Larrazet

Larrazet est une commune française située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».

Larrazet

L'église Sainte-Marie-Madeleine de Larrazet.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes de la Lomagne tarn-et-garonnaise
Maire
Mandat
Jean-Louis Coureau
2020-2026
Code postal 82500
Code commune 82093
Démographie
Population
municipale
693 hab. (2019 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 55″ nord, 1° 05′ 00″ est
Altitude 81 m
Min. 85 m
Max. 187 m
Superficie 14,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Beaumont-de-Lomagne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Larrazet
Géolocalisation sur la carte : France
Larrazet
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Larrazet
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Larrazet

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, le ruisseau de Tessonne et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Larrazet est une commune rurale qui compte 693 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Larrazettois ou Larrazettoises.

    Géographie

    Localisation

    Larrazet est une commune située en Lomagne sur la Gimone, entre Castelsarrasin et Beaumont-de-Lomagne.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    La ligne 849 du réseau liO relie la commune à la gare de Dieupentale, en correspondance avec des TER Occitanie en direction de Toulouse-Matabiau ou Montauban-Ville-Bourbon, et la ligne 933 relie la commune à Montauban et à Auch[2].

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Gimone, le ruisseau de Tessonne, un bras de la Gimone, le ruisseau de Baquès, le ruisseau de Ceyegé, le ruisseau de Destarac, le ruisseau de Marso, le ruisseau de Rigaud et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[4],[Carte 1].

    La Gimone, d'une longueur totale de 136 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[5].

    Le ruisseau de Tessonne, d'une longueur totale de 21,8 km, prend sa source dans la commune de Faudoas et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Bourret, après avoir traversé 10 communes[6].

    Réseaux hydrographique et routier de Larrazet.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 747 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sérignac », sur la commune de Sérignac, mise en service en 1978[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 676,4 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 24 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] à 14 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[19] : le « ruisseau de la Tessone, bois et lac » (135 ha), couvrant 6 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[19] : le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (3 085 ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Larrazet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[22],[I 1],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), forêts (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (1,7 %), cultures permanentes (1,4 %), prairies (0,1 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Histoire

    Larrazet est la première bastide de l’abbaye de Belleperche, fondée entre 1253 et 1254. L'étymologie du nom est incertaine. Certains le rattachent au mot gascon « arrats » qui désigne le ruisseau ou un ensemble de ruissellements ; d'autres supposent qu'il était le diminutif d'une ancienne et vaste seigneurie, appelée ARRAS ; d'autres encore le relient à la racine d'un toponyme qu'on retrouve dans la Haute-Garonne sous les formes LARRA, LARRAMA, LARRAMET, etc. Ses coutumes, données en 1265 en occitan, ne comportent aucun article relatif à des distributions de parcelles ni aux conditions d’exploitation du sol puisque la bastide existait déjà depuis une dizaine d’années. Elles sont simplement la formalisation de dispositions juridiques et fiscales jusqu’ici oralement concédées en faveur du seul et unique seigneur, l’abbé de Belleperche[25].

    Le village, fondé au pied du coteau mais à l’abri de crues, fait aujourd’hui songer, avec le château des abbés construit en 1500 sur une précédente maison forte, à un castelnau. Mais au XIVe siècle, la construction des murailles a profondément modifié la structure de cette première agglomération. On note toutefois l'absence de place publique intra-muros, ce qui est le cas de bien des villages de la région, qu’il s'agisse ou non de bastides. Construit sur un plan régulier, le village comporte des passages couverts dans des rues bordées de maisons anciennes construites du XVIe au XIXe siècle, maisons en pan de bois. Le bourg était fermé par une enceinte, avant 1268, cernée par un fossé profond converti en aqueduc périphérique.

    La seigneurie unique de Belleperche ne dura pas longtemps. En 1283, une sentence arbitrale attribua au vicomte de Terride la moitié de la haute et de la moyenne justice. Comme plusieurs autres dynasties gasconnes, les vicomtes usaient à cette époque d’une politique agressive pour agrandir leur espace vital. Le vicomte se fit reconnaître comme coseigneur à Larrazet en 1284 et les coutumes furent renouvelées, et peut-être modifiées, en 1292.

