Philippe Charpentier

Philippe Charpentier est un artiste peintre, graveur et lithographe né à Paris le 3 mars 1949. Initialement musicien (batterie) dans des groupes de jazz pendant une dizaine d'années (1970-1980), il se consacre dans un second temps entièrement à la peinture, étudiant la peinture et la gravure (dont la technique du carborundum) dans l'atelier de Henri Goetz. Il vit à Savigny-en-Sancerre et signe ses œuvres des initiales CP.

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Philippe Charpentier
Philippe Charpentier, 2022
Naissance
Nationalité
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Biographie

La fonction de la gravure

Après une licence de gestion à l'université Paris-Dauphine en 1969-1971[1], Philippe Charpentier est dans la décennie 1970 batteur dans des orchestres de jazz. Alin Avila restitue l'empreinte durable sur son expression picturale de sa fréquentation en 1976 de l'académie d'Henri Goetz qui le conduira à abandonner la musique en 1979 pour se consacrer entièrement à la peinture : « Dans l'atelier d'Henri Goetz, il se défait de ses adolescentes manières : figuratives, sombres. Il découvre les couleurs - tons et nuances - et il faudra, pour ses premières œuvres, évoquer l'influence du métier de la gravure, tandis qu'il frotte ses supports comme le graveur le fait pour polir ses plaques ou bricole des outils afin qu'ils répondent à ses besoins expressifs »[2].

Sa sélection pour le Prix Fénéon, à la Galerie Katia Granoff en 1981[3], sa première exposition personnelle et sa première participation au Salon de la Jeune Peinture en la même année[4] sont suivies d'environ 160 expositions personnelles et de plus de 450 expositions collectives (dont : Art Paris, Découvertes, Foire de Gand, Knokke-le-Zoute, Art Monaco, etc.). Dans le cadre d'une résidence d'artiste proposée par l'Institut français au Maroc, il effectue en 2009 un séjour au riad Denise Masson situé dans le quartier Bab Doukkala de Marrakech[5].

La fonction du collage

Patrick-Gilles Persin situe la singularité de Philippe Charpentier dans la fonction déterminante qui est celle du collage dans sa peinture : « au sein d'une œuvre abondante, les collages figuratifs s'imposent pour recréer d'autres espaces inclus dans l'œuvre abstrait de Philippe Charpentier. Ils existent, là, comme pour oxygéner l'œuvre et donner un pouvoir supplémentaire à la gestique et aux signes… Ainsi est fixée durablement l'actualité qui, autrement, est appelée le plus souvent à disparaître. Charpentier transcende l'image, la glorifie. Seuls l'inconscient et le subjectif guident la sélection,, telle ou telle image lui paraît indispensable, vitale en plein acte créateur. Elle vient donc s'inscrire dans le tableau comme une couleur, comme une masse équilibrante au milieu des autres. Le collage participe avec une force égale, un pouvoir identique et une efficacité évidente au rythme créatif du peintre qui donne une syncope autre et tout aussi fondamentale que le sont pour lui le bleu ou le rouge »[6].

La fonction du jazz

Pour la musicologue Bernadette Junillon, « le jazz participe profondément de la connaissance du monde de Daniel Humair et Philippe Charpentier, et les conduit vers une prospection picturale qui ne se veut pas "objective" ou conceptuelle, comme le sont de nombreuses recherches succédant à la peinture gestuelle dans l'art contemporain. Leur œuvre insiste, au contraire, sur la spontanéité du geste, l'improvisation et une certaine vitesse d'exécution. Tous deux présentent l'espace ouvert sur l'extérieur du cadre et travaillent sur la profondeur. Daniel Humair par superpositions de couleurs transparentes, Philippe Charpentier par couches de matières opaques et souvent rugueuses. C'est peut-être ce qu'il y a de plus surprenant chez eux, cette profondeur du tableau. Leur rapport au temps dans la musique a-t-il participé à cette condensation d'éléments ou de tons superposés ? À ce désir de créer dans la rapidité des coups de crayon ou de pinceau ?… Dans la peinture de Daniel Humair ou de Philippe Charpentier se retrouvent une volonté de liberté et de plaisir et une grande générosité »[7].

