Mireval
Mireval est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie. Depuis le , elle fait partie de la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée.
Mireval | |
Vue depuis la Gardiole. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Sète Agglopôle Méditerranée |
Maire Mandat |
Christophe Durand 2020-2026 |
Code postal | 34110 |
Code commune | 34159 |
Démographie | |
Gentilé | Mirevalais |
Population municipale |
3 310 hab. (2019 ) |
Densité | 300 hab./km2 |
Population agglomération |
6 544 hab. (2017) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 30′ 31″ nord, 3° 48′ 06″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 196 m |
Superficie | 11,05 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Mireval (ville-centre) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Frontignan |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-mireval.fr/ |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par divers petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « étangs palavasiens » et les « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol »), quatre espaces protégés (le « Creux de Miège », l'« étang de Vic », les « salines de Villeneuve » et les « étangs Palavasiens ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Mirevalais.
Mireval est une commune urbaine et littorale qui compte 3 310 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Mireval et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Mirevalais ou Mirevalaises.
Géographie
Mireval est située dans le sud de la France à 15 km au sud-ouest de Montpellier dans le canton de Frontignan et enserré entre le massif de la Gardiole et la mer Méditerranée. Cette commune est réputée pour son muscat connu depuis le Moyen Âge (François Rabelais trouva à Montpellier des « bons vins de Mirevaux et joyeuse compagnie »[1]).
Paysage et relief
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villeneuve-les-Mag-Inra », sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone, mise en service en 1980[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 592,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sète », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 14 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
Quatre espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « Creux de Miège », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 32,4 ha[16] ;
- l'« étang de Vic », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 1 808,1 ha[17],[18] ;
- les « salines de Villeneuve », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 210,1 ha[19],[20] ;
- les « étangs Palavasiens », une zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 7 583 ha[21].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux site Natura 2000 sont recensés sur la commune[23].
La commune inclut une zone de protection spéciale (ZPS) Natura 2000 dans le cadre de la directive Oiseaux la ZPS des « étangs palavasiens et étang de l'Estagnol », 6 600 ha répartis sur 8 communes[24]. Sur cette surface, 50 % sont classés selon la loi de 1930 et 1 % inscrit de même, 35 % ont été acquis par le Conservatoire du Littoral, 14 % sont une réserve de chasse et de faune sauvage d'ACCA (association communale de chasse agréée), 2 % sont protégés par un arrêté de protection de biotope, d’habitat naturel ou de site d’intérêt géologique, 1 % est une réserve naturelle nationale (l'étang de l'Estagnol), et 1 % est la propriété du département. Cette ZPS comprend une série importante de grandes lagunes communiquant encore entre elles (étang de l'Ingril, étang de Vic, étang de Pierre-Blanche, étang de l'Arnel, étang du Prevost, étang du Grec, étang du Méjean, étang de Pérols), imbriquées entre terre et mer. On y trouve des anciens marais salants non exploités, générateurs d'une grande diversité d'habitats à forte valeur patrimoniale.
L'étang de l'Estagnol est situé dans une ancienne doline d'alluvions récentes dans les calcaires de la Gardiole, au sud-ouest de Montpellier. L'alimentation en eau se fait par la nappe phréatique d'eau douce de la plaine de Mireval, par les alimentations karstiques des reliefs avoisinants, et par la résurgence d'une perte de la Mosson. En conséquence, son eau est moins saumâtre que celle des autres étangs palavasiens. Les lagunes attirent une avifaune à la fois abondante et variée qu'elle soit nicheuse, hivernante ou migratrice. Des espèces rares viennent s'y reposer, comme la sterne naine, le gravelot à collier interrompu et la talève sultane. Les flamants roses y sont nombreux. Une dizaine d'espèces de l'annexe I se reproduisent à l'étang de l'Estagnol : busard des roseaux, blongios nain, héron pourpré, sterne pierregarin, parfois le butor étoilé.. Il est une zone d'hivernage ou d'étape pour de nombreux migrateurs : anatidés, foulques, guifettes, sterne pierregarin[25].
