Le Perray-en-Yvelines
Le Perray-en-Yvelines est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.
Le Perray-en-Yvelines | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Rambouillet | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Rambouillet Territoires | ||||
Maire Mandat |
Geoffroy Bax de Keating 2020-2026 |
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Code postal | 78610 | ||||
Code commune | 78486 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Perrotins (Perraisiens jusqu'en 1980) | ||||
Population municipale |
6 597 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 490 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 41′ 41″ nord, 1° 51′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 155 m Max. 179 m |
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Superficie | 13,47 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Le Perray-en-Yvelines (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rambouillet | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://leperray.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Perrotins depuis 1980.
Géographie
Situation
La commune du Perray-en-Yvelines est située à 4 km de Rambouillet, elle occupe une position privilégiée sur le grand itinéraire Paris-Hendaye, à 47 kilomètres de Paris Notre-Dame avec une gare SNCF sur la ligne Paris Montparnasse-Rambouillet.
Elle bénéficie d’un environnement de qualité située aux portes de la forêt des Yvelines, massif forestier parmi les plus remarquables de France[réf. nécessaire].
Communes voisines
Hydrographie
La commune constitue le maillon terminal de la chaîne des étangs. Sur son territoire figure l'étang du Perray ainsi que le fascinant plan d'eau de Saint-Hubert, miroir serti de verdure.
Louis XV en tomba amoureux et fit construire un château sur l’une de ses berges. Il ne subsiste aujourd’hui que les soubassements de la terrasse. Le Perray compte 3 étangs et des sentes piétonnes qui permettent de nombreuses balades au sein de la commune. Au cœur de la cité, face à la mairie s'ouvre un parc arboré de trois hectares.
- L'acqueduc de l'Artoire
- L'étang du Perray
- L'étang de Saint-Hubert
Les Étangs et rigoles d'Yvelines — support d'une riche biodiversité, escale migratoire, site d’hivernage et de reproduction pour près de 230 espèces d’oiseaux — gérés par le Smager ont été classés réserve naturelle nationale en avril 2021[1],[2].
Transports et voies de communications
La commune est desservie par :
- à l'ouest de la commune, la route nationale 10 orientée nord-sud et reliant Saint-Quentin-en-Yvelines à Rambouillet
- la route départementale 910 également orientée nord-sud, qui est le trcé initial de la nationale 10.
- la route départementale 61 orientée est-ouest en direction de Houdan.
La Gare du Perray est desservie par la ligne du Transilien (branche Paris - Rambouillet). Elle permet de se rendre sur Paris avec terminus Gare Montparnasse en 1 heure à raison d'un train toutes les 30 minutes, sauf aux heures de pointe où la fréquence est d'un train toutes les 15 minutes.
La commune est également desservie par les lignes 08, Express 12, 19, 39, 59, 79 et 89 de l'établissement Transdev de Rambouillet et par la ligne 36.15 de la société de transport Cars Perrier.
Climat
Le climat au Perray-en-Yvelines est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet)[3]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures maximales moyennes (°C) | 6 | 7 | 11 | 14 | 18 | 25 | 26 | 26 | 22 | 15 | 9 | 7 | 14,8 |
Températures minimales moyennes (°C) | 1 | 1 | 3 | 6 | 9 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 4 | 2 | 7,1 |
Températures moyennes (°C) | 4 | 4 | 7 | 10 | 14 | 17 | 19 | 19 | 16 | 12 | 7 | 5 | 11,2 |
Source : Climatologie mensuelle - Trappes, France |
Urbanisme
Typologie
Le Perray-en-Yvelines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine du Perray-en-Yvelines, une unité urbaine monocommunale[7] de 6 724 habitants en 2017, constituant une ville isolée[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 23,1% | 312 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 5,7% | 77 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 29,6% | 400 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 1,1% | 15 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 2,7% | 36 |
Forêts de feuillus | 31,1% | 420 |
Forêts de conifères | 2,4% | 33 |
Plans d'eau | 4,2% | 57 |
Source : Corine Land Cover[12] |
Toponymie
Le Perray-en-Yvelines est mentionné dans un document de 1239[13] où il apparut comme In Villa Nova de Pereio in Aquilina et est érigée en paroisse le [14], se trouvait sur la vieille voie romaine de Beauvais à Orléans [15], Petreum au XIIe siècle[16], Perreium en 1242[17], Neuville du chemin Perré en 1249[18], Moriacum en 1284[19], Paretum au XIIIe siècle[19], Perretum[19], Pareyum[19], Péré[19], Pairé[19], Le Perray-en-Yvelines depuis 1948, bien avant la création de département, marquant ainsi son attachement à la région naturelle de l'Yveline[Note 3],[Note 4].