Œuvres

Étiquettes

Contributions bibliophiliques

  • Pierre Marat, ÉCLAT-Bouts, 26 exemplaires numérotés, enrichis d'un « bout d'éclats » de Philippe Charpentier, L'Alphabet éditeur, Paris, 1984.
  • Pierre Marat, Solo, 65 exemplaires numérotés; signés par l'artiste, enrichis de 4 lithographies originales de Philippe Charpentier, éditions Saluces, Avignon, 1985.
  • Pierre Gagnaire, La cuisine immédiate, illustrations de Philippe Charpentier, éditions Robert Laffont, Paris, 1988.
  • Pierre Gagnaire, Épaule d'agneau rotie-pochée à l'enragé, 40 exemplaires numérotés, enrichis d'une œuvre originale de Philippe Charpentier, éditions Yeo, Paris, 1995.
  • Michel Faucher, Zig zag, tranches de vie, instants volés, dessins de Philippe Charpentier, collection « Yeo », éditions Area, Paris, 1996.

Contributions scéniques

Expositions

Expositions personnelles

Chapelle du Méjean, Arles, 1996
Espace culturel La Pléiade, Commentry, 1996
  • Philippe Charpentier - Huiles, pastels, gravures, Galerie Peinture fraîche, Paris, mars-avril 1981[14], 1983.
  • Cité internationale des arts, Paris, 1981[2].
  • Galerie Chapon, Bordeaux, 1981[15], 1983, 1984.
  • Galerie Hugo Godderis, Furnes, 1982[14], 1984[15].
  • Philippe Chapentier - Peintures et collages, Galerie Mück, Bienne, janvier-février 1984[15].
  • Philippe Charpentier, Prix Templin 1984, Crédit agricole de Niort, avril 1985[2].
  • Château de Trévarez, Saint-Goazec, 1985.
  • Galerie Jacqueline Moussion, Nantes, octobre 1985 ; Carnac et Nantes, juillet-août 1986[2].
  • Philippe Charpentier - Peinture, Galerie Pierre Lescot, Paris, octobre 1985[15],[16],[17].
  • Centre d'action culturelle de La Borne, 1985.
  • Galerie Jacqueline Lapeurade, Orléans, mars 1986.
  • Galerie Saluces, Avignon, juillet-août 1986[15].
  • Galerie Pictor, Göteborg, septembre-octobre 1986[15].
  • Maison des Arts, Créteil, 1986.
  • Galerie Jaquester, Paris, décembre 1986 - janvier 1987[15],[18], octobre-novembre 1988, septembre-novembre 1994.
  • Galerie Motte, Genève, 1987[15].
  • Philippe Charpentier - Peintures, Centre Athanor, Montluçon, 1987[15].
  • Galerie Gastaud, Clermont-Ferrand, 1987[15], décembre 1991[19].
  • Philippe Charpentier - Œuvres récentes, parc Giron, Saint-Étienne, 1987.
  • Centre culturel du Blanc-Mesnil, juin-juillet 1988[15].
  • Lieu d'art et action contemporaine de Dunkerque, novembre 1988 - janvier 1989[2].
  • Galerie La Cour 21, Nantes, 1989.
  • Galerie Jacqueline Storme, Lille, avril-mai 1990 (Philippe Charpentier - Peintures sédimentales), novembre-décembre 1992[20].
  • Philippe Charpentier à Billom, église Saint-Loup, Billom, mai 1990.
  • Centre d'art contemporain, Rouen, juin 1990[2].
  • Galerie Schoeneck, Riehen, mai-juin 1990, 1991, avril-mai 1993.
  • Old Cataract, Assouan, 1990[2].
  • Galerie Agora, Marseille, avril-mai 1991[21] ; Saint-Rémy-de-Provence, 1991, Marseille, 1992.
  • Galerie Henry, Pau, septembre-octobre 1991.
  • Galerie Gastaud, Clermont-Ferrand, octobre-décembre 1991[22], mai-juin 1994, septembre-octobre 1997, mai-juin 2002.
