Gruchet-le-Valasse

Gruchet-le-Valasse (gRyʃɛ.lə.valas) est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime (76) en région Normandie.

Gruchet-le-Valasse

Hôtel de Ville en 2022

Héraldique
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité Caux Seine Agglo
Maire
Mandat
Didier Peralta
2020-2026
Code postal 76210
Code commune 76329
Démographie
Gentilé Gruchetains
Population
municipale
3 175 hab. (2019 )
Densité 224 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 25″ nord, 0° 29′ 08″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 141 m
Superficie 14,2 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bolbec
(banlieue)
Aire d'attraction Le Havre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bolbec
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Gruchet-le-Valasse
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Gruchet-le-Valasse
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Gruchet-le-Valasse
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Gruchet-le-Valasse
Liens
Site web gruchet-le-valasse.fr

    Ses habitants sont appelés les Gruchetains et les Gruchetaines.

    Géographie

    La commune se trouve au sud-ouest du plateau de Caux, à proximité de l'estuaire de la Seine. Elle est traversée par la rivière du Commerce.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 869 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 55 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Voies routières

    La commune est desservie par :

    ·        La départementale : D173

    ·        La départementale : D487

    ·        La départementale : D6015

    Transports en commun

    La ligne n°500 depuis le 1er septembre 2022 du réseau d’autocars de la région Normandie dont les terminus sont Caudebec en Caux (Rive-en-Seine) et Le Havre.

    Urbanisme

    Typologie

    Gruchet-le-Valasse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bolbec, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[17] et 17 958 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56 %), terres arables (18,1 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    La commune actuelle est formée de la réunion des communes de Gruchet et de Le Valasse par ordonnance royale du 14 juillet 1830[24].

    Gruchet, est attesté sous les formes Grocet entre 1165 et 1185, Grocheto en 1210[25].

    Le Valasse, ancienne paroisse réunie à celle de Gruchet sous le nom de Gruchet-le-Valasse est attestée sous la forme, Vallis Aszonis sans date (Charte de Galeran comte de Meulan), Valacia en 1172, 1173 et 1182, Valle Aceii en 1212[26].

    Artères, voies et rues

    Les rues principales de la commune sont : rue Charles de Gaulle, rue du Maréchal Foch, rue de l’Abbaye.

    Parmi les nombreuses rues :

    •       Rue du Pilori : anciennement emplacement du pilori
    •       Rue du Couvent : au XIXe siècle, des sœurs de l'ordre de la Compassion occupent une maison en brique.
    •    Impasse des Frères Doudement : nommée depuis le nom des trois frères Doudement, tombés lors de la Première Guerre mondiale.

    Histoire

    Des origines à la fondation de l'Abbaye

    Les premiers habitants de la région du pays de Caux, sont le peuple des Calètes. Un peuple venant du territoire de la Belgique actuelle. Loin de l’idée que la Gaule était une nation, elle était au contraire composée de plusieurs peuples ou tribus.

    Le nom des calètes  serait synonyme de « brave » ou « rude ». Ce peuple rejoint les coalitions contre Rome en 57 et 52 av. J.-C[27].

    La commune est placée sur deux voies romaines, celle qui allait de Juliobona (Lillebonne) à Etretat en passant par le coteau de Saint-Antoine-la-Forêt et celle qui, passant par le Fond-de-la-Roche, allait de Lillebonne à Fauville. Le territoire de Gruchet-le-Valasse fait partie de la forêt de Lillebonne, d’abord forêt mérovingienne, puis ducale, à partir de l’installation des Normands.

    La première fondation de l’Abbaye Notre-Dame du Vœu remonte aux environs de 1145. Fondée à l’initiative de Galéran de Meulan grâce au financement de Mathilde l’Empresse, princesse de Normandie, marié à Henri IV d’Allemagne, Empereur du Saint-Empire -Romain Germanique puis à Henri Plantagenêt.

    La Vallée d'or

    En 1830, les communes de Gruchet et du Valasse sont réunies sous le nom de : Gruchet-le-Valasse.

    Cadastre de Gruchet, 1822
    Cadastre du Valasse, 1822

    Le développement de l’industrie textile dans la région est à l’origine de l’essor de la commune mais aussi de celui des communes limitrophes comme Bolbec.

    Les grandes familles bourgeoises, en majorité protestantes, créent et font prospérer des manufactures de tissus, et notamment la technique emblématique de la région : les Indiennes. Ces usines sont donc appelées des «Indienneries ». En 1785, les manufactures de Daniel Lemaître et de Pierre Pouchet imprimaient respectivement 8 000 et 400 pièces annuelles[28].