    L’époque la plus prestigieuse de Larrazet a été le XVIe siècle, notamment grâce aux importantes constructions entreprises par Jean III de Cardailhac, abbé de Belleperche de 1485 à 1543 (voir ci-dessous). En 1563, lorsque Jean VI de Lévis, marquis et maréchal de Mirepoix, épousa Catherine Ursule de Lomagne, fille d'Antoine de Lomagne, vicomte de Terride, et de Jeanne de Cardailhac, la terre de Terride passa définitivement dans la maison de Mirepoix, dont l'un des puînés devait porter les armes. Le marquis de Mirepoix se substitua donc au vicomte de Terride comme coseigneur de Larrazet. Mais au XVIIIe siècle, les habitants de Larrazet décidèrent à nouveau de ne reconnaître comme seul seigneur que l'abbé de Belleperche, et refusèrent de verser au marquis de Mirepoix les redevances qu'il sollicitait (cf. Mémoires de l'académie des sciences, des inscriptions et belles-lettres de Toulouse, 1934, p. 101).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1980 Camille Bégué UDR-RPR Député (1958-1962), conseiller général du canton de Beaumont-de-Lomagne (1949-1967)
    mars 1980 juin 1989 Simon Dangas    
    juin 1989 mars 2002 Alain Villemur    
    mars 2002 novembre 2012 Bertrand Thibout    
    décembre 2012 2020 Ghislain Dangas    
    2020 En cours Jean-Louis Coureau    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

    En 2019, la commune comptait 693 habitants[Note 8], en augmentation de 7,11 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 000806889897970957935936916
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    848869829818833776718728704
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    670689626595575513507510521
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    522454538509514557581584649
    2017 2019 - - - - - - -
    687693-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 240 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 587 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 320 [I 4] (20 140  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]7,4 %10,1 %16,8 %
    Département[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 361 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (57,5 % ayant un emploi et 16,8 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 142 emplois en 2018, contre 109 en 2013 et 101 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 212, soit un indicateur de concentration d'emploi de 66,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 10].

    Sur ces 212 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    40 établissements[Note 11] sont implantés à Larrazet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble40
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    512,5 %(9,6 %)
    Construction717,5 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    922,5 %(29,7 %)
    Activités financières et d'assurance12,5 %(3,4 %)
    Activités immobilières12,5 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    615 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    820 %(13,6 %)
    Autres activités de services37,5 %(9,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,5 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 40 entreprises implantées à Larrazet), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations41312414
    SAU[Note 14] (ha)1 1201 2041 2591 359