  • Philippe Charpentier - Grandes toiles récentes, Galerie Fanny Guillon-Laffaille, Paris, novembre-décembre 1991[19].
  • Église Saint-Vincent de Saint-Flour, 1992.
  • Philippe Charpentier - Peintures, Maison des associations, Sancerre, avril 1992[23].
  • Galerie Patrick Gaultier, Quimper, février-mars 1993, 1996.
  • Pyramide Pernod, Créteil, avril 1993.
  • Galerie XIII, Arles, avril-mai 1993.
  • Galerie A80, Bordeaux, mai-juin 1993.
  • Galerie Capazza, Nançay, juillet septembre 1993, 1995.
  • Foire internationale d'art contemporain (exposition personnelle sur le stand Galerie Jaquester, Paris), Grand Palais, Paris, octobre 1993.
  • La peinture vitaminée de Philippe Charpentier, Agence Créhalet Foliot Poussielgues, Paris, octobre 1993.
  • Galerie Françoise Moulin, Lyon, novembre 1993, 1996.
  • Galerie Hermann Bréard, Rouen, mars-avril 1994.
  • Galerie Area, Paris, mai-juin 1995 (Œuvres réalisées pour le tirage de tête de la monographie de Philippe Charpentier par Alin Avila)[2], décembre 1995 - janvier 1996 (Philippe Charpentier - Enfer)[14].
  • Domaine de Viaud, Lalande de Pomerol, juin 1995.
  • Galerie Synthèse, Bruxelles, juin-juillet 1995, mars-avril 2014[24], juin 2015[25].
  • Philippe Charpentier, Espace Van-Gogh (Œuvres sur papier) et chapelle du Méjean (Grands formats), Arles, septembre-octobre 1995[26].
  • Centre culturel de la Visitation, Périgueux, avril 1996[27].
  • Galerie Schoeneck, Bâle, mai-juin 1996.
  • Philippe Charpentier - Peintures récentes, Galerie GOT, Paris, octobre-novembre 1996.
  • Espace culturel La Pléiade, Commentry, novembre 1996.
  • Centre Athanor, espace Alpha et Galerie Écritures, Montluçon, janvier 1997[28].
  • Galerie Françoise Moulin, Lyon, avril 1997[29].
  • Galerie Arnoux, Paris, 1997[14].
  • Galerie Frédéric Storme, Lille, 1997 (Philippe Charpentier - Double image), mai-juin 2009[30].
  • Philippe Charpentier - Peintures, Galerie Dominique Tricaud, Paris, décembre 1997 - janvier 1998.
  • Philippe Charpentier - Peintures récentes, Le Rocher, Latresne, octobre 2000 - janvier 2001.
  • L'Embarcadère, Montceau-les-Mines, 2003.
  • Château des Ternes, Les Ternes, juillet-août 2006.
  • Galerie Capazza, Nançay, 2007, mai-juillet 2015[25], mai-juillet 2016[31].
  • Galerie 14, Toucy, septembre-novembre 2008.
  • Philippe Charpentier - Un jardin de couleurs, Institut français de Marrakech, mars 2009.
  • Galerie L'Espace, Veules-les-Roses, juin 2010.
  • Charpentier au Maroc - Peintures et dessins, 2009, Galerie Kandisha, Paris, mars-mai 2012[5].
  • Galerie De Dietrich, Paris, septembre-octobre 2012.
  • Galerie Écritures, Montluçon, mars-juin 2016[32], juin-août 2022 (La guerre - Fusains et peintures)[33].
  • Prieuré Saint-Vincent, Chartres, octobre-décembre 2016[34].
  • Galerie 14, Toucy, mai-août 2017[35].
  • Galerie CriDART, Metz, mars-avril 2022[36].
  • Philippe Charpentier - « iodisation », Musée de l'Ocre, Saint-Georges-sur-la-Prée, mai-juin 2022[37].

