Peyret-Saint-André

Peyret-Saint-André est une commune française située dans le nord-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Peyret.

Peyret-Saint-André

Paysage dans les environs
du village de Peyret-Saint-André

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac
Maire
Mandat
Pierre Labat
2020-2026
Code postal 65230
Code commune 65358
Démographie
Population
municipale
52 hab. (2019 )
Densité 8,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 14″ nord, 0° 30′ 32″ est
Altitude Min. 253 m
Max. 392 m
Superficie 6,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Peyret-Saint-André
Géolocalisation sur la carte : France
Peyret-Saint-André
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Peyret-Saint-André
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Peyret-Saint-André

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par , la Gèze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Peyret-Saint-André est une commune rurale qui compte 52 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 205 habitants en 1891. .

    Géographie

    Localisation

    La commune de Peyret-Saint-André se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 37 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 11 km de Trie-sur-Baïse[2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Boulogne-sur-Gesse[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Larroque (1,7 km), Castelnau-Magnoac (2,8 km), Sariac-Magnoac (2,9 km), Puntous (3,5 km), Monlaur-Bernet (3,6 km), Ponsan-Soubiran (4,0 km), Chélan (4,3 km), Mont-d'Astarac (5,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Peyret-Saint-André fait partie de la région gasconne de Magnoac, située sur le plateau de Lannemezan, qui reprend une partie de l’ancien Nébouzan, qui possédait plusieurs enclaves au cœur de la province de Comminges et a évolué dans ses frontières jusqu’à plus ou moins disparaitre[4].

    Carte de la commune de Peyret-Saint-André et des proches communes.
    Communes limitrophes de Peyret-Saint-André[5]
    Monlaur-Bernet
    (Gers)
    Chélan
    (Gers)
    Larroque Castelnau-Magnoac

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Gèze, le Cartet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[7],[Carte 1].

    Climat

    Le climat est tempéré de type océanique, dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

    Données climatiques à Peyret-Saint-André.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
    Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
    Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
    Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[8].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[9] : les « bois et landes des Argudes, Téchéné et les Lannes » (147 ha), couvrant 4 communes dont deux dans le Gers et deux dans les Hautes-Pyrénées[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Peyret-Saint-André est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[I 2],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,4 %), zones agricoles hétérogènes (23,3 %), forêts (9,4 %), prairies (3,3 %), eaux continentales[Note 4] (0,6 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 35[I 5].
    Parmi ces logements, 71,4 % sont des résidences principales, 25,7 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par les routes départementales D9 et D35.

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Peyret et Saint-André séparément.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[14] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Dénominations historiques :

    Nom occitan : Peiret – Sent-Andrèu.

    Histoire

    Cadastre napoléonien de Peyret-Saint-André

    Le plan cadastral napoléonien de Peyret-Saint-André est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[15].

    Politique et administration

    La mairie en 2020.
    Le foyer rural en 2020.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 2001 en cours Pierre Labat    

    Historique administratif

    Sénéchaussée d'Auch, pays des Quatre-Vallées, vallée de Magnoac, canton de Castelnau-Magnoac (depuis 1790). Agrandie de la section de Lannemajou distraite de Castelnau-Magnoac en 1874[16].

    Intercommunalité

    Peyret-Saint-André appartient à la communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac créée en et qui réunit 50 communes.

    La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.

    Services publics

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19]. En 2019, la commune comptait 52 habitants[Note 5], en diminution de 8,77 % par rapport à 2013 (Hautes-Pyrénées : +0,31 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    166144144120148167164169155
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    139151142135193196186205189
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    19419318912713512411912494
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    686360686457585857
    2017 2019 - - - - - - -
    5452-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[22].

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]5,4 %6,5 %6,9 %
    Département[I 7]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 28 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 22, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %[I 10].

    Sur ces 22 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 5 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 95,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-André en 2020.
    L'entrée.

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur au mont cousu de sinople sommé d'une épitaphe de sable chargée d'une croix latine d'argent, au chef du même chargé d'une croix de saint André de gueules.

    Voir aussi

    Le monument aux morts municipal.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Peyret-Saint-André » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Peyret-Saint-André et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Peyret-Saint-André et Trie-sur-Baïse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. « Communes les plus proches de Peyret-Saint-André », sur www.villorama.com (consulté le ).
    4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 341-342.
    5. Carte IGN sous Géoportail
    6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    7. « Fiche communale de Peyret-Saint-André », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    8. « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
    9. « Liste des ZNIEFF de la commune de Peyret-Saint-André », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    10. « ZNIEFF les « bois et landes des Argudes, Téchéné et les Lannes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, BNF 37213307)..
    15. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Peyret-Saint-André en 1812
    16. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
    17. « Liste des juridictions compétentes pour Peyret-Saint-André », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    22. « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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