Monchaux-Soreng

Monchaux-Soreng est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Pour les articles homonymes, voir Soreng.

Monchaux-Soreng

L'église Saint-Martin de Soreng.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
Maire
Mandat
Jean-Claude Quénot
2020-2026
Code postal 76340
Code commune 76441
Démographie
Gentilé Monchaliens, Monchaliennes
Population
municipale
633 hab. (2019 )
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 56′ 57″ nord, 1° 35′ 38″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 201 m
Superficie 10,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Blangy-sur-Bresle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Eu
Législatives 6e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Monchaux-Soreng
Géolocalisation sur la carte : France
Monchaux-Soreng
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Monchaux-Soreng
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Monchaux-Soreng

    Les habitants de Monchaux-Soreng sont appelés les Monchaliens, Monchaliennes.

    Géographie

    Description

    La commune est à une altitude moyenne de 50 m.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 824 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Oisemont_sapc », sur la commune d'Oisemont, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 786,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Abbeville », sur la commune d'Abbeville, dans le département de la Somme, mise en service en 1922 et à 24 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Monchaux-Soreng est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blangy-sur-Bresle, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), terres arables (35,6 %), prairies (15,9 %), zones urbanisées (5,6 %), eaux continentales[Note 8] (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Les localités de l’Epinoy et de Soreng ont été réunies sous le nom de Soreng l’Epinoy en 1790. Monchaux a été réunie à Soreng-l'Épinay sous le nom de Monchaux-Soreng par un ordre royal du .

    Monchaux est attesté sous les formes de Moncellis au début du XIIe siècle; de Monchiaux en 1225[21]; Ecclesia de Monceaus vers 1240; Parrochia Sancti Nicholai de Monchiaux en 1348; Monceaux en 1371; Mouchiax en 1389 et 1392; de Monchaulx en 1419; de Monceaulx en 1420[22]; Eglise de Moncel en 1429[23]; Mouchaux en 1433[24]; Les hospitaliers de Monceaux en 1451[25]; Ecclesia Sancti Nicolai de Moncheaux en 1480[26]; Chapelle Saint Fiacre de Mouchaulx en [27]; Mouceaux en 1494 et 1495[28] et Monchiaux en 1494[29]; Fief de Monchaulx en 1503; Ville de Monchaux en 1520[30]; Hostel Dieu de Monchaux en 1567; Bourg de Monchaulx en 1568[31]; Monceaux en 1595[32]; de Mouchellis au XVIe siècle[33]; Monchaux en 1660[30]; Ecclesie Sancti Arnaldi de Mouchault en 1668[34]; Saint Nicolas de Monchaux et Chapelle ou hopital de Monchaux en 1716[35]; Monchaux en 1715 (Frémont) et en 1757 (Cassini); Garderie de Montchaux en 1768[36].
    Ce toponyme est une variante régionale de monceau, issu du latin monticellus, « petit mont ».

    Soreng est attesté sous les formes Ecclesia de Sorenc en 1177; Feodum de Soren vers 1210; Miles de Sorenc en 1221[37]; Sorenc en 1337 et en 1431 (Longnon); Soreng entre 1433 et 1460[38]; Sorenc au XVIe siècle[39], entre 1648 et 1704 (Pouillé); Sorang en 1680 et 1682[40]; Soran en 1683[41]; Ecclesie Sancti Martini de Sorent en 1701[42]; Soreng 1715 (Frémont) et en 1757 (Cassini)[43].
    .

    Histoire

    Bourg dépendant du comté d'Eu en 1660[30], autrefois fermé de murailles[36].

    Le , un Avr 626 Tutor s'y écrase, coûtant la vie aux deux aviateurs égyptiens.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935   Bailly    
    avant 1988   Gérard Vallée    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 23 juillet 2020)
    Jean-Claude Quénot SE puis DVD Vice-président de la CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[44],[45],[46]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].

    En 2019, la commune comptait 633 habitants[Note 9], en diminution de 2,31 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    380343358308555555570532539
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    525505492475458407385341354
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    355377380354410427459464459
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    475438481576644668649653644
    2015 2019 - - - - - - -
    650633-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges
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    Il y a actuellement[Quand ?] 659 Monchaliens dont 27,2 % ont moins de 20 ans. 73,4 % sont propriétaires de leur logement et 1,5 % diplômés de l'enseignement supérieur. La taille moyenne des foyers est de 3 « unités » et l'âge moyen est de 38 ans.

    La population monchalienne est constituée de 46,2 % d'hommes et 53,8 % de femmes.

    Culture locale et patrimoine

    Éolienne entre pommiers en péril.

    Lieux et monuments

    Église de Monchaux-Soreng.
    • Église Saint-Martin dont la flèche du clocher est ornée d'une croix losangique.

    Héraldique

    Les armes de la commune de Monchaux-Soreng se blasonnent ainsi :

    D'argent fretté de gueules, au franc quartier d'azur chargé d'une fleur de lis d'or.


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Oisemont_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Monchaux-Soreng et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Oisemont_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Monchaux-Soreng et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Abbeville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Blangy-sur-Bresle », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Archives départementales de la Seine-Maritime, M. 6 H.
    22. Archives Nat., P. 284-2-303-514.
    23. Archives départementales de la Seine-Maritime, 30-31.
    24. Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3268.
    25. Archives départementales de la Seine-Maritime, G. 8226-8254.
    26. Archives départementales de la Seine-Maritime, G 9471.
    27. Archives départementales de la Seine-Maritime, B Echiquier.
    28. Archives départementales de la Seine-Maritime, G 81.
    29. Archives de Seine-Maritime G. 1535.
    30. Archives de Seine-Maritime E Comté d'Eu Inventaire 61.
    31. Archives départementales de la Seine-Maritime, E Tab. Blangy.
    32. Archives départementales de la Seine-Maritime, Tab. Rouen.
    33. Archives départementales de la Seine-Maritime, G 4.
    34. Archives départementales de la Seine-Maritime, G 1546.
    35. Archives départementales de la Seine-Maritime, G. 740.
    36. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, p. 656.
    37. Archives Nat. S 5201 A.
    38. Archives de Seine-Maritime G 3268, 3269.
    39. Archives de Seine-Maritime G 4.
    40. Archives de Seine-Maritime G 1536.
    41. Archives de Seine-Maritime, G Arch.
    42. Archives de Seine-Maritime, G 1552.
    43. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, p.959.
    44. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 2 avril 2014, p. 19..
    45. « Monchaux-Soreng : le maire sortant candidat à sa propre succession : Jean-Claude Quénot a confirmé lors de ses vœux le 24 janvier 2020 qu’il sera candidat en mars prochain pour un 4e mandat. « C’est le moment de ne rien lâcher» explique-t-il », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
    46. Blandine Thoreux, « Jean-Claude Quenot reste maire en Seine-Maritime : Mercredi 27 mai 2020 à Monchaux-Soreng, Jean-Claude Quénot a été réélu maire. Une fonction qu'il occupe depuis 2001 », L'Éclaireur du Vimeu, (lire en ligne, consulté le ).
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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