Pléchâtel

Pléchâtel est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. Elle appartient au canton de Bain-de-Bretagne et est rattachée à l'arrondissement de Redon.

Pléchâtel

L'église Saint-Pierre de Pléchâtel
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Redon
Intercommunalité Bretagne Porte de Loire Communauté
Maire
Mandat
Éric Bourasseau
2020-2026
Code postal 35470
Code commune 35221
Démographie
Gentilé Pléchâtellois
Population
municipale
2 780 hab. (2019 en augmentation de 3,27 % par rapport à 2013)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 43″ nord, 1° 44′ 50″ ouest
Altitude 85 m
Min. 7 m
Max. 116 m
Superficie 36,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bain-de-Bretagne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Pléchâtel
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Pléchâtel
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Pléchâtel
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Pléchâtel
Liens
Site web www.plechatel.fr

    Géographie

    Pléchâtel est situé à la confluence de la Vilaine et du Semnon.

    Du point de vue de la richesse de la flore, Pléchatel se situe à la quatrième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 637 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 63 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 31 taxons protégés et 34 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) [1].

    Hydrographie

    Un point de suivi de la qualité des eaux du Semnon est présent sur la commune[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 773 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La-Noe-Blanche », sur la commune de La Noë-Blanche, mise en service en 1988[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 752,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 19 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Pléchâtel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,6 %), zones agricoles hétérogènes (33,1 %), prairies (12,3 %), forêts (10 %), zones urbanisées (4,4 %), mines, décharges et chantiers (0,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Transports

    Mairie - Poste Pléchâtel

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Castel en 875[23], Ploucastellum en 1050, Ploicastel en 1086.

    Il s'agit d'une formation toponymique bretonne en Plé-[24], qui représente le vieux breton ploe « paroisse ». Ce mot est issu du latin plebs et avait en breton le sens précis de « paroisse pouvant baptiser », puis « paroisse »[24]. Il est suivi du vieux breton castel (> breton kastell) « fortification, château », francisé en châtel par la suite. D'où le sens général de « paroisse du château »[23].

    Histoire

    Préhistoire

    Les traces de 4 maisons longues, dont trois entourées de palissades, datant du néolithique final, ont été découvertes sur le site de la Hersonnais en Pléchâtel[25].

    Moyen-Âge

    Pléchâtel, dont l'appellatif initial pré-indique une origine bretonne, tire son nom d'un château qui se trouvait vraisemblablement au village actuel du Châtellier, situé sur les hauteurs dominant le cours du Semnon, ancienne frontière des Redons (pays de Rennes) et des Nannètes (pays de Nantes).

    Après l'assassinat du roi Erispoë en novembre 857 par Salomon son cousin, ce dernier donne aux moines de l'abbaye Saint-Melaine de Redon près de la moitié du territoire de Pléchâtel. Le , Salomon est à son tour assassiné par Pascweten (son gendre), Guignon (son neveu) et Gurwant. Gurwant, qui va lui succéder, donne alors le reste de la paroisse à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon qui fonde au XIe siècle un prieuré. Avant de dépendre de l'évêché de Rennes, la paroisse de Pléchâtel dépendait originairement de l'évêché de Nantes[réf. souhaitée].

    À partir de 1086, des religieux officient dans la chapelle prieurale dédiée à saint Martin : les moines occupent le prieuré jusqu'à la fin du XVIIe siècle. Les seigneurs et maisons nobles qui se partagent le territoire sont : Mainténiac, Le Plessis-Bardoult, La Touche, la Pungerais et Trélan. On cultivait la vigne à Pléchâtel dès le XIe siècle.

    La Deuxième Guerre mondiale

    Jean Hue, Auguste et Albert Migaud (un père et son fils), de Pléchâtel, Bernard Lignel (de Louvigné-du-Désert) et Désiré Thierry (de Saint-Malo-de-Phily) furent exécutés à Suresnes le pour « trafic d'armes »[26].