De la langue d'oïl, du mot perroi, perrois « grève, terrain pierreux, gravier »[16].
Le toponyme, Neuville du chemin Perré en 1249[18], indique qu'autrefois courait ici un perré, c'est-à- dire une chaussée, un chemin pavé de pierres, l'ancienne voie 263[20]. Sans aucun doute, le nom du lieu fait référence à la route[17]. Sous le règne de Louis IX (Saint-louis), naît de la route pierrée de Paris à Chartres, un nouveau village : « villa nova de Pereio in Aquilina », d'où la devise "e via orta" (né de la route) rajoutée au blason en 1982.
Histoire
Sous le règne de Louis IX (Saint-Louis), naît de la route pierrée entre Paris et Chartres, un nouveau village : " villa nova de Pereio in Aquilina". Le , Aubry Lecornu, évêque de Chartres consacre la paroisse placée sous le vocable de Saint-Eloi. C'est un ensemble de novales (terres défrichées) où se sont installés des bûcherons venus des Essarts, puis des laboureurs qui vont exploiter ces terres. Le nouveau village est situé sur l'ancienne voie romaine qui menait d'Orléans (Cenabum) à Poissy (Pinciacum) (de la Forêt des Carnutes à la Seine).
Ce village-rue va se développer le long de cette route, la route de Bayonne, dont la mise en valeur date d'abord des pélerinages à Saint-Jacques de Compostelle. François Ier l'empruntait pour rejoindre son château de Rambouillet. La création des Relais de poste par Henri III voit l'installation au Perray des premiers charrons et maréchaux.
Louis XIV l'a prise pour aller épouser Marie-Thérèse d'Autriche en juin 1660. Louis XV, grand chasseur et familier du Duc de Penthièvre la connaît bien. C'est d'ailleurs au XVIIIe siècle que la route contribue à développer l'activité locale : auberges, hostelleries, charrons, maréchaux, charretiers, voituriers. La Route Impériale n°11 deviendra la Route Royale n°11, puis n°10, et, République oblige, la Route Nationale 10.
Au XXe siècle, près de 15 hôtels, restaurants, cafés ou buvettes, jalonnent les 4 kilomètres de sa traversée, depuis l'auberge de l'Artoire jusqu'à la Halte Saint-Jacques, près d'une dizaine de postes de distribution d'essence voient le jour. Mais la route devient dangereuse : de nombreux accidents, de nombreux morts, notamment après 1950. En 1976, la déviation de la RN 10 modifie la vie et le destin du Perray qui devient un espace"rurbain" et résidentiel aux Portes de la forêt.
C'est pour alimenter en eau le château de Versailles en 1685 que Louis XIV fit creuser au Perray-en-Yvelines un étang de dix hectares (L'Etang du Perray) alimenté par un système de rigoles (Parfond, Roseau et Coupe-Gorge) et la chaîne des Étangs (Saint-Hubert, Pourras, Corbet, Bourgneuf, Hollande) sur le tracé du rû Peissonnier. Cela permit d'assainir le territoire plutôt marécageux de la commune, d'obtenir de bonnes terres agricoles, de créer de grandes fermes et donc de développer le village, grâce aux hameaux agricoles (Roseau, Touche, Herse, Fourneaux, Mare Neuve,Rue Verte, Grimace, Barantonnerie).
En 1849, la ligne de Paris-Montparnasse à Brest passe par Le Perray : l'étang du Perray est coupé en deux et il faut attendre 1862 pour que la gare du Perray soit créée, facilitant le transport des marchandises locales (céréales, bois et pierre meulière) qui devient une activité essentielle au début du XXe siècle.
Pendant la Première Guerre mondiale, l'hôpital militaire auxiliaire no 292 est installé dans le pavillon de chasse de la propriété du comte Félix-Nicolas Potocki[Note 5]. On y soignait les soldats blessés ou malades, évacués du front[21].
L’histoire du Perray-en-Yvelines a été retracée par l’abbé Jules Violette[Note 6]) dans son Histoire de la commune du Perray et plus récemment par le docteur Alphonse Marest[Note 7] dans « Perray et Perrotins » et « Le siècle de l’enseignement primaire ». Elle est régulièrement actualisée par sa société d'Histoire : HMPY qui publie des articles mensuels ou bimestriels depuis 2007 [22].
