Lingolsheim
Lingolsheim [liŋgɔlsaɪm] (Lingelse en alsacien) est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, région administrative Grand Est, au sud-ouest de Strasbourg. Elle fait partie de l'Eurométropole de Strasbourg.
Cet article possède un paronyme, voir Ingolsheim.
Lingolsheim | |
La mairie construite par Gustave Oberthür | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Strasbourg |
Intercommunalité | Eurométropole de Strasbourg |
Maire Mandat |
Catherine Graef-Eckert (LR) 2020-2026 |
Code postal | 67380 |
Code commune | 67267 |
Démographie | |
Gentilé | Lingolsheimois(e)(s) [1] |
Population municipale |
19 439 hab. (2019 ) |
Densité | 3 416 hab./km2 |
Population agglomération |
478 280 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 33′ 29″ nord, 7° 41′ 01″ est |
Altitude | Min. 139 m Max. 150 m |
Superficie | 5,69 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Strasbourg (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lingolsheim (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lingolsheim.fr |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Localisation
Elle est accolée à Strasbourg (quartier de la Montagne Verte) et aux villes d'Eckbolsheim, d'Entzheim, de Geispolsheim, d'Holtzheim et d'Ostwald qui font comme elle partie de l'Eurométropole de Strasbourg.
Transports
- Transports en commun : la commune est desservie par la ligne de train Strasbourg-Molsheim-Sélestat à la gare de Lingolsheim, par la ligne B du tramway strasbourgeois ainsi que par les bus de la compagnie des transports strasbourgeois no L1, 12, 13 et 22 et la navette Illkirch-Lingolsheim.
- Route : Lingolsheim est située dans la banlieue ouest/sud-ouest de l'agglomération strasbourgeoise et est accessible de Strasbourg par l’autoroute A35 (via la sortie no 4 "Porte de Schirmeck" et la D392/Route de Schirmeck ou via la sortie no 6 "La Vigie" au niveau de l'Échangeur de la Vigie et la D222), et par les routes départementales 222, 392 (portant le nom de "route de Schirmeck" en venant de Strasbourg) et 445.
- Aérien : elle est située à 5 km de l’aéroport de Strasbourg Entzheim.
Urbanisme
Typologie
Lingolsheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Strasbourg (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 23 communes[5] et 478 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,4 %), terres arables (15,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), eaux continentales[Note 3] (8,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,4 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), prairies (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
"Lingolsheim" est composé comme la plupart des noms de localités alsaciennes (et une importante partie des localités allemandes) du suffixe germanique -heim, traduisible par "maison" ou "foyer". La dénomination de ce qui est aujourd'hui Lingolsheim a changé plusieurs fois au cours de l'histoire, mais a toujours gardé la même structure : Lingolsvesheim (1224)[12], Lingolsvisheim, Lingolslzheim pour aboutir à Lingolsheim (1620)[13]. Pour ce qui est de l'origine de "lingo", les avis sont partagés. Un avant poste romain se trouvait vraisemblablement à l'endroit de la ville, sur la route vers Argentoratum. Ce camp portait le nom de "Castium in Ligno", traduit par "Le baraquement dans le bois", "ligno" signifiant bois[13]. Les peuples germains pourraient ainsi avoir repris "ligno" du nom romain de l'endroit et y ajouter leur suffixe -heim et ainsi signifier qu'ils y ont élu foyer. L'autre explication, tout aussi vraisemblable, est que "lingols" fait référence à un nom de personne : Lingo, Linko[13], Lingolf[12], Lingol, etc. Le "s" rappelle aussi le génitif allemand. Ainsi Lingolsheim est traduisible par "La maison de Lingo/Linko/Lingolf/Lingol, etc.".
Histoire
Préhistoire
Le site préhistorique de Lingolsheim[14] est d'une grande richesse. Les archéologues ont découvert de nombreuses nécropoles nous renseignant non seulement sur les rites funéraires, mais également sur les populations et leurs traditions. Toutes les périodes sont représentées : Paléolithique, Néolithique ou encore âge du bronze.
L’abondance des vestiges retrouvés entre 1910 et 1936 par l’archéologue Robert Forrer, ancien directeur du Musée archéologique de Strasbourg, s’explique par l’exploitation des sous-sols par les nombreuses sablières de Lingolsheim et des environs.
