Lunel-Viel
Lunel-Viel [ly.nɛl vjɛl] (de l'occitan Lunèl Vièlh [ly.'nɛl 'βjɛl], le « Vieux Lunel ») est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Lunel (homonymie) et Viel.
Lunel-Viel | |
Vue aérienne du village. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lunel |
Maire Mandat |
Fabrice Fenoy 2020-2026 |
Code postal | 34400 |
Code commune | 34146 |
Démographie | |
Gentilé | Lunelviellois |
Population municipale |
4 367 hab. (2019 ) |
Densité | 365 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 40′ 44″ nord, 4° 05′ 33″ est |
Altitude | Min. 6 m Max. 50 m |
Superficie | 11,97 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lunel (banlieue) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lunel |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-lunelviel.fr |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le Dardaillon, le Dardaillon-Ouest et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lunel-Viel est une commune urbaine qui compte 4 367 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Lunel et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Lunelviellois ou Lunelvielloises.
Géographie
Lunel-Viel est une commune située à 20 km de Montpellier et 30 km de Nîmes. Son bâti est presque continu avec Lunel à l'est.
La RN 113 la traverse, ainsi qu'une voie ferrée reliant Nîmes à Montpellier, plusieurs champs viticoles sont présents au nord et au sud. Elle appartient au canton de Lunel.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsillargues », sur la commune de Marsillargues, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 621,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 10 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[14] : les « Mas des Caves » (231 ha), couvrant 2 communes du département[15].
Urbanisme
Typologie
Lunel-Viel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[I 1],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lunel, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 51 540 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,3 %), cultures permanentes (36,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10 %), zones urbanisées (9,4 %), forêts (4,4 %), terres arables (1,7 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Préhistoire
Site préhistorique daté du Paléolithique inférieur et Paléolithique moyen.
Antiquité
Lunel-Viel est le plus ancien village du Lunellois et l’un des plus anciens de la région. Lunel-Viel est une commune antérieure à Lunel, le chef-lieu du canton. On a recensé les premières traces d’occupation du site au Ier siècle av. J.-C., mais les plus importants vestiges datent du Ier siècle de notre ère, lorsque sous l’Empire romain la région littorale connut un important développement démographique et économique.[réf. nécessaire]
De grands thermes furent construits vers les années 70 apr. J.-C., dont subsistent les fondations que l'on peut visiter près de l'école maternelle de la rue des Thermes. Autour du carrefour et de la place centrale se développaient un second ensemble thermal et des maisons, dont la modestie ou au contraire le confort, témoignent du rang social de leurs occupants.[réf. nécessaire]
Moyen-Âge
Au XIe siècle, Lunel-Viel, comme les villages nouvellement créés, entre dans la dépendance de la seigneurie de Lunel qui lui a pris son nom et son ancienne prééminence politique.[réf. nécessaire]
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 4 367 habitants[Note 7], en augmentation de 15,87 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Sports
L'USLV, fondé en 1936, est un club de football basé à Lunel-Viel. L'école de football de l'Union sportive Lunel Vielloise est la base du club. Pour la saison 2006-2007, le club recense 280 licenciés (joueurs et dirigeants) répartis en 15 équipes, dont 12 dépendent de l'école de football (les équipes seniors et vétérans ne font pas partie de l'école).
Pays | France |
Ligue | Ligue du Languedoc-Roussillon de football |
Club fondé en | 1936 |
Couleurs | Bleu et Blanc |
La Boule Lunel-Vielloise, fondée en 1993, est un club de pétanque basé à Lunel-Viel. Créé en 1993 sous l'impulsion d'Alexandre Girard et de quelques amis, la Boule Lunel-Vielloise élit domicile à proximité des arènes. Le boulodrome municipal se dote alors d'un local, bâti par les membres du bureau. Avec la disparition de son président fondateur en 2006, Alain Vittoz prend le relais avec une équipe rajeunie. L'année 2014 marque le renouveau de la Boule, avec à sa tête un nouveau président plein d'entrain : Georges Gérondaras. Ce dernier participera activement à l'essor du Club.
Pays | France |
Club fondé en | 1993 |
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 673 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 4 180 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 050 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,8 % | 9,7 % | 11,4 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 596 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (66,3 % ayant un emploi et 11,4 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 1 140 emplois en 2018, contre 976 en 2013 et 761 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 741, soit un indicateur de concentration d'emploi de 65,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,1 %[I 13].
