Famille de Quatrebarbes

La famille de Quatrebarbes, anciennement Quatrebarbes, est une famille subsistante de la noblesse française, elle est d'extraction chevaleresque.

de Quatrebarbes

Armes de la famille.

Blasonnement De sable à la bande d'argent accompagnée de 2 cotices de même[1]
Devise In altis non deficio
Branches de la Rongère
de la Roussardière
de la Sionnière
Période XIIIe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine  Poitou
 Anjou
Allégeance Royaume de France
France
Demeures Château du Plessis-Chivré
Charges Chambellan
Député
Conseillers généraux
Maires d'Argenton
Fonctions militaires Général de corps d'armée
Gouverneurs de places
Récompenses militaires Ordre du Saint-Esprit
Ordre national de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour
Autres ANF-1938

Cette famille prouve sa noblesse depuis 1218[réf. nécessaire]. Elle a été admise aux honneurs de la Cour en 1786. Famille de noblesse d'épée, certains de ses membres prirent part aux guerres contre les Anglais en Anjou et Maine au XVe siècle. Elle compte parmi ses membres un général, des officiers, deux gouverneurs de places, un député.

Histoire

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Il s'agit d'une famille d'ancienne chevalerie angevine, originaire du Poitou, d'après les mémoires domestiques, établie à la Touche de Mée par le mariage de Macé Quatrebarbes avec Jeanne de Brochesac[2]. Elle est l'une des plus anciennes familles nobles subsistantes des provinces du Maine et de l'Anjou.

Selon une tradition familiale, toutefois non prouvée par actes de filiation, ce patronyme pourrait être issu du surnom "Quatuor barbis" donné à un certain Pierre de Montmorillon en 1087 par Alphonse VI de León. Ce personnage aurait rapporté quatre têtes d'émirs vaincus en combat singulier, suspendues par leur barbe à sa selle d'arçon. Cette tradition est citée pour la description d'un mascaron présent sur l'hôtel de Quatrebarbes à Château-Gontier.

Filiation

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  • En 1392, Gilles de Quatrebarbes, seigneur de Coulettre[3]
  • Jean Quatrebarbes, issu de cette alliance, épousa Jeanne Cheorchin, qui lui apporta les terres ou fiefs d'Ampoigné, la Motte-Sorchin, le Genest, d'autres encore en Cosmes, Cossé, Astillé. Cette branche aînée s'éteignit deux générations plus tard dans les guerres notamment à la bataille de Verneuil (1424)[4][source insuffisante].

Le second fils de Jeanne de Brochesac, nommé Macé, eut aussi une nombreuse postérité, alliée, ramifiée et possessionnée dans le comté du Maine.

  • Maurice Quatrebarbes est le fils de Macé de Quatrebarbes et de Jeanne de Brochesac. Il commandait une compagnie devant Cambrai et Douai, juin et . Il épousa Aliette de la Rivière et fut seigneur de la Rongère. Pierre, son fils, Jean, son petit-fils, les enfants de ce dernier, dont les quatre aînés périrent à la bataille de Verneuil.
  • Jean qui survécut, fut aussi employé toute sa vie, atteste Charles VII, pour débouter les Anglais d'Anjou et du Maine, ainsi qu'avoient fait ses prédécesseurs[réf. nécessaire]. Il eut le titre de chambellan du roi en 1445[réf. nécessaire]. Le roi qui lui donna en 1458 des lettres de sauvegarde et lui permit de placer les panonceaux royaux sur ses terres. Isabeau Frézeau, sa veuve, douairière de la Rongère, testa le .
  • Parmi les fils qu'il eut d'Isabeau Frézeau, René fut docteur en théologie et chanoine d'Albi ; Louis, curé de Fontenay[Lequel ?], prieur de Saint-Malo-des-Mées, testa le en faveur de l'Église de Saint-Sulpice et des Dominicains de Laval ; Jean fut maître des requêtes ; Pierre offensa par un refus une fille de qualité qui espéroit l'épouser, et qui l'empoisonna. Il languit toujours depuis, et l'un des fils qu'il eut de Renée de la Jaille, imitant son père, refusa de se rendre au jour convenu à une réunion où devait se conclure son mariage avec une fille de la famille du Bouchet. Le frère de cet inconstant n'eut point d'enfants de Julienne Le Porc.

