Magnac-sur-Touvre

Magnac-sur-Touvre est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Magnac-sur-Touvre

L'église de Magnac et la Touvre.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Cyrille Nicolas
2020-2026
Code postal 16600
Code commune 16199
Démographie
Gentilé Magnacois
Population
municipale
3 223 hab. (2019 )
Densité 412 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 39′ 59″ nord, 0° 14′ 18″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 156 m
Superficie 7,82 km2
Unité urbaine Angoulême
(banlieue)
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Touvre-et-Braconne
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Magnac-sur-Touvre
Géolocalisation sur la carte : France
Magnac-sur-Touvre
Géolocalisation sur la carte : Charente
Magnac-sur-Touvre
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Magnac-sur-Touvre
Liens
Site web www.magnacsurtouvre.fr

    Elle fait partie de l'agglomération d'Angoulême.

    Ses habitants sont les Magnacois et les Magnacoises[1].

    Géographie

    Localisation et accès

    Magnac-sur-Touvre est située à la périphérie orientale d'Angoulême, dont elle fait partie de l'agglomération. Elle est à km à l'est d'Angoulême, et km au sud de Ruelle, dont elle fait partie du canton.

    Elle se situe dans la vallée de la Touvre, sur sa rive gauche et non loin de ses sources.

    Les axes routiers principaux de la commune sont la D 699, route d'Angoulême à Montbron, ancienne N 699, qui traverse la commune d'ouest en est, et la rocade est d'Angoulême, qui traverse la partie ouest de la commune du nord au sud et coupe la route d'Angoulême par le rond-point de Longiesse.

    La commune est aussi desservie par la D 23 qui va de Champniers et Ruelle à Sainte-Catherine et qui passe à l'ancien bourg en longeant la rive gauche de la Touvre. La D 408 longe la D 699, va de L'Isle-d'Espagnac à Touvre et passe par Bellevue[2].

    La voie ferrée d'Angoulême à Limoges traverse aussi toute la commune. La gare de Ruelle se situe en fait sur la commune, et l'ancienne gare de Magnac-Touvre était située à l'est de la commune en limite avec Touvre. En effet, la commune de Magnac arrive jusqu'au cœur de Ruelle, près de la fonderie et l'ancienne route nationale 141 d'Angoulême à Limoges.

    Magnac est aussi desservie par les transports en commun d'Angoulême (lignes 3, 20, 26 de la STGA).

    Quartiers et hameaux

    Hormis le bourg situé près de la Touvre, de nombreux hameaux importants parsèment la commune. Au nord, chez Grelet, Relette et les Reganes relient Magnac à Ruelle. Au sud du bourg, Bellevue domine la Touvre. Plus au sud, la Vallade et Bussac sont sur les hauteurs. À l'ouest, Entreroche et Longiesse bordent L'Isle-d'Espagnac[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Magnac-sur-Touvre
    Ruelle-sur-Touvre
    L'Isle-d'Espagnac Touvre
    Soyaux Garat

    Géologie et relief

    Géologiquement, la commune se trouve dans les calcaires du Bassin aquitain, tout comme les trois quarts sud-ouest du département. Elle se partage entre le Jurassique sur une petite moitié nord, et le Crétacé au sud d'une ligne Bellevue - Bois des Geais.

    Une ligne Bussac - Entreroches est occupée par une cuesta du Turonien (ou Angoumien) faisant face au nord-est, qui se prolonge jusqu'au plateau d'Angoulême au nord-ouest, et Sainte-Catherine (Garat), Bouëx, Vouzan, Grassac au sud-est. Cette cuesta laisse parfois apparaître quelques petites falaises, comme au Peu d'Entreroche. D'anciennes carrières exploitant l'Angoumien (pierre de taille, ...) sont situées sur ce plateau entre Bussac et Entreroche.

    L'extrême sud de la commune touche les Brandes de Soyaux qui est un sol argileux sablonneux à silex d'origine tertiaire couvrant les sommets[3],[4],[5].

    Au point de vue relief, la commune occupe le versant sud-ouest de la vallée de la Touvre, et tout le relief est incliné du sud-ouest au nord-est. le point le plus bas est au nord sur la Touvre en limite avec Ruelle. Il est de 42 m. Le point le plus haut est au sud, 156 m, aux Brandes de Soyaux, en limite avec Soyaux et Garat. Le Peu d'Entreroche au sud-ouest de la commune culmine à 129 m.

    Le bourg est à 55 m d'altitude.

    Végétation

    Le terrain calcaire de la commune est de nature assez sec, hormis la vallée elle-même de la Touvre. Au sud de la commune on peut trouver le bois de Bassac (du nom de la ferme éponyme en limite avec Garat), et la bordure des bois d'Antournac et des Brandes de Soyaux à l'ouest. Chênes, genévriers, érables champêtres et de Montpellier, pins noirs et sylvestres occupent cette garrigue, principalement entre Bussac et Entreroche. À l'extrême sud, lorsque le calcaire cède la place à l'argile, on peut trouver châtaigniers et pins maritimes.

