Ozouer-le-Voulgis
Ozouer-le-Voulgis[1], ou Ozouër-le-Voulgis [ozwɛʁ.lə.vulʒi] selon certaines appellations locales, est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Ozouër-le-Voulgis redirige ici.
Ozouer-le-Voulgis | |
Vue sur Ozouer-le-Voulgis. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Melun |
Intercommunalité | Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux |
Maire Mandat |
Nicolas Guillen 2020-2026 |
Code postal | 77390 |
Code commune | 77352 |
Démographie | |
Gentilé | Ozoueriens |
Population municipale |
1 921 hab. (2019 ) |
Densité | 170 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 39′ 37″ nord, 2° 46′ 29″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 104 m |
Superficie | 11,30 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fontenay-Trésigny |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.village-ozouer-le-voulgis.fr |
Géographie
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune s'étend sur le plateau de la Brie, dans la partie orientale du bassin parisien, (approximativement entre les vallées de la Marne au nord, de la Seine au sud et la côte d'Île-de-France à l'est), et plus précisément, sur une colline légère (l'altitude varie de 62 à 104 mètres).
Ozouer-le-Voulgis est encadré de nombreuses barrières naturelles : à son est coule la Marsange derrière laquelle se trouve le Bois communal d'Ozouer-le-Voulgis ; à son sud-est, ce cours d'eau vient se jeter dans la rivière de l'Yerres qui borde le front sud-est du village et de l'autre rive de laquelle est situé le Bois de Vitry. La commune est d'autre part entourée de surfaces agricoles.
Climat
La commune se situe en zone de climat océanique dégradée de par son éloignement des côtes, ainsi, la station météorologique de Melun-Villaroche (la plus proche d'Ozouer-le-Voulgis) a relevé entre 1961 et 1990 les températures, voir les moyennes par mois ci-dessous données en degré Celsius[2].
Janvier | Février | Mars | Avril | Mai | Juin | Juillet | Août | Septembre | Octobre | Novembre | Décembre |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 | 4,2 | 6,7 | 9,6 | 13,3 | 16,4 | 18,5 | 18,2 | 15,6 | 11,7 | 6,6 | 3,8 |
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
- l'Yerres[3] borde la commune sur tout son côté sud-est (5,807 km) en front avec le bois de Vitry. Cette rivière est utilisée par la station d'épuration municipale (et non de potabilisation) pour rejeter les eaux usées. Sur Ozouer-le-Voulgis, quatre ponts permettent de traverser le cours d'eau ;
- la Marsange, longue de 30,4 km[6], à l'est du village, rejoint l'Yerres sur sa rive droite au niveau d'un pont ; cette dernière conserve son nom[7] ;
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 13,99 km[10].
Voies de communication
Les deux grands axes routiers sur la commune sont la route nationale 36 et la route départementale 319, les axes secondaires sont la route départementale 48 et les routes communales reliant les communes de proximité entre elles[11].
Transports en commun
Transport routier
Les axes Ozouer-le-Voulgis – Rozay-en-Brie et Ozouer-le-Voulgis – Melun sont resectivement gérés par les lignes 34 et 37 de la compagnie Darche Gros.
Transport ferroviaire
Les gares les plus proches sont, par ordre croissant de distance : la gare de Verneuil-l'Étang, celle de Gretz-Armainvilliers et enfin celle de Tournan-en-Brie[7].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].
Urbanisme
Typologie
Ozouer-le-Voulgis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 79 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[20] (source : le fichier Fantoir).
Les hameaux rattachés à la commune au nombre de quatre, la liste suivante les représente par ordre de distance à vol d'oiseau, croissante et approximative : Jamard (1,1 km), les Étards (1,9 km), la Goularderie (2,6 km), ainsi que la Chalotterie (3,5 km).
Occupation des sols
En 2018[21], le territoire de la commune se répartit[Note 4] en 57,2 % de terres arables, 31,8 % de forêts , 8,3 % de zones urbanisées et 2,7 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[Note 5],[10].
Morphologie urbaine
La commune, par sa situation géographique rurale et son faible nombre d'habitants, est considérée comme un village. Ainsi, son territoire administratif est marqué par une très forte proportion de surfaces agricoles ou forestières, voir le diagramme ci-contre.
La surface construite se compose quasiment uniquement de pavillons individuels (presque aucun immeuble) et d'une zone industrielle. On n'y distingue aucune rue principale comme dans bon nombre de communes, bien que l'on puisse considérer comme centre-ville les places de la mairie et de l'église Saint-Martin.