Des Romains au XIXe siècle
Si les vestiges de l’époque romaine sont rares, ceux du haut Moyen Âge sont plus nombreux. Un cimetière mérovingien a livré huit tombes datant des VIe et VIIe siècles apr. J.-C.
Le nom de la ville est mentionné pour la première fois sous le nom de Lingolsvesheim au XIIe siècle, transformé en Lingolsvisheim ou encore Lingolslzheim. C’est en 1620 qu’apparaît le nom Lingolsheim. Sur la Carte de Cassini, au XVIIIe siècle, la ville est cependant nommée Lingelsheim.
Au Moyen Âge, le village fut victime de la guerre des Paysans de 1525 et de deux incendies qui détruisirent tout sur leur passage, le premier en 1621 lors de la guerre de Trente Ans, le second lors de la bataille d’Entzheim en 1674.
Le village connut également son heure de gloire à partir du XVe siècle grâce au pèlerinage des Trois Croix fréquenté jusqu’à la Réforme.
XIXe siècle et début du XXe
À la suite de la défaite de 1871, l'Empire Allemand annexent l’Alsace qui fit alors partie de la Terre d'Empire d'Alsace-Lorraine. La ville se modernise rapidement. Essor démographique, mutations économiques et urbanisation caractérisent cette période.
De 1904 à 1907, l'architecte strasbourgeois Gustave Oberthür, construit l'église protestante, la mairie et l'école[15].
Cette modernisation a, en partie, été rendue possible par l’installation, à la fin du XIXe siècle, des Tanneurs Adler-Oppenheimer (de) et le développement fulgurant de l’entreprise. La ville devient « métropole du cuir » (voir liens externes). 2 000 ouvriers sont employés par l’entreprise en 1914.
Après la Première Guerre mondiale, l’Alsace est à nouveau française, l’entreprise est reprise par les Tanneries de France.
C’est également de cette époque que date le développement des sablières. Les sols de Lingolsheim, riches en sable rouge et blanc, sont exploités intensivement dès la fin du XIXe siècle.
La Seconde Guerre mondiale
Si Lingolsheim fut peu touchée pendant la guerre de 1914-1918, il n’en fut pas de même lors de la Seconde Guerre mondiale. Les Tanneries, devant le danger imminent, sont évacuées à Rennes où elles resteront jusqu’à la fin des hostilités. Lingolsheim est incorporée au Großstraßburg à l’automne 1940. Les bâtiments des Tanneries sont transformés en un important atelier de réparation de chars. Lingolsheim est victime de plusieurs bombardements.La ville est libérée le 23 novembre 1944 par la 2e division blindée de la France Libre.
Deuxième partie du XXe siècle
Au cours des années 1960 a eu lieu la construction de grands ensembles d'habitation, classés comme zone urbaine sensible.
Politique et administration
Liste des maires
Économie
La multinationale mexicaine de matériaux de construction, Cemex, y possède une unité de béton prêt à l'emploi[réf. nécessaire].
Canberra, fabricant d'appareils de mesure dans le domaine du nucléaire, a implanté l'un de ses douze sites mondiaux à Lingolsheim[19].
Le groupe allemand Jungheinrich y a implanté son agence strasbourgeoise[20].
L'une des cinq implantations nationales du Groupe Sigma se trouve à Lingolsheim[21].
Octapharma[22] exploite deux sites (dont un logistique) à Lingolsheim.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[23],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 19 439 habitants[Note 5], en augmentation de 11,4 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement supérieur
Un établissement privé de l'enseignement supérieur se situe sur le parc d'activité dit : Parc Club des Tanneries. Il s'agit d'une antenne du groupe Cesi, une école d'ingénieur[26].
Enseignement secondaire et primaire
La ville possède 3 écoles maternelles, 3 écoles élémentaires, et 3 écoles primaires, chacune offrant un service de restauration scolaire et de garderie et 2 collèges d’enseignement secondaire. Elle possède un réseau bilingue franco-allemand permettant une formation dans les deux langues, de la maternelle au collège[27].
Enseignement culturel
La ville possède une école d'art et de musique, La Maison des Arts[28], située au centre-ville non loin de la Mairie, ainsi qu'une école de danse, Le Studio[29], située à l'entrée de la ville depuis Strasbourg.