Expositions collectives

Grand Palais, Paris, 1982, 1983, 1984, 1988, 1991, 1992, 1993
Château Soubiran, Dammarie-les-Lys, 1986
Maison de la culture de Nevers, 1988
Tours narbonnaises, Carcassonne, 1988-1989
Chapelle de la Sénatorerie, Guéret, 1990

Réception critique

  • « Philippe Charpentier invente une écriture, une gestualité, aux confluences d'une animalité évidente et de l'obsessive recherche d'une stabilité plastique. Son risque est là, sans masque, sa vie aussi. Homme torturé d'être lucide, il ajoute à la confusion des tensions et des ruptures qu'il génère la parfaite "gestion" de ses couleurs. Elles sont l'essence de son œuvre. Il joue de tous les moyens capables d'accentuer la trame, la dramaturgie, de sa recherche. Le champ d'investigations de l'artiste n'a d'autres limites que celles fixées par ses propres énigmes. La voie suivie est solitaire. Son authenticité garantie. » - Michel Faucher[44]
  • « Tehnique mixte, peinture, collage, confrontation des formes avec une graphie vive, aiguë, libre mouvement rythmique du geste et de l'inspiration. » - Michel Ragon et Marcelin Pleynet[4]
  • « Partant d'un thème - il peut parfois s'agir d'éléments réels tels le polaroid d'un coin de nature, d'une poubelle, ou d'un tableau de Paolo Ucello par exemple - Philippe Charpentier improvise pour ensuite revenir au thème original. La composition, le rythme, le choix des couleurs, des outils ou des papiers qui s'incrustent dans la peinture s'agencent de concert, d'une manière impulsive et intuitive. Travaillant plusieurs toiles conjointement, l'artiste les oppose, détruit les analogies qu'il repère, circule de l'une à l'autre, reproduisant en quelque sorte la polyphonie d'un orchestre où chaque instrument joue sa propre partition. Il utilise de plus en plus le hasard de la projection, de la couleur appliquée directement avec le tube, la bombe ou les doigts. Passé l'effervescence et l'excitation de cette phase où les émotions jaillissent dans tous les sens, Philippe Charpentier rééquilibre l'ensemble, le réajuste, usant alors de ses outils comme des garde-fous… Pour reprendre la métaphore de la musique, les étapes successives d'une partition sont ici concentrées dans un espace-temps qui est celui de la simultanéité et non pas du déroulement. Les variations de rythme, de luminosité, de texture et d'intensité gestuelle, juxtaposées, superposées sur une surface unique, produisent cette sensation de foisonnement, de dissonance, de débordement, de "bordel organisé" ; un mélange d'eau et de feu, de tendresse et d'agressivité qui caractérise la personnalité de Philippe Charpentier. » - Françoise Bataillon[15]
  • « Spontanée, la peinture de Philippe Charpentier l'est et vient sur le support sans précipitation, mais d'un coup, avec énergie. Elle s'installe, s'organise, puis strate par strate, surpeinture sur surpeinture, aboutit dans une glorieuse explosion de couleurs, ou bien - beaucoup plus rarement - s'enfonce dans les profondeurs de tons sombres, d'espaces noirs, aux franges du drame… Cet homme, ce peintre est, à l'évidence pour ses intimes, un homme de ruptures que domine l'émotion - Philippe Charpentier vit un quotidien de cassures, voire de destructions affectives intenses, dont les blessures profondes sont transmuées comme frénétiquement, lorsqu'il crée avec une énergie formidable, à la limite de la violence même. Cela donne une dimension tout à fait exceptionnelle et sous-tend des débordements devenus impératifs. » - Patrick-Gilles Persin[6]