    Joseph Marchand est chef de gare à Pléchâtel depuis , lorsqu'il est arrêté le , son réseau ayant été démantelé (branche du réseau Overcloud). Après avoir été interrogé à Rennes, il est incarcéré à la prison d'Angers puis transféré à Fresnes le . Le , il comparaît avec 14 membres du groupe devant le tribunal militaire du Gross Paris (à l'hôtel Continental). Condamné à mort, il ne sera pas fusillé avec ses camarades au Mont Valérien. Bénéficiant d'un sursis d'exécution (il avait sauvé des enfants de la mort certaine dans une ferme pendant sa captivité en 1917), il poursuit sa détention à Fresnes jusqu'au . Classé NN, il est alors déporté en Allemagne. On a pu retracer son trajet depuis ce -approximativement- à partir d'archives et du code qui lui a été attribué : Convoi n°I 65 (KAE-prison de Karlsruhe, SO-prison de Sonnenburg). Il a dû arriver le à la prison de Plötzentsee quartier de Charlotennburg (Berlin) où il a été guillotiné le (décès n°1695/42 - matricule 2479/42). On peut voir une stèle posée par la SNCF en sa mémoire près de la gare.. A titre posthume il est fait (JO 19 sept. 1954) Chevalier de la légion d'honneur et reçoit la croix de guerre avec palme et la médaille de la résistance (cf. divers archives dont le livre sorti en 2017 sous la direction de Thomas Fontaine Cheminots victimes de la répression 1940-1945 aux éditions Perrin/SNCF)

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1888 mai 1893 Romain Jousset    
    mai 1893 décembre 1911 Pierre Jolivet    
    décembre 1911 décembre 1919 Jean Morzel    
    décembre 1919 décembre 1928 Henri Duclos    
    décembre 1928 mai 1929 Auguste Dehoux    
    mai 1929 avril 1943 Henri Duclos    
    avril 1943 août 1944 Ange Pilard    
    août 1944 mars 1945 Henri Duclos    
    mars 1945 octobre 1946 Louis Migaud    
    octobre 1946 mars 1965 Robert Very    
    mars 1965 mars 1989 Jean Legaud DVD Agriculteur
    mars 1989 juin 1995 Jean Paitel    
    juin 1995 mars 2008 Joseph Jouaux DVD Entrepreneur en maçonnerie
    mars 2008 En cours Éric Bourasseau DVD Chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

    En 2019, la commune comptait 2 780 habitants[Note 7], en augmentation de 3,27 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9732 4052 0402 1902 2612 3242 3312 4302 497
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4942 5882 6532 6582 7572 3042 3922 4022 277
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1202 0191 9461 7821 7491 7091 6191 5171 478
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 5031 5121 5591 7801 8341 9462 4952 6542 692
    2018 2019 - - - - - - -
    2 8282 780-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le parc éolien de La belle Epine, d'une puissance nominale de MW, est exploité depuis 2008 sur le territoire de la commune par l'entreprise InnoVent[31].

    Lieux et monuments

    Vestiges préhistoriques et antiques

    • Le menhir de Pierre Longue ou de Perrain ou de Perrin : situé au sud du Moulin de Quénouard.
    • Le dolmen ruiné de Pierre-Blanche, situé entre le village du Châtellier et celui de la Guinois, inscrit en 1980 au titre des Monuments historiques[32].
    • Le menhir de la Hammonais déplacé près de la grotte de Pontmain.
    • Alignement détruit appelés les Pierres-Blanches : cinq pierres de quartz blanc alignées au coin d'un champ (le Champ des Meules) recouvraient un trésor gardé par la Levrette blanche. "La payenne", animal fantastique, prenait plaisir dans ses folles équipées, à culbuter les passants.
      Une autre légende raconte que Notre Dame filait un jour en portant la pierre longue sur la tête et les pierres blanches dans son tablier. Lorsqu'elle se baissa pour relever son fuseau tombé à terre, la première de ces pierres s'enfonça dans le sol et les autres s'envolèrent dans le Champ des Meules.
    • Des traces de fortification au Châtellier, à Rochefort, à Riadun et à la Motte-Marlin.
    • La voie romaine de Nantes à Rennes et celle d'Angers à Carhaix.
    • Des vestiges de villas et thermes gallo-romains.