Logement
En 2012, le nombre de logements dans la commune était de 711, ce nombre a augmenté de 53 depuis 2007 où il ne s'élevait qu'à 658. Parmi ces logements, on dénombre 92,6 % de maisons individuelles et 5,9 % seulement d'appartements. L'occupation des logements en 2012 est la suivante : on compte 91 % de résidences principales, 3,3 % de secondaires et 5,7 % de logements vacants. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement en 2012 s'éleve à 86,9 % , celle de locataires à 11 % et celle de logés gratuitement à 2,1 % .
Le style architectural général de la commune est traditionnel, on y observe des pavillons individuels accolés en centre-ville et entourés par un jardin dans la périphérie, de forme rectangulaire munis d'un toit à deux pentes en tuiles.
Toponymie
À l'origine, selon des sources locales, le bourg portait le nom d'Oratoire du chevalier du Voulgis. Celui-ci a évolué en deux parties :
- d'une part, oratoire a évolué en oroir avant que son " r " ne tombe pour laisser place à un " s " : " osoir " puis " osouer ", et enfin, avec la déformation du " s " , la forme actuelle qui suit : " ozouer " .
- de l'autre, la seconde partie du nom " du chevalier du Voulgis " s'est raccourci pour donner " du Voulgis ", et enfin, par raison esthétique, la forme " le Voulgis " est apparue.
L'appellation a donc traversé les états suivants : " Oratoire du chevalier du Voulgis " , puis " Oratoire du Voulgis " , par la suite " Oroir du Voulgis " , " Osoir-le-Voulgis "[22] , " Osouer-le-Voulgis " et enfin " Ozouer-le-Voulgis " , forme actuelle dont les premières écrits l'usant remontent au début du XIXe siècle[23].
Histoire
Plusieurs seigneuries co-existaient ou se sont succédé à Ozouer-le-Voulgis. Par exemple les Célestins, dits les seigneurs temporels d'Ozouer[24] : le prieuré des Célestins, fondé en 1406 par le Grand-maître Jean de Montaigu de Marcoussis (comme dépendance du couvent des Célestins qu'il avait fondé en 1404 à Marcoussis ; le Grand-maître finit tragiquement, exécuté en ), devint le domaine des Marcoussis qu'acheta et habita le peintre David (voir plus bas : Personnalités liées à la commune) ; les Braque, puis les de L'Hospital depuis l'ancêtre Giani/Jean de Gallucio, du chef de sa femme Jeanne Braque de Soisy-aux-Loges (2e moitié du XIVe siècle) : cette famille avait aussi à proximité Vitry-Coubert à Guignes, dont le maréchal de Vitry prit le nom ; Jean de Longueil, conseiller au Parlement et commissaire aux enquêtes du Palais dans la 2e moitié du XVIIe siècle, au fief de la Grange-Neuve[25].
Les Hospitaliers
Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem étaient aussi propriétaire d'une seigneurie à Ozouer-le-Voulgis. Une grange avec les terres avait pour origine leur domaine. C'est Rely d'Ozouer, qui écuyer, cède, en , à Ithier de Nanteuil, prieur de France, son domaine[26]. À la suite de multiples améliorations, cette grange devient une ferme qui comptait une centaine d'arpents de terre[27].
Le commandeur avait les droits de haute, moyenne et basse justice sur la seigneurie ainsi qu'un droit de pêche dans la rivière[27].
Gare d'Ozouer-le-Voulgis
La Compagnie des chemins de fer de l'Est met en service la station d'Ozouer lors de l'ouverture au service commercial, le [28], de la section de Nogent - Le Perreux à Nangis.
La date de fermeture de la gare au service ferroviaire de voyageurs reste inconnue, mais on peut situer celle-ci entre 1937 et 1975[29].
Fusion Ozouer-Courquetaine
Le , Ozouer-le-Voulgis fusionne avec la commune de Courquetaine, voisines mais séparées physiquement : il en résulte Ozouer-Courquetaine. Cependant, la situation initiale est rétablie le .
