chronique de maître Guillaume de Puylaurens sur la guerre des Albigeois, Béziers, Imprimerie Delpech, 354 p. (lire en ligne)
    1. p. 175.

    Articles connexes

    Liens externes

    Site officiel

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Labastide-de-Lévis » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Marssac-sur-Tarn » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi » (consulté le ).
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