Politique et administration
- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[23], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et est le chef-lieu de son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rambouillet de Seine-et-Oise puis des Yvelines[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Rambouillet
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription des Yvelines.
Intercommunalité
Le Perray-en-Yvelines était membre de la communauté de communes des Étangs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit notamment que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Rambouillet Territoires, dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans les Yvelines, la liste PS menée par la maire sortante Paulette Deschamps obtient la majorité absolue des suffrages exprimes, avec 1 603 voix (53,54 %, 23 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), battant largement les listes menées respectivement par[25] :
- Jean-Louis Baron (DVD, 854 voix, 28,52 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Guillaume Odry (SE, 537 voix, 17,93 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 38,46 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans les Yvelines[26], la liste LR-UDI menée par le jeune Geoffroy Bax de Keating[27] obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 172 voix (46,82 %, 22 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), battant de 58 voix la liste PS de la maire sortante Paulette Deschamps (1 114 voix, 44,50 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Une troisième liste, sans étiquette, menée par Dounia Lazrak a obtenu 217 voix (8,66 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 51,33 % des électeurs se sont abstenus.[28]
Liste des maires
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].
En 2019, la commune comptait 6 597 habitants[Note 8], en diminution de 1,73 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 218 hommes pour 3 438 femmes, soit un taux de 51,65 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Le Perray-en-Yvelines dépend de l'académie de Versailles et compte une école maternelle (école du Pont-Marquant) et deux écoles élémentaires (école des Platanes et école de la Barantonnerie).
La commune qui compte deux écoles primaires (Les Platanes, ouverte en 1976 et La Barantonnerie, ouverte en 1979) et une école maternelle (ouverte en 1976) ne compte ni collège, ni lycée, et dépend du collège "Les Molières" aux Essarts-le-Roi et du lycée "Louis-Bascan" à Rambouillet.
Équipements culturels
- La médiathèque, adjacente aux ateliers culturels, sur le site de la Mare au Loup.
- La salle « Les Granges du Parc » : espace culturel et salle polyvalente.
- Le champ de Foire : c'est un grand espace extérieur qui peut être utilisé à diverses occasions.
- La salle des fêtes de la Mare au Loup.
Sports
La commune comporte de nombreuses associations sportives pour tous les âges et toutes les conditions physiques, et cela dans de nombreux domaines : tennis de table, tennis, danse, football, basketball, cyclisme...
Presque chaque année depuis 2010, la commune de Perray organise, en partenariat avec l'association Ellipse, une journée d'échange et de solidarité autour du sport entre des personnes en situation de handicap et des sportifs membres des associations et clubs de la ville, visant à renforcer le lien social entre différents publics à travers la pratique sportive.
Depuis 2000, des semaines sportives destinées aux jeunes Perrotins âgés entre 10 et 14 ans, sont organisées par le service des sports en partenariat avec les associations sportives locales, trois fois par an.
Économie
La commune du Perray-en-Yvelines compte une vingtaine de commerces de proximité, répartis principalement en centre-ville[Quand ?].
Le vendredi matin, mercredi toute la journée et le dimanche matin, un marché est installé à la Place de la Mairie.
Au-delà des commerces installés en centre-ville et dans la zone commerciale de la Forêt Verte, la commune du Perray-en-Yvelines recense une forte activité économique sur quatre autres zones principales[réf. nécessaire] :
- la zone industrielle de la Croix de Saint-Jacques ;
- la zone de l'Antenne ;
- la zone industrielle de la Rougerie ;
- la zone industrielle du Chemin Vert.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Éloi date de la seconde moitié du XIIIe siècle mais a été très souvent réhabilitée et rehaussée par deux fois dans la première moitié du XIXe siècle par Philibert Caziot. Ce rehaussement momentané entrait dans le cadre des calculs géodésiques. Le clocher-tour a été restauré en 1778[39].
- La Croix Saint-Jacques, croix marquant le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, dont la forme actuelle en obélisque date de Louis XV qui l'a sauvegardée ainsi en son temps, a été classée monument historique en 1952.
- Parc de l'ancien château de Saint-Hubert : parc d'un ancien château royal construit par Ange-Jacques Gabriel pour Louis XV entre 1755 et 1759, puis agrandi entre 1763 et 1774. Il était décoré de sculptures de Guillaume Coustou (fils) ou Jean-Baptiste Pigalle.