Si Ozouer-Courquetaine avait perduré jusqu'à aujourd'hui, elle cumulerait 2 028 habitants, sur une surface de 19,12 km2[30]
Politique et administration
Situation administrative
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Fontenay-Trésigny est devenu le chef-lieu du canton de Fontenay-Trésigny[31] qui regroupe 33 communes et 49 804 habitants[32]. Le canton de Fontenay-Trésigny comprend les communes suivantes : Bernay-Vilbert, La Chapelle-Iger, Les Chapelles-Bourbon, Châtres, Chaumes-en-Brie, Coubert, Courpalay, Courquetaine, Crèvecœur-en-Brie, Dammartin-sur-Tigeaux, Évry-Grégy-sur-Yerre, Faremoutiers, Fontenay-Trésigny, Grisy-Suisnes, Guérard, La Houssaye-en-Brie, Limoges-Fourches, Lissy, Liverdy-en-Brie, Lumigny-Nesles-Ormeaux, Marles-en-Brie, Mortcerf, Neufmoutiers-en-Brie, Ozouer-le-Voulgis, Pécy, Le Plessis-Feu-Aussoux, Pommeuse, Presles-en-Brie, Rozay-en-Brie, Soignolles-en-Brie, Solers, Vaudoy-en-Brie, Voinsles. Le redécoupage a pris effet en , lors du renouvellement général des assemblées départementales.
Le canton de Fontenay-Trésigny se situe dans le département de Seine-et-Marne qui a pour commune chef-lieu la ville de Melun. Le canton de Fontenay-Trésigny est composé de communes appartenant aux arrondissements de Provins (17 communes), Melun (13 communes) et Meaux (3 communes). Ozouer-le-Voulgis appartient à l'arrondissement de Melun. Cet arrondissement de 10 anciens cantons et 91 communes comptait 349 580 habitants en 2012[33].
Ozouer-le-Voulgis appartenait jusqu'alors au canton de Tournan-en-Brie, qui comprenait 9 communes et comptait 26 830 habitants en 2012[34].
Tendances politiques et résultats
Longtemps marquée par les rapports sociaux découlant de la propriété foncière, la Seine-et-Marne est, de manière générale, un département de tradition plutôt conservatrice, même si elle a été rapidement, sous la Troisième République, gagnée aux idées républicaines. Cette tradition conservatrice se manifeste notamment dans les arrondissements ruraux de Seine-et-Marne, où sont régulièrement élus des candidats issus des partis de droite.
Lors des élections départementales de 2015, Jean-Jacques Barbaux (maire de Neufmoutiers-en-Brie et conseiller général sortant du canton de Rozay-en-Brie) et Daisy Luczak (maire de Courquetaine), binôme UMP, ont été élus conseillers départementaux au second tour pour le canton de Fontenay-Trésigny[35]. Jean-Jacques Barbaux a été ensuite élu président du conseil départemental de Seine-et-Marne[36].
Le député de la neuvième circonscription de Seine-et-Marne est Guy Geoffroy, UMP, depuis 2012.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Ozouer-le-Voulgis relève du tribunal d'instance de Melun, du tribunal de grande instance de Melun, de la cour d'appel de Paris, du tribunal pour enfants de Melun, du conseil de prud'hommes de Melun, du tribunal de commerce de Melun, du tribunal administratif de Melun et de la cour administrative d'appel de Paris
Intercommunalité
Ozouer-le-Voulgis fait partie depuis le de la communauté de communes des Gués de l'Yerres, qui comprend les 9 communes de Coubert, Courquetaine, Évry-Grégy-sur-Yerre, Limoges-Fourches, Lissy, Soignolles-en-Brie, Solers, Ozouer-le-Voulgis et Grisy-Suisnes, ville où la mairie joue le rôle de siège pour l'intercommunalité et dont le maire, Jean-Marc Chanussot est également l'actuel président de la communauté.
Jumelages
La commune d'Ozouer-le-Voulgis n'entretient aucune relation de jumelage, ni avec un autre village, ni avec une ville.
Gestion des déchets
Les déchets sont gérés par l'entreprise SIETOM, qui impose des consignes de tri sélectif : chaque foyer dispose ainsi d'une poubelle de couleur jaune réservée aux bouteilles et flaconnages en plastique et d'une autre verte prévue pour les bouteilles, pots, bocaux en verre. La commune et le hameau des Étards disposent de containers accueillant les papiers, journaux et magazines.
Suggestions de la municipalité
La mairie encourage les Ozoueriens à prendre des mesures individuelles de développement durable, tel l'utilisation d'un composteur pour valoriser les déchets verts ou l'achat de poule dans le but de consommer les restes alimentaires.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 1 921 habitants[Note 6], en augmentation de 4,57 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Ozouer-le-Voulgis dispose d'une école publique maternelle et élémentaire. Les élèves souhaitant poursuivre leurs études à proximité pourront rejoindre le collège public Charles-Peguy de Verneuil-l'Étang, puis le lycée Simone-Signoret à Vaux-le-Pénil.
Santé
L'établissement de santé public le plus proche est le centre hospitalier Marc-Jacquet, 2 rue Fréteau-de-Peny 77000 Melun, 01 64 71 60 00.