La commune comprend aussi un site d'intérêt communautaire (SIC) Natura 2000 dans le cadre de la directive Habitat : le SIC des « étangs palavasiens », 6 600 ha d'étangs répartis sur plusieurs communes et séparés de la mer par un lido encore vierge d'urbanisation sur un grand linéaire côtier, ce qui permet la coexistence de différents habitats naturels littoraux : systèmes dunaires, laisses de mer et sansouires. Ils sont composés à 60 % de lagunes côtières (habitat prioritaire), 7,1 % de fourrés halophiles méditerranéens et thermo-atlantiques (Sarcocornia fruticosi ou « corail de mer »), 4,9 % de prés-salés méditerranéens (communauté de plantes appelée Juncetalia maritimi), et 16 autres types d'habitat pour le reste. Leur ouverture sur la mer grâce à des graus permet la migration des poissons. En 2012, seul l'étang du Grec est protégé par un arrêté préfectoral de protection du biotope comprenant les zones humides situées entre la route départementale Carnon-Palavas et les zones urbanisées du littoral. Le périmètre du site intègre ces zones humides en suivant précisément la limite de la zone couverte par l'arrêté de biotope. L'étang de l'Estagnol, classé en réserve naturelle nationale, est protégé des atteintes directes mais son approvisionnement en eau est d'origine incertaine et rend les interventions difficiles[26].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[27] : la « garrigue de la Madeleine » (127 ha), couvrant 2 communes du département[28] et le « marais du Boulas et salins de Villeneuve » (302 ha), couvrant trois communes du département[29]
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[27] : le « complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains » (14 344 ha), couvrant 14 communes dont une dans le Gard et 13 dans l'Hérault[30] et la « montagne de la Gardiole » (5 289 ha), couvrant 10 communes du département[31].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Histoire
Au début du XIe siècle, l'église Sainte-Eulalie de Val, qui préexistait au village de Mireval, rassemblait une communauté de fidèles éparpillés sur les sites gallo-romains alentour. Elle était située à un endroit où, à l'ouest, était la forteresse du Val. De l'église, on pouvait voir le Val. Le nom Mireval veut dire « regarde le Val »[32].
En 1155, les Guilhems, seigneurs de Montpellier et propriétaires des terres environnantes construisent une maison forte, renforcée en 1196 par des remparts[32].
En 1204, Marie de Montpellier, fille de Guilhem VIII de Montpellier se marie avec Pierre II d'Aragon amenant avec elle la seigneurie de Montpellier et donc Mireval. Le couple se sépare rapidement et Marie de Montpellier se retire au château de Mireval. De leur réconciliation, naîtra en 1207, Jacques Ier d'Aragon[32].
En 1349, seigneurie de Montpellier intègre le royaume de France.
Aux XVIe et XVIIe siècles, le village est menacé de disparition : une partie des remparts est détruite, le village est ravagé par les maladies (peste, paludisme)[32].
L'arrivée de voies de communications (route Montpellier-Sète en 1783, chemin de fer en 1839) permet un essor de l'économie locale, en particulier de la viticulture, et un essor démographique[32].
Urbanisme
Typologie
Mireval est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[I 1],[34]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mireval, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 6 544 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[35]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[36],[37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (34,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (35,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), zones humides côtières (14 %), cultures permanentes (11,1 %), zones urbanisées (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,9 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %), prairies (1,9 %), eaux maritimes (0,2 %)[38].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].
En 2019, la commune comptait 3 310 habitants[Note 9], en augmentation de 0,64 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 346 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 3 239 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 690 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 53 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 7,3 % | 8,6 % | 8,7 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 034 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (67,7 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 660 emplois en 2018, contre 531 en 2013 et 553 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 384, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,3 %[I 13].
