Lherm (Haute-Garonne)

Lherm est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Lherm.

Lherm

Mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Muret
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Garonne
Maire
Mandat
Frédéric Pasian
2020-2026
Code postal 31600
Code commune 31299
Démographie
Gentilé Lhermois, Lhermoises
Population
municipale
3 777 hab. (2019 )
Densité 139 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 52″ nord, 1° 13′ 22″ est
Altitude Min. 187 m
Max. 240 m
Superficie 27,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lherm
(ville isolée)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cazères
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lherm
Géolocalisation sur la carte : France
Lherm
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Lherm
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Lherm
Liens
Site web http://www.mairie-lherm.fr/la-mairie/

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal de Saint-Martory, le Touch, l'Ousseau, la Bure, le ruisseau de l'Aussau et par divers autres petits cours d'eau.

    Lherm est une commune rurale qui compte 3 777 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Lherm et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Léziens ou Léziennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame-du-Bout-du-Pont de Lherm, inscrite en 1978, et l'église Saint-André, classée en 1993.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Lherm se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à km de Muret[2], sous-préfecture, et à 27 km de Cazères[3], bureau centralisateur du canton de Cazères dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Rieumes[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Labastidette (4,0 km), Saint-Clar-de-Rivière (4,1 km), Poucharramet (4,1 km), Saint-Hilaire (4,6 km), Lavernose-Lacasse (4,9 km), Cambernard (6,0 km), Lamasquère (6,1 km), Bérat (6,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lherm fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].

    Le Lherm est limitrophe de huit autres communes.

    Carte de la commune de Lherm et de ses proches communes.

    Géologie et relief

    La commune du Lherm est établie sur la troisième terrasse de la Garonne, dans la plaine toulousaine de la Garonne.

    La superficie de la commune est de 2 726 hectares ; son altitude varie de 187 à 240 mètres[7].

    Transports et communications

    La ligne 324 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare de Muret, en correspondance avec la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, la ligne 363 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Rieumes par Tournefeuille et la ligne 364 relie la commune à la gare routière de Toulouse également depuis Rieumes par Muret.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le canal de Saint-Martory, le Touch, l'Ousseau, la Bure, le ruisseau de l'Aussau, un bras du Touch, le Riou Tort, le Riou Tort, le ruisseau de l'aoussalot, le ruisseau des Moulins, le ruisseau des Peyrous, le ruisseau du sarthé et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 59 km de longueur totale[9],[Carte 1].

    Le canal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 km, prend sa source dans la commune de Saint-Martory et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Toulouse, après avoir traversé 19 communes[10].

    Le Touch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé 29 communes[11].

    L'Ousseau, d'une longueur totale de 26,2 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Touch à Tournefeuille, après avoir traversé 10 communes[12].

    La Bure, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Plagnole et s'écoule d'ouest en est. Elle se jette dans le Touch sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[13].

    Le ruisseau de l'Aussau, d'une longueur totale de 11,9 km, prend sa source dans la commune de Lavernose-Lacasse et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Louge à Muret, après avoir traversé 4 communes[14].

    Réseaux hydrographique et routier de Lherm.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 691 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1996 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[20]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MURET-LHERM (31) - alt : 189 m 43° 27′ 00″ N, 1° 15′ 42″ E
    Statistiques établies sur la période 1996-2010 - Records établis sur la période du 01-09-1996 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,7 2,2 4,3 6,8 10,8 14,2 15,5 15,5 12,3 9,6 4,4 1,8 8,3
    Température moyenne (°C) 5,6 6,8 9,6 12 16 20 21,6 21,9 18,6 14,7 8,7 5,7 13,5
    Température maximale moyenne (°C) 9,6 11,3 14,9 17,2 21,3 25,7 27,8 28,3 24,9 19,8 13 9,7 18,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −9,9
    12.01.10
    −14,7
    09.02.12
    −8,7
    01.03.05
    −3,6
    08.04.21
    −0,2
    06.05.19
    3,8
    01.06.06
    7,6
    15.07.16
    5,5
    31.08.10
    3,2
    25.09.02
    −4,2
    25.10.03
    −9,1
    22.11.1998
    −11,4
    25.12.01
    −14,7
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20
    03.01.1998
    23,9
    27.02.19
    27,8
    24.03.01
    29,1
    09.04.11
    33,9
    30.05.01
    39,6
    29.06.19
    38,7
    13.07.03
    40,9
    13.08.03
    35,4
    05.09.06
    30,9
    01.10.1997
    24,9
    07.11.15
    21,9
    07.12.00
    40,9
    2003
    Précipitations (mm) 52,9 35,6 47,8 67,1 71,6 48,8 34,9 41,9 44,8 49,5 60,8 50,6 606,3
    Source : « Fiche 31299001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Lherm est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[I 2],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lherm, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 3 777 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), zones urbanisées (9,1 %), forêts (6,6 %), prairies (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Toponymie