  • « Philippe Charpentier n'hésite pas à prendre des risques même si parfois cette abstraction pulsionnelle et colorée avance sur le fil du rasoir. Un artiste en pleine évolution dont le travail depuis 1979, date à laquelle il abandonne le jazz pour se consacrer entièrement à la peinture, s'enrichit de nouvelles expériences. Une recherche de la matière, une superposition de signes abstraits, d'écritures confrontées, et la tentation d'harmoniser tous ces événements picturaux antagonistes. Une démarche courageuse qui atteint parfois son but. » - Gérald Schurr[19]
  • « Charpentier, dont l'engagement physique rappelle celui de Pollock, se trouve dans un vis-à-vis pugnace avec la peinture ; il y a une relation de cause à effet entre ce que nous voyons et sa propre attitude. De même, au-devant des peintures de Sam Francis ou de Georges Mathieu, le spectateur parcourt un lit de sens qui, de traces en dépôts, désigne l'ombre d'une main, l'intention d'un corps, le projet d'un être… Il n'y a pas de "signe Charpentier", il n'y a pas de marottes que bien des peintre, surtout dans le champ et les marges de l'abstraction, ont cultivées, surtout pour qu'elles leur servent d'emblème. Sa peinture ne se tient pas dans la vallée des signes, aucun cachet, aucune marque ne la résume, même si, dans tel ou tel tableau, il cite Malevitch d'une croix ou Fausto Melotti d'un hélicon. C'est l'espace qu'elle interroge. Et quand nous parlons d'espace, c'est celui d'un souffle que nous évoquons. Charpentier ne désigne ni celui que balaye le vent, ni celui d'aucun vide, ni d'aucun plein, mais un espace sans mesure qu'approcherait le poète à condition d'emprunter à l'énergie de la mémoire ses forces. Permanent besoin de peindre, pas de faire des tableaux. » - Alin Avila[2]
  • « À ses débuts, il fut marque par la peinture américaine : Mark Rothko, Franz Kline, Willem de Kooning, Robert Motherwell, Ses références n'étaient pas exclusives, sa peinture ne le fut pas non plus. Au début, dans des harmonies sourdes, la matière était prépondérante, grasse, sensuelle, accapareuse d'éléments hétérogènes par collages, et même de suggestions de réalités extérieures pouvant parfois s'y insérer. Dans le cours de son évolution, la couleur reprit de l'importance pour jouer sa partie dans l'ensemble. C'est une peinture d'instinct, de pulsion, de tempérament, instantanée, une peinture jazz. Talentueuse, globalisante, additionnant dans les volutes et les hautes pâtes chromatiques de l'informel des aspects déjà vus depuis des décennies dans la déjà longue histoire de l'abstraction, c'est une peinture sans apport neuf par rapport à l'acquis, une peinture raffinée dans la consommation courante, garante, ceb qui n'est pas rien, du plaisir de peindre. » - Jacques Busse[3]
  • « S'il fallait en faire un inventaire précis, je dirais qu'il y a de la couleur, beaucoup de couleurs, des coulures, des taches, des hachures, des déchirures, des collages, des bombages, des choses repérables et d'autres incertaines. Je parle ici d'un tableau de Philippe Charpentier, de n'importe quel tableau de Philippe Charpentier. À première vue, ça paraît un peu confus, un peu chaotique, un peu désordonné, mais on a le sentiment pourtant de ne rien pouvoir y ajouter, ou en retirer ; pas même ces collages parfois agaçants qui vont du dessin d'enfant à l'image d'actualité, en passant par quelques photographies de femmes voluptueuses et dénudées… Je repense aux textes qu'écrivait Vassily Kandinsky sur la sonorité des couleurs, sur leur musicalité. Charpentier fut autrefois musicien de jazz : il jouait de la batterie ; sa peinture en garde ce rythme sans cesse rompu, puis recollé, décalé mais toujours juste. Elle en garde aussi la violence maîtrisée, l'entrain, le dynamisme. » - Olivier Céna[45]

