Perles-et-Castelet

Perles-et-Castelet est une commune française située dans le sud-est du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale.

Perles-et-Castelet

Le pont du Castelet créé par Paul Séjourné.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Foix
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Ariège
Maire
Mandat
Gérard Durand
2020-2026
Code postal 09110
Code commune 09228
Démographie
Gentilé Perlois
Population
municipale
224 hab. (2019 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 44′ 41″ nord, 1° 47′ 15″ est
Altitude Min. 618 m
Max. 2 243 m
Superficie 17,77 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute-Ariège
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Perles-et-Castelet
Géolocalisation sur la carte : France
Perles-et-Castelet
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Perles-et-Castelet
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Perles-et-Castelet
Liens
Site web http://www.perlesetcastelet-ariege.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Perles-et-Castelet est une commune rurale qui compte 224 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 523 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Perlois ou Perloises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Perles-et-Castelet se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à km d'Ax-les-Thermes[2], bureau centralisateur du canton de Haute-Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ax-les-Thermes[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Tignac (0,7 km), Vaychis (1,5 km), Unac (2,2 km), Bestiac (2,7 km), Luzenac (2,9 km), Savignac-les-Ormeaux (3,0 km), Caussou (3,2 km), Garanou (3,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Perles-et-Castelet fait partie du pays du Sabarthès, structuré par la haute vallée de l'Ariège en amont du pays de Foix avec Tarascon-sur-Ariège comme ville principale[4].

    Communes limitrophes de Perles-et-Castelet[5]
    Unac Tignac
    Luzenac Savignac-les-Ormeaux

    Perles-et-Castelet est une commune des Pyrénées en Haute vallée de l'Ariège divisée en deux parties : Le Castelet, situé au plus profond de la vallée, et Perles, sur le versant de la montagne.

    Géologie et relief

    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1087 - Vicdessos » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée[8].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 17,77 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,03 km2[7]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 1 625 mètres. L'altitude du territoire varie entre 618 m et 2 243 m[12].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Perles-et-Castelet.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par l'Ariège, la Vigne, Rec d'Esquine d'Ase, le ruisseau de l'Uscladeille, le ruisseau d'Espales, le ruisseau des Pradels, le ruisseau Lagal, le ruisseau Tessoula et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[14],[15].

    L'Ariège, d'une longueur totale de 162,91 km, prend sa source dans la commune de Porta et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé 56 communes[16].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[17]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[18]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[17].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 067 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 8,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22],[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ascou Lavail », sur la commune d'Ascou, mise en service en 1959[24] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[25],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 9,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 270,9 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 62 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[28], à 12,3 °C pour 1981-2010[29], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[30].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[31] :

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 7],[31] :

    Urbanisme

    Typologie

    Perles-et-Castelet est une commune rurale[Note 8],[38]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[39]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), prairies (2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 228, alors qu'il était de 208 en 2013 et de 182 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 50,6 % étaient des résidences principales, 46,3 % des résidences secondaires et 3,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Perles-et-Castelet en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (46,3 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Perles-et-Castelet en 2018.
    Typologie Perles-et-Castelet[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 50,6 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 46,3 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 3,1 9,7 8,2

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Perles-et-Castelet est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[41],[42].

    Risques naturels

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Perles-et-Castelet.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Ariège, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le cours d'eau de l'Ariège figurent la crue torrentielle de 1982 et les inondations de plaine de 1996 et de 2005 de la Basse vallée de l'Ariège[43].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Perles-et-Castelet[44]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[45].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 30 décembre 2003[46].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[47].

    Sur le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages. Elle est en effet dans la zone de proximité immédiate d'un barrage classé PPI[48].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Perles-et-Castelet est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[49].

    Histoire

    Fin février 2021, un nouveau type de délit s'est déroulé sur la commune : le vol massif de bois sur pied. Au moins 300 sapins et 100 chênes centenaires ont été abattus en toute illégalité puis transportés en Espagne[50].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Perles-et-Castelet est membre de la communauté de communes de la Haute Ariège[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Luzenac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[51].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Foix, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Haute-Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[52].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 août 2011 (démission) Max Joulé    
    octobre 2011 avril 2014 Christian Vives    
    avril 2014 En cours Gérard Durand PCF[53] Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55]. En 2019, la commune comptait 224 habitants[Note 9], en augmentation de 5,66 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    408351461464522523509515499
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    416389380366363408370368356
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    373341326294237277224173192
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    188157130119157160174177204
    2015 2019 - - - - - - -
    221224-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 100 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 206 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 860 [I 10] (19 820  dans le département[I 11]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 12]3,8 %5,3 %6,9 %
    Département[I 13]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 14]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 142 personnes, parmi lesquelles on compte 75,7 % d'actifs (68,8 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 24,3 % d'inactifs[Note 11],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 15]. Elle compte 105 emplois en 2018, contre 123 en 2013 et 95 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 98, soit un indicateur de concentration d'emploi de 107,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,5 %[I 16].

