Vaux-le-Pénil
Vaux-le-Pénil [vo lə penil] est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Vaux.
Vaux-le-Pénil | |||||
Le château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Melun Val de Seine | ||||
Maire Mandat |
Henri de Meyrignac 2020-2026 |
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Code postal | 77000 | ||||
Code commune | 77487 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pénivauxois | ||||
Population municipale |
11 101 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 954 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 31′ 33″ nord, 2° 40′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 96 m |
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Superficie | 11,64 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune d'un pôle secondaire) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Melun | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Géographie
Localisation
Vaux-le-Pénil est limitrophe de la ville de Melun, préfecture de Seine-et-Marne, et est située à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Paris.
Communes limitrophes
Melun | Maincy | |||
N | Sivry-Courtry | |||
O Vaux-le-Pénil E | ||||
S | ||||
La Rochette | Livry-sur-Seine | Chartrettes |
Géologie et relief
Situé dans un méandre de la Seine, le relief est assez vallonné, du fait de sa proximité avec cette dernière et les plateaux de la Brie. L'altitude varie de 37 mètres à 96 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 67 mètres d'altitude (mairie) [1].
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
- la Seine, fleuve long de 774,76 km[3] ;
- le ru de Chaumont, 14,74 km[4], affluent de la Seine ;
- la vidange des Preneux, 1,92 km[5], affluent du ru de Chaumont.
- le ru de Chaumont, 14,74 km[4], affluent de la Seine ;
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,18 km[6].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,3 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[11] à 11,6 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Vaux-le-Pénil comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[13],[Carte 1], le « Buisson de Massoury » (559,54 ha), couvrant 5 communes du département[14]. , et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[13] :
- le « Buisson de Massoury » (1 261,51 ha), couvrant 5 communes du département[15] ;
- la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du département[16].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Vaux-le-Pénil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[20] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 72 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (49,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (28,2% ), terres arables (21,8% ), forêts (20,3% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,5% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,9% ), zones agricoles hétérogènes (3,5% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2% ), eaux continentales[Note 7] (1,6 %)[26].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Région melunaise, dont l'élaboration a été engagée de 2013 à 2015, puis poursuivie à partir de 2017 sur un périmètre différent et porté par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine[29].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[30]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 4 652 dont 62,9 % de maisons et 35,8 % d'appartements[Note 8].
Parmi ces logements, 94,9 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 4 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 71,2 % contre 27,4 % de locataires[31] dont, 17 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,4 % logés gratuitement.
Voies de communication
Le territoire de la commune est traversé par le sentier de grande randonnée GR 1, qui se prolonge vers Melun au nord-est et vers Livry-sur-Seine au sud.
Toponymie
Anciennement nommé « Vaulx-à-Pény » au Moyen Âge, il tire son nom de sa topographie : le terme « Vaulx » est sans équivoque et s'applique à la convergence des vallées de la Seine, de l'Almont et de la Noue[réf. nécessaire]. Pény est tout simplement le nom du seigneur propriétaire du château féodal de 1050 jusqu'à 1530 et dont l'origine du nom vient du temple gallo-romain érigé à la gloire de Jupiter honoré sur ces montagnes (Jupiter Penninus), en référence aux Alpes pennines. Ce temple se situait à l'emplacement actuel de l'église, au confluent des trois vallées formant ainsi, non une montagne, tout au plus un mamelon.
Histoire
Le site a, depuis des millénaires, attiré et fixé les hommes, ainsi qu'en témoigne la découverte de pierres taillées et de silex polis sur le tertre de Chérisy.
L'histoire de Vaux-le-Pénil est portée par son château dont la forme actuelle date de 1766. Il fut en effet la citadelle avancée pour la protection de Melun lorsque la ville était habitée par les rois de France au XIe et XIIe siècle.
Il est également à noter que des ligueurs ont séjourné dans les environs de Melun et en particulier sur le coteau de Vaux quand ils ont eu le dessein d'engager le combat contre Tristan de Rostaing qui défendait l'île Saint-Étienne ; cette présence est notamment attestée par la découverte, en 1885, d'un double tournois à l'effigie de Charles X, roi de France et de Navarre (Charles Ier de Bourbon déclaré roi par la Ligue), par des ouvriers lors de travaux de terrassement dans l'ancienne montagne de Vaux-le-Pénil[33].