Conservation

France

Bosnie-Herzégovine

Croatie

Slovénie

France

Suisse

Références

  1. Christiane Chauviré, Philippe Charpentier, Galerie CriDART
  2. Alin Avila, Philippe Charpentier - Peindre comme respirer, collection « Yeo », éditions Area, 1996.
  3. Jacques Busse, « Philippe Charpentier », Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.3, p. 510.
  4. Michel Ragon et Marcelin Pleynet, L'art abstrait, vol.5 : 1970-1987, éditions Maeght, 1988.
  5. Philippe Charpentier - Maroc 2009 - Peintures et dessins, éditions Tunji, 2012
  6. Patrick-Gilles Persin, « Philippe Charpentier », L'Œil, n°450, avril 1993, pp. 66-72.
  7. Bernadette Junillon, Jazz, peinture gestuelle - Quelles relations ? - Daniel Humair, Philippe Charpentier, Université Paris-Sorbonne IV, Musique et sociologie, 2005.
  8. Domaine de Viaud, étiquette 1994
  9. Olivier Lemerre, « Le Débarquement du camembert », Ouest-France, 21 mars 1994.
  10. > Catherine Buchet, « Le camembert du Débarquement », La Nouvelle République du Centre-Ouest, 5 avril 1994.
  11. Michel Ragon, « L'étiquette du camembert spécial-Débarquement réalisée par l'artiste sancerrois Philippe Charpentier », La Voix du Sancerrois, 14 avril 1994, pp. 1 et 14.
  12. « Le camembert du Débarquement », Journal d'Antenne 2, 1994 (source : YouTube)
  13. Bernard Heitz, « Fromage au vainqueur », Télérama, n°2320, 29 juin 1994, p. 24.
  14. Le Delarge, Gründ, 2001, p. 241.
  15. Françoise Bataillon, « Philippe Charpentier », Beaux-Arts Magazine, octobre 1988, pp. 90-91.
  16. Alin Avila, « Philippe Charpentier », Galerie Magazine, octobre 1985.
  17. Olivier Céna, « Rivière musicale : Charpentier, ça swingue », Télérama, n°1866, 16 octobre 1985, p. 39.
  18. Denis Picard, « Philippe Charpentier », Connaissance des arts, n°419, janvier 1987, p. 100.
  19. Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions le l'Amateur, 1993, p. 247.
  20. Marc Hérissé, « Philippe Charpentier », La Gazette de l'Hôtel Drouot, novembre 1992.
  21. « Philippe-Charpentier - L'état d'urgence », Nice-Matin, 26 avril 1991.
  22. Lean-Jacques Lévêque, « Philippe Charpentier », Le Quotidien de Paris, n°3724, 7 novembre 1991.
  23. Michel Ragon, « Philippe Charpentier, jazzman de l'art contemporain », .La Voix du Sancerrois, 2 avril 1992, pp. 1 et 8.
  24. C. L., « Philippe Charpentier - "Microcosmos" », Art - Libre, supplément à La Libre Belgique, n°225, 28 mars 2014.
  25. Odile Morin, « Philippe Charpentier, le jazzman reconverti en peintre de la nature », France info, 20 mai 2015
  26. Sylvie Ariès, « Écouter la peinture de Charpentier », Le Méridional, septembre 1995.
  27. C. G., « La Visitation : la peinture en éclats », Sud-Ouest, 6 avril 1996.
  28. Ludovic Maréchal, « L'orage de couleurs Charpentier s'abat sur Montluçon », La Montagne, 3 janvier 1997.
  29. Alain Vollerin, « Philippe Charpentier - Océans, soleils, abîmes », Le Tout-Lyon - Moniteur judiciaire, 4 avril 1997.
  30. « Expositions - Frédéric Storme : Philippe Charpentier », La Voix du Nord, 23 mai 2009.
  31. Galerie Capazza, Philippe Charpentier, 2016
  32. « Philippe Charpentier de retour à la Galerie Écritures », La Montagne, 27 mars 2016
  33. « Exposition : face aux désastres de la guerre », La Montagne, 3 juillet 2022
  34. Sylvain Salskouski, « Philippe Charpentier expose au Prieuré Saint-Vincent », L'Écho républicain, 22 octobre 2016
  35. « Les œuvres de Philippe Charpentier à voir à Toucy », L'Yonne républicaine, 13 mai 2017
  36. Galerie CriDART, Philippe Charpentier, présentation de l'exposition, Metz, 27 mars 2022
  37. « Philippe Charpentier expose ses toiles au musée de l'Ocre », Le Berry républicain, 20 mai 2022
  38. Lerner de Vecchi, « 32,5 de moyenne », L'Œil, juin 1985.
  39. Jean-Jacques Lévêque, « Philippe Charpentier », Le Quotidien de Paris - Supplément FIAC 88, octobre 1988.
  40. Lili Semmler, Philippe Charpentier, catalogue du 6e Salon d'art contemporain, éditions de la ville de Saint-Nicolas d'Aliermont, 2012.
  41. Hotel Goüin, Re-naissance(s) - Carte blanche à la Galerie Capazza, présentation de l'exposition, 2019
  42. Guillaume Morel, « Un été à Tours - Les expos à ne pas manquer - Capazza et ses artistes », Connaissance des arts, 12 août 2019
  43. Château Les Chaumes, Les tondos des Chaumes, présentation de l'exposition, 2022
  44. Michel Faucher, Philippe Charpentier, éditions Area, Paris, 1986.
  45. Olivier Céna, « Discours sur une méthode : Philippe Charpentier », Télérama n°2184, novembre 1991, p. 11, texte repris dans ouvrage collectif : Philippe Charpentier - Peintures 2009/2012, éditions Tunji, 2012.
  46. Les Atamanes, Philippe Charpentier

