Montmeyran

Montmeyran est une commune française dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Montmeyran

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Olivier Rochas
2020-2026
Code postal 26120
Code commune 26206
Démographie
Gentilé Montmeyranais
Population
municipale
2 942 hab. (2019 )
Densité 123 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 02″ nord, 4° 58′ 32″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 293 m
Superficie 24,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crest
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Montmeyran
Géolocalisation sur la carte : France
Montmeyran
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Montmeyran
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Montmeyran
Liens
Site web www.montmeyran.fr

    Ses habitants sont dénommés les Montmeyranais.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à 14 km au sud-est de Valence (préfecture du département de la Drôme), à mi-chemin entre Valence et Crest.

    Relief et géologie

    Sites particuliers :

    Hydrographie

    La commune est arrosée par :

    • le ruisseau l'Ecoutay traverse la commune[1].
    • le ruisseau de Guillomont a sa source sur la commune (il se jette dans le Pétochin sur la commune de Montéléger)[1],[2] ;
    • le ruisseau de la Rouaille[1].
    • le ruisseau de Jalatte (il se jette dans le Pétochin sur la commune de Montéléger)[1],[3],[4] ;
    • le ruisseau de Loye qui a sa source sur la commune d'Upie (il devient la rivière le Pétochin en passant sur la commune de Montéléger)[1] ; elle a un cours de 16,9 km ; c'est un affluent de la Véore et sous-affluent du Rhône[5] ;
    • le ruisseau du Moulin[1].
    • le ravin Alleyron est attesté en 1891[6].

    Voies de communication et transports

    • Citéa 25 Valence Gare routière - Montmeyran/le parc.
    • 25C Valence Gare routière - Crest Gare
    • Transport à la demande (TAD 57 Montmeyran/le parc - Upie village ou La Baume-Cornillane)[réf. nécessaire].

    Urbanisme

    Typologie

    Montmeyran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaumont-lès-Valence, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[10] et 9 891 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,5 %), forêts (9,6 %), zones urbanisées (7 %), prairies (4,9 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1].

    • Balthazard
    • Barbeloube
    • Battevache
    • Beaurabuel
    • Bernoir
    • Bionne
    • Blagnat
    • Blanchonne
    • Chantemerle
    • Charlotte
    • Charrière
    • Châtagne
    • Coucouriane
    • Daumas
    • Gasquet
    • Jalatte
    • la Chapiane
    • la Combe
    • Ladevau
    • la Paillette
    • la Raymondière
    • le Blanc
    • le Bois Gros
    • le Bouligas
    • le Bourget
    • le Bourrelier
    • le Colombier
    • le Coteau
    • le Franconnet
    • le Jas
    • le Lac
    • le Mourayer
    • le Rozet
    • les Batailles
    • les Bâties
    • les Chaux
    • les Cochettes
    • les Couriols
    • les Cros
    • les Crottes
    • les Dinas
    • les Dorelons
    • les Galands
    • les Gardons
    • les Genceaux
    • les Gonilles
    • les Granges
    • les Limites
    • les Marceaux
    • les Masserolles
    • les Murats
    • les Pétiots
    • les Plots
    • les Préaux
    • les Puits
    • les Rollands
    • les Rorivas
    • les Roueries
    • les Routes
    • les Thibauds
    • les Tuillères
    • les Vanets
    • les Vernes
    • les Verriers
    • les Viandons
    • les Vergniats
    • le Vernet de Jalatte
    • Lurette
    • Montalivet
    • Masson
    • Mazal
    • Montbrun
    • Noyère
    • Olivière
    • Pélingron
    • Perrinet
    • Pomet
    • Ranchi
    • Saint-Amour
    • Sanchette

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • Blagnat est un quartier attesté :
    en 1430 : crosus de Blanhiaco (terrier de l'évêché de Valence)[16].
    en 1483 : in Blanaco (terrier de Beaumont)[16].
    au XIXe siècle : jas de Blagnat (Carte d'état-major)[16].
    en 1891 : Blagnat : quartier des communes de Montvendre et Montmeyran[16].
    en 2020 : la carte IGN ne le mentionne que sur la commune de Montmeyran[1]

    Toponymie

    En occitan, Montmeyran se dit Mount-Meiran en graphie mistralienne[17] et Montmairan en graphie classique[réf. nécessaire].

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[18] :

    • 1158 : castrum de Montemarrano (Gallia christiana, XVI, 105).
    • 1191 : Monmairan (cartulaire de Léoncel, 41).
    • 1192 : Monmaira (cartulaire de Léoncel, 45).
    • 1263 : Monmeyra (cartulaire de Léoncel, 45).
    • 1277 : castrum Montismeyrani (Duchesne, Comtes de Valentinois, 11).
    • 1291 : Montmera (choix de documents, 213).
    • 1332 : Mons Meranus (Gallia christiana, XVI, 130).
    • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Montis Mayriani (pouillé de Valence).
    • 1483 : Montmeyrat (terrier de Beaumont-lès-Valence).
    • 1530 : mention de la paroisse : cura Montismeyrani (rôle de décimes).
    • 1549 : mention du prieuré : prioratus Montismeyroni (pouillé de Valence).
    • 1891 : Montmeyran, commune du canton de Chabeuil.

    Étymologie

    La première partie du toponyme provient du latin mons « montagne, mont, élévation » qui peut désigner une simple colline, en pays de plaine.

    La deuxième partie dériverait d'un nom latin d'homme Marius avec le suffixe -anum[réf. nécessaire].
    Notons que certains historiens situent à Montmeyran le lieu de la victoire du général romain Caius Marius sur les Cimbres[19].

    Histoire

    Préhistoire

    Des fouilles ont été faites lors de la construction de la ligne TGV Méditerranée, sur le site de Blanquet : Sylvie Saintot a fouillé une habitation chasséenne, construite en bois comme en témoignaient les trous de poteaux, d'une longueur de 20 mètres sur 12 mètres de large[20]. Sa structure et son orientation nord-sud étaient prévues pour résister au vent du nord, le mistral[21].
    Les archéologues ont identifié un broyon en calcaire, neuf formes de céramique (dont une marmite et six vases), ainsi que trois silex taillés (grattoir et lamelles).
    Cette habitation isolée appartenait à un vaste ensemble comme en atteste les silex jonchant le sol aux alentours. Ce site a pu être daté de la première moitié du IVe millénaire avant notre ère, ce qui correspond au néolithique moyen II[21].

    Protohistoire

    Le territoire relève de la tribu gauloise des Segovellaunes (confédération des Cavares).

    Antiquité : les Gallo-romains

    Un lieu est appelé « Champs de bataille ». Il rappelle la victoire du général romain Caius Marius sur les Cimbres[19].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (et de la dépendance de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon) est fondé au XIIe siècle par les comtes de Valentinois[18].
    Le groupe de moines s'installent à flanc de coteau[réf. nécessaire]. Ce prieuré est à l'origine du village[19].

    Fortifié, le bourg, d'une superficie de trois hectares et demi, sera protégé par une enceinte percée de deux portes : la porte Enjame (à l'ouest) débouchait sur la rue Fontripierre ; la porte des Barry (à l'est) permettait le passage vers les champs de la plaine. Le village comprenait le château, l'église Saint-Blaise, un hôpital et des habitations[réf. nécessaire].

    La seigneurie[18] :

    • Au point de vue féodal, Montmeyran était une terre du patrimoine des comtes de Valentinois.
    • 1416 : elle est inféodée aux Clermont-Montoison.
    • Vers 1540 : elle est recouvrée par les comtes de Valentinois.
    • 1543 : vendue (sous faculté de rachat) aux Conches. Ces derniers garderont la moitié de cette terre jusqu'en 1574.
    • Avant 1574 : la moitié de la terre est rachetée par les comtes de Valentinois et rendue aux Clermont.
    • Les Clermont donnent leur moitié aux Cornilhan.
    • 1563 : les Cornilhan lèguent leur part aux Alrics.
    • 1574 : (aucune information sur la part des Conches).
    • 1660 : la terre passe (par mariage) aux Balbes de Berton.
    • 1780 : elle est vendue aux Starot de Saint-Germain, derniers seigneurs.

    Autre source : Montmeyran avait été léguée à Antoine de Clermont-Montoison. Les seigneurs de Montmeyran furent ensuite, tour à tour, Jean Conches en 1543, Sébastien de Clermont-Tallard en 1574, Balthazar de Dicimieux, Charles Henri des Alrics de Cornillan en 1593, François de Berton de Crillon en 1606 et enfin Joseph Starot de Saint-Germain en 1780[réf. nécessaire].

    En 1217, Simon IV de Montfort prend et détruit le château au cours de la croisade des Albigeois[réf. nécessaire].

    Au XVIe siècle, une partie des habitants adhèrent à la Réforme. Dès lors, la communauté se partage entre protestants et catholiques. Les premiers se regroupèrent dans les quartiers est : les Dinas, les Rorivas, les Pétiots, tandis que les seconds investissaient le nouveau village situé au pied du serre du Meyran[réf. nécessaire].

    L'ancien village fut déserté par les protestants. Il est reconstruit en 1700[19].

    Démographie[18] :

    • 1688 : 200 familles.
    • 1789 : 315 chefs de famille.

    Avant 1790, Montmeyran était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Genis et ensuite à saint Blaise, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon) fondé au XIIe siècle par les comtes de Valentinois. Les dîmes appartenaient au prieur du lieu qui présentait à la cure[18].

    De la Révolution à nos jours

    En 1790, la commune fait partie du canton d'Étoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de Chabeuil[18].

    Au XIXe siècle, un important marché aux chevaux s'implante à Montmeyran, attirant des marchands venant de Provence, du Languedoc et même d'Italie et d'Espagne[réf. nécessaire].
    Ce marché participera à l'équipement de l'armée lors de la conquête de l'Algérie[réf. nécessaire].

    Sur le plan économique, Montmeyran cultive également le noyer et le ver à soie[réf. nécessaire].

    La famille Bachasson avait une propriété sur la commune, le château de Montalivet[22] :

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23.

    À la suite de l'élection municipale de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de 5 adjoints, de 17 conseillers municipaux[23][source insuffisante].

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790    ?    
    1793   Jean Pierre Milhan    
    1796   Pierre Louis Néry    
    1797   Charles Ban Dulac    
    1798   Joseph Destret    
    1798   Jean Claude Rolland    
    1800   Charles Ban Dulac    
    1801   Liotard    
    1803   Hipolithe Vallier    
    1806   Antoine Néry Durozet    
    1808   Jean Jacques Faure    
    1826   Marie Pierre Antoine de La Lombardière    
    1830   Félix Sayn    
    1831   Louis Charles Ducros    
    1834   Michel Augustin Lambert    
    1837   Moïse Thibaud    
    1843   François Leydier    
    1848   Moïse Thibaud    
    1850   Jacques Faure    
    1851   François Pomaret    
    1853   François Leydier    
    1859   Jacques Paulin Amoric    
    1865 1873 Félix Faure    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1873
    (élect. partielle ?
    1878 Jean Antoine Trouilhat    
    1878 1884 Félix Faure    
    1884 1888 Jean Antoine Trouilhat    
    1888 1893 Frédéric Gencel    
    1893'
    (élect. partielle ?
    1896 Jean Antoine Trouilhat    
    1896 1903 Elie Arnoux    
    1903'
    (élect. partielle ?
    1904 Frédéric Gencel    
    1909
    (élect. partielle ?
    1911 Edouard Romieux    
    1911
    (élect. partielle ?
    1919 Elie Richard    
    1919 1925 Louis Coupier    
    1925 1943 Maurice Pollet    
    1943
    (élect. partielle ?
    1944 Auguste Prunier    
    1944
    (élect. partielle ?
    1947 Marcel Nivière    
    1947 1949 Louis Oullier    
    1949
    (élect. partielle ?
    1950 Clément Lafayette    
    1950
    (élect. partielle ?
    1953 Georges Brun    
    1953 1959  ?    
    1959 1965 Henri Dejours    
    1965 1977 Roger Marty    
    1977 1983 Martial Bretouze    
    1983 1994 Jean Marie Gorce    
    1994
    (élect. partielle ?
    1999 Hubert Guillaume    
    1999
    (élect. partielle ?
    2020 Bernard Brunet DVG fonctionnaire
    2020 En cours
    (au 19 février 2021)
    Olivier Rochas    

    Jumelages

    Montmeyran est jumelé, depuis 1972, avec la ville de Groß-Bieberau, en Allemagne[réf. nécessaire].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

    En 2019, la commune comptait 2 942 habitants[Note 3], en augmentation de 2,44 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3671 3991 3761 6141 8421 8231 9342 0632 127
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1992 1842 0872 1452 1162 0171 8481 8361 796
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7581 8541 7791 5871 6181 4311 4871 3241 332
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 3781 4331 5502 0082 3602 6802 7182 7622 859
    2015 2019 - - - - - - -
    2 8662 942-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Montmeyran dépend de l'académie de Grenoble. Les élèves commencent leurs études sur la commune, qui comptent deux écoles maternelles et deux écoles primaires. Ils poursuivent au collège Jean Macé de Portes-lès-Valence[réf. nécessaire].

    Santé

    Plusieurs professionnels de santé sont installés sur la commune[réf. nécessaire].
    Les hôpitaux les plus proches sont à Crest, Montéléger et Valence.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête communale : le deuxième dimanche de février[19].
    • Fête patronale : le deuxième dimanche de septembre[19].

    Sports

    Catholicisme

    La paroisse catholique de Montmeyran dépend du diocèse de Valence, doyenné de Chabeuil[réf. nécessaire].

    Protestantisme

    La paroisse protestante de Montmeyran a bénéficié du ministère d'un pasteur depuis 1593. Toutefois ce n'est que depuis 1842 qu'y réside un pasteur titulaire[réf. nécessaire] :

    • 1593 : début du ministère du premier pasteur de Beaumont-lès-Valence, desservant aussi Montmeyran.
    • De 1601 à 1685, Montmeyran dépend de la paroisse de Beaumont-lès-Valence. Les pasteurs de Beaumont-lès-Valence seront Michel de Mercure (dit Salave), Josias Montagne(s), Jean Antoine Cante, Siméon d’Hosty, Jean Abraham, Jean Martinet, Jean Félix, Jean Imbert, Jacques du Marché, Daniel Chamier, Isaac Lanfrey, Salomon Piffard du Rif, Jean Abraham Chiron, Pierre Armand.
    • 1664 : l'exercice de la religion Réformée est condamné dans l'annexe de Montmeyran.
    • Entre 1685 et 1787, période dite du « Désert », il n'y a plus de pasteurs officiels, nulle part en France. Des ministres itinérants baptisent et marient clandestinement au cours des assemblées du Désert. les pasteurs du Désert seront Jean Béranger (dit Colombe), Blachon, Jacques Roger, Paul Faure, Louis Ranc, Pierre Durand, Vouland, Coste, François Descours (dit Delacour), Peyrot, Alexandre Ranc (dit Lacombe), Vernet, Gaspard Marcel (dit Ollivier, dit Eliel), Daniel (ou David) Armand, Pierre Rozan (dit Dunoyer), Jean Antoine Vouland fils (dit Roche), Sébastien de La Bâtie.
    • À partir de 1787, il y a de nouveau un pasteur à Beaumont-lès-Valence (il fut aussi le maire du village) dont Montmeyran était une annexe.
    • 1825 : dédicace du temple de Montmeyran.
    • 1842 : début du ministère du premier pasteur de Montmeyran.
    • 1850 : ouverture du cimetière protestant (entrée par le champ-de-foire).
    • 1854 : dédicace de la chapelle des Rorivas.
    • 1879 : début de la construction du presbytère.
    Église évangélique protestante des Préaux

    Installée depuis près de 130 ans, elle est installée dans la maison Les Préaux[28].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, fruits, volailles[19].

    • Coopérative agricole[19].
    • Marché : le mardi [19].
    • Marché aux fruits et légumes (de mai à septembre) : l'après-midi, les lundi, mercredi, vendredi[19].

    Commerce et artisanat

    • Commerces alimentaires (boucherie, boulangerie, etc.) et de services (presse, coiffeur, banques, etc.)[réf. nécessaire]

    Quatre restaurants se sont installés sur la commune[réf. nécessaire].

    Activité artisanale[19].

    Tourisme

    • L'hébergement est assuré par trois gîtes ruraux[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Base d'une tour du château féodal.

    Lieux et monuments

    • Ruines du château : tour[19].
    Ruines du château du XVe siècle, plusieurs tours sur les coteaux[réf. nécessaire].
    • Église Saint-Blaise de Montmeyran du XVIIIe siècle[19].
    • Château de Montalivet : il a été construit au XIXe siècle en remplacement d'un pavillon de chasse du XVIIe siècle de style Louis XIII, avec un corps de logis en équerre de deux étages. Possession de monsieur Bachasson, seigneur de Montalivet, il est toujours dans la famille[22].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Montmeyran possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.


    Annexes

    Bibliographie

    • 1877 : abbé A. Vincent, Notice historique sur Montmeyran (Drôme), Valence 1877.
    • 1925 : André Vernier, Centenaire du temple de Montmeyran, 22 mars 1925, Valence 1925.
    • 1963 : André Milhan, Notes historiques sur la commune de Montmeyran (Drôme), Rodez 1963.
    • 1991 : Charles Ponson, Montmeyran au cours de l'histoire de France, Crest 1991.
    • 2001 : (collectif), Archéologie sur toute la ligne. Les fouilles du TGV Méditerranée dans la moyenne vallée du Rhône, Éd. Le Musée de Valence/Semgy, Éditions d'Art, 2001, (ISBN 285056513X).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    28. « Eglise évangélique prés de chez vous... », sur eglise-evangelique (consulté le ).
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