    À l'ouest de la commune non loin de L'Isle-d'Espagnac se trouvent aussi quelques bois, comme le Bois des Geais, le Bois de Mativo, et la Garenne de Maumont.

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Touvre, le ruisseau de Bellevue et le ruisseau de Rochejoubert, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[7],[Carte 1].

    La Touvre, affluent de la Charente long de 11 km seulement[8]. et aussi large à sa source qu'à son embouchure, issu de la deuxième résurgence de France, borde le côté nord-est de la commune. Son débit important et régulier a favorisé l'industrialisation de sa vallée, et son eau pure et à température constante une importante pisciculture à la Maillerie.

    La Font de la Rochejoubert, petit affluent de l'Échelle elle-même affluent de la Touvre, limite la commune au sud-est.

    Le ruisseau de Bellevue, petit affluent temporaire de la Touvre, prend sa source près de la Vallade et passe au pied de Bellevue.

    L'ouest de la commune, au pied d'Entreroche, naît un petit ruisseau affluent de la Font Noire, autre affluent de la Touvre à L'Isle-d'Espagnac. Ce ruisseau irrigue des jardins familiaux.

    Gestion des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

    Climat

    Comme une grande partie du département de la Charente, le climat est océanique aquitain, et la station météorologique de référence est celle de Cognac.

    Données climatiques
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
    Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
    Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
    Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Magnac-sur-Touvre est une commune urbaine[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angoulême, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[15] et 109 055 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), forêts (19,2 %), prairies (18,1 %), terres arables (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Toponymie

    Le village est attesté sous les formes Magnacum en 852, Manhaco en 1110, Manhac prope Tolveram, Meynhiaco au XIVe siècle[21], Mannaco en 1110[22].

    Les formes anciennes sont semblables à celles des autres Magnac, Magny et Magnat[23].

    Le nom de Magnac est une formation toponymique gallo-romane *magniacu, composée des éléments *-acu, suffixe d'origine gauloise marquant le lieu, puis caractéristique de la propriété (souvent latinisé en -acum, dans les documents médiévaux). Le premier élément est le nom d'un personnage romanisé Magnius[23]. Dans certains cas, Magnius peut recouvrir le mot gaulois Magunu-, utilisé également comme anthroponyme[24].

    Sous l'Ancien Régime, Magnac était aussi orthographié Maignac[25].

    Histoire

    Préhistoire

    Des objets de l'âge du fer et du Néolithique ont été trouvés dans la grotte d'Entreroche et les sables du Bois de Mativo[26].

    Époque romaine

    Des vestiges et objets gallo-romains ont été trouvés à plusieurs endroits dans la commune : monnaie (pièce à l'effigie de l'impératrice Lucilla), tombeaux, céramique fumigée dite savonneuse, tegulae[26].

    La voie supposée romaine dite Chemin des Anglais, ancien chemin féodal d'Angoulême à Limoges, descendant de la Bussate, traversait la commune entre Recoux et Bellevue pour se diriger vers Bois-Blanc.

    Moyen Âge et Ancien Régime

    Au cours du Moyen Âge, Magnac se trouvait sur un itinéraire secondaire est-ouest entre Montbron et Angoulême fréquenté par les pèlerins qui allaient au sanctuaire de Saint-Jacques-de-Compostelle et aux reliques de saint Eutrope à Saintes[27].

    Les registres de l'état civil de Magnac remontent à 1688.

    Le logis Renaissance de Maumont a été édifié sur les ruines d'une construction plus ancienne laissant comme seul vestige une tour qui fut le siège de la première mairie de Magnac[28]. Au XVIe siècle, la seigneurie de Maumont appartenait à la famille des Ages. Elle passa par alliance en 1603 aux La Rochefoucauld, mais fut vendue en 1608 à Raymond de Forgue, seigneur de la Rochandry, qui la céda quelques années plus tard, à François Redon, sieur de Neuillac. Par la suite, Maumont passa à la famille Fé; un membre de cette famille en a porté le nom jusque vers la fin du XIXe siècle[29].

    Temps modernes

    Magnac grâce à la Touvre a profité des progrès de l'industrialisation, particulièrement les papeteries. Les deux principales étaient celles de Veuze et de Maumont. En 1828 fut installée dans la papeterie de Veuze la première machine à papier continu du pays.

    Le quartier de Relette était principalement habité par des ouvriers de la fonderie de Ruelle[29].

    Au début du XXe siècle, le cirque naturel d'Entreroche et la vallée de la Font Noire étaient le champ de tir d'entraînement de la garnison d'Angoulême[29].

    Avec l'arrivée du chemin de fer en 1875, la ligne d'Angoulême à Limoges traverse la commune en longeant la Touvre. La gare de Magnac-Touvre est en limite avec la commune de Touvre et elle porte le nom de Magnac-Touvre, qui sera aussi en 1894 la bifurcation d'une voie ferrée vers Périgueux et Mussidan par La Rochebeaucourt et Ribérac. Cette même gare sera aussi desservie par le chemin de fer à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes dit le petit Mairat d'Angoulême à Montbron et Roumazières, entré en fonction en 1912, et qui passait dans la commune à Longiesse et Maumont. Ces deux dernières voies ferrées seront progressivement abandonnées vers 1950. La gare ne sera plus desservie du tout par la ligne de Limoges à partir des années 1980[réf. nécessaire].

    Héraldique

    Blasonnement :
    De sinople au cygne d'argent colleté d'une couronne d'or[30].

    Ce sont les armoiries de la famille des Ages.

    Au XIXe siècle, la plus petite cloche de l'église portait aussi les armoiries des familles Gérauld et des Ages. La première était une ruche d'abeille, la seconde un cygne dont le cou est passé dans une couronne[31].

    Jumelages

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1880  ? Alfred Chauveau
    (1836-1916)
    Républicain Fabricant de papier, Président de la Chambre de commerce d'Angoulême,
    conseiller d'arrondissement du Canton d'Angoulême-2
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? mars 2001 Jacques Bommarchou PS  
    mars 2001 mai 2020 Bernard Contamine PS Retraité de Naval Group
    mai 2020 En cours Cyrille Nicolas DVG Technicien dans l'industrie

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2019, la commune comptait 3 223 habitants[Note 4], en augmentation de 5,33 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    6475945296026029329791 0581 004
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 0371 0051 1771 1871 5531 5921 6191 8301 830
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 8201 8011 5971 6121 6821 8711 8571 9212 170
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    2 3932 6452 8422 8432 8282 9873 0323 0603 179
    2019 - - - - - - - -
    3 223--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 537 hommes pour 1 642 femmes, soit un taux de 51,65 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ou +
    1,5 
    8,9 
    75-89 ans
    12,8 
    18,8 
    60-74 ans
    20,0 
    22,6 
    45-59 ans
    22,1 
    17,6 
    30-44 ans
    17,0 
    13,2 
    15-29 ans
    10,6 
    18,1 
    0-14 ans
    16,0 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 
    90 ou +
    2,5 
    8,9 
    75-89 ans
    11,8 
    20 
    60-74 ans
    20,3 
    21 
    45-59 ans
    20,8 
    16,9 
    30-44 ans
    16,2 
    15,6 
    15-29 ans
    13,7 
    16,6 
    0-14 ans
    14,7 

    Économie

    Industrie

    Magnac a longtemps été une ville industrielle grâce à la Touvre et au chemin de fer, en particulier les papeteries de Veuze et de Maumont.

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    Magnac possède trois écoles publiques : la principale est l'école élémentaire Marie-Curie, elle est située dans le bourg et comporte cinq classes ; la seconde se trouve dans le quartier de Relette à la limite de la commune de Ruelle et possède deux classes élémentaires ; enfin, l'école maternelle des Cygnes, rue Jules-Ferry, comporte quatre classes.

    Le secteur du collège est Soyaux[38].

    Vie locale

    Le piron (jars, en charentais) est l'emblème de Magnac, et il était de toutes les festivités. C'est aujourd'hui le nom de la revue municipale, qui existe depuis 1989 et a dépassé la 100e édition en 2009[39].

    Lieux et monuments

    • L'église paroissiale Saint-Cybard est romane et date du XIIe siècle[40]. Elle est située près de la Touvre, à côté du pont, et le site est mis en valeur par un lavoir typique. Son architecture est remarquable. Elle a la forme d'une croix grecque, avec la particularité que la coupole qui porte le clocher n'est pas au centre de l'édifice. Le clocher a deux étages[29]. Elle est classée monument historique depuis 1907[41].
    Le logis de Maumont vu des sources de la Touvre
    • Le logis de Maumont est situé à côté de la papeterie de Maumont. Il date du XVIe siècle mais a été remanié au XIXe siècle. Il a appartenu successivement aux La Rochefoucauld (François, seigneur de Bayers, en 1603), puis en 1608 à Raymond de Forgue, seigneur de la Rochandry, puis quelques années plus tard à la famille Fé qui le gardera jusqu'au XIXe siècle[29].
    • Le logis de Bussac est une maison forte datant vraisemblablement du XVe siècle[42].

    Patrimoine environnemental

    Le GR 4 de Royan à Grasse et le GR 36 de la Manche aux Pyrénées sont confondus en un sentier commun qui contourne Angoulême par le sud et qui traverse la commune.

    Films et séries tournés dans la commune

    Tournage[Quand ?] de la série "Père et Maire" diffusée sur TF1.

    Un épisode de la série "L'instit" nommé Adrien fut tourné dans l'école Marie-Curie[Quand ?].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Magnac-sur-Touvre » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    4. Carte du BRGM sous Géoportail
    5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le )
    6. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    7. « Fiche communale de Magnac-sur-Touvre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
    8. Sandre, « la Touvre »
    9. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    11. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
    12. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 d'Angoulême », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 34,74,279
    22. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 124
    23. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 422.
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    42. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 434

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