Le château, abandonné par Louis XVI, est totalement démoli en 1855[40]. Le site, propriété privée composée actuellement d'une berge sur l'étang, d'un potager et d'une conciergerie est inscrit[41].
- Le pont Napoléon, dit aussi pont Royal ou chaussée de Pourras, construit entre l'étang de Pourras et l'étang de Saint-Hubert a été commandé par Louis XVI. Réparé vers 1808 à la demande de l'empereur, comme le mentionne une plaque, il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques. Il a été restauré en 1967[42].
- Le Rendez-Vous de Chasse de l'Empereur ou Pavillon Pourras situé au lieu-dit Pourras, construit inutilement, puisqu'il n'y vint jamais, pour l'empereur Napoléon Ier en 1808 par l'architecte Auguste Famin, tombé en ruines dès 1840 a été partiellement restauré en 1967. Il a été classé monument historique en 1978[43].
- Monument aux morts conçu par Prosper-Jean Lecourtier et inauguré en 1920. Au pied de la pyramide traditionnelle se trouve un bronze réalisé par les fonderies Durenne représentant un coq gaulois foulant un casque allemand tombé à terre[21].
Personnalités liées à la commune
- Charles de Valois, fils du roi de France Philippe III le Hardi, frère de Philippe IV le Bel et père de Philippe VI, est peut-être mort dans la ville.
- Jean-Baptiste-François de Bourgeon (1757-1843), conseiller général de la Seine sous la Restauration, est né au Perray.
- Le Docteur Israël Garfunkel, né le 28/08/1904, médecin installé au Perray en 1935, est déporté parce qu'il est juif, le 07/10/1943, convoi No 60, et meurt après son retour le 29/12/1946. Son épouse, Mary née le 06/11/1905, et leurs enfants Bernard, né le 24/09/1930, et Irène née le 19/03/1936, sont tous trois déportés sans retour, exécutés dès leur arrivée à Auschwitz le 10/10/1943[44].
- Henri Le Thomas (1903-1964), officier des transmissions, membre des Forces navales françaises libres, compagnon de la Libération ; établi au Perray, où il préside le club local de football[45],[46].
- Jean-Roger Caussimon (1918-1985), auteur-compositeur-interprète et acteur, habitait Le Perray.
- Macha Béranger (1941-2009), animatrice de radio française, morte au Perray-en-Yvelines.
- Christian-Louis Eclimont (1953-2020), écrivain, journaliste et parolier, natif du Perray-en-Yvelines.
Héraldique
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Les armes du Perray-en-Yvelines se blasonnent ainsi :
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune du Perray-en-Yvelines (78486) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Le Perray-en-Yvelines », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Le Perray-en-Yvelines » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Sous l'Ancien Régime, le nom de Pays d'Yveline est donné à une subdivision du Gouvernement général d'Île-de-France. Le Gouvernement de l'Isle de France par Damien de Templeux, 1663.
- Le nom de Pays d'Yveline apparaît également dans plusieurs ouvrages de l'époque comme le Dictionnaire universel de la France ancienne & moderne, publié en 1726.
- Dès août 1914, Le Comte Félix-Nicolas Potocki, personnalité très en vue de notre région, met à disposition Le Pavillon de chasse de la Croix Saint-Jacques au Perray aux fins de constituer un Hôpital auxiliaire. Il ouvrira une annexe de son hôpital dans la « maison de santé » de madame Antoine-May aux Bréviaires.
- Jules Violette était le curé au Perray de 1886 à 1919
- Alphonse Marest a été maire du Perray de 1971 à 1978 et de 1985 à 1989
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Marie Vermeersch, « Yvelines. Une réserve naturelle nationale aux portes de Rambouillet : Une visite ministérielle a eu lieu lundi 18 janvier aux étangs de Saint-Hubert et Pourras, au Perray-en-Yvelines. Prélude au classement du site comme réserve naturelle nationale », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ) « Cette future nouvelle réserve intègre l’actuelle réserve naturelle nationale de Saint-Quentin-en-Yvelines (d’une surface de 87 ha), et couvre une surface totale d’environ 308 ha répartie sur huit communes périurbaines. Elle comprend 11 étangs (de Saint-Hubert et Hollande en passant par ceux de Noës au Mesnil, jusqu’à Saint-Quentin) reliés les uns aux autres par des kilomètres de rigoles et d’aqueducs souterrains ».