Branche de la Rongère

  • La branche de la Rongère, continuée par les descendants de Guillaume de Quatrebarbes, frère de Pierre susdit, mari de Guillemette Rossignol, donna Louis, tué à Ravenne.
  • François, son fils, né au signe d'Ariès, le 7e jour de la lune, ce qui est, paraît-il, un mauvais présage, eût ruiné sa maison s'il n'eût vécu ; pourtant, écuyer, seigneur de la Volue, il l'éleva par son alliance avec Olive de Brée, dame de Saint-Denis-du-Maine.
  • Issu de ce mariage, Guillaume refusa l'ordre de Saint-Michel que lui offrait Nicolas d'Angennes, protestant que ceux de son nom n'avaient jamais été faits chevaliers dans l'oisiveté. Le prétexte est singulier à une époque où les guerres civiles ensanglantaient le pays[5]. Il voulait fonder une collégiale à la Rongère, quand il mourut subitement, le .

On trouve parmi les collatéraux :

  • Guillaume, né le , gouverneur de Bazouges-sur-le-Loir, serviteur fidèle d'Henri IV[réf. nécessaire] ;
  • Lancelot, tige de la branche de Chasnay, qui eut mission auprès du roi d'Angleterre et laissa des mémoires perdus sur la maison du roi où il avait été employé[réf. nécessaire] ; il mourut au Viaulnay le . C'est lui, suppose l'abbé Angot, qui est représenté goutteux dans l'un des panneaux peints de la voûte de la chapelle du Viaulnay ;
  • Élisabeth, religieuse du Carmel de Beaune, née le , mourut en odeur de sainteté le , comme on l'apprend de son épitaphe et de sa vie imprimée à Dijon en 1861. Mère Élisabeth de la Trinité (nom de religion) avait une dévotion spéciale au cardinal de Bérulle ;
  • Pierre, de la branche des Pins de Saint-Pierre-sur-Erve, tué dans la tranchée au siège de Montmédy ;
  • Zacharie, qui se fit tuer au siège de Gravelines (1658).

Puis :

  • René V de Quatrebarbes, fils aîné de Lancelot II de Quatrebarbes et de Françoise de Cervon, est l'auteur de l'Histoire généalogique de la maison de Quatrebarbes.

Branche de la Roussardière

  • Élie de Quatrebarbes[7], oncle du précédent, à l'origine de la branche de la Roussardière. C'est de cette souche que sont sorties les illustrations au XIXe siècle de cette famille, à savoir :

Branche de la Sionnière

Alliances

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Alliances notables

La famille de Quatrebarbes s'est alliée aux familles : L'Enfant, Saint-Rémy (sieurs du Pin), de Brée, La Tour-Landry, au Cibel de Montecler, etc.

Alliances contemporaines

Les principales alliances de la famille de Quatrebarbes sont : Aubin de La Messuzière, d'Avout d'Auerstaedt, de Barbarin, du Boishamon, de Blay de Gaïx, Boüan du Chef du Bos, du Buisson de Courson, de Crécy, Dupont de Dinechin, Farcy de Pontfarcy, Fernex de Mongex, de Froissard de Broissia, Gourlez de La Motte, Julien de Pommerol, de Kermel, de La Bigne, de La Brosse, de La Croix de Castries, de Laparre de Saint-Sernin, Macé de Gastines, de Montaigne de Poncins, de Marliave, du Merle, de Monts de Savasse, de Pérignon, de Seguins-Cohorn de Vassieux, de Tarragon, Thomas de Labarthe, Tyrel de Poix, de Valence de Minardière, de La Roussardière (1549), de La Croix (1573), de Bonvoisin (1587), de Cervon (1606), Le Gouz du Plessis (1718 et 1838), Déan de Luigné (1781), Le Roy de La Potherie (1783), Bourdon de Gramont (1790), des Hayes de Cosmes (1791), Gaudicher de Princé (1810), Butler O'Madden (1817), Roullet de La Bouillerie (1821 et 1846), de La Forest d'Armaillé (1825), du Réau de La Gaignonnière (1839), de La Sayette (1850), de Villoutreys de Brignac (1852 et 1890), Lambot de Fougères (1852), Pantin de Landemont (1854), Gaultier de Brullon (1854), Brunet de La Charie (1857), de Cœurdoux (1859), de La Taille des Essarts (1874), de Grimaudet de Rochebouët (1876), Le Tourneux de La Perraudière (1877), de Saint-Germain (1880), du Bois de Maquillé (1882), de Ghaisne de Bourmont (1885), de Chavagnac (1886), de Guerpel (1892), des Hays de Gassart (1898), de Trogoff Coatallio (1898 et 1920), Brisset des Nos (1901), Guillot de La Poterie (1902), Le Tourneurs du Val (1909), Couëspel du Mesnil (1910), de Lagonde (1918), de Robien (1919), Laurens de Waru (1920), de Bertoult d'Hautecloque (1920), de Moulins de Rochefort (1920), de Saint-Exupéry (1920), de Roquefeuil (1922), de Meaulne (1922), de Noblet d'Anglure (1926), Pinet de Borde des Forest (1931), Tassin de Montaigu (1935), de Tinguy de La Giroulière (1939), Soucanye de Landevoisin (1940), Rolland du Roscoät (1942), d'Andigné (1943), du Breil de Pontbriand (1946), Dalamel de Bournet (1946), Barbier du Doré (1947), de Turckheim (1948), de Saint-Pol (1951), Alefsen de Boisredon d'Assier (1952), de Cointet de Fillain (1969), de Rougé (1970), Thierry d'Argenlieu (1974), de Sabran-Pontevès (1976), de Coux (1984), etc.

Armes, titre

D'Hozier indique un sceau de Jean Quatrebarbes, 1372, où étoit empreinte la figure d'une tête d'homme portant une grande moustache fourchue. Dom Morice donne celui de Jean Quatrebarbes[9][source insuffisante].

Le blason de Foulques de Quatrebarbes est représenté (pour l'année 1218) dans la salle des Croisades du Musée de Versailles.

La famille de Quatrebarbes a obtenu les honneurs de la Cour en 1786[10].

Titre : marquis (titre de courtoisie)

Châteaux & hôtels

Seigneuries & terres

Notes et références

  1. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  2. On peut croire que ce sont les têtes des deux époux qu'on voit sculptées dans l'église de Mée à la pierre formant le support d'une Vierge du XIVe siècle, et la clef de cintre de l'enfeu de la famille.
  3. Hélène Renaudin, Les logis nobles maçonnés bâtis dans le nord-est du Maine (XIVe- XVIe siècles), Université du Maine, 2014, p. 178, texte en ligne
  4. « La qualité de chevalier que prirent ces aînés, écrit le « marquis » de Quatrebarbes, persuade avec beaucoup d'apparence les charges et emplois qu'ils ont eus ; mais leur mémoire est privée de cet honneur par le désordre que nous voyons dans les familles tombées en quenouille. »
  5. Son petit-fils trouvera à dire que c'est là une mauvaise politique et qu'il faut suivre le cours de son temps.
  6. "Hyacinthe de Quatrebarbes" dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910.
  7. Sa naissance estoit si belle, écrivit son frère, qu'on remarquoit également en sa personne l'esprit, la qualité, l'honneur, l'adresse et beaucoup de générosité, néanmoins avec tant de feu que Lancelot, son père, afin de modérer les saillies de sa jeunesse, le donna, dès l'âge de 14 ans, à Timoléon de Conquessac, sieur du Plessis de Juigné, l'un des meilleurs mestres de camp de son temps, duquel il étoit allié à cause de Madeleine de la Roussardière, sa femme. Il servit aux sièges de La Rochelle, de Chambéry, de Maastricht, et rentra dans ses foyers en 1634. De Marie Lelair, dame de Bourgvalais (La Gravelle), qu'il épousa le , il eut Alexis de Quatrebarbes, qui, du chef d'Anne du Boul, sa femme, devint seigneur de la Sionnière.
  8. Célestin Port. Dictionnaire du Maine-et-Loire, t. III, p. 206.
  9. 1441, Histoire de Bretagne, Preuves, t. II.
  10. Valette, ibid, p.160
  11. Situé à Changé.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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