Première bataille de la Marne : le , Joffre et French sont au château de Vaux-le-Pénil.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Melun-Nord[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Melun.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine, qui a succédé au District de l’Agglomération Melunaise (DAM) auquel Vaux-le-Pénil avait adhéré en, 1991.
Liste des maires
Le premier maire de la commune fut Germain Siraudin[réf. nécessaire].
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
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Belvidere[39] | États-Unis | depuis | ||
Schwieberdingen[39] | Allemagne | depuis |
- Schwieberdingen est une ville allemande, arrosée par la Glems, est située à 15 kilomètres au nord-ouest de Stuttgart, capitale du land de Bade-Wurtemberg. Le jumelage avec Schwieberdingen comprend des échanges scolaires réguliers entre le collège La Mare-aux-Champs et la Realschule et entre le lycée Simone-Signoret et le Gymnasium de Markgröningen. En outre, des stages linguistiques en entreprise permettent aux jeunes stagiaires de se perfectionner pendant les vacances. Les rencontres adultes se font soit dans l'une des deux villes jumelées, soit en un lieu intermédiaire alternativement en France et en Allemagne (ex. : Vosges 1996, Sarre 1999, Jura 2001, Forêt-Noire 2002). Le jumelage a fêté son vingtième anniversaire en . Un parc situé à proximité de la mairie de Vaux-le-Pénil porte le nom de parc de Schwieberdingen.
- Belvidere, située à 80 kilomètres à l'ouest de Chicago entretient dans le cadre du jumelage, des échanges d'adultes et scolaires depuis 1998.
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [40],[41].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Vaux-le-Pénil est assurée par la communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [42],[43],[44].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[45]. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine (CAMVS) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[42],[46].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [42],[47],[48].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[49],[Note 10]
En 2019, la commune comptait 11 101 habitants[Note 11], en augmentation de 3,13 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Située dans l'académie de Créteil, la commune administre trois écoles maternelles (Gaston-Dumont, Jean-Robert-Rouchon, Romain-Rolland) et trois écoles élémentaires (Gaston-Dumont, Beuve-et-Gantier, Romain-Rolland).
Le département de Seine-et-Marne gère le collège de la Mare-aux-Champs et la région Île-de-France le lycée Simone-Signoret.
Espaces culturels
La ville de Vaux-le-Pénil abrite le centre culturel de la Ferme-des-Jeux, ouvert en 1995 dans le cadre d'une ancienne ferme rénovée. Une vingtaine de spectacles y sont programmés chaque saison. La Ferme-des-Jeux compte également un cinéma labellisé Art et Essai dont la salle de 285 places a été entièrement rénovée en 2012. Le cinéma a accueilli 28 800 spectateurs en 2017. Une salle plus intime, le Petit Théâtre, a été ouverte en 2010 afin de faciliter la création de spectacles et l'organisation d'expositions[réf. nécessaire].
Vaux-le-Pénil dispose également d'un conservatoire municipal de musique et d'une ludothèque (la seule du sud Seine-et-Marne) et d'une bibliothèque[réf. nécessaire].
Sports
En matière d'équipements sportifs, Vaux-le-Pénil dispose de deux terrains de football (un en synthétique et un en herbe), d'une piste d'athlétisme, de deux gymnases (Ladoumègue et Geissler), d'une salle polyvalente loisirs et sports (La Buissonnière) et de courts de tennis couverts et de plein air[réf. nécessaire].
En 2018, la ville de Vaux-le-Pénil compte 90 associations dont 18 à vocation sportive[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
Chaque année au début du mois de septembre se déroule le Forum des associations organisé par la municipalité[réf. nécessaire].
Économie
Deuxième parc d'activités de Seine-et-Marne[réf. nécessaire], le parc d'activités de Vaux-le-Pénil regroupe 250 entreprises qui totalisaient 5 775 employés au 3e trimestre 2012[réf. nécessaire]
Sa gestion relève de la compétence de la communauté d'agglomération Melun Val de Seine. D'importants travaux de requalification ont été menés sur le parc d'activités entre 2010 et 2012[réf. nécessaire].
Revenus de la population et fiscalité
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 4 348 (dont 71 % imposés), représentant 11 032 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 290 euros[51].
Emploi
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 5 494, occupant 5 071 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70 % contre un taux de chômage de 7,1 %.
Les 22,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,5 % de retraités ou préretraités et 4,4 % pour les autres inactifs[52].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 901 dont 3 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 78 dans l’industrie, 116 dans la construction, 593 dans le commerce-transports-services divers et 111 étaient relatifs au secteur administratif[53].