- Florence Chevalier, « Yvelines. Les Étangs et rigoles d'Yvelines classés réserve naturelle nationale : Ce vendredi 9 avril, les Étangs et rigoles d'Yvelines au Perray-en-Yvelines (Yvelines) devient officiellement réserve naturelle nationale, par décret », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- Climat des Yvelines sur le site de Météo-France.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 du Le Perray-en-Yvelines », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Histoire et Mémoire du Perray.
- Auguste MOUTIÉ, Recueil des chartes et pièces relatives au prieuré des Moulineaux et à la châtellenie de Poigny, 1846.
- Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Paris, Bonneton, , 231 p. (ISBN 2862532207).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Page 1288.
- Noms de lieu d'Île-de-France – M. Mulon – 1997.
- Dans une délimitation qui fut faite en 1249.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, J.-M. Bordessoules, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 264.
- Florence Chevalier, « Le monument aux morts du Perray-en-Yvelines peut surprendre : A l’heure où villes et villages des Yvelines s’apprêtent à commémorer l’armistice du 11-Novembre, Les Nouvelles vous présentent des momuments aux morts atypiques », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Hmpy », sur www.hmpy.fr (consulté le ).
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Résultats officiels pour la commune Le Perray-en-Yvelines
- Florence Chevalier, « Yvelines. Paulette Deschamps est-elle détrônable au Perray ? : Quatre listes s'opposeront dimanche au premier tour des élections municipales », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ).
- Philippe Cohen, « Municipales au Perray-en-Yvelines : Geoffroy Bax de Keating veut créer la surprise : Au Perray-en-Yvelines, Geoffroy Bax de Keating se place dans un duel face à Paulette Deschamps. Il veut porter des projets sur les 15 prochaines années et incarner le changement », 78 actu, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
- « Elections municipales et communautaires 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Florence Chevalier, « Yvelines. L'ancien maire du Perray-en-Yvelines, Alphonse Marest, est décédé : Le maire du Perray-en-Yvelines entre 1971 à 1978 et de 1985 à 1989, Alphonse Marest est décédé le 13 décembre. Il avait 97 ans », 78 actu, (lire en ligne, consulté le ) « C’est en février 1946 qu’Alphonse Marest, ancien externe des Hôpitaux de Paris, reprend le cabinet du docteur Garfunkel, médecin juif mort des suites de sa déportation en Allemagne (...) Une fois ses états d’âme mis de côté, Alphonse Marest se lance. Il siégera pendant 42 ans, de 1947 à 1989 au conseil municipal. En 1971, il est élu maire pour la première fois ».
- « Hommage à Jean Pellegeay : Maire du Perray-en-Yvelines de 1989 à 1999 », Actualités, sur https://leperray.fr, (consulté le ).
- Théo Hetsch, « 'Il n'aura certainement pas besoin de moi : au Perray-en-Yvelines, la passation de pouvoir compliquée entre la maire sortante et son jeune successeur de 25 ans : Au Perray-en-Yvelines, le Républicain Geoffroy Bax de Keating, 25 ans, supplante dans un climat tendu la socialiste Paulette Deschamps, 80 ans, en place depuis 1999 et qui était candidate à sa réélection », France Info, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Le Républicain Geoffroy Bax de Keating, 25 ans, supplante la socialiste Paulette Deschamps, 80 ans, en place depuis 1999 et qui était candidate à sa réélection ».
- M.Fi., « Yvelines : à 25 ans, Geoffroy Bax de Keating devient le plus jeune maire d’Ile-de-France : Geoffroy Bax de Keating prend la tête de Le Perray-en-Yvelines la commune de 7 000 habitants, et succède à Paulette Deschamps qui était en place depuis 1999 », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Adoubé par Gérard Larcher et Pierre Bédier, lequel s'est même fendu d'un tweet de félicitations personnalisé à l'adresse du responsable des jeunes LR des Yvelines et membre du bureau national des jeunes LR ».
- « Geoffroy Bax de Keating, plus jeune maire d'IDF, victorieux face à « l’indétrônable » Paulette Deschamps au Perray-en-Yvelines : Geoffroy Bax de Keating est le nouveau maire du Perray-en-Yvelines. Il a battu la maire sortante, élue depuis vingt ans. Portrait », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Perray-en-Yvelines (78486) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
- Notice no IA00051997, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00052020, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA78000748, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00052018, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00052019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Anonymes, Justes et Persécutés durant la période Nazie dans les communes de France[réf. incomplète]
- « Henri Le Thomas », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne)
- Alphonse Marest, Perray et Perrotins: Histoire du Perray en Yvelines, 1242-1992, , p. 178, 194.
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