Sur ces 1 741 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 402 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
534 établissements[Note 11] sont implantés à Lunel-Viel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 534 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 59 | 11 % | (6,7 %) |
Construction | 117 | 21,9 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 144 | 27 % | (28 %) |
Information et communication | 10 | 1,9 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 11 | 2,1 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 14 | 2,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 87 | 16,3 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 49 | 9,2 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 43 | 8,1 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27 % du nombre total d'établissements de la commune (144 sur les 534 entreprises implantées à Lunel-Viel), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[27] :
- MPB SAS, fabrication d'éléments en béton pour la construction (16 769 k€)
- Olinn It, commerce de gros (commerce interentreprises) d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels (14 789 k€)
- SA Ocreal, traitement et élimination des déchets non dangereux (12 785 k€)
- CMR, travaux de montage de structures métalliques (4 388 k€)
- Elsys Solutions, installation de machines et équipements mécaniques (2 084 k€)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 96 | 43 | 29 | 19 |
SAU[Note 14] (ha) | 564 | 549 | 446 | 397 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 96 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 43 en 2000 puis à 29 en 2010[30] et enfin à 19 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 80 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[31],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 564 ha en 1988 à 397 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 21 ha[30].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les grottes préhistoriques du Mas des Caves :
Ces grottes se situent à un kilomètre au nord-ouest du village en direction de Saint-Geniès. Les ancêtres des hommes de Néandertal furent les premiers occupants des lieux, il y a 500 000 ans. De nombreuses fouilles ont eu lieu depuis 1824 et les découvertes concernant la vie de ces ancêtres en font l'un des plus prestigieux gisements préhistoriques d’Europe. À ce jour, les grottes ne sont plus ouvertes au public. - L’église Saint-Vincent :
Cette église construite en XVe siècle a été détruite plusieurs fois au cours de la guerre des Religions. Le seul vestige de l'église médiévale est le clocher. Il est surmonté d'un campanile en fer abritant une cloche classée MH datant de 1738 réalisée par le maître fondeur Jean Poutingon. Saint Vincent est le patron du village - Le château de Lunel-Viel et son orangerie :
Aucun texte ne signalait la présence d'un château au Moyen Âge. En effet Lunel-Viel était à cette époque sous le commandement de la baronnie de Lunel. Le château date du XIIe siècle pour sa partie la plus ancienne. Bâti par la famille de Trémollet, seigneur du lieu aux XVIIe et XVIIIe siècle, le château fut vendu à la veille de la Révolution au sieur Durand, maire de Montpellier. Le château a été profondément transformé durant la seconde moitié du XIXe siècle. Le château appartenait alors à Paul Manse, un riche avocat. Il a fait construire une chapelle qui a gardé son décor néo-gothique. La tour, sorte de donjon néo-médiéval domine le village et la plaine d'une hauteur imposante de 30 mètres. Dans le parc fut construite en 1876 une grande orangeraie de style Napoléon III, sa couverture d'ardoise en écaille et son décor sculpté lui a valu d'être classé monument historique par les bâtiments de France en 1990. Au sein du parc se trouve aussi un carillon de trois cloches datant de 1898 initialement installé sur la façade du château. Depuis 2008, ce lieu accueille le festival Un piano sous les arbres qui se tient chaque année pendant le dernier week-end d'août. - La tour de Farges :
Située au sommet d'une colline dominant la Petite Camargue et entourée de ceps de vigne de muscat, le domaine de « La tour de Farges » est riche d'une histoire mouvementée remontant au XVIe siècle. Depuis la fin du XVIIIe siècle, elle appartient à la famille Sabatier, dont l'un trois frères François en a été le propriétaire au cours du XIXe siècle[32]. Bohème de la famille, il était amateur d'art et épris d'amitié avec des artistes de talent. Ainsi, le peintre Gustave Courbet, invité dans la propriété, immortalise le domaine dans une de ces toiles « Vue de la Tour de Farges ». Parmi les nombreux hôtes de passage dans ce domaine durant le vivant de son propriétaire, on peut citer entre autres, Karl Marx, Jules Michelet, Dominique Papety, Moritz Hartmann… - L'incinérateur d'ordures ménagères :