Ces établissements ont pourvu 6 510 postes salariés.
Agriculture
Vaux-le-Pénil est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la culture de fleurs et horticulture diverse[54].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[55]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 55 ha en 1988 à 62 ha en 2010[54]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Vaux-le-Pénil, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[54],[Note 13] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 6 | 5 | 4 |
Travail (UTA) | 28 | 24 | 14 |
Surface agricole utilisée (ha) | 329 | 247 | 248 |
Cultures[56] | |||
Terres labourables (ha) | 311 | 215 | s |
Céréales (ha) | 211 | s | s |
dont blé tendre (ha) | 125 | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 42 | s | |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | ||
Élevage[54] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 14]) | 0 | 67 | 20 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Il y a deux monuments remarquables à Vaux-le-Pénil :
- l'église Saint-Pierre-Saint-Paul, construite au XIIIe siècle sur l'emplacement d'un ancien oratoire ;
- le château de Vaux-le-Pénil du XVIIIe siècle (construit à la place d'un château féodal puis d'un château Renaissance) : édifié en 1766 par Michel-Louis Fréteau de Saint-Just. Au XIXe siècle, le château appartient à la famille de Faucigny-Lucinge (V. May Ephrussi) qui y fait installer après 1887, sans doute au moment des agrandissements exécutés en 1892, un ensemble remarquable de boiseries de la première moitié du XVIIIe siècle, réalisées pour Samuel-Jacques Bernard (1686-1753), fils du célèbre financier Samuel Bernard, et provenant de l'hôtel Samuel-Bernard, 46, rue du Bac à Paris.
Citoyens d'honneur
La ville de Vaux-le-Pénil a conféré le titre de citoyen d'honneur à :
- Max Gallo, historien, romancier, essayiste et homme politique français ;
- Jacques Austruy, économiste et universitaire, auteur notamment de Le scandale du développement publié en 1967 ;
- Gerd Spiegel, ancien maire de Schwieberdingen, artisan du jumelage avec Vaux-le-Pénil, décédé en 2019.
Personnalités liées à la commune
- Emmanuel Fréteau de Pény (1745 - Vaux-le-Pénil † exécuté le 27 prairial an II () - victime de la Révolution française), seigneur de Vaux-le-Pénil et de Saint-Liesne, conseiller de grand-chambre au Parlement de Paris, député aux États généraux de 1789 du bailliage de Melun, est l'un des acteurs de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
- Jean-Baptiste Eblé (1758-1812), général d'empire, gendre du précédent.
- Georges-Émile Lebacq (1876-1950), peintre belge impressionniste et postimpressionniste, vécut dans la commune au clos Sainte-Gemme, rue de la Baste de 1919 à 1925.
- Il réalisa plusieurs toiles de la commune et de la région dont certaines sont au musée des Beaux-Arts de Mons ou au Musée royal de l'armée et de l'histoire militaire de Bruxelles.
- May Ephrussi, princesse de Faucigny-Lucinge (1880-1964). Fille d'un banquier juif, elle épousa un représentant d'une vieille famille noble de Savoie en 1901 à Vaux-le-Pénil. Elle fut la première femme propriétaire d'une écurie de course en 1933. Elle repose au cimetière communal.
- Mayou Iserentant (1903-1978), artiste peintre belge qui a vécu dans la commune de 1945 jusqu'à sa mort. Elle est enterrée au cimetière de Vaux-le-Pénil.
- Salvador Dalí (1904-1989), peintre surréaliste, vint à Vaux-le-Pénil après la Deuxième Guerre mondiale pour installer un musée du surréalisme dans le château de Vaux-le-Pénil.
Héraldique
Blason | De contrevair renversé, au chef d'azur chargé d'un lambel à l'antique de six pendants d'argent[57]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Vaux-le-Pénil (77487) », Recensement général de la population de 2015, Insee, (consulté le ).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Zones ZNIEFF de Vaux-le-Pénil » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
- « Vaux-le-Pénil - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
- « Vaux-le-Pénil » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Plan séisme consulté le 9 septembre 2018 ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - La Seine (----0010) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Chaumont (F4433000) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Vidange des Preneux (F4433500) » (consulté le ).
- Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 8 septembre 2018
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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- « ZNIEFF le « Buisson de Massoury » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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