    Sur ces 98 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 92,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

    Activités hors agriculture

    28 établissements[Note 12] sont implantés à Perles-et-Castelet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 19]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 28 entreprises implantées à Perles-et-Castelet), contre 12,9 % au niveau départemental[I 20].

    Le domaine hôtelier représente la plus grande partie de l'économie de la commune avec notamment la présence d'un hôtel-restaurant et de quelques chambres d'hôtes. Une activité agricole, essentiellement de l'élevage, a repris mais reste très modérée.

    Agriculture

    198820002010
    Exploitations721
    Superficie agricole utilisée (ha)675037

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[58]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[59]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole[Note 15] de 2010 (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 37 ha[59].

    Culture locale et patrimoine

    Gouffre et cascades du Castelet, photographie d'Eugène Trutat.

    Personnalités liées à la commune

    • Augustin Bonrepaux, député socialiste de la première circonscription de 1981 à 2002, président du Conseil général de l'Ariège de 2001 à 2014, est né à Perles-et-Castelet en 1936.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Perles-et-Castelet » (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Perles-et-Castelet - Section LOG T2 » (consulté le ).
    6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Perles-et-Castelet - Section LOG T7 » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
    8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
    9. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Perles-et-Castelet » (consulté le ).
    10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Perles-et-Castelet » (consulté le ).
    11. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Perles-et-Castelet » (consulté le ).
    13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
    14. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    16. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Perles-et-Castelet » (consulté le ).
    17. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    18. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    19. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Perles-et-Castelet » (consulté le ).
    20. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Perles-et-Castelet et Foix », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Perles-et-Castelet et Ax-les-Thermes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches de Perles-et-Castelet », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 365-366.
    5. Carte IGN sous Géoportail
    6. « Carte géologique de Perles-et-Castelet » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
    7. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Perles-et-Castelet », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    8. « Notice associée à la feuille n°1087 - Vicdessos de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    9. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Perles-et-Castelet », sur le site de l'Insee (consulté le )
    10. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    12. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    13. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    14. « Fiche communale de Perles-et-Castelet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    15. « Carte hydrographique de Perles-et-Castelet » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
    16. Sandre, « l'Ariège »
    17. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    18. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    19. [PDF]« Plan Local d’Urbanisme d’Allières – Rapport de présentation », sur wxs-gpu.mongeoportail.ign.fr, (consulté le ), p. 125
    20. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    21. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    22. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    23. [PDF]« Le changement climatique dans les Pyrénées : impacts, vulnérabilités et adaptation. », sur opcc-ctp.org (consulté le ).
    24. « Station Météo-France Ascou Lavail - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    25. « Orthodromie entre Perles-et-Castelet et Ascou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    26. « Station Météo-France Ascou Lavail - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    27. « Orthodromie entre Perles-et-Castelet et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
    28. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    29. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    30. « Station météorologique de Saint-Girons - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    31. « Liste des ZNIEFF de la commune de Perles-et-Castelet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    32. « ZNIEFF le « cours de l'Ariège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « ZNIEFF les « montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    34. « ZNIEFF la « rive gauche de la haute vallée de l'Ariège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « ZNIEFF « le bassin versant de l'Oriège et montagnes orientales d'Ax-les-Thermes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    36. « ZNIEFF « L'Ariège et ripisylves » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    37. « ZNIEFF le « massif de l'Aston et haute vallée de l'Ariège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    38. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    39. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    40. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    41. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Liste des risques par commune.
    42. « Les risques près de chez moi - commune de Perles-et-Castelet », sur Géorisques (consulté le )
    43. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    44. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    45. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Perles-et-Castelet », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    46. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    47. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    48. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    49. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) de l'Ariège » [PDF], sur le site de la préfecture, (consulté le ), chapitre Risque radon.
    50. Valentin Dunate, « "C'est un désastre" : en Ariège, l'enquête se poursuit après l'abattage illégal de centaines d'arbres », France Info, (lire en ligne)
    51. « communauté de communes de la Haute Ariège - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    52. « Découpage électoral de l'Ariège (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    53. « Canton #01 Haute Ariège », sur Le Rassemblement à gauche : écologiste citoyen et solidaire, (consulté le ).
    54. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    55. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    56. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    57. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    58. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    59. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Perles-et-Castelet - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    60. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    • Portail des communes de France
    • Portail des Pyrénées
    • Portail de l’Ariège
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.