Les établissements privés à proximité sont les suivants, par ordre croissant de distance : la clinique de Tournan, à Tournan-en-Brie, l'hôpital privé Claude-Galien à Quincy-sous-Sénart et enfin la clinique Saint-Jean-l’Ermitage à Melun[41].
Économie
Revenus de la population
En 2011, pour les 649 ménages de la commune, le revenu fiscal médian annuel par ménage s'élevait à 48 456 €[30].
Emploi
Parmi la population, on compte 79,9 d'actifs (entre 15 et 64 ans) dont 7,4 % de chômeurs[30]
Entreprises
La commune compte 110 établissements actifs à la date du les découpages suivants exposés dans le diagramme ci-dessous.
On peut trouver de plus amples renseignements au sujet du nom des entreprises en question sur le site de la mairie.
Commerce de proximité
Le centre-ville d'Ozouer-le-Voulgis comprend, disposés en arc de cercle devant l'église Saint-Martin, une supérette indépendante, une boulangerie artisanale et un café-brasserie (fermé), mais dont un projet de réouverture est en cours de réalisation. Plus loin, à proximité de la mairie se situe un salon de coiffure mixte[7].
Commerce ambulant
Il se tient dans la commune un marché hebdomadaire, sur la place de l'Église : le vendredi matin, un marchand de fruits et légumes, un charcutier-traiteur[41].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint Martin - période : 1530-1540 ; site protégé et classé monument historique[41]. L'édifice de style Renaissance a été édifié vers 1530-1540 et restauré vers 1727. Matériaux : grès local et meulière, chênes de la forêt voisine. Buffet d'orgue XVIIIe s, retable du maître autel avec toile de Dumesnil. Très beaux fonts baptismaux de 1731. Deux chapelles latérales avec retables et tableaux.
L'actuel lavoir d'Ozouer-le-Voulgis fut construit aux environs des années 1848. Un plan d'architecte présenté par MF BUVAL, daté du , a été approuvé par le conseil municipal du [41]. De nos jours ce lavoir est quasiment à l'identique à ce qu'il était lors de son édification : il se présente en un bâtiment adossé à un mur, ouvert sur trois faces par des arcades de brique sur pilier de pierre et couvert d'un toit en charpente à trois pentes douces[42].
Bibliothèque municipale
La commune possède une bibliothèque municipale entièrement animée par des bénévoles ; celle-ci contient 5 000 ouvrages dont la moitié est prêtée par la médiathèque départementale, elle-même riche de 400 000 ouvrages. La bibliothèque sert par extension de lieu d'animations culturelles telles des expositions, lectures de contes ou ateliers à thèmes[41].
Jacques-Louis David
Le village a séduit au XIXe siècle, le peintre néoclassique Jacques-Louis David[41]. David à qui l'on doit Marat assassiné ou encore Le Serment du Jeu de Paume connaissait bien le canton. Il séjournait fréquemment dans la propriété de son beau-frère Pierre Sériziat (dont la femme Emilie Pécoul était la sœur de l'épouse de David, Marguerite-Charlotte Pécoul), à la ferme de Saint-Ouen, à Favières, au nord de Tournan.
Il s'y était retiré après sa première incarcération en 1794 après la chute de Robespierre. C'est de Favières qu'il écrit une lettre dans laquelle il confie « Je mène une vie qui me plaît beaucoup, je suis au milieu de la nature, employé aux travaux de la campagne et de mon art ». C'est à Favières encore qu'il est arrêté pour la deuxième fois au printemps 1795. Amnistié en automne, il reprend ses pinceaux et entreprend l'élaboration des Sabines. Avec les 65 000 francs que lui rapporte l'exposition de cette œuvre, il achète la ferme des Marcoussis, ancien prieuré des Célestins à Ozouer-le-Voulgis (voir plus haut : Histoire). Il y a fréquemment séjourné sous l'Empire.
C'est là qu'il aurait conçu Le Sacre de Napoléon. La chute de l'Empire le contraint à s'exiler à Bruxelles et il ne reverra jamais sa propriété d'Ozouer qui reviendra en héritage à sa fille, Émilie Meunier.
La rue Jacques-Louis-David porte aujourd'hui le nom de cet artiste-peintre ayant résidé dans la commune.
Jude de Cresne
La dame Jude de Cresne, dans son testament, aurait offert en 1206 au village l'actuel bois communal d'Ozouer-le-Voulgis, qui s'étend au nord-est sur une surface d'environ 2,3 km2.
Ce don fit polémique en 1600 lorsque les seigneurs de Maurevert (de la famille de Louviers, à laquelle appartenait Charles de Louviers) revendiquèrent la propriété du bois et attaquèrent la commune en justice à plusieurs reprises.
