Reiningue
Reiningue est une commune française de la banlieue de Mulhouse[3] située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Reiningue | |
La plus ancienne maison de la commune[2]. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération (M2A) |
Maire Mandat |
Alain Leconte 2020-2026 |
Code postal | 68950 |
Code commune | 68267 |
Démographie | |
Gentilé | Reininguois |
Population municipale |
1 979 hab. (2019 ) |
Densité | 107 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 45′ 05″ nord, 7° 13′ 56″ est |
Altitude | Min. 255 m Max. 297 m |
Superficie | 18,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Mulhouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Kingersheim |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Elle est membre de Mulhouse Alsace Agglomération et fait partie des 20 communes de l'agglomération mulhousienne[4] ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 décembre 2024[5].
Géographie
À la limite sud de l'ancien bassin potassique d'Alsace, Reiningue est située à quelques centaines de mètres du lit de la Doller au sud (au-delà de laquelle commence le Sundgau), et de la forêt de Nonnenbruch au nord, dans le triangle Altkirch - Thann - Mulhouse.
La commune se trouve à l'intersection des routes départementales D 19 (Spechbach-le-Haut - Bollwiller) et D 20 (Mulhouse - Aