Ortaffa

Ortaffa est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Ortaffanencs. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Ortaffa

Vue générale du village

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille
Maire
Mandat
Raymond Pla
2020-2026
Code postal 66560
Code commune 66129
Démographie
Population
municipale
1 591 hab. (2019 )
Densité 187 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 34′ 51″ nord, 2° 55′ 33″ est
Altitude Min. 19 m
Max. 90 m
Superficie 8,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Plaine d'Illibéris
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ortaffa
Géolocalisation sur la carte : France
Ortaffa
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Ortaffa
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Ortaffa

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Tech, le ruisseau du Dilouby. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 le Tech ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Ortaffa est une commune rurale qui compte 1 591 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Ortaffanéncs ou Ortaffanéncques.

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Ortaffa se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 17 km de Céret[3], sous-préfecture, et à km d'Elne[4], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'Illibéris dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Brouilla (2,3 km), Palau-del-Vidre (3,1 km), Montescot (3,2 km), Bages (3,7 km), Saint-Génis-des-Fontaines (4,3 km), Elne (4,4 km), Saint-Jean-Lasseille (4,8 km), Banyuls-dels-Aspres (5,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Ortaffa fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].On peut y voir le Canigou car il est très proche

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[10].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 668 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 4,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tresserre », sur la commune de Tresserre, mise en service en 1983[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 649,4 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 13 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[19], à 15,7 °C pour 1981-2010[20], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[21].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[23], d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[24].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[25] : la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du département[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[25] : la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Ortaffa est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[28],[I 2],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (32,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,1 %), zones urbanisées (7,5 %), forêts (4,5 %), terres arables (1,8 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 573 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Brouilla.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ortaffa est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[31],[32].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[33].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[34]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[35].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[36].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Ortafà[37].

    Le nom de Ortafà est cité pour la première fois dans un acte du [38].

    Histoire

    Le , la Communauté de communes du secteur d'Illibéris est dissoute et intégrée dans la Communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille, intégrant de fait Ortaffa. À Ortaffa vous trouverez aussi son clocher qui le symbolise, mais aussi son château.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[39]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1791 Pierre Surjus    
    1791 1792 Joseph Vignetirs    
    1792 1797 Jean Roquerre    
    1797 1804 Joseph Vignetirs    
    1804 1821 Étienne Raingaut    
    1821 1831 Barthélémy Carrol    
    1831 1835 Jacques Carbonel    
    1835 1848 Barthélémy Carrol    
    1848 1853 André Marin    
    1853 1853 Pierre Gras    
    1853 1870 Jacques Carbonel    
    1870 1871 Jacques Durand    
    1871 1874 André Marty    
    1874 1876 André Rous    
    1876 1880 Paul Durand    
    1880 1881 Honoré Sabiude    
    1881 1888 Pierre Sahonet    
    1888 1900 Sauveur Male    
    1900 1906 Jean Dounyach    
    1906 1911 Pierre Crabis    
    1911 1912 François Sabiude    
    1912 1915 Pierre Crabis    
    1915 1919 Joseph Estebe    
    1919 1925 Jean Bertrand    
    1925 1935 Paul Lacreu    
    1935 1955 André Ros    
    1955 1971 Camille Bertrand    
    1971 1986 Noël Degourie    
    1986 En cours Raymond Pla[40] ,[41] PRG  

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720 1767
    34 f19 f15 f16 f6 f25 f21 f23 f130 H
    1774 1789 1790 - - - - - -
    165 H38 f138 H------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

    En 2019, la commune comptait 1 591 habitants[Note 10], en augmentation de 27,79 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    137145160216234240323333335
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    363366387403409483594560592
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    612573605608517551573499512
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5145346066368031 0931 2611 3091 245
    2018 2019 - - - - - - -
    1 5371 591-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[46] 1975[46] 1982[46] 1990[46] 1999[46] 2006[47] 2009[48] 2013[49]
    Rang de la commune dans le département 87 77 83 78 72 72 68 73
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fêtes patronales : et [50].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 642 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 524 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 650 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]9,6 %11,3 %9,9 %
    Département[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 909 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 138 emplois en 2018, contre 135 en 2013 et 109 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 594, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,2 %[I 11].

    Sur ces 594 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 89 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 6,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    106 établissements[Note 13] sont implantés à Ortaffa au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble106100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    109,4 %(8,7 %)
    Construction2422,6 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2321,7 %(30,5 %)
    Information et communication21,9 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance32,8 %(3 %)
    Activités immobilières43,8 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1312,3 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1211,3 %(13,9 %)
    Autres activités de services1514,2 %(8,5 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,6 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 106 entreprises implantées à Ortaffa), contre 14,3 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :

    • Lafont, restauration de type rapide (528 k€)
    • SARL Rotisserie Fabrice, charcuterie (311 k€)
    • Lafont Bâtiments & Travaux Publics, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (306 k€)
    • SARL Lafont Volailles, transformation et conservation de la viande de volaille (254 k€)
    • Lafont Energie, production d'électricité (23 k€)

    Une centrale photovoltaïque couvrant 87 ha va être construite en 2013, pour une puissance de 25 MWc[52]. Les mesures compensatoires portent sur des vignes, pâturages et ruches. La commune compte plusieurs exploitants agricoles[53].

    Agriculture

    La commune est dans la « plaine du Roussilon », une petite région agricole occupant la bande cotière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations58231016
    SAU[Note 16] (ha)26412526165

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 23 en 2000 puis à 10 en 2010[56] et enfin à 16 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 72 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[57],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 264 ha en 1988 à 165 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 10 ha[56].

    Culture locale et patrimoine

    Monument et lieux touristiques

    • L'église paroissiale Sainte-Eugénie remonte au XIIe siècle. Elle présente d'importants éléments d'architecture romane : fenêtre en plein cintre sur la façade ouest, dominée par un clocher-mur, et une abside semi-circulaire ornée de grands arcs aveugles. Elle se dresse à côté du cimetière, sur une petite colline dominant le village et faisant face au château[58]. L'Extérieur de l'abside a été inscrite au titre des monuments historiques en 1964[59].
    • Le clocher civil, inspiré de la tour Eiffel, fut construit entre 1898 et 1900 et reste l'emblème du village.

    Héraldique

    Blason
    Fascé d'or et de sable la 1ère fasce chargée de trois losanges du même.
    Détails
    Armes adoptées par la famille seigneuriale d'Ortaffa.

    Ces armes adoptées par la famille d'Ortaffa sont celles combinées des familles d'Oms et Perapertusa précédemment et successivement seigneurs du fief.

    Les trois fasces de sable tout comme les trois losanges symbolisent les trois rois Maures vaincus par Arnald de Ulmis, revendiqué par chacune des familles comme leur ancêtre, lors de la bataille des Cluses à la fin du VIIIe siècle.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

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