    Ces familles exercent dans plusieurs domaines d’activités en plus de l’industrie. A la fin du XVIIIe et jusqu’à la fin du XIXe siècle, c’est dans la terre que se trouve l’aisance économique. C’est pourquoi les différentes grandes familles de Gruchet-le-Valasse se diversifient et investissent dans le domaine agricole, et se lancent en politique. Ces activités sont intimement liées.

    « Tous étaient laboureurs, souvent propriétaires, tout au moins d’une partie des terres qu’ils mettaient en valeur, mais cette activité leur laissait d’autant plus loisirs que les familles étaient nombreuses : les femmes et les filles nous sont connues comme fileuses, profession  souvent citée dans les actes paroissiaux du Pays de Caux »[29].

    XX-XXIe siècle

    La commune compte sa part de victimes durant les deux conflits mondiaux. Elle verra s’installer des citadins qui fuient les villes, les bombardements, l’Occupation.[réf. nécessaire]

    Depuis la période de la Reconstruction, Gruchet-le-Valasse connait, une forte désindustrialisation.[réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1879   Capelle   Teinturier
      1882
    (décès)
    Henry-Auguste Desgenétais Droite Filateur
    1889 1894 André Piérard    
    Les données manquantes sont à compléter.
      1906 Louis Desgenétais    
    1910 1919 de Castelbajac   Industriel
    Les données manquantes sont à compléter.
    1932 1937 Léon Gernez   Chirurgien
    mars 1971 mars 2001 Claude Laplace DVD Retraité, suppléant du député Charles Revet
    mars 2001 En cours
    (au 10 août 2020)
    Didier Peralta UDI (PR)
    puis MRSL[30]
    puis PR
    Cadre de banque
    Conseiller régional de Normandie (2015 → )
    Vice-président de la CA Caux Vallée de Seine (2014 → ) [31] ,[32]

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[33].

    Jumelages

     Redditch (Royaume-Uni)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2019, la commune comptait 3 175 habitants[Note 8], en augmentation de 2,72 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0041 0621 0691 2241 1701 3451 4061 5581 505
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5381 4631 5501 6611 7501 8481 8481 8421 866
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8051 7471 7651 5631 6531 5911 5291 5441 682
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 8071 8551 8192 3172 7872 6822 5452 9403 153
    2019 - - - - - - - -
    3 175--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,3 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 521 hommes pour 1 642 femmes, soit un taux de 51,91 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,90 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,2 
    5,2 
    75-89 ans
    8,4 
    16,6 
    60-74 ans
    16,5 
    17,8 
    45-59 ans
    17,9 
    21,6 
    30-44 ans
    19,9 
    14,5 
    15-29 ans
    14,7 
    23,7 
    0-14 ans
    21,4 
    Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,7 
    6,4 
    75-89 ans
    9,4 
    16,3 
    60-74 ans
    17,3 
    19,7 
    45-59 ans
    19,3 
    18,5 
    30-44 ans
    17,7 
    19,1 
    15-29 ans
    17,5 
    19,4 
    0-14 ans
    17 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

