Massif de la Gardiole
Le massif de la Gardiole est un massif situé dans le département français de l'Hérault en région Occitanie, entre Montpellier et Sète et longeant la mer Méditerranée. Il constitue l'une des dernières séries de plis créés lors du Jurassique.
Massif de la Gardiole | ||
Localisation du massif de la Gardiole dans le département de l'Hérault. | ||
Géographie | ||
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Altitude | 236 m, Roc d'Anduze | |
Massif | Chaîne pyrénéo-provençale | |
Longueur | 18 km | |
Largeur | 3 km | |
Superficie | 65 km2 | |
Administration | ||
Pays | France | |
Région | Occitanie | |
Département | Hérault | |
Géologie | ||
Roches | Calcaire | |
Géographie
Situation, topographie
Le massif s'étale sur 18 kilomètres selon un axe nord-est/sud-ouest[1] pour une largeur comprise entre 3 et 4 kilomètres[2], entre Montpellier et les abords du bassin de Thau. Il se trouve face à la mer Méditerranée.
Le massif est situé sur les communes de Balaruc-le-Vieux, Fabrègues, Frontignan, Gigean, Mireval et Villeneuve-lès-Maguelone.
Principales hauteurs d'ouest en est :
- Roc de l'Aigle : (210 m) ;
- Roc d'Anduze : (236 m) ;
- Pioch de Camille (224 m) ;
- Pioch Noir (216 m) ;
- La Madeleine (185 m) : à l'extrême est du massif avec à son sommet l'ancienne chapelle Saint-Baudile.
- Vue aérienne
- Vue aérienne
- Vue aérienne
- Vue aérienne
Climat
Le climat du massif est de type méditerranéen, c'est-à-dire un climat tempéré, qui se caractérise par des étés chauds et secs et des hivers doux et humides. Les vents secs, mistral et tramontane, se font ressentir, tout comme les vents plus humides (marin, grec).
Histoire
Préhistoire et protohistoire
Des vestiges préhistoriques du Paléolithique et du Néolithique sont présents, par exemple le cromlech du Pioch de Roumanis. Le site témoigne également d'une activité romaine et gallo-romaine.
Abbaye de Saint-Félix-de-Montceau
Le massif de la Gardiole abrite les vestiges de l'abbaye Saint-Félix-de-Montceau, fondée à la fin du XIe siècle[4], ainsi que les villages environnants qui se sont développés au Moyen Âge et attestent d'une certaine activité à cette époque[5]. La date réelle de fondation de cette abbaye est inconnue. En 1092, elle était florissante, bénédictine, occupée par sept religieuses dépendantes de l'évêché de Maguelonne[6]. L'abbaye fut vraisemblablement incendiée par les Routiers des Grandes Compagnies au XVe siècle. La colline fut délaissée en 1514 et l'abbaye reconstruite à l'intérieur des remparts de Gigean. Il ne subsiste plus rien de cette seconde implantation.
Le monument historique qui subsiste dans le massif est en cours de restauration par une association dont le siège social est à Sète.
Temps modernes
Par la suite, l'activité pastorale y est attestée avant qu'au milieu du XIXe siècle, un défrichage ait lieu pour que des vignes soient plantées, donnant lieu à la construction de nombreuses capitelles[7] (abris de pierres sèches), dont une concentration s'observe sur le versant sud du massif, au lieu-dit « Rabassous » à Frontignan.
Activités
Protection environnementale
Le site a fait l'objet d'un classement en Site pittoresque par décret le [8] avant d'être transformé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type I et type II[5].
Tourisme
Plusieurs activités de plein air s'offrent aux touristes, dont le vélo tout terrain et la randonnée pédestre. Entourée de plaines, les hauteurs permettent d'avoir des panoramas (table panoramique de la chapelle Saint-Baudile)[9]. Quelques cavités permettent de faire de la spéléologie[1].
Plusieurs villages pittoresques du Midi languedocien existent au pied du massif : Balaruc, Gigean, Fabrègues, Villeneuve-lès-Maguelone, Vic-la-Gardiole, Mireval, Frontignan.
Références
- Spéléologie du massif de la Gardiole
- « Carte du massif »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Annales de Géographie, Volume 8, n°38 (1899) p117-p122
- Site de l'abbaye Saint Felix de Monceau
- [PDF] Fiche du massif (DREAL Languedoc Roussillon)
- Harmonia Productions, « Abbatiale Gothique de Saint-Félix-de-Montceau (Histoire) » (consulté le )
- La genèse des paysages lithiques d'origine agricole : les faiseurs de murailles et de cabanes en pierre sèche dans la France des XVIIIe-XIXe Siècles.
- Journal Officiel du 04/03/1980, page 52334
- Découverte 34