Annexes

Bibliographie

  • Alin Avila (lettre-postface d'Henri Goetz), Philippe Charpentier - D'un opéra, l'œil, Éditions Marchand, Paris, 1983.
  • Christian Perrier, Philippe Charpentier, Les Amis des arts, Niort, 1985.
  • Roger Balavoine, 89 artistes prennent la Bastille, collection « Artom », éditions de l'Éclat, Paris, 1985.
  • Michel Faucher, Philippe Charpentier, collection « Initiale », éditions Area, Paris, 1986.
  • Aspects de la jeune peinture contemporaine, éditions de la Maison des jeunes et de la culture, Les Hauts de Belleville, 1986.
  • Yves Cosson, À cor et à cr, éditions I.N.P.A.C., 1986.
  • Valère Bertrand, Charpentier, éditions du Centre Athanpr, Montluçon, 1987.
  • Patrick-Gilles Persin, Rencontres 88', éditions du Carré des arts, Parc floral de Paris, 1988.
  • Michel Ragon et Marcelin Pleynet, L'art abstrait, vol.5 : 1970-1987, éditions Maeght, 1988.
  • Olivier Céna, Philippe Charpentier, éditions du Centre d'art contemporain du Blanc-Mesnil, 1988.
  • Alin Avila, Jean-Dominique Burtin, Valère Bertrand, Olivier Céna, Laurent Courtet, Philippe Dejean, Michel Faucher, Pierre Gagnaire, Henri Goetz, Jean-Jacques Lévêque, Jean-François Mozziconacci, Christian Perrier, Patrick-Gilles Persin, Lili Semmler, Éditions Beaux-Arts Magazine (supplément spécial, 48 pages), 1988.
  • Françoise Bataillon, « Portrait : Philippe Charpentier », Beaux-Arts Magazine, octobre 1988.
  • Robert Frégossy (préface) et Olivier Céna, Philippe Charpentier, éditions du Centre culturel du Blanc-Mesnil, 1988.
  • Solange Thierry, « Philippe Charpentier », L'Œil, janvier 1990.
  • Liliane Clop, Saisies du réel… ou l'art du leurre, éditions du Centre culturel de Guéret, 1990.
  • Alexandre Arnaud, Philippe Charpentier, éditions Ville de Billon/Conseil général du Puy-de-Dôme, 1993.
  • Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, Paris, 1993.
  • Patrick-Gilles Persin, « Philippe Chevalier », L'Œil, n°450, avril 1993.
  • Jean-Michel Charbonnier, « Parcours en dix-huit stations », Beaux-Arts Magazine, supplément au n°116, octobre 1993, pp. 141-142.
  • Lucette Bielle et Alain Leygnier, Philippe Charpentier, éditions « Au même titre », 1994.
  • Alin Avila, Philippe Charpentier - Peindre comme respirer, collection « Yeo », Éditions Area, 1996 (introduction en ligne).
  • Yves Guéna (préface) et Patrick-Gilles Persin, Philippe Charpentier, éditions du Centre culturel de la Visitation, Périgueux, 1996.
  • Philippe Charpentier, Double image, éditions de la Galerie Frédéric Storme, Lille, 1997.
  • Emmanuel Bénézit (article de Jacques Busse), Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.3, Gründ, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001 (texte en ligne).
  • Didier Mathus et François Ducray, Philippe Charpentier, éditions de la ville de Montceau-les-Mines, 2003.
  • Bernadette Junillon, Jazz, peinture gestuelle - Quelles relations ? - Daniel Humair, Philippe Charpentier, Université Paris-Sorbonne IV, Musique et sociologie, 2006.
  • Michel Faucher, Olivier Céna, Henri Goetz, Pierre Gagnaire, Laurent Courtet, François Ducray, Alain Leygnier, Audrey Maton et Jean-François Mozziconacci, Philippe Charpentier - Peintures 2009-2012, éditions Tunji, 2012.

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