    L'origine évoquée [ref?] du nom viendrait de l'occitan, L'Èrm, qui signifie « désert » en cette langue.
    Malgré l'absence d'article dans les documents officiels, certain habitants de la région utilisent "Le Lherm" par facilité et ignorance, mais qui n' est pas la norme pratiquée par la population locale, ce qui peut faire douter de cette étymologie. Aujourd'hui, la plupart des Lhermois et habitants des communes voisines continuent de baptiser la commune Le Lherm. Ainsi il est courant d'entendre « J'habite Le Lherm » ou encore « J'habite au Lherm ». De même, quelques panneaux routiers indiquant la direction de Le Lherm subsistent malgré la demande du préfet faite en 1992 de les remplacer.

    Histoire

    La présence sur le blason de trois tours, dont la centrale est donjonnée rappelle que la communauté fut dès 974 alleu de l'abbaye de Lézat et qu'un château fort exista en son bourg.

    Village fortifié, Le Lherm était en effet dominé par un château fort qui existait à la fin du XIe siècle et qui disparut dès le XIIIe siècle.

    Bourg royal en 1329, Le Lherm fut aussi archiprêtré jusqu'à la Révolution, puis le village fut élevé au rang de chef-lieu de canton pendant une dizaine d'années de 1790 à 1802. Le village était alors un castrum circulaire entouré de douves et dominé par l'église.

    Aujourd'hui, si les douves ont disparu, le pâté de maisons en demi-cercle, au chevet de l'église est intéressant à observer, notamment depuis la chapelle Notre-Dame-du-Bout-du-Pont, inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques.

    Un fort s'élevait sur une partie de l'esplanade actuelle. Moyen de défense au Moyen Âge, il devint par la suite la maison communale, lieu de délibération des consuls jusqu'au XIXe siècle.

    La démolition du fort coïncide avec la construction du clocher de l'église Saint-André de style néogothique toulousain. Celle-ci dévoile notamment de superbes peintures murales et des stalles en chêne ornées de sculptures de la fin du XVIIe siècle. Une de ses chapelles absidiales, de style roman, abrite des fresques du XIVe siècle, retraçant les vies de saint François d’Assise et de saint Michel.

    Avec l'essor de l'agriculture, le bourg s'est étendu et présentait sous le Second Empire de belles demeures bourgeoises, nommées parfois hôtels et dont les façades embellissent encore la place de l'église.

    Le , cinq pensionnaires de l'Ehpad «la Chêneraie» décèdent, indique la préfecture de Haute-Garonne dans un communiqué. Ils auraient été victimes d'une intoxication alimentaire dans la soirée, après le dîner[27].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[28],[29].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune du Lherm fait partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne et du canton de Cazères (avant le redécoupage départemental de 2014, Lherm faisait partie de l'ex-canton de Muret).

    En matière d'intercommunalité, Lherm appartient à la communauté de communes Cœur de Garonne depuis le et du au elle appartenait à la Communauté de communes du Savès.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 Julien Orliac    
    1945 1953 Raymond Orliac    
    mars 1953 1959 René Suquet    
    mars 1959 1989 André Lascours    
    mars 1989 1996 Florian Garcia PS  
    mars 1996 2020 Jean Ayçaguer PS Président de la Communauté de communes du Savès (2008-2016)
    juillet 2020 En cours Frédéric Pasian   Vice-président de la Communauté de communes Cœur de Garonne, Ingénieur industrie automobile.
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

     Binaced (Espagne) depuis 1994, petite commune espagnole d'Aragon. Elle compte environ 1 528 habitants en 2016. Chaque année, des échanges sont organisés.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2019, la commune comptait 3 777 habitants[Note 6], en augmentation de 6,39 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5818861 0051 0651 1351 1671 1341 2251 215
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1951 1641 2431 1471 2011 2411 2551 1441 088
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 007998956798849845764717804
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7558341 0921 8582 2662 5583 1173 2773 550
    2018 2019 - - - - - - -
    3 7263 777-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[34] 1975[34] 1982[34] 1990[34] 1999[34] 2006[35] 2009[36] 2013[37]
    Rang de la commune dans le département 76 91 61 60 60 59 60 60
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Le Lherm fait partie de l'académie de Toulouse.

    Pour le premier degré d'éducation, Lherm possède une école maternelle publique, une école primaire publique.
    Pour l'enseignement secondaire, Lherm possède également un collège public Flora Tristan.

