Monts-sur-Guesnes
Monts-sur-Guesnes est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Monts.
Monts-sur-Guesnes | |||||
Orchestre des bigophoneux de Monts-sur-Guesnes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Châtellerault | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays loudunais | ||||
Maire Mandat |
Alain Bourreau 2020-2026 |
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Code postal | 86420 | ||||
Code commune | 86167 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
909 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 80 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 55′ 11″ nord, 0° 12′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 66 m Max. 146 m |
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Superficie | 11,40 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Loudun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Loudun | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation
Le village est situé à 16 km au sud-est de Loudun, à 18 km au nord-ouest de Lencloître, et à 18 km au nord-est de Mirebeau dans le pays loudunais. Jusqu'à la Révolution Monts-sur-Guesnes est situé en Anjou et dépend également de la généralité de Touraine : carte de l'ancienne province d'Anjou
Géologie et relief
La forêt de Scévolles est un massif forestier de 5 000 hectares. Son nom évoque un grand poète français du XVIe siècle, Scévole de Sainte-Marthe, issu d'une illustre famille loudunaise. Il fut l'ami intime de Ronsard, fut reçu avec Renaudot et bien d'autres dans son salon littéraire à Loudun. Le massif forestier s'étend sur les sables du Cénomanien. Chênes et noisetiers y côtoient robiniers et pins. De nombreux animaux y trouvent refuge : cerfs, chevreuils, sangliers, renards, blaireaux, fouines...
Les espaces boisés contribuent à assurer des fonctions de production (bois d’œuvre mais aussi bois énergie), de protection (espèces, qualité des eaux) et sociales (accueil du public). Les forêts les plus anciennes ou implantées dans des conditions écologiques particulières (pentes, bords de cours d'eau, etc.) abritent en général la biodiversité la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour répondre aux besoins d'une population rurale importante, la forêt poitevine a été intensément défrichée et surexploitée jusqu’à la révolution industrielle. Environ la moitié des forêts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans[1].
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Doussay », sur la commune de Doussay, mise en service en 1991[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 592,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 39 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Monts-sur-Guesnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,3 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), terres arables (24,6 %), zones urbanisées (6 %), prairies (3,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le nom du bourg pourrait dériver du mot "gaine" ou "gué", le territoire étant parcouru par plusieurs cours d'eau. Le nom pourrait provenir, aussi, de l'anthroponymie Waimus. Monts proviendrait du latin mons qui signifie mont[21].
Histoire
Moyen Âge
Monts est situé sur le point le plus haut du Loudunais, à 146 mètres au-dessus du niveau de la mer, sur une position élevée dominant les plaines alentour.
Cette position stratégique favorise l’édification d'un château fort. On pouvait d'ailleurs voir, au siècle dernier à un kilomètre à l'est du bourg actuel, une butte de terre appelée la Motte de Saulnais ; Rabelais en avait fait une dépatture de Gargantua. Les mottes servaient d'emplacement défensif du Xe siècle au XIIe siècle et comportaient souvent un donjon en bois et torchis entouré de palissades. En cas d'alerte, la population se rassemblait autour de ce donjon, dans la basse cour.
Au début du XIe siècle, un certain Grimault de Monts faisait un don au couvent de Guesnes pour se faire pardonner de l'usurpation de domaines. Au XIIIe siècle : à cette époque, le fief est entre les mains d'une importante famille du Loudunais, la famille Odart. En 1306, Guy Odart prête hommage au seigneur de Bauçay pour sa terre de Monts. En 1313, le bailli de Touraine poursuit un chevalier Odart, qui prétendait posséder la haute justice sur la ville et le territoire de Monts, droit qui appartenait au roi, selon les conclusions d’une enquête. Le , un autre Guy Odart, époux de demoiselle Guillemette de la Touche, fonda une chapelle Notre-Dame de la Chambaudière, chapelle disparue au XVIIe siècle.
C'est peut être ce même Guy Odart qui se distingua contre les Sarrazins d'Espagne et qui rapporta une fiole d'huile sainte, longtemps conservée dans l'église de Saint-Vincent.
Pendant la guerre de Cent Ans, le pays étant ravagé par les bandes anglaises, Guy Odart obtint des lettres de guet et garde pour son château de Monts, situé à une lieue et demie de Purnon, place occupée par les Anglais[Quand ?].
Au milieu du XVe siècle, le seigneur de Monts, Jean Odart étant mort sans postérité, c'est sa sœur Jeanne, épouse de Pierre de Brilhac, qui hérite de la seigneurie. La famille de Brilhac (de Brillac)[22] possédait déjà un château à Argy, dans l'Indre.
En 1480, Louis XI, de passage dans le Loudunais, reste coucher une nuit au château de Monts. L'année suivante, le roi, réunissant la châtellenie de Loudun à la Couronne, en profite pour récompenser ses plus fidèles serviteurs : il érige en particulier la terre de Monts en châtellenie en faveur de Pierre de Brilhac, son majordome. L'érection en châtellenie supposait la faculté d'avoir un château, une haute justice avec fourches patibulaires et aussi le droit d'établir bailli, prévôt, châtelain, garde des sceaux, sergents, notaires et autres officiers nécessaires pour l'exercice de cette haute justice, ce qui donnait de l’importance au seigneur châtelain. Pierre de Brilhac en profite donc fin XVe siècle pour remanier le château et construire le logis principal attenant à la tour ronde.
Mais l'érection en châtellenie contenait une concession autrement plus importante pour la prospérité de Monts : c'est l'instauration des foires et marchés. Louis XI signale dans son document : "nous constatons que Monts est enclavé et environné par plusieurs gros villages et qu'il y a de bons revenus à cause de la fertilité du pays ; il y a donc lieu propice pour établir foires et marchés pour le bien et l'utilité du pays environnant". Les marchés se tenaient tous les samedis jusqu'en 2014 où le conseil municipal décida de le déplacer au vendredi pour relancer une fréquentation en baisse. Les foires, au nombre de quatre, avaient lieu les jours suivants : à la Saint-Nicolas (le ), à la conversion de saint Paul (le ), le second lundi de Carême et le .
Temps modernes
Au XVIe siècle, pendant la période de la Renaissance, les Brilhac font remettre leur château de Monts au goût du jour, en faisant percer au rez-de-chaussée quatre fenêtres, dont trois sont encore visibles.
Pendant les guerres de religion, un régiment protestant qui portait secours à Coligny en mauvaise posture à la bataille de Moncontour, pilla et incendia la chapelle Saint-Avertin et le feu ravagea une partie de la ville. C'est peut être ce même régiment qui en profite aussi pour visiter l'église de Saint-Vincent et pour détruire le tombeau de Guy Odart, où il était représenté en chevalier. Quelques années plus tard, la jeune veuve de René de Brilhac, Jacqueline de Savonnières, recevait à dîner et à coucher, Henri de Navarre, futur Henri IV.
En 1594, Jacqueline de Savonnières vendait la châtellenie de Monts à sa sœur, Louise de Savonnières, épouse de Martin (III) du Bellay (1571-1637), seigneur de Gizeux et prince d'Yvetot.
La terre de Monts ne resta dans la famille du Bellay que pendant deux générations. Leur fils, le prince Charles (1599-1661), criblé de dettes, fut obligé de vendre la propriété en 1651.
Le , Madeleine de Savonnières, veuve d'Isaac Frézeau de la Frézelière (de la famille de Lancelot), et leur gendre et cousin François Frézeau de La Frézelière (mari de Charlotte-Marie Frézeau ; père de Jean-Angélique et Charles-Madeleine Frézeau), achètent la châtellenie en copropriété et la font ériger en marquisat en , c'est un second souffle donné à la ville de Monts.
Après la mort de François Frézeau en 1702, Jean-Angélique Frézeau de la Frézelière, son fils, devient marquis de Monts. Jean-Angélique est un brillant militaire, comme son père, mais il meurt de la fièvre pourpre en 1711 âgé de moins de quarante ans. À partir de cette date, la terre de Monts est en indivision entre Paule-Louise-Marie Briçonnet d'Oysonville, veuve de Jean-Angélique Frézeau, et leurs enfants mineurs. Cependant, les besoins d'argent se font cruellement sentir et Paule-Louise-Marie commence à prélever de l’argent sur l'héritage de ses enfants. Marie-Madeleine, une des filles, ne commence à toucher les revenus de la terre de Monts qu'à partir de 1727, mais il va falloir attendre le décès de la mère et de trois des enfants pour que le partage puisse être enfin prononcé le : les terres de Monts et de Maulay revenant à Marie-Madeleine Frézeau, épouse du marquis Nicolas VI Doublet de Persan (1691-1757)[23],[24], et le reste de l'héritage à son frère Hilarion, marquis de la Frézelière.
Mais Marie-Madeleine meurt un an et demi plus tard, le . Les domaines de Monts et de Maulay sont attribués à son fils, Anne-Nicolas Ier Doublet le (1728-1816 ; marquis de Persan, futur protecteur de Théroigne de Méricourt et promoteur des hôtels de Persan à Paris en 1771[25]). Anne-Nicolas II Doublet de Persan (1753-1828/1829), fils du précédent, propriétaire de la terre de Monts par la donation que son père lui en avait faite, tant par contrat de mariage du , que par acte du , vendait cette terre, avec le consentement des créanciers, le , à Jean-Pierre Gravier, citoyen de Paris.
Révolution française
Pendant ce temps, la population de Monts-sur-Guesnes accueille favorablement les avancées de la Révolution française, comme le reste de la France. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme la fête de la Liberté, l’anniversaire de la proclamation de la République () ou la célébration de l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI[26].
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 909 habitants[Note 8], en augmentation de 24,18 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 57 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Économie
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[32], il n'y a plus que 10 exploitations agricoles en 2010 contre 11 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 468 hectares en 2000 à 400 hectares en 2010. 65 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges), et 19 % pour les oléagineux (tournesol).
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- La plupart des bâtiments de Monts-sur-Guesnes sont des bâtiments du XIXe siècle. Certains de ces bâtiments ont été rénovés comme le château qui est maintenant devenu la mairie et une bibliothèque.
- Le château de Monts
La seigneurie de Monts est mentionnée dès le XIIe siècle. En 1480, Louis XI remercie pour son accueil la famille Brilhac, seigneur des lieux de 1429 à 1589 en lui offrant le titre de châtellenie pour son domaine. En conséquence, vers 1500, les Brilhac décident de modifier l'édifice défensif médiéval. Les constructions et les décors ajoutés à cette époque hésitent encore entre le vocabulaire de style gothique et celui de la Renaissance. En effet, choux frisés et gâbles côtoient chapiteaux à putti et coquillages.
Le château est victime d'effondrements dans les années 1970. Son propriétaire cède pour un Franc symbolique la tour ronde à la Commune, qui rachète le logis central. La commune y effectue d'importants travaux de restaurations et y installe la mairie dans les années 1990. De nouvelles réhabilitations sont lancées à partir de 2013 dans les ailes Nord et Ouest et dans la tour à mâchicoulis achetés à leur tour par la municipalité.
La chapelle et l'enceinte du château sont classées comme monument historique en 1979.
L'édifice est en belles pierres blanches de tuffeau. Le style gothique est représenté par la façade nord richement ouvragée et la tour de l'escalier rajoutée vers 1500. L'escalier est accessible grâce à une belle porte ouvragée donnant sur la cour du château. La porte est de style gothique. L'escalier est en vis à l'intérieur de la tourelle polygonale. Elle est ornée à l'intérieur et sur chacun de ses pans d'une frise sculptée composée d'animaux et de feuilles de vigne évoquant une scène de chasse. Sur l'un des pans, la frise représente un homme et son chien dont le mouvement évoque la course après le gibier.
On peut découvrir, aussi, une belle tour de guet et une charpente de grande facture. Il fait l'objet d'importants travaux de restauration en 2021 et 2022[33] par l’agence Michel Goutal, architecte en chef des monuments historiques[34].
- Le château de Purnon, de la fin du XVe siècle, dans la commune voisine de Verrue.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Laurent-et-Saint-Hilaire est composée de deux nefs datant de deux époques différentes. Celle de gauche date de 1717 et constitue, jusqu'au XIXe siècle, la chapelle du château. En 1810, elle devient église paroissiale. L'église est alors agrandie par la création d'une deuxième nef. Le porche est de la fin du XXe siècle. L'église abrite trois épitaphes en marbre de Carrare dédiées à des membres de la famille Frézeau de la Frézelière. L'une d'elles est de Nicolas Coustou (1658-1733).
Équipement culturel
La salle de spectacle La Montjoie est une salle auto-construite, par les habitants, après l’incendie de la salle précédente, en 1938. Elle est bâtie immédiatement à proximité du château. Elle a servi de salle polyvalente jusqu’en 1991. Après une totale réhabilitation, la salle accueille de nouveau divers types de spectacles (théâtre, concert, cinéma ...) depuis le [35] et [36].
Personnalités liées à la commune
- Étienne Pichot (1781-1867) est un grognard de l'armée napoléonienne. Il a parcouru plus de 10 000 km à pied entre 1803 et 1815. Il a participé à la campagne d’Italie, puis à celle de Croatie. Il appartenait alors au 60e régiment de ligne. Puis il reste en garnison à Raguse, jusqu'en 1810. À cette date, il rentre à pied à Toulon en réalisant en 30 jours 1 500 km. Il intègre alors le 1er régiment de chasseurs de la vieille Garde. C’est un corps d’élite. Pour en faire partie, il fallait non seulement avoir participé à trois campagnes, être distingué pour un exploit et bien entendu avoir eu une conduite exemplaire. Mais il fallait aussi être grand (1,76 m) et savoir lire et écrire. C’est ainsi qu'en tant que soldat d’élite il participa à la campagne de Russie et notamment, qu’il survivra au passage de la Bataille de la Bérézina. Il parcourut, au cours de cette retraite, dans des conditions effroyables (attaques constantes des cosaques et des partisans, froid, faim…), 50 km par jour. Il fut placé ensuite sous les ordres du général Cambronne (1770-1842). Il participa ainsi à toutes les dernières batailles de la fin de l’Empire jusqu’à la bataille de Waterloo. Dès le retour des Bourbon au pouvoir et l’instauration de la Restauration, il est congédié. Il devient marchand à Mons, se marie et a trois enfants. Il est décoré de la médaille de Sainte-Hélène.
- Justin Pichot (petit-neveu d'Étienne Pichot), maire de Monts-sur-Guesnes de 1882 à 1886,
- François Millet Pichot (petit cousin d'Étienne Pichot), maire de Monts-sur-Guesnes de 1886 à 1900,
- Paul Raud (arrière petit-fils d'Étienne Pichot), maire de Monts-sur-Guesnes de 1928 à 1946 et de 1947 à 1956,
- Maurice Pichot (arrière-arrière-petit-neveu d'Étienne Pichot), maire de Monts-sur-Guesnes de 1957 à 1965.
- François Crouzet (1922-2010), historien, spécialiste de la Grande-Bretagne, professeur à la Sorbonne.
Héraldique
Blasonnement :
Burelé d'argent et de gueules de dix pièces, à la cotice d'or brochant sur le tout.
Commentaires : Le blason de la commune reprend les armoiries de la famille Frézeau de la Frézelière qui fut propriétaire du château à partir de 1651. |
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- IFEN-BD CORINE Land Cover® 2006, toutes couches « Forêt », hors espace vert artificialisé non agricole
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Doussay - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
- « Maison de Brilhac », sur jm.ouvrard
- « Nicolas Doublet de Persan et Marie-Madeleine Frézeau de La Frézelière », sur Fradin de Bellabre
- « Doublet de Persan, p. 179-186, notamment p. 184 », sur Annuaire de la Noblesse de France, par André Borel d'Hauterive, chez Henri Plon, à Paris, 1868
- « Les immeubles et les Hôtels de Persan, à Paris, 1771 », sur Paris Promeneurs
- Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 175 et 178
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- « Monument historique en chantier : le château de Monts sur Guesnes », sur Drac Nouvelle-Aquitaine
- (en-US) « Agence GOUTAL », sur Agence GOUTAL (consulté le )
- Laurence Chegaray, « La salle de la Montjoie renaît de ses cendres », Centre Presse, 7 août 2010, p. 9
- https://fr-fr.facebook.com/TheatredelaMontjoie
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