Loupian

Loupian [lu.pjɑ̃] (en occitan Lopian [lu.'pjan]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie. Elle appartient à la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée.

Cet article possède un paronyme, voir Loupiac.

Loupian

Porte de ville de Loupian.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Sète Agglopôle Méditerranée
Maire
Mandat
Alain Vidal
2020-2026
Code postal 34140
Code commune 34143
Démographie
Gentilé Loupianais
Population
municipale
2 191 hab. (2019 )
Densité 137 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 03″ nord, 3° 36′ 52″ est
Altitude m
Min. 0 m
Max. 170 m
Superficie 16 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Loupian
(ville isolée)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mèze
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Loupian
Géolocalisation sur la carte : France
Loupian
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Loupian
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Loupian

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau du Pallas, le ruisseau des Coquillades et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « herbiers de l'étang de Thau », l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde » et la « plaine de Villeveyrac-Montagnac ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Loupian est une commune rurale et littorale qui compte 2 191 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Loupian et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Loupianais ou Loupianaises.

    Géographie

    "Saint-Félix" et l'étang de Thau.
    Carte

    Loupian est situé entre l'étang de Thau au sud et une zone de vignes et de garrigue au nord. Le climat est méditerranéen.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Loupian
    Villeveyrac Poussan
    Mèze Bouzigues
    Étang de Thau Sète

    Transports

    La commune est desservie par la route départementale RD 613 et l’autoroute A9.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 713 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[8], à 15,4 °C pour 1981-2010[9], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[10].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[12] :

    et deux au titre de la directive oiseaux[12] :

    • l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde », d'une superficie de 7 770 ha, un site d'accueil et de repos pour une avifaune migratrice et nicheuse particulièrement riche. L'étang est d'ailleurs un site classé d'importance internationale en ce qui concerne le Flamant rose, c'est également une zone d'hivernage pour le Grèbe à cou noir[14] ;
    • la « plaine de Villeveyrac-Montagnac », d'une superficie de 5 265 ha, constituée d'une mosaïque de milieux particulièrement favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale. Pour certains de ces oiseaux, le Languedoc-Roussillon a une forte responsabilité, accueillant une part importante de leur effectif national : Pie-grièche à poitrine rose, Faucon crécerellette, notamment.[15].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16] : l'« étang de Thau » (6 790 ha), couvrant 8 communes du département[17] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[16] :

    • le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[18] ;
    • le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » (9 072 ha), couvrant 10 communes du département[19] ;
    • la « plaine de Villeveyrac-Montagnac » (5 793 ha), couvrant 5 communes du département[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Loupian est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[21],[I 1],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Loupian, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 2 160 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (34,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (37,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (32,7 %), eaux maritimes (27,8 %), forêts (19 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,2 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (1,5 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : alode de Lupiano (961), S. Severo in villa Lupiano (990), in castro Lupiano (1099), castello de Lupiano (1116).

    Le nom Loupian dérive de celui d'un domaine gallo-romain Loppius augmenté du suffixe -anum[27].

    Histoire

    Loupian et l'étang de Thau depuis Sète.
    Carte postale du porche de la ville

    Loupian doit-il son nom à l'envahisseur romain Lupus ?
    L'origine de nos villages languedociens qui se succèdent dans la zone intermédiaire entre la garrigue et la mer ou les étangs, se reconnaissent à la terminaison de leurs noms en an, au et argues ou ergues. Les noms sont la transformation phonétique de l'adjectif, ou le nom donné par le propriétaire. Les désinences en ac désignent une origine gauloise. Dans les vignes des hordes de loups et renards faisaient de grands ravages. Peut-être avons-nous là les origines du nom du village de Loupian " Loup i an "

    Le village de Loupian se trouve au sud du tracé de la via Domitia. L'archéologie a révélé la présence d'une très importante villa gallo-romaine dédiée à la production de vin et son exportation. Pour cela la villa possédait un atelier de productions d'amphores (estampillées M A F) et d'un port sur les rives de l'étang de Thau. Ce domaine est devenu au Ve siècle un domaine somptueux au sol couvert de mosaïques.

    À quelques centaines de mètres de la villa et près de l'actuelle église Sainte-Cécile, on a retrouvé les restes d'une grande église paléochrétienne (20 m x 30 m), avec une cuve baptismale hexagonale et des pièces annexes. Plus tard une nécropole est créée sur les terrains de cette église.