Culture
La Médiathèque Ouest[30], qui est l'une des trois médiathèques appartenant directement à l'Eurométropole de Strasbourg[31], se situe à Lingolsheim.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Yves Bur (1951), maire de Lingolsheim depuis 1995, ancien président de l'UMP du Bas-Rhin (2003-2008), député (1995-2012) et vice-président de l'Assemblée nationale (2004-2007).
- Laura Flippes (1994), joueuse de handball, a débuté le handball dans le club de Lingolsheim où elle a joué jusqu'en 2005.
- Nathalie Gendron (1967), coureuse cycliste, championne du monde du contre-la-montre par équipes est née à Lingolsheim.
- René Hauss (1927-2010), joueur et entraîneur de football, double vainqueur de la Coupe de France (en tant que joueur), triple vainqueur du Championnat de Belgique (en tant qu'entraîneur) est né à Lingolsheim.
- Paul-Henri Mathieu (1982), joueur de tennis, est originaire de Lingosheim et a fait ses débuts dans le club de tennis municipal.
- Rafael Gómez Nieto (1921-2020), dernier survivant de la Nueve, 9 ème compagnie du régiment de marche du Tchad de la France Libre, décédé pendant la Pandémie de maladie à coronavirus le 30 mars 2020 à Strasbourg.
- Stéphane Wagner (1979), joueur de basket-ball, a débuté le basket-ball dans le club de Lingolsheim où il a joué de 1985 à 1997.
Héraldique
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Les armes de Lingolsheim se blasonnent ainsi :
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Strasbourg (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « L'origine de quelques noms de localité des environs de Strasbourg » (consulté le ).
- « Lingolsheim, de la Préhistoire à aujourd’hui | Ville de Lingolsheim », sur www.lingolsheim.fr (consulté le ).
- Marion Lichardus-Itten, Die Gräberfelder der Grossgartachen Gruppe im Elsass, Bonn, 1980. Jan Lichardus et al., La protohistoire de l'Europe, le néolithique et le chalcolithique entre la Méditerranée et la mer Baltique, PUF, 1985. Christian Jeunesse, Pratiques funéraires au néolithique ancien. Sépultures et nécropoles danubiennes (5500-4900 av. J.-C.), Errance, 1997.
- Gustave OBERTHÜR, "Travaux d'architecture 1900-1934", Architectura, BNUS, préface de Gustave Stoskopf. 3 photos d'époque.
- Notice NetDBA de BAEHR Bernard, alsace-histoire.org, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace.
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « CANBERRA Lingolsheim : détecteurs pour applications scientifiques - AREVA », sur www.areva.com (consulté le ).
- « Jungheinrich en France | Jungheinrich », sur www.jungheinrich.fr (consulté le ).
- « Implantations », sur www.sigma.fr (consulté le ).
- Octapharma.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Groupe Cesi, le centre strasbourgeois consulté sur le site www.cesi.fr, le 22 mars 2011
- Fiche d'identité de Lingolsheim consulté sur le site www.lingolsheim.fr, le 22 mars 2011
- « La Maison des Arts : apprendre et découvrir | Ville de Lingolsheim », sur www.lingolsheim.fr (consulté le ).
- « Le Studio - Ecole de Danse Classique Strasbourg-Lingolsheim », sur eutopic.lautre.net (consulté le ).
- « Portail des médiathèques de la Ville et Eurométropole de Strasbourg : Médiathèque Ouest », sur www.mediatheques.strasbourg.eu (consulté le ).
- « Portail des médiathèques de la Ville et Eurométropole de Strasbourg : Les Médiathèque du réseaux Pass'relle », sur www.mediatheques.strasbourg.eu (consulté le ).
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Ingolsheim, dans le nord du Bas-Rhin
- Communauté urbaine de Strasbourg
Liens externes
- Le site officiel de la ville de Lingolsheim
- « historique des tanneries de Lingolsheim »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Lingolsheim sur le site de l'Institut géographique national
- Vue aérienne de la partie sud de Lingolsheim
- Vue aérienne de la partie nord de Lingolsheim
- Site présentant la synagogue de Lingolsheim
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