Exploité par la société SITA SUEZ, l'incinérateur Ocréal de Lunel-Viel traite environ 120 000 tonnes par an d'ordures ménagères.Le professeur Charles SULTAN et la cancérologue Mariette GERBER ont pu mettre en évidence dans une étude épidémiologique une augmentation significative des cancers dans un rayon de 5 à 15 km autour de l'incinérateur de Lunel-Viel. Des taux inquiétants de dioxine ont également été enregistrés notamment au sud de la cheminée avec un taux de dioxines 6,5 fois supérieur à celui mesuré en avril 1999 par Ocréal. Il est de 1,64 picogramme par gramme de matière sèche alors qu’il était de 0,25 voilà 20 ans. Ce lieu de mesure se situe à 5 km de la cheminée, près d’une coopérative de fruits de Saint-Nazaire-de-Pézan. Les deux autres prélèvements ont été réalisés à Saint-Christol, à cinq kilomètres au nord de la cheminée, et près de Valergues. Là, on relève des taux respectifs de 0,34 et 0,31 picogramme par gramme de matière sèche. S'il est difficile de mettre un lien direct entre ces chiffres et la présence de l'incinérateur, une étude épidémiologique analytique, plus longue et coûteuse, serait de nature à établir sans équivoque l’impact sanitaire d’un tel incinérateur selon Mariette GERBER Chercheuse Cancérologue an CNRS de Montpellier. (article Midi Libre)
Héraldique
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Les armes de Lunel-Viel se blasonnent ainsi :
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Personnalités liées à la commune
- Antoine Roux (1842-1915), ancien maire et écrivain occitan.
- Georges Rouquier (1909-1989), acteur et réalisateur.
Galerie
- Vue du bâtiment de voyageurs de la gare de Lunel-Viel.
- L'automotrice de la série ZGC no 27649 passe par Lunel-Viel.
- Le Comité viticole de Lunel-Viel en 1907.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[29].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lunel » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lunel-Viel » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lunel-Viel » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lunel-Viel » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lunel-Viel » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Distances vers : Sommières, Vérargues, Saturargues, Gallargues-le-Montueux, Aimargues, Lunel, Saint-Just, Saint-Nazaire-de-Pézan, La Grande-Motte, Lansargues, Mudaison, Valergues, Castries, Saint-Geniès-des-Mourgues, Restinclières et Saint-Christol, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Marsillargues - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lunel-Viel et Marsillargues », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Marsillargues - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lunel-Viel et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Lunel-Viel », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Mas des Caves » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Les maires de Lunel-Viel, publié sur le site francegenweb.org (consulté le ).
- Notice : Léon, Élie, Baptistin Jean, publié le par Olivier Dedieu et Jean Sagnes, sur le site Le Maitron (consulté le ).
- Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
- Municipales à Lunel-Viel : un duel serré remporté par Fabrice Fenoy, publié le par Wendy Noël, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Entreprises à Lunel-Viel », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lunel-Viel - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- Lunel-Viel : du haut de sa colline, la Tour de Farges résiste, publié le par Hugo Eugène, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 48.
Voir aussi
Bibliographie
- Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives anciennes et modernes de Lunel-Viel, Montpellier, Mission Archives 34, [ca 2014], 100 p.
- Jean Pares, « Le cadran solaire romain de Quarante (Hérault) et le cadran solaire gallo-romain de Lunel-Viel (Hérault) », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 13, , p. 38-45
- Claude Raynaud, « Le quartier sud de l'agglomération antique de Lunel-Viel (Hérault) », Documents d'archéologie méridionale, no 7, , p. 121-147
- Claude Raynaud, Archéologie d'un village languedocien : Lunel-Viel (Hérault) du Ier au XVIIIe siècle, Lattes, Association pour le développement de l'archéologie en Languedoc-Roussillon, , 407 p.
- Claude Raynaud et Françoise Brien-Poitevin, Le village gallo-romain et médiéval de Lunel Viel (Hérault) : la fouille du quartier ouest (1981-1983), Paris, Les Belles lettres, coll. « Annales littéraires de l'université de Besançon », , 353 p.
- Claude Raynaud et Isabelle Cellier, « Le château de Lunel-Viel, domaine viticole : histoire, cadre de vie et gestion (1843-1987) », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no hors-série, , p. 83-99
Fonds d'archives
- Série : Délibérations consulaires et communales (1629-1977) [16 registres]. Fonds : Archives communales de Lunel-Viel; Cote : 76 PUB, 141 PUB. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (lire en ligne).
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Lunel-Viel sur le site de l'Institut géographique national
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