    Au Moyen Âge, le village s'installe à quelques centaines de mètres de l'église paléochrétienne.

    Il était entourée d'une muraille, englobant le château de Loupian (aujourd'hui mairie de la commune) et sa chapelle castrale (Saint-Hippolyte) de style roman.

    La commune se trouvait sur le territoire de l'ancien diocèse d'Agde.

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire des Montagnards » en floréal an II[28].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
        M. Fargues    
    1925 1929 Prosper Baille[29] SFIO  
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945   Henri Assie[30] SFIO Électricien EDF
        M. Courrieu    
        J. Armengaud    
        G. Benezech[31]    
    juin 1995 mars 2014 Christian Turrel PS Ingénieur international retraité
    mars 2014 En cours Alain Vidal PS Agriculteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune s’est trouvée au centre d’une polémique lorsque le maire a utilisé la loi du sur les hospitalisations psychiatriques sans consentement. En effet, le , un militant, dénonçant le déclassement de l’unique zone terrestre Natura 2000 du village, a tenté une action non violente, et s'est vu hospitalisé d'office à la suite d'un arrêté municipal. Il s'était enchaîné à la grille (non prévue pour supporter le poids d'un homme) d'un puits dans l'enceinte de l'hôtel de ville, mettant ainsi sa vie en danger[32].

    Démographie

    Au dernier recensement, la commune comptait 2191 habitants.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8648999331 0641 1741 1911 1041 1871 223
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1171 2351 2871 3261 4091 0281 0931 0501 082
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1161 1201 0361 2481 1871 1711 116888917
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    8719019341 1131 2891 4832 0332 0572 092
    2015 2019 - - - - - - -
    2 1612 191-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 930 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 223 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 720 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 44 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]10,7 %11 %10,2 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 377 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (68,6 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 497 emplois en 2018, contre 477 en 2013 et 460 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 961, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,4 %[I 13].

    Sur ces 961 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 190 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    182 établissements[Note 12] sont implantés à Loupian au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble182100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    116 %(6,7 %)
    Construction4826,4 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5329,1 %(28 %)
    Information et communication21,1 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance10,5 %(3,2 %)
    Activités immobilières63,3 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2513,7 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2111,5 %(14,2 %)
    Autres activités de services158,2 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1 % du nombre total d'établissements de la commune (53 sur les 182 entreprises implantées à Loupian), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[35] :

    • Pruvot Travaux Terrassements PTT, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (439 k€)
    • BT Creation, travaux de menuiserie bois et PVC (86 k€)
    • Garage Du Centre Pere Et Fils, entretien et réparation d'autres véhicules automobiles (82 k€)
    • Chez Steph Et Eve, commerce de détail de poissons, crustacés et mollusques en magasin spécialisé (45 k€)
    • MCJ, supports juridiques de gestion de patrimoine immobilier (21 k€)

    Les deux principales activités de Loupian sont la viticulture et l'ostréiculture dans l'étang de Thau.

    Les raisins de tables.

    L'Exposition coloniale de Marseille a eu l'heureuse inspiration d'organiser, le , dans un cadre ravissant d'harmonie et de beauté, un concours de raisins tardifs qui a obtenu le plus lègitime succès.

    Les horticulteurs de notre si vivant littoral ont compris l'intérêt offert par cette spécialité de culture et ont présenté à ce concours leurs plus magnifiques spécimens.

    Le programme comprenait dans les espèces noires: 1° Le Loupian; L'Olivette; Le Gros Guillaume ou Nanuge; Le Creiscent.

    Le Loupian provient de la localité de ce nom, située sur les bords de l'étang de Thau. Sa grappe est irréprochable, ses grains volumineux sont d'un noir pruiné pouvant la faire apprécier en Angleterre, en tant que variété tardive, à la suite des expéditions de raisins noirs envoyés en août et en septembre.

    Par une heureuse coïncidence, le jour du concours de raisins tardifs se rendait à l'Exposition coloniale une délégation d'environ cent cinquante notabilités commerciales et industrielles anglaises lesquelles n'ont pas manqué d'admirer la superbe collection de raisins exposés.

    Source: Journal des Viticulteurs & Agriculteurs du . Article de V.M. Milan. Insertion: Pierre Primaut, .

