Nissage Saget

Jean-Nicolas Nissage Saget (né le [2] à Saint-Marc - mort le à Port-au-Prince) est un homme militaire et politique haïtien[3] qui fut président de la République à deux reprises : une première fois en 1867, et une second fois de 1869 à 1874.

Pour les articles homonymes, voir Saget.

Nissage Saget

Portrait officiel de Nissaget Saget.
Fonctions
Président de la République d'Haïti[1]

(4 ans, 4 mois et 23 jours)
Élection
Prédécesseur Sylvain Salnave (président à vie)
Successeur Michel Domingue

(1 mois et 21 jours)
Prédécesseur Fabre Geffrard (président à vie)
Successeur Sylvain Salnave
Biographie
Nom de naissance Jean-Nicolas Nissage Saget
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Marc, (Haïti)
Date de décès
Lieu de décès Port-au-Prince, (Haïti)
Parti politique Parti national
Conjoint Marie Louise Augustine Portier
Profession Militaire (général de division)

Présidents de la République d'Haïti

Militaire de profession, il a une carrière mitigée sous le Second Empire puis participe activement à la vie politique sous la dictature de Fabre Geffrard[4]. Après la chute de ce dernier le , et la proclamation d'une nouvelle assemblée constituante, il fut désigné président de la République à titre provisoire, jusqu'à l'adoption officielle de la Constitution. Après la ratification, il fut écarter du pouvoir au profit du général Sylvain Salnave, élu président de la République.

En novembre 1869, Salnave accède à la présidence à vie et suspend la constitution. En réaction à l'avènement de cette nouvelle dictature, Saget s'engage dans l'opposition républicaine et commande les armées insurgés lors de la guerre civile contre le pouvoir autocratique de Port-au-Prince. La rébellion s'étend rapidement au Nord et au Sud de l'île. Salnave tente d'écraser l'insurrection mais doit reculer avant de se retrancher dans la capitale. Les rebelles assiègent la ville puis la bombardent notamment à l'aide de « La Terreur », un navire de la marine de guerre haïtienne tombé entre leurs mains. Lors de ce bombardement le palais présidentiel fut détruit[5]. Après la chute de Salnave, Saget rétablit la paix, remet en vigueur la Constitution républicaine de 1867[6], et se fait élire président de la République le [7] pour un mandat de quatre ans.

Sous son mandat, il mène une politique progressiste et met en place la doctrine de l'« anti-plainisme », qui désigne une politique de reconstruction sociale et un non-interventionnisme. L’une des premières mesures prises par son gouvernement a été le remplacement des billets de cinq gourdes portant le visage de Sylvain Salnave, récemment exécuté. Ensuite, une loi du interdisait l’émission de papier-monnaie et à partir de ce moment, les dollars d’un emprunt obtenu avaient été la seule monnaie légale jusqu’à la réforme monétaire du gouvernement de Lysius Salomon dans les années 1880. La constitution l'empêchant d'effectuer un second mandat consécutif, il quitte le pouvoir en 1874 et se retire volontairement de la vie politique[8]. Il fut le premier président de la République d'Haïti à mener son mandat jusqu'à son terme, du au .

À sa mort en 1880, il reçoit des funérailles nationales.

Début de carrière et vie privée

Nissage Saget rejoint l'armée et commence une carrière d'officier, au cours de laquelle il deviendra commandant des unités de l'armée de Léogâne. Pendant le règne de l'empereur Faustin Soulouque (1847-1859) il fut emprisonné pendant dix ans jusqu'à la chute de l'Empire[9]. Il fut libéré par le successeur de Soulouque, le président à vie Fabre Geffrard. Saget revint à son ancien poste de commandant à Léogâne. Il devint ensuite sénateur. Saget est apprécié du peuple, c'est pour cela qu'il va plus-tard obtenir le surnom de « Grand-père du petit peuple » puis « Grand-père de la nation ». Il s'est marié civilement avec Marie Louise Augustine Portier, le .

L'avènement de la Nouvelle Constitution

Chute de Geffrard

Le dictateur Geffrard, au pouvoir depuis 1859, doit faire face à de nombreuses conspirations ; en 1865, à l'insurrection dirigée par le général Sylvain Salnave et à une révolte paysanne ; en 1866 et en 1867, à d'autres révoltes. Le , il abandonne le pouvoir à la suite d'un coup d'État militaire suivit d'une insurrection populaire, menée par le général Salnave. Saget et Salnave forment alors un gouvernement provisoire et mettent en place une assemblée constituante, afin d'établir un régime républicain sans présidence à vie.

Présidence par intérim

Un gouvernement intérimaire est formé, dirigé par le général Saget, avec le titre de « président provisoire de la République ». Après l'émeute du 3 mai 1867, Saget cède la place à la tête du gouvernement provisoire à son second, Salnave, qui prend le titre de « protecteur de la République ». L'Assemblée constituante, réunie le 2 mai, approuve une nouvelle Constitution républicaine le 14 juin 1867 et élit Salnave comme président de la République, pour un mandat de quatre ans.

Décrit comme un anti-bourgeois par les manuels d'histoire haïtiens, Salnave mène une politique sévère à l'égard des possédants, leur imposant des taxes destinées à améliorer le sort de la population et demandant aux commerçants de faire baisser les prix des produits de première nécessité. La bourgeoisie se révolte. Salnave ordonne alors de construire des magasins d'État, qui existent encore de nos jours. Il engagea aussi de grandes dépenses pour moderniser la flotte militaire, ce qui contribua à affaiblir l'économie du pays et à appauvrir la population.

Guerre contre Salnave

Le retour de la présidence à vie

Le général Sylvain Salnave.

Dès le 14 octobre 1868, à la suite d'une émeute, la Chambre se disperse et la Constitution républicaine cesse d'être appliquée. Le 26 avril 1868, une insurrection éclate et débouche sur une guerre civile. Le 16 novembre 1869, le Conseil législatif nommé par le président Salnave le désigne officiellement comme président à vie avec les pouvoirs octroyés par l'ancienne Constitution de 1846[10], elle-même issue de celle de 1816[11].

Saget se réfugie dans le Nord du pays et appel ses partisans ainsi que ceux opposés à Salnave, à s'unir autour de lui pour mettre fin à cette nouvelle dictature.

Guerre civile et chute de Salnave

Menée par les rivaux de Salnave, parmi lesquels Nissage Saget, la rébellion se poursuit contre la dictature. Le , Salnave réussit à s'échapper avec un bataillon de mille hommes en direction de Pétionville. Mais les insurgés bombardent Port-au-Prince le 19 décembre et font exploser le Palais national. Le 27 décembre, un gouvernement provisoire dirigé par Nissage Saget est installé. Ce dernier rétablit la Constitution républicaine, suspendue par Salnave, et met une nouvelle fois un terme à la présidence à vie.

De son côté, Salnave décide ensuite de gagner la République dominicaine pour obtenir l'aide du président Buenaventura Báez. Mais il est capturé par le général Cabral le et livré à Saget. De retour à Port-au-Prince, Salnave est jugé par une cour martiale pour massacres et trahison, puis condamné à mort. Il est exécuté sur le champ, le .

Président de la République

Élection

Le président Nissage Saget.

Dès sa première réunion à Port-au-Prince, le , l'Assemblée nationale élut le général Saget comme président de la République pour un mandat de quatre ans. Lors de son investiture, Saget prête serment sur la Constitution de 1867 et prononce un discours devant le Sénat : « Contrairement à Salnave, je ne me nomme pas protecteur de la République, président à vie, dictateur, empereur ».

Le nouveau président passait pour ne plus jouir de la plénitude de sa raison. Dix années de détention sous l'Empire avaient déséquilibré son esprit. Saget s'est pourtant montré respectueux de la Constitution républicaine et des lois : « Que chaque bourrique braie dans son pâturage ! » déclara-t-il souvent aux nombreux conseillers qui l'excitaient contre le Corps législatif.

Réforme monétaire

Le gouvernement provisoire avait retiré de la circulation les billets à l'effigie de Salnave. Cette mesure était insuffisante, puisque quatre cents millions de gourdes restèrent en circulation ; inefficace au surplus, car les billets des Cayes et de Saint-Marc, grossièrement imprimés sur du papier ordinaire, furent reproduits à foison par des citoyens malhonnêtes.

Une première loi, celle du 15 juin 1870, interdit toute nouvelle émission de papier-monnaie. Puis les deux pouvoirs, exécutif et législatif, s'occupèrent du retrait : les ministres penchaient pour le retrait partiel et progressif ; la Chambre des députés, intransigeante, voulait le retrait intégral et immédiat. Pendant deux ans, la Chambre, entraînée par le chef du Parti libéral, Jean-Pierre Boyer-Bazelais, résista au ministère et l'on vit les ministres se succéder au département des Finances. Enfin, le ministère du 2 janvier 1872, accepta les points de vues de la Chambre. Le Gouvernement, autorisé par la loi du 15 juillet, contracta un emprunt de cent mille dollars affecté au retrait partiel. Une loi du 24 août de la même année compléta la réforme : un emprunt de deux millions de dollars permit le retrait intégral et immédiat, à raison de trois cents gourdes pour un dollar. Les dollars américains, leur divisions, et la monnaie de cuivre haïtienne furent seuls en cours jusqu'à la réforme monétaire de Lysius Salomon.

La réforme monétaire fut diversement appréciée et même, vivement critiquée. D'une part, la défiance exista au début du moins, contre cette monnaie étrangère ; d'autre part, les producteurs de café, tous paysans des mornes, furent tentés de garder chez eux, improductives, les belles espèces sonnantes qui remplaçaient les chiffons de gourdes. Le commerce en souffrit, notamment celui des tissus.

Tentatives d'insurrections et de retour à l'Empire

Le 2 février 1871, on attaqua l'arsenal de Port-au-Prince. Vingt et une personne comparurent devant le tribunal criminel assisté du jury et furent condamnées à des peines minimes.

Quelques années plus-tard, Jean Jacques Dessalines Cinna Leconte dit Cinna Leconte, un descendant de l'empereur Jean-Jacques Dessalines, et une huitaine d'exilés politiques opposés à la Constitution républicaine, las de souffrir en exil, débarquèrent au Carénage et s'emparèrent de l'arsenal du Cap-Haïtien (nuit du 15 mars 1872). Dans l'appel aux armes qu'il répandit aussitôt, Cinna Leconte, en tant que petit-fils de Dessalines par sa mère, s'intitula empereur sous le nom de « Jacques II ». Il déclare : « J'avance, ô mes sujets, et partout où je porterai mes pas, suivez l'éclair de l'épée de 1804 ».

Le lendemain, un autre petit-fils de souverain, le général Pierre Nord Alexis (petit-fils du roi Henri Christophe), après s'être rallié à la République, reprit l'arsenal du Cap-Haïtien. Cinna Leconte et trois conjurés furent arrêtés et exécutés en face de l'arsenal de la ville. On opéra, les jours suivants, de nombreuses arrestations. Le président Saget se déplaça au Cap suite à l'insurrection. Il y rappela que le président Pétion, en 1812, avait brûlé, aux Cayes, des papiers qui compromettaient beaucoup de gens, apparemment inoffensifs ; lui, Saget, possédait beaucoup de lettres, ajouta-t-il, et il ne les brûlerait pas ! La panique fut indicible. Deux jours plus-tard, le président repartit pour la capitale : il n'avait arrêté personne, mais les Capois se tinrent tranquilles jusqu'à la fin de son mandat.

L'année suivante, aux cris de « Vive l'Empire ! Vive Salomon ! », une trentaine d'hommes armés, partisans de l'ancien ministre de l'Empire et duc de Saint-Louis du Sud, Lysius Salomon, s'emparèrent de l'hôtel de l'arrondissement des Gonaïves et de la poudrière du fort Raboteau, dans la nuit du 3 au 4 mars 1873. Douze heures plus-tard, ils étaient, ou dispersés, ou tués, par les forces républicaines.

Affaires diplomatiques

Médaille d'honneur de la République (en or), remise au sénateur Charles Summer par le gouvernement de Saget.

Entre 1870 et 1871, Haïti avait affiché publiquement sa sympathie pour la France. Deux commerçants allemands, Dickmann et Stapenhort réclamèrent au Gouvernement haïtien la somme de quinze mille dollars pour dommages matériels réels ou prétendus, subis par eux du temps de la dictature de Geffrard puis de Salnave. Deux frégates allemandes, Vineta et Gazella, mouillèrent, le 11 juin 1872, en rade de Port-au-Prince. Deux heures après leur arrivée, le capitaine Batsch exigea le paiement immédiat de trois mille livres sterling, puis, sans même attendre la réponse du Gouvernement, s'empara de deux navires de guerre haïtiens paisiblement à l'ancre. Indignée, mais convaincue de son impuissance, Haïti paya la somme exigée. Batsch rendit sa proie et partit. Sur le pont de chaque navire haïtien, on trouva le drapeau bicolore largement étalé et souillé.

En 1870, le président des États-Unis, Ulysses Grant, et Buenaventura Báez, président de la République dominicaine, signèrent un traité d'annexion de la partie de l'Est. Nombre de Dominicains mécontents se soulevèrent avec Cabral et Luperon ; on accusa les Haïtiens de les favoriser, et, Hamilton Fish, secrétaire d'État américain, déclara même à son représentant à Port-au-Prince qu'il lui était difficile de croire aux assertions du Gouvernement haïtien. Grâce à Charles Summer, sénateur du Massachusetts, le Sénat américain refusa de sanctionner le traité d'annexion, plaidant ainsi en faveur d'Haïti. Le gouvernement haïtien, reconnaissant, offrit à Summer une médaille d'or ; à Port-au-Prince, son portrait orna même la salle des séances de la Chambre des députés à la suite de l'adoption de la loi du 27 juillet 1871.

Dissidences et conflits politiques

Après la réforme monétaire, le mouvement commercial s'étant ralenti, les douanes perçurent moins de taxes. Pour faire face à ses obligations, le ministre des Finances contracta des emprunts qui, à l'échéance, ne purent être remboursés : on dut les renouveler, avec des primes qui montèrent jusqu'à 11 %. D'autre part, la Chambre des députés de 1870 avait abusé peut-être des droits que lui reconnaissait la Constitution de 1867. Jusqu'en 1872, elle avait contrôlé si minutieusement l'administration, les actes de l'exécutif, qu'elle avait rendu tout gouvernement impossible : avant d'avoir donné leur mesure, combien de secrétaires d'État durent se démettre.

Aux élections législatives du 10 janvier 1873, l'exécutif prit sa revanche. À Port-au-Prince, il essaya de faire échouer le chef du Parti libéral, Boyer-Bazelais : soldats et marins, embrigadés, allèrent voter contre lui. Deux scrutins successifs, annulés pour vice de forme, se prononcèrent en faveur de Bazelais, et, au troisième, le 23 janvier 1873, malgré la pression exercée, il obtient encore 512 voix sur 1 007 votants. Trois membres du bureau de l'assemblée primaire, ayant refusé de signer le procès-verbal de cette élection mouvementée, les adversaires de Bazelais à la Chambre réclamèrent l'invalidation. Après de longs débats, Bazelais triompha par quarante-quatre voix contre vingt et une.

Les anti-bazelaisistes du Parti national, partisans du gouvernement de Saget, s'armèrent à leur tour de la Constitution de 1867 pour s'attaquer au chef libéral. Elle stipulait, selon l'article 84, qu'aucune des deux Chambres ne pouvait prendre de résolution qu'autant que les deux tiers de ses membres étaient présents. Vingt-six députés, entraînés par Septimus Rameau, se retirèrent ; pendant les quatre mois des sessions ordinaires et extraordinaires, ils empêchèrent ainsi tout travail législatif. Après l'intervention de Joseph Lamothe, ministre de l'Intérieur, Bazelais, par patriotisme, consentit à ne point paraitre à la Chambre en 1873. La session s'ouvrit sous la présidence de Brice Aîné, représentant du Parti libéral, le 30 juillet de la même année. Le budget fut rejeté. Deux ministres furent blâmés. Le bruit courut d'une manifestation militaire contre la Chambre. Les députés se dispersèrent ainsi le 16 septembre 1873 avant la clôture régulière de la session.

Ces rivalités et ces nombreuses discussions entre le Parti national et le Parti libéral ne favorisèrent point l'ordre administratif du pays. Plusieurs ministres furent accusés de malversations. La comptabilité cessa d'être à jour. On n'était plus au temps où les ministres tremblaient quand le moindre journaliste se permettait d'écrire : « Gare les interpellations ! »

Fin de mandat

Photographie de Nissage Saget.