La rue Jude-de-Cresne à Ozouer-le-Voulgis porte aujourd'hui le nom de cette bienfaitrice pour la commune[43].
Logotype
À la suite d'un concours lancé par la mairie d'Ozouer-le-Vougis elle-même, le , un jury a délibéré et tiré trois logotypes parmi les quatorze présentés, pour les soumettre au vote des ozoueriens jusqu'au . Le logo suivant a été choisi et adopté pour figurer sur les courriers et autres documents de la mairie
Devise
La commune a adopté la devise " Redynamisons notre village " exposée sur son site internet. Ces mots font référence à la récente reprise d'activité de la boulangerie, au projet de réouverture du café-brasserie et à la recrudescence d'activités proposées par la mairie, dans l'objectif d'éviter une " mort " de la commune, c'est-à-dire un avenir de simple zone résidentielle sans intérêt.
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, tome premier, par le docteur Felix Pascal en 1836.
- Essais historiques et statistiques sur le département de Seine-et-Marne, par Louis Michelin en 1841.
- Bulletin de la société d'archéologie, sciences, lettres et arts du département de Seine-et-Marne, quatrième année, 1867.
- Dictionnaire des monuments d'Île-de-France, sous la direction de Georges Poisson, éditions Hervas, 2001.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
- Pelouses, pâturages naturels, landes et broussailles, végétation sclérophylle, forêt et végétation arbustive en mutation.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Notes "Carte"
- « Localisation de Ozouer-le-Voulgis » sur Géoportail (consulté le 18 octobre 2018)..
Références
- Selon le Code officiel géographique établi par l'Insee, la commune ne prend pas d'accent ; elle porte le nom d'Ozouer-le-Voulgis depuis le .
- « Normales et records 1961-1990 », sur infoclimat.fr.
- Sandre, « L’Yerres ».
- Sandre, « Ru d'Avon ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Commune d'Ozouer-le-Voulgis (F4811000) ».
- Sandre, « La Marsange ».
- Observation personnelle d'un contributeur
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Chevry (F4779000) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Jamard (F4778500) ».
- Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 10 octobre 2018
- « Le portail des territoires et des citoyens - Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Ozouer-le-Voulgis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Ozouer-le-Voulgis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune d'Ozouer-le-Voulgis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
- Site Corine Land Cover Mises à jour.
- Cette forme reste, phonétiquement, la prononciation vernaculaire comme Ozoir-La-Ferrière, tout proche
- Docteur Felix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine-et-Marne, tome premier, .
- « Eglise St-Martin d'Ozouer-le-Voulgis > Architecture > Histoire », sur Observatoire du Patrimoine religieux > Eglises de Seine-et-Marne.
- « Terrier du fief de l'Hôpital à Ozouer-le-Voulgis (alias la ferme de l'Hospital, dépendant des Hospitaliers de la commanderie de St-Jean-en-l'Ile-lez-Corbeil) : les censitaires en 1668-1680, p. 202 », sur Inventaire-Sommaire des Archives départementales de Seine-et-Marne antérieures à 1790, Archives ecclésiastiques, t. II, par Côme Lemaire, 1864.
- Mannier (1872) p. 64
- Mannier (1872) p. 65
- René-Charles Plancke, « Petite histoire de la ligne Paris - Belfort - Mulhouse », dans Histoire du chemin de fer de Seine-et-Marne : tome I de la vapeur au TGV, édition Amatteis, Le Mée-sur-Seine, 1991 (ISBN 2-86849-105-7) p. 157.
- L'indicateur ferroviaire de 1975, tableau 130, stipule que les relations entre Gretz-Armainvilliers et Verneuil-L'Etang sont assurées par autocar
- « Insee ».
- « Décret no 2014-186 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Seine-et-Marne », sur http://www.legifrance.gouv.fr, (consulté le ).
- « Les populations légales 2012 des nouveaux cantons en vigueur à compter du 1er janvier 2015 », sur http://www.insee.fr, (consulté le ).
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- « Elections départementales 2015 SEINE ET MARNE (77) - canton de Fontenay-Trésigny (08) », sur http://elections.interieur.gouv.fr/departementales-2015/077/07708.html, (consulté le ).
- « SEINE-ET-MARNE • Jean-Jacques Barbaux, président du Conseil départemental », sur http://www.lepaysbriard.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Site du village d'Ozouer-le-Voulgis ».
- Sous la direction de Georges Poisson, Dictionnaire des monuments d'Île-de-France, Hervas, .
- Louis Michelin, Essais historiques et statistiques sur le département de Seine-et-Marne, .
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