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations122591817
    SAU[Note 15] (ha)499262137147

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 122 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 59 en 2000 puis à 18 en 2010[38] et enfin à 17 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 86 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[39],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 499 ha en 1988 à 147 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 4 à 9 ha[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Saint-Hippolyte

    L'église castrale Saint-Hippolyte (ou chapelle Saint-Hippolyte) est de style roman (XIe et XIIe siècles). L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1923[40].

    La chapelle présente plusieurs éléments remarquables :

    • le portail orné d'un arc festonné surmonté d'un arc outrepassé ;
    • le chevet fortifié de forme polygonale ;
    • l'abside, couverte par une voûte en cul-de-four, réalisée à l'aide de petits blocs rectangulaires. Sous la voûte, quatre arcs toriques se croisent deux à deux, comme pour dessiner une schématique croisée d'ogive.

    L'histoire de l'église Saint-Hippolyte est présentée dans une brochure du Cercle historique loupianais.

    Église Sainte-Cécile

    Sainte-Cécile

    L'église Sainte-Cécile est mentionnée pour la première fois dans une charte en 1099.

    L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1949[41].

    L'analyse stylistique de l'édifice replace la campagne de reconstruction, effectuée d'un seul jet, dans la première moitié du Xe siècle) : l'église est de style gothique méridional.

    En 1615, une tribune est construite sur le revers de la façade occidentale et la couverture de la nef est entièrement refaite.

    En 1862, la rosace occidentale et quatre fenêtres ont été restaurées et garnies de nouveaux vitraux. Le clocheton de la façade occidentale et la tourelle d'escaliers ont été exhaussés en 1864.
    L'église paroissiale Sainte-Cécile (c'est la Grande Église pour les Loupianains) : son histoire est présentée dans la brochure du Cercle Historique Loupianais.
    La cloche de Sainte-Cécile datée de 1731 et classée MH en date du  : son histoire est présentée dans la brochure du Cercle Historique Loupianais.

    Autres[42]

    Vue d'ensemble du musée de site de la villa gallo-romaine des Prés Bas à Loupian (Hérault).
    • Restes de l'église paléochrétienne de Sainte-Cécile.
    • Maisons anciennes.
    • Croix de missions
    • Maison hantée ("villa des Tilleuls"), située au milieu des vignes[43].

    Chapelle des Pénitents Blancs . Le Caffarot, passage voûté (extrait de la brochure Les Pénitents Blancs de Loupian). Cette chapelle était située dans l'enclos du village proche de la petite église romane. La provenance des documents trouvés " dans le Chapitre de l'Église Cathédrale d'Alais " nous autorise à penser que nous avons là la chapelle primitive du prieuré de Sainte-Cécile.
    À la fin du XVIIe siècle cette chapelle appartenait à la confrérie de la Compagnie des frères pénitents blancs de Loupian. L'an mil six cent quatre-vingt-six et le huitième jour du mois de septembre la dite confrérie vend la chapelle au vénérable chapitre de l'église collégiale Notre-Dame-du-Sablon-e- Saint-Pierre-de-Psalmody de la ville d'Aigues-Mortes, moyennant le prix et somme de deux cent cinquante livres. Aujourd'hui devenue une habitation, il ne subsiste que sa porte murée sur la façade nord et deux petites fenêtres sur la façade située au couchant.

    L'église Notre-Dame, rue du Docteur-Magne (extrait de la brochure, les Pénitents Blancs de Loupian). Cette église a été édifiée fin du XVIIe siècle par et pour les Pénitents Blancs sur le fonds donné par feu Jean Bouisse situé entre " La Grand-rue et la muraille de la ville. Connue aujourd'hui sous le vocable de " Notre-Dame " d'une longueur de 10 cannes pour une largeur de 3 cannes 3 pouces, sa construction a été réalisée par Antoine Fain maître maçon de Méze. Les matériaux utilisés dans la construction proviennent des villages environnants ; la pierre de la carrière des Aires de Loupian, la chaux de Gigean ou de Villemagne, les tuiles et briques de Gigean et Mèze et le bois de Mèze.
    Devenue une habitation après de nombreuses transformations, il ne subsiste que la façade principale dont la porte en bois d'aulne avait treize pans de hauteur et sept pans de largeur. De chaque côté de cette porte deux pilastres avaient au sommet " la figure d'un pénitent agenouillé ". Au-dessus de cette porte une corniche un dôme abritait une croix. Sur la façade et au centre, une lune de sept pans de diamètre était vitrée. Au haut de " la muraille " un clocher a été réalisé pour y mettre l'ancienne cloche de la chapelle vendue en 1686.
    " Tout lequel travail le dit Antoine Fain promet et s'oblige avoir terminé pour le dixième jour du mois d', moyennant la dite somme de mille cinquante livres ".