    Architecture civile

    • Le château de Mainténiac (XVIIe-XIXe siècle). Ce château est mentionné dès 1086 dans le cartulaire de l'abbaye de Redon. Propriété successive de Guillaume Guillou (en 1427), puis des familles Challot (en 1544, en 1556), Chéreil (en 1668), Robinault (en 1728), Desclos seigneurs de La Molière (en 1754) et au XIXe siècle, des familles Leveil, Dréo, Simon, Pierre Delaitre, Delahaye et Fabre (en 1975). La chapelle privative est édifiée par François Chéreil en 1671. La construction actuelle remonte au XVIIe siècle. Le château est remanié au XIXe siècle.
    • Le château du Plessis-Bardoult, récemment restauré. Plessis-Bardoul possédait jadis un droit de haute justice. C'est là, semble-t-il, que naquit Jacques Bardoul, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et défenseur de Rhodes contre Mehmed II en 1480. En 1340, le domaine du Plessis-Bardoult appartient à Pierre de Neufville. Du XIVe au XIXe siècle, le domaine est la propriété successive des familles Bardoult, Neufville (en 1427 et en 1562), Le Mesnager (en 1570), Tanoüarn (vers 1641), Simon et d'Andigné (au milieu du XVIIIe siècle). Entre 1562 et 1598, Le Plessis-Bardoult est le siège de cérémonies protestantes et d'actions anti-catholiques. La chapelle actuelle remplace l'édifice primitif construit en 1600.
    • Le manoir du Pont-Neuf (XVIIe-XVIIIe siècle). On y signale une chapelle datée de 1709 et détruite au XIXe siècle. Le Pont-Neuf semble avoir été le théâtre de deux batailles, l'une en 578 (dans laquelle Guéroch, comte de Vannes, battit les Francs du roi Chilpéric Ier), l'autre en 843, où Erispoë et le comte Lambert furent battus par les Francs de Rainald, comte de Nantes.
    • Le manoir de La Touche (XVIe siècle). Il possède une chapelle privée. Propriété successive des familles Georges Godet seigneur de la Ville-Harel (en 1589), Chereil, sieurs de Minténiac, Chérel (en 1659) et du marquis de Marboeuf ;
    • Le manoir de la Pungerais (XVIe-XVIIe siècle). Propriété de la famille Guillemot puis de la famille Chérel en 1679.
    • Le manoir de Riadan ou Riadun. Maison de maître des ardoisières de Riadun, propriété successive des demoiselles de Branbuan (début XXe), de la famille Berhaud (1939) conservateur du musée de Rennes, de la famille Beunet (1969), et de la famille Bertaux (depuis 2011).
    • Le manoir de Trélan. Propriété des seigneurs de Trélan en 1375.
    • L'ancien manoir du Perrain ou Perrin (XVIe siècle), situé près du menhir de Pierre-Longue. Propriété de la famille Guillemot.
    • L'ancien manoir de la Motte. Propriété de la famille Trélan en 1660.
    • L'ancien manoir du Perray. Propriété de la famille Chérel en 1689.
    • L'ancien manoir du Bois-Tenet.
    • Le puits du manoir de La Touche (XVIe siècle).
    • La maison avec des portes morlaises (1607).
    • De nombreuses forges existaient autrefois sur la lande de Bagaron (XIIe siècle).
    • Le haut-fourneau ou forges du Plessis-Bardoult (XVIIIe-XIXe siècle), situé au lieu-dit les Forges. Construit en schiste rouge, il fut édifié en 1828 par Anne-Marthe Roland, comte Onffroy. Durant tout le XIXe siècle, le haut fourneau est alimenté en minerai de fer provenant de la lande de Bagaron[33].
    • 6 moulins dont les moulins à eau de Macaire, de l'Ardouais (1740), de Quénouard, de la Huais, de Rolland.
    • Les ardoisières de Riadun (XVIIIe-XIXe siècle).
    • Les ardoisières de La Borde (XIVe-XVIIe siècle). Elles sont situées sur la Butte de Huneau surplombant la Vilaine. Ce sont des anciennes carrières de schistes ardoisiens briovériens, subverticaux ; sur le front de taille nord, admirable chapelet lenticulaire de wackes quartzeuses à faciès « grès-quartzite », Durant la Seconde Guerre mondiale, un homme y venait creuser chaque jour, à la recherche d'un légendaire trésor.
    • L'école libre de garçons, près de l'église, remplace l'ancien hôtel de la Tonneraye qui appartenait en 1560 à la famille Chérel.
    • La maison de la Houitière, appelée encore la Ville Rouge et située au village du Châtellier.
    • Les fermes du château du Plessis-Bardoult, (La Minaurais, La Métairie d’Ahaut, La Borde, La Préchetais, La Porte, La Corvaiserie) possèdent des maisons d’habitation à l’architecture identique (début XXe). Les fenêtres à l’entourage en brique offrent les proportions du nombre d'or esthétiquement parfaites.
    • La Gare de Pléchâtel mise en service en [34], par la compagnie des chemins de fer de l'Ouest, soit deux ans après l'inauguration de la ligne. On y découvre deux anciennes maisons bourgeoises avec vieux palmiers et l'ancienne poste de Pléchâtel.
    • L'ancienne carrière de « schistes pourprés » du faciès « Le Boël », entre la ferme de la Minaurais et celle de la Jeussais.