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    • Château du Valasse, ancienne Abbaye Notre-Dame du Vœu. L'ancienne abbaye du Valasse (abbaye cistercienne Notre-Dame-du-Vœu) du xiie siècle / xviiie siècle. Fondée en 1157 par l'Impératrice Mathilde . Le bâtiment change de nature en devenant une résidence privé au XIXe siècle, propriété du comte Begouën puis de la famille Fauquet-Lemaître. ’édifice est inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques par arrêté du 5 août 1943 sous l’appelation : Château du Valasse, ancienne abbaye Notre-Dame-du-Vœu.
    • Château des Genêts : Auguste Desgenétais, achète en 1865, le parc du château de Navarre. Il y fait construire une grande maison bourgeoise, en 1877, appelée château des Genêts du nom de la famille à l'origine de sa construction[40]. Le bâtiment est situé au milieu d'un parc. Des écuries-remises créées par l'architecte Cottard sont ajoutées aux communs déjà existants. La famille Desgenétais est l'une des familles les plus prospèrent de la commune. Par ses différentes alliances matrimoniales, les Desgenétais possèdent les grandes maisons de la commune. Aujourd’hui, le bâtiment a été redécoupé en plusieurs logements et est une propriété privée.
    • L'église Saint-Thomas-Becket (du xvie siècle / xixe siècle) : L’église de Gruchet-le-Valasse est l’une des premières à « être mise sous le vocable de Saint-Thomas Becket »[41]. Le bâtiment connait plusieurs constructions et destructions. En effet, en 1201, elle est donnée à l’abbaye du Valasse par l’archevêque de Rouen, Gaston de Coustance. L’église actuelle est érigée en 1894, financée par la famille Desgenétais. Les vitraux sont presque tous réalisés par les ateliers Boulenger (Rouen).
    • L'Hôtel de ville (fin XIXe siècle) : Ancien asile, c’est-à-dire orphelinat, fondé par Célestine Leclert, sœur appartenant à  l’ordre religieux des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul. Les sœurs de l’ordre prendront en charge de nombreux enfants, uniquement des filles. En 1977-1978, l'établissement ferme ses portes. En effet, la Congrégation ne conserve pas l'établissement car elle manque de sœurs, pour s'occuper de la gestion et des enfants, et de moyens financiers[Note 9]. La DDASS ne reprend pas l'établissement. Les sœurs sont alors autorisées par décret ministériel à vendre la bâtisse. Les locaux de la mairie deviennent trop exigües dans la même période. Après la vente et le rachat par la commune, l’orphelinat accueille les bureaux de la mairie. Le bâtiment est aujourd’hui l’Hôtel de ville.
    • Château du Vieux Gruchet : Autrefois, situé en face du château des Genêts, les deux parcs reliés par une passerelle de bois. Le château a aujourd’hui disparu, détruit par un incendie. Il est finalement rasé en 1976. Aujourd’hui, seuls les communs demeurent. Les Gruchetains désignent les bâtiments restants comme : Le Manoir. Après avoir appartenu à la famille Boutren pendant deux siècles puis au Le Bas de Bultot puis au marquis de Lillers de 1830 à 1843 qui le restaura, il fut acheté par les Vasse, puis par Henri Auguste Desgenétais en 1880.
    • Château de Tous-Vents : Edifié en 1875 par Théodore Geissler sur les ruines du château incendié par les prussiens en 1871. Le château de Tous-Vents était la clinique de Tous-Vents, dans les années 1950.

    Aujourd'hui le château a une extension et ce sont devenus des résidences privées divisées en appartement.


    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la commune de Gruchet-le-Valasse se blasonnent ainsi :
    mi-parti : au 1) de gueules aux trois léopards d’or passant l’un sur l’autre, au 2) d’or à l’aigle bicéphale couronnée d’azur.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Centenaire des bâtiments de l'Hôtel de Ville, 1891 - 1991, Société d'études et de recherches du Pays de Calètes : collectifs d'auteurs, édition Ville de Gruchet-le-Valasse.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Gruchet-le-Valasse et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Gruchet-le-Valasse et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Bolbec », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 462.
    25. Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 462b.
    26. Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 1004.
    27. JANSSENS Hugo, Ces belges les « plus braves », Histoire de la Belgique gauloise, Edition Racine, (ISBN 978-2-8738-6539-9 et 2873865393), p. 49
    28. Archives nationales : F.12.1.404 A« Lettre de l’inspecteur général des manufactures pour la France ».
    29. Vivre à Gruchet-le-Valasse vers 1900, Association d'études du Pays des Calètes
    30. Didier PERALTA – Mouvement Radical, sur lemouvementradical.fr
    31. « Municipales 2020. À Gruchet-le-Valasse, Didier Peralta réélu pour un quatrième mandat : . Le maire sortant obtient 73,14 % des suffrages exprimés », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Didier Peralta (maire sortant, liste « Vivre Ensemble ») a été réélu avec un suffrage de 73,14 % des votes contre Philippe Mary (liste « Ensemble Construisons Notre Avenir ») avec 26,85 % des voix (...) la participation des votants a été faible : 47,76 % alors qu’elle s’élevait à 66,28 % en 2014 ».
    32. « Municipales 2020. Didier Péralta réélu maire de Gruchet-le-Valasse : Le maire de Gruchet-le-Valasse a placé son nouveau mandant sous le signe de l’économie », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « le maire de Gruchet-le-Valasse, Didier Péralta, a été réélu mardi 26 mai, à 20 voix contre 3 pour Philippe Mary ».
    33. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Gruchet-le-Valasse, consultée le 26 octobre 2017
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gruchet-le-Valasse (76329) », (consulté le ).
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    40. « Châteaux de France » (consulté en )
    41. FOURNEE Jean, « Les lieux de cultes en Normandie », in Annales de Normandie, , p. 338 (lire en ligne)
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