    En , il y avait à Loupian deux confréries, la confrérie du très Saint Sacrement et la confrérie des Pénitents Blancs.

    Le tineiral, place de la Libération. ( extrait de la brochure Histoire du Prieuré de Sainte-Cécile ). Le tineiral du chapitre de l'église cathédrale d'Alais était situé entre l'abside de la petite chapelle romane et la chapelle des Pénitents. Tineiral en occitan désigne une cave à vin. L'an mil sept cent quatre-vingt dix et le quinze janvier par devant le notaire royal Barescut, maître Jean Antoine Fulcrand Thomas prêtre curé du dit Loupian, procureur fondé du vénérable chapitre royal et cathédrale d'Alais avec l'autorisation de monsieur le sénéchal de Béziers, vend à messire François Laurent d'Albenas une albergue de deux onces de cire établie sur une maison qui a appartenu à François Pieyre et maintenant à Jean-Pierre Lourdou, ainsi qu'un hangar appelé " tineiral " avec un espace de terre et le magasin joignant le tout, au prix de six cents livres.

    Aujourd'hui les vestiges du tineiral sont visibles place de la Libération. Au bas de la façade de la maison des époux Lourdou subsiste une " coupe transversale " du tineiral. La voûte située au bas des escaliers était une des quatre cuves à vin, l'autre voûte servait d'accès au puisard pour décuver. Dans le garage de la même maison, on peut voir la paroi d'une cuve très bien conservée.

    Histoire de la cloche SANCTA CECILIA de l'église Paroissiale Sainte-Cécile de Loupian " 1731-2014 " 283 ans.

    " Mon âme a vibré à la voix des cloches dont le chant grave a bercé le sommeil de mes morts "

    Louis Frédéric Rouquette.

    Epigraphie campanaire non religieuse et locale présente sur la cloche: SANCTA CECILIA PRO NOBIS MR ROGER DE MONTAVLT PAREIN MME IEANNE DE MILHAV DE MONTAVLT MARRENE PIERRE MOVLIN IEAN DVRRANC PIERRE PI CONSVLS I GOR MA FAIT LAN 1731.

    Cette cloche a été fondée en la ville de Pézenas par Jacques Gor alors fondeur à Montpellier et dont le père Pierre Gor était maître fondeur à Pézenas.

    Si l'on se réfère à la date indiquée sur la cloche elle a bien été réalisée en 1731 et mise en place après la délibération consulaire du quinze avril de l'an dix sept cent trente et un.

    Classement monument historique : d'un diamètre de 76 cm, cette cloche en bronze est classée Monument Historique (protection MH) en date du .

    Des compléments d'informations permettent de connaître plus précisément l'histoire de la cloche présente depuis 1731 dans le clocher de l'église paroissiale Sainte-Cécile de Loupian. Ces compléments sont extraits des recherches effectuées par Pierre Primaut en juillet et sur l'Histoire de Loupian.

    Personnalités liées à la commune

    La maison Renouvier est présente à Loupian depuis 1713, avec Jean-Marie né le [44], fils de Barthélèmy natif de Celleneuve et d'Elisabeth Maigne native de Loupian (mariés en 1709). Dans la période allant de 1754 à 1783 les Renouvier occupent la fonction de premier consul de Loupian.
    Les Renouvier s'installent à Montpellier avec Jean Antoine qui épouse Marie Agathe Élisabeth Crassous. Ils seront propriétaires fonciers, avocat, archéologue, philosophe; ils occuperont diverses fonctions publiques. Les Renouvier seraient d'origine protestante et toujours farouchement anti-catholiques (c'est le cas de Charles le philosophe). À Montpellier un boulevard porte leurs noms, à Loupian, une modeste rue rappelle leurs origines.