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 31 en 2000 puis à 24 en 2010[32] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[33],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 120 ha en 1988 à 1 359 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 97 ha[32].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Sainte-Marie-Madeleine. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1912base Palissy. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[34]. L'église est de style gothique, elle fut construite entre 1500 et 1530 à l’emplacement d’une église du XIIIe siècle. Cette nouvelle église eut à souffrir des guerres de Religion en 1561 où elle perdit son portail et quelques chapelles, cependant que le beau clocher octogonal de deux étages subsistait, mais sans flèche. L’édifice fut restauré en 1607 par arrêté du parlement de Toulouse aux frais de l’abbaye de Belleperche. Elle comporte une nef unique à cinq travées, sans chapiteaux, et des chapelles latérales. Mais son ornement principal réside dans un splendide retable baroque édifié en stuc en 1687 par Nicolas Board, de Saint Félix de Caraman, et béni cette même année par Nicolas Berthier, abbé de Belleperche. Ce retable, qui occupe toute la superficie du chevet jusqu’à la voûte, représente dans son panneau central Sainte Madeleine chez Simon le Pharisien et au-dessus en médaillon l’apparition du Christ au paradis après sa Résurrection.
    • Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Larrazet.
    • Le château abbatial qui domine la vallée de la Gimone fut construit en partie sur les substructions d’un ancien château devant dater de 1187 (détruit pendant la guerre de Cent Ans). Le Jean de Cardailhac édifia une tour de trois étages à l’emplacement actuel. En 1572, lors du saccage de l’abbaye de Belleperche par les huguenots, les moines échappés du massacre se réfugièrent au château. Ce château fut en grande partie pillé et détruit pendant la Révolution et, devenu bien national, fut acheté en 1791 par Groc, qui sauva le bâtiment en le recouvrant. L’intérêt architectural de ce château réside non seulement dans la façade de style gothique flamboyant et ses cheminées, mais aussi dans la décoration sculpturale intérieure et dans ce magnifique escalier voûté d’ogives qui tourne autour d’un noyau central, selon un procédé nouveau importé d’Italie.
    • Maisons à colombages : Construit sur un plan régulier, le village comporte des passages couverts dans des rues bordées de maisons anciennes construites du XVIe au XIXe siècle, superbes demeures à colombages et pans de bois. Citons par exemple la MAISON SAINT-PAUL, dont on connaît un peu l'histoire : édifiée au XVIe (probablement à partir de logis du XIVe situés de part et d'autre d'une ruelle), elle a été agrandie et embellie côté jardin par la famille Lasserre au XIXe, puis modernisée et restaurée aux XXe et XXIe par la famille Palazot-Bégué. Y ont vécu ou séjourné un député-maire de Larrazet, Camille Bégué, et trois autres parlementaires, dont Maurice Lasserre, député de Castelsarrasin de 1890 à 1902, qui, à chaque succès électoral, faisait allumer des lampions sur la galerie qui surplombe le jardin et organisait un bal auquel tous les habitants de la commune étaient invités. Dans les années 1920-1930, les propriétaires prêtaient volontiers leur jardin aux nouveaux mariés larrazettois qui souhaitaient l'utiliser comme décor pour la photo de leur mariage...

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Saint-Paul aîné (1736-1828) : bourgeois, délégué de la commune pour les élections aux États-Généraux, élu collecteur des contributions en 1790;
    • Jean Alpinien Saint-Paul (1742-1822), frère du précédent : maire de Larrazet en 1790-1791, puis en 1810-1821;
    • Joseph Lasserre (1836-1889) : propriétaire à Larrazet, avocat, député-maire de Saint-Nicolas-de-la-Grave de 1876 à 1889;
    • Maurice Lasserre (1862-1933), fils du précédent : propriétaire à Larrazet, avocat, député-maire de Saint-Nicolas-de-la-Grave de 1890 à 1902, par la suite président de l'association des plaisanciers de Noirmoutier;
    • Camille Bégué (1906-1993) : professeur agrégé, maire de Larrazet de 1945 à 1980, conseiller général de Beaumont-de-Lomagne de 1949 à 1967, député de Castelsarrasin de 1958 à 1962;
    • Guy Bégué, fils du précédent : professeur agrégé, député de Marmande de 1968 à 1973;
    • René Bousquet (1909-1993) : préfet, secrétaire général de la police du régime de Vichy, enterré à Larrazet dans le caveau de sa belle-famille, mais non originaire lui-même de ce village ;
    • Georges Brousse (1909-1980) : professeur agrégé, homme politique né à Larrazet.

    Hommage

    Le nom de Camille Bégué a été donné à l'avenue qui traverse le village depuis le pont de la Gimone jusqu'à la route de Lavit.

    Littérature

    Le roman Rodrigo de Régis Bégué (petit-fils de Camille), paru en 2022, évoque entre autres l'affaire Bousquet et se déroule en partie à Larrazet[35],[36].

    Héraldique

    Blason
    De gueules au lion couronné d'argent accompagné de treize besants du même ordonnés en orle.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Donat, Une communauté rurale à la fin de l'Ancien Régime, Montauban, imprimerie G. Forestié, 1928, 297 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Larrazet » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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