Laval-du-Tarn
Laval-du-Tarn (en occitan ou catalan La Val de Tarn) est une commune française, située dans le sud-ouest du département de la Lozère en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Laval.
Laval-du-Tarn | |
Le château de la Caze. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Mende |
Intercommunalité | Communauté de communes Aubrac Lot Causses Tarn |
Maire Mandat |
Bernard Bonicel 2020-2026 |
Code postal | 48500 |
Code commune | 48085 |
Démographie | |
Gentilé | Lavalais |
Population municipale |
94 hab. (2019 ) |
Densité | 2,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 21′ 17″ nord, 3° 21′ 15″ est |
Altitude | Min. 449 m Max. 1 021 m |
Superficie | 36,85 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de La Canourgue |
Législatives | Circonscription de la Lozère |
Localisation | |
Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Tarn et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges du Tarn et de la Jonte ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Laval-du-Tarn est une commune rurale qui compte 94 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 554 habitants en 1901. Ses habitants sont appelés les Lavalais ou Lavalaises.
Géographie
Laval-du-Tarn est située sur le causse de Sauveterre, à une altitude moyenne de 810 m au-dessus du niveau de la mer (entre 449 m et 1 021 m), dans la partie sud-est du canton de la Canourgue. Les communes limitrophes sont La Canourgue à l'ouest, Chanac au nord, Sainte-Enimie à l'est, et La Malène au sud.
Laval-du-Tarn est dans le fuseau horaire CET (UTC+1). Elle est située à environ 510 km au sud de Paris, à 95 km au nord-ouest de Montpellier, et à 22 km au sud de Mende. Par sa superficie, elle se place au place au 129e rang[1] des 1 545 municipalités[2] du Languedoc-Roussillon.
Le village comprend les hameaux de Grandlac, Boujassac, Segondes, Lueysse, Mijoule, Composinho Montredon, Perrières, Rausas et le Château de la Caze.
4,23 km2, soit 11,5 % de la superficie totale de la commune, sont couverts par la forêt[3].
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
Laval-du-Tarn est traversée par la route départementale D 998, qui la relie à Banassac, dans la vallée du Lot, à 20 km, et à Sainte-Enimie, à 8,5 km.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur-Camprieu », sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu, mise en service en 1998[10]et qui se trouve à 28 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 428,3 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 36 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[16].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18].
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[19],[20].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges du Tarn et de la Jonte »[22], d'une superficie de 41 801 ha, englobant le territoire de près des trois-quarts de la population de Vautours fauves des grands causses qui furent l'un des principaux sites français de réintroduction de cette espèce[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24] :
- « les gorges du Tarn, de Mont-Rose à Hauterive » (278 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
- la « vallée du Tarn, du château de la Caze aux Vignes » (128 ha), couvrant 5 communes du département[26] ;
- le « versant sud du causse de Sauveterre à Pougnadoires » (118 ha), couvrant 2 communes du département[27] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[24] :
- le « causse de Sauveterre » (19 759 ha), couvrant 11 communes du département[28] ;
- les « gorges du Tarn » (14 434 ha), couvrant 19 communes du département[29].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Laval-du-Tarn est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[I 1],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,5 %), zones agricoles hétérogènes (34,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,1 %), prairies (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Laval-du-Tarn appartenait historiquement au Gévaudan. La première mention du village date de 1279. La paroisse est créée en 1308.
Démographie
Les habitants de Laval-du-Tarn sont appelés les Lavalois. Laval-du-Tarn arrive en 1270e place des 1 545 municipalités du Languedoc-Roussillon, pour ce qui est de la population[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].
En 2019, la commune comptait 94 habitants[Note 8], en diminution de 10,48 % par rapport à 2013 (Lozère : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Laval-du-Tarn est membre de la communauté de communes Aubrac Lot Causses Tarn[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Canourgue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Mende, à la circonscription administrative de l'État de la Lozère et à la région Occitanie[I 4].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de La Canourgue pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la circonscription de la Lozère pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[38].
Liste des maires
Économie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 5] | 3,3 % | 3,4 % | 0 % |
Département[I 6] | 5 % | 6,4 % | 7,1 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 57 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (74,1 % ayant un emploi et 0 % de chômeurs) et 25,9 % d'inactifs[Note 9],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 8]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 27 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 45, soit un indicateur de concentration d'emploi de 64,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,7 %[I 9].
Sur ces 45 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 82,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Culture locale et patrimoine
Château de la Caze
Le château de la Caze, de style Renaissance, est sur les berges du Tarn, à Laval-du-Tarn, à 8 km au sud-ouest de Sainte-Enimie auquel il est relié par la route D 907bis. Il est construit au XVe siècle par les Soubeyrane. La Révolution française en fait une prison. Actuellement (2012), c'est un hôtel privé de luxe.
Le château date des années 1490, 1630 et 1637. Il a été restauré aux XIXe et XXe siècles. Sont protégés les tour, salon, élévation, toiture et décor intérieur. Il est classé Monument historique par arrêté du [40]
Autres
- Dans les hameaux de Lueysse, Périeyres et Rauzas, des bâtiments agricoles des XVIIe et XVIIIe siècles ont été conservés.
- Le domaine de Grandlac, dont la maison-forte date des XVe au XVIIe siècles. Elle a été reconstruite au XIXe siècle.
- L'aire des Trois-Seigneurs montre les restes d'un cromlech mégalithique de l'âge de pierre, d'un rayon de 60 mètres[41].
- La commune abrite 18 dolmens.
- Site archéologique de la grotte du Sabot.
Architecture religieuse
- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge de Laval-du-Tarn. L'église est dédiée à la Nativité de la Vierge Marie, elle a été construite aux XIe et XIIe siècles, dans le style roman. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[42]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[42].
- La croix du cimetière de Montredon date de 1816. Une croix de pierre du XVIIIe siècle est visible à Rauzas[43].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Laval-du-Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Laval-du-Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Lozère » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Laval-du-Tarn » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Laval-du-Tarn sur le site Annuaire-Mairie.fr
- Base de données de la région Languedoc-Roussillon
- Site France, le trésor des régions
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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- D'après FranceGenWeb.org
- Notice no PA00103837, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale de la Nativité de la Vierge », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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