    Animal totémique

    Comme beaucoup de villages de l'Hérault, Loupian a un animal totémique : le Loup, qui sort les jours de fêtes et lors du Carnaval. C'est l'emblème du village. L'origine du loup est probablement liée au latin lupus, faisant écho à l'ancien nom romain du village, Lupianus. Le loup est constitué d'une charpente en bois recouverte d'une toile marron épaisse. Sur les flancs de l'animal sont peints le blason du village ainsi que des cocardes tricolores. À l'avant, le loup est muni d'une mâchoire monstrueuse censée effrayer les enfants et pincer les jupes des jeunes femmes. Le loup est conduit par le « meneur », un homme habillé d'une veste noire, ceint d'une écharpe tricolore et coiffé d'un chapeau haut de forme. Le meneur distribue des coups de bâton au loup pour le faire avancer. Sous la carcasse de l'animal, 3 ou 4 hommes conduisent le loup, celui placé à l'avant fait claquer la mâchoire du loup à l'aide d'une corde actionnée depuis l'intérieur. Les élèves de l'école primaire ont d'ailleurs inventé deux légendes récemment.

    Il existait autrefois un magnifique loup argenté et chef de sa meute. Il était convoité par tous les chasseurs de la région. Le comte de Loupian décida de tenter sa chance et se lança à sa poursuite pour le capturer. Il découvrit sa tanière et fut presque en mesure de le capturer lorsqu'un groupe de lépreux, exclus du village, décidèrent de cacher le loup parmi eux. Ne voulant être contaminé, le comte abandonna sa chasse. Le loup reconnaissant envers les lépreux se mit à leur service. Un jour des sarrasins décidèrent d'assiéger la ville. Ils arrivèrent la nuit aux portes de la ville et décidèrent d'attaquer à l'aube. Un lépreux au courant demanda de l'aide au loup. Sa bien-aimée, saine, habitait dans le village et voulait trouver un moyen de la protéger. Ainsi le loup et sa meute décidèrent de s'installer près du campement des sarrasins et hurlèrent à la mort toute la nuit. Le matin venu, les agresseurs prirent la fuite pensant ce village maudit. Le comte reconnaissant décida d'arrêter la chasse. Le lépreux comme par magie fut guéri et pu rejoindre sa bien aimée. C'est ainsi que le loup est devenu l'animal totémique de ce village.

    Héraldique

    Les armes de Loupian se blasonnent ainsi :

    d'azur à un loup d'argent sur une terrasse de sinople[45]


    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Loupian » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Loupian » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Loupian » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Loupian » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Loupian » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Sete - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Loupian et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    9. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    11. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    12. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Loupian », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    14. « site Natura 2000 FR9112018 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    41. Les écrits sur la chapelle des Pénitents, l'église Notre-Dame et le tineiral reproduits ici sont extraits des recherches sur le patrimoine de Loupian effectuées aux Archives Départementales du Gard et de l'Hérault par l'Association " Le Cercle Historique Loupianais ". Ce n'est pas une tradition orale mais des traductions d'actes authentiques.
    42. paroisse de Loupian, « baptême de Jean Renouvier photo 11/91 », sur AD Hérault (consulté le )
    43. Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 48.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Selim Benalioua et Marc Lugand, Le loup de Loupian : un animal totémique languedocien, Loupian, Villa-Loupian, coll. « Villa-Loupian », , 16 p.
    • Léon Bissane, Monographie agricole de la commune de Loupian (Hérault), Montpellier, Impr. de la Manufacture de la Charité, , 48 p.
    • Cercle historique Loupianais, Histoire de Loupian : chronologie des évènements passés dans la commune et ses environs de l'an mil à notre temps, Loupian, Cercle Historique Loupianais, , 242 p.
    • Jean-Pierre Donnadieu, « Découverte du cahier de doléances de Loupian ? », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos 26-27, , p. 131-142 (lire en ligne)
    • Henri Lefebvre, « Loupian : CVIIIe session tenue à Montpellier en 1950 par la société française d'archéologie », dans Congrès archéologique de France, Paris, Société française d'archéologie, , p. 191-200
    • Marc Lugand, Loupian : de la villa au village, capitale patrimoniale du Bassin de Thau, Loupian, ArchéOfactory, , 26 p.
    • Marc Lugand et Christophe Pellecuer, Villa - Loupian : musée de site gallo-romain, Loupian, Villa-Loupian, coll. « Villa-Loupian », , 46 p.
    • Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Loupian, Montpellier, Mission Archives 34, , 137 p.
    • Daniel Rouquette, « La villa gallo-romaine des "prés-bas" à Loupian. Hérault », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, no 3, , p. 8-14

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