    Il y a des UNSS proposés (badminton, handball, football ainsi que VTT) au collège.

    À cheval entre les communes de Lherm et de Muret, il existe aussi un centre de formation de l'École nationale de l'aviation civile[38].

    Santé

    La commune possède un centre communal d'action sociale, une maison de retraite type EHPAD, des médecins généralistes, une Pharmacie,

    Culture

    Médiathèque, Musée Cap Al Campestre, foyer du 3e âge, maison de la jeunesse, MJC Lherm Horizon Culturel,

    Services publics

    Le Lherm possède un bureau de poste.

    Activités sportives

    Équipements sportifs

    Un gymnase, une salle polyvalente (dojo, gymnastique, danse), un terrain multisports synthétique (football, basket...), un stade de football avec un terrain synthétique, deux terrains de tennis, un boulodrome, un City stade, skatepark, un centre équestre,

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes du Savès[39].

    Il existe une déchèterie située sur la commune de Rieumes (déchèterie du Savès)[40].

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 449 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 3 782 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 650 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]). 56 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (55,3 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]5,9 %8,6 %8,6 %
    Département[I 11]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 327 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (71,2 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 9],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 13]. Elle compte 541 emplois en 2018, contre 608 en 2013 et 539 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 665, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,2 %[I 14].

    Sur ces 1 665 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 229 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    295 établissements[Note 10] sont implantés à Lherm au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble295100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    258,5 %(5,7 %)
    Construction7826,4 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    6321,4 %(25,9 %)
    Information et communication72,4 %(4,1 %)
    Activités financières et d'assurance10,3 %(3,8 %)
    Activités immobilières113,7 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    4816,3 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4214,2 %(16,6 %)
    Autres activités de services206,8 %(7,9 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,4 % du nombre total d'établissements de la commune (78 sur les 295 entreprises implantées à Lherm), contre 12 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :

    • Maison Lascours, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (6 512 k€)
    • EURL ML Tournefeuille, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (2 543 k€)
    • EURL ML Escalquens, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (2 148 k€)
    • SARL Gajan, traitement et élimination des déchets non dangereux (569 k€)
    • SARL De Jottes, activités de soutien aux cultures (492 k€)

    Au XXe siècle, avec le déclin de l'activité agricole et notamment la viticulture, le bourg s'est dépeuplé jusqu'aux années 1970, date de la création des premiers lotissements qui vont faire de Lherm un village suburbain de la troisième couronne toulousaine.

    En , la commune franchit le seuil des 3 500 habitants avec une population totale de 3 507 personnes. Au fil des années, Lherm s'est doté de nombreux commerces et abrite une trentaine d'associations sportives et culturelles. La présence de bois et de bosquets lui donne encore un cachet champêtre fort apprécié que la municipalité cherche à préserver.

    Agriculture

    La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations60222025
    SAU[Note 13] (ha)1 6481 1461 0071 353

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 60 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 22 en 2000 puis à 20 en 2010[44] et enfin à 25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[45],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 648 ha en 1988 à 1 353 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 54 ha[44].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-André.
    Notre-Dame-du-Bou-du-Pont.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Le chef du blason, d'or à trois fleurs de lys de gueules orangées, indique l'appartenance au domaine royal de France et se rencontre souvent dans la jugerie et l'élection de Rivière-Verdun dont dépendait Lherm au XIVe siècle. Les trois tours crénelées, jointes par deux entre-murs crénelés, blanches sur fond bleu, sont tirées des armoiries de Lézat et la tour donjonnée évoque le château fort de Lherm. Le dernier tiers, représente une terrasse ondée de sinople (vert), figurant dans les armoiries de Lézat, elle peut indiquer la position du village sur la moyenne terrasse de la Garonne.

    L'utilisation de ce blason pour la commune de Lherm, se justifie par le fait que la plus ancienne mention écrite actuellement se trouve dans le cartulaire de l'abbaye de Lézat (Ariège) qui cite en 974 un alleu (terre libre ne relevant pas d'un seigneur et exempte de toute redevance) appelé Herm.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[17].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Lherm » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Lherm » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Lherm » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lherm » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lherm » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lherm » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lherm » (consulté le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Lherm et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Lherm et Muret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Lherm et Cazères », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Lherm », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    8. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    9. « Fiche communale de Lherm », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    10. Sandre, « le canal de Saint-Martory »
    11. Sandre, « le Touch »
    12. Sandre, « l'Ousseau »
    13. Sandre, « la Bure »
    14. Sandre, « le ruisseau de l'Aussau »
    15. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    16. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    46. « Eglise Saint-André », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
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    48. http://museecapalcampestre.fr

    Voir aussi

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    Liens externes

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