    Architecture religieuse

    • Le calvaire du XVe siècle, situé place de la mairie : croix monolithique d'une grande beauté. Elle est couverte d'un toit à quatre faces surmonté d'un petit clocheton carré figurant sur ses faces une sainte Trinité, une Vierge et deux anges. Le fût présente en bas relief sur chaque face trois apôtres superposés abrités dans des niches en arc brisé et accompagnés d'inscriptions gothiques. La croix est classée en 1908 au titre des monuments historiques[35].
    • L'église Saint-Pierre (1884 - 1891), œuvre de l'architecte Henri Mellet. L'église primitive romane est démolie en 1892. L'ancienne église se composait d'une nef romane (un arc triomphal, accosté de deux autels, la séparait du chœur), de deux collatéraux, d'un chœur à chevet droit et de deux chapelles. Le chœur, les collatéraux et les chapelles dataient du XVIe et du XVIIe siècle. Le chœur, qui avait été refait en 1789, renfermait jadis les armes et l'enfeu des prieurs de Pléchâtel.
    • L'ancien prieuré (XVIIe siècle). Les moines occupaient le prieuré jusqu'à la fin du XVIIe siècle. L'édifice devient ensuite la propriété de la seigneurie du Plessis-Bardoult. Acheté par Mlle Giffart, il devient la propriété de M. Lohier de La Motte, curé de Pléchâtel, qui le remet aux sœurs de la Charité de Saint-Louis. L'édifice devient en 1949 une maison de repos et de convalescence. On prétend que sa chapelle privée se trouvait dans un champ voisin appelé la Vigne. Le prieuré possédait jadis un droit de haute justice.
    • La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette (1812-1889).
    • La chapelle Saint-Saturnin ou Saint-Saulny (1709-1715). Jadis frairienne, on voit près d'elle une fontaine. Vers le XVIIIe siècle, un prieuré se situait près de la chapelle.
    • La chapelle du Châtellier construite de 1880 à 1885 par l'architecte Arthur Regnault
    • La chapelle du Plessis-Bardoult, édifiée en 1600 et reconstruite vers 1850.
    • L'ancienne chapelle Saint-Éloi (XIe-XIIe siècle).
    • L'ancienne chapelle de Bagaron[36], romane[37]. Jadis frairienne, on voit encore l'enclos de son cimetière.
    • L'ancienne chapelle de La Touche (XVIIIe siècle), disparue dès la fin du XIXe siècle.
    • L'ancienne chapelle Saint-Martin, située dans le cimetière et démolie en 1845. Il s'agit d'une ancienne dépendance du prieuré.
    • L'ancienne chapelle du Marin, située au bourg de Pléchâtel, sur la route de Bain-de-Bretagne. Elle aurait été édifiée par un marin en exécution d'un vœu.

    Patrimoine naturel

    • Le chêne de Breslon au tronc de six mètres de circonférence. Ce chêne rouvre de 27 mètres de hauteur, aurait été planté en 1598 par le roi de France Henri IV durant son passage à Bain-de-Bretagne revenant de la signature de l’Édit de Nantes.
    • L’if (conifère) séculaire du lieu-dit le Châtaignier situé entre La Borde et la Jeussais. Cet If (Taxus) est au moins tri-centenaire.
    • Les étangs et le bois du Plessis-Bardoult.
    • Les landes de Bagaron : cette lande s'étend jusqu'au Port-Neuf.

    Panoramas sur la vallée de la Vilaine

    • La Levée : falaise de schiste dans laquelle ont été creusés des grottes et escaliers. Le site fut aménagé durant l'hiver 1812 par le curé de la paroisse pour donner du travail à la population.
    • Le rocher d’Uzel
    • Le pont de Cambrée
    • Le pont de la Charrière d'où l'on peut voir la confluence entre la Vilaine et le Semnon.
    • La butte de Huneau d'où l'on peut voir l'écluse de Macaire.

    Personnalités liées à la commune

    Annexes

    Bibliographie

    • BRIARD, Jacques—LECERF, Y., Parures de l'âge du Bronze : les bracelets décorés d'Acigné et Pléchâtel, Annales de Bretagne, n° 82, 2, 1975, pp 107–114.
    • DOTTIN (G.) et J. LANGOUET. Glossaire du parler de Pléchâtel (canton de Bain, Ille-et-Vilaine). Rennes et Paris, Plihon Hommay et Welter, 1901. In-8, bradel cartonnage bleu, dos orné, couverture parcheminée (Reliure moderne). Consultable sur la bibliothèque numérique de Rennes 2
    • J.-Y. Tinévez, Le site de La Hersonnais à Pléchâtel (Ille-et-Vilaine) : un ensemble de bâtiments collectifs du Néolithique final, 2004, (ISBN 2-913745-20-2)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
    2. « Qualit'eau 35 n°30 p.5 - bulletin du réseau de suivi de la qualité des eaux superficielles en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
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