Sur ces 1 384 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 277 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 7,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
282 établissements[Note 13] sont implantés à Mireval au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 282 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 19 | 6,7 % | (6,7 %) |
Construction | 54 | 19,1 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 62 | 22 % | (28 %) |
Information et communication | 11 | 3,9 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 1,4 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 10 | 3,5 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 43 | 15,2 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 48 | 17 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 31 | 11 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22 % du nombre total d'établissements de la commune (62 sur les 282 entreprises implantées à Mireval), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[43] :
- Cap'lift, transports routiers de fret interurbains (5 988 k€)
- Logibenne, location de camions avec chauffeur (3 095 k€)
- Enrobes 34, fabrication d'autres produits minéraux non métalliques n.c.a. (3 088 k€)
- Geria D'oc, hébergement médicalisé pour personnes âgées (2 920 k€)
- Abs Logistique, transports routiers de fret interurbains (2 715 k€)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[44]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 56 | 47 | 23 | 14 |
SAU[Note 16] (ha) | 247 | 244 | nd | 87 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 47 en 2000 puis à 23 en 2010[46] et enfin à 14 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[47],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 247 ha en 1988 à 87 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 4 à 6 ha[46].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Mireval
- Église paroissiale Sainte-Eulalie (1900) : tableau de la Crucifixion XVIIe siècle ; Christ en bois XVIIIe siècle ; Vierge en bois doré XVIIIe siècle.
- Porte de la ville du XIIe siècle (voir ci-contre).
- Le circuit de Mireval, un circuit automobile et motocycliste aménagé dans la colline de la Gardiole. Il a été acheté en 1984 par la société Goodyear qui en a fait un centre d'essais. Aujourd'hui, c'est un circuit strictement privé.
- Inauguré en 2007, le centre culturel Léo-Malet est une salle exceptionnelle qui offre une capacité modulable de 70 à 305 places assises grâce à ses gradins repliables. Il suffit de 20 minutes pour passer de la configuration « auditorium » à la configuration « cocktail » pour prolonger l’événement. Son plateau-scène de 200 m2 est modulable en hauteur et en surface.
Personnalités liées à la commune
- Marie de Montpellier
- Rabelais
- Nestor Combin, ancien joueur international de football, retiré à Mireval.
- Émile Barbaste né le à Mireval. Joueur de rugby à XV. Champion de France en 1959 avec le Racing Club de France.
Galerie
- Vue Aérienne de Mireval
- Carte postale de Mireval (1921).
Héraldique
|
Les armoiries de Mireval se blasonnent ainsi : d'or à Sainte Eulalie d'azur surmontée d'un Ostensoir (ou Saint Sacrement) de gueules
|
---|
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[45].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mireval » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Mireval » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Mireval » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Mireval » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Mireval » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Michel Bideaux, Les échanges entre les universités européennes à la Renaissance, Chap. Rabelais, les Universités et la mobilité.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Villeneuve-les-Mag-Inra - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mireval et Villeneuve-lès-Maguelone », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Villeneuve-les-Mag-Inra - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mireval et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « l'« étang de Vic » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « les « salines de Villeneuve » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le )
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Mireval », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Les 8 communes de la ZPS des étangs palavasiens et étang de l'Estagnol sont : Frontignan, Lattes, Mauguio, Mireval, Palavas-les-Flots, Pérols, Vic-la-Gardiole, et Villeneuve-lès-Maguelone.
- NATURA 2000 - FR9110042 – ZPS des étangs palavasiens et étang de l'Estagnol.
- NATURA 2000 - FR9101410 - Étangs palavasiens.
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Mireval », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « garrigue de la Madeleine » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « marais du Boulas et salins de Villeneuve » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « complexe paludo-laguno-dunaire des étangs montpelliérains » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « montagne de la Gardiole » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- L'histoire du village sur mireval34.fr
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Entreprises à Mireval », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Mireval - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
Voir aussi
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Mireval (1623-1924) [1,52 ml]. Cote : 159 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Portail des communes de France
- Portail de l’Hérault