En avril 1874, les dissidents nationaux, toujours excités par Rameau, refusèrent encore de siéger à la Chambre, afin de s'opposer aux parlementaires du Parti libéral. Deux fois, le 24 et le 30 avril, le Sénat les adjura de se réunir à leurs collègues. Cependant, le 15 mai, date de la fin du mandat présidentiel, approchait. Les libéraux, en majorité à la Chambre et au Sénat, avaient leur candidat, le général Pierre Momplaisir ; mais l'opiniâtreté des nationaux dissidents les empêchait de se constituer en Assemblée nationale pour favoriser une élection. Le candidat soutenu par le Parti national et par Saget lui-même, le général Michel Domingue, se retrouve alors en minorité, avec peu de chance d'être élu par un parlement dominé par les libéraux.

À l'invitation qui lui fut faite de rester en fonction jusqu'à l'élection de son successeur, Saget répliqua qu'une décision du Sénat et de la portion non-dissidente de la Chambre ne pouvait avoir d'effet constitutionnel. Le président n'attendit même pas le 15 mai. Le 12, il confia à Domingue le commandement en chef de l'armée haïtienne ; deux jours plus-tard, il quitta le pouvoir, ce qui permit aux secrétaires d'État de continuer l'exercice du pouvoir exécutif jusqu'à l'élection du prochain président.

Le gouvernement provisoire, dirigé par les ministres de Saget, restent en place pendant un mois, jusqu'à la tenue d'un nouveau scrutin présidentiel. Durant ce mois, et contre l'avis du Parti libéral, les ministres organisent de nouvelles élections législatives. Ces élections permirent au Parti national de s'imposer à nouveau à la Chambre et au Sénat et de faire élire, le , le général Michel Domingue, allié politique de Saget, à la présidence de la République.

Mort

Nissage Saget quitta le pouvoir, et la vie politique, le 14 mai 1874. Dès la fin de sa présidence, il s'éloigna de Port-au-Prince. Le gouvernement lui accorda une pension de quatre mille piastres par an, et une garde d'honneur de quinze hommes. Retiré dans sa ville natale, à Saint-Marc, dans le département de l'Artibonite, il y vécut tranquillement jusqu'à sa mort le .

Notes et références

  1. Président du gouvernement provisoire du au , puis président de la République.
  2. The given name "Jean-Nicolas" does not appear in early sources (which refer to him exclusively as "Nissage Saget"), though one 1880 source refers to him as "Nicolas Nissage Saget". Many modern sources include "Jean-Nicolas", though some omit "Jean-Nicolas" entirely. Some sources--both early and modern--suggest that Nissage is a given name. Some sources hyphenate "Nissage-Saget" or treat "Nissage Saget" as a compound family name; others use Saget alone as his family name.
  3. Jan Rogozinski, A Brief History of the Caribbean : from the Arawak and the Carib to the present, New York, Facts on File, Inc., , Revised éd., 220 p. (ISBN 0-8160-3811-2, lire en ligne )
  4. Jan Rogozinski, A Brief History of the Caribbean : from the Arawak and the Carib to the present, New York, Facts on File, Inc., , Revised éd., 415 p. (ISBN 0-8160-3811-2), p. 220
  5. Candelon Rigaud, « Le dynamisme de Sylvain Salnave 1867 - 1869 », sur mhaiti.org, (consulté le )
  6. « Constitution haitienne de 1867, Digithèque MJP », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le )
  7. (en) Jacques Nicolas Léger, Haiti, Her History and Her Detractors, Neale Publishing Company, (lire en ligne) Cet article reprend du texte de cette source, qui est dans le domaine public.
  8. « Nissage Saget - EcuRed », sur www.ecured.cu (consulté le )
  9. « Carrière militaire et politique de Nissage Saget », sur www.ecured.cu (consulté le )
  10. « Haïti, Constitution de 1846, Digithèque MJP », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le )
  11. « Haïti, Constitution de 1806 révisée en 1816, Digithèque MJP », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le )
  • Portail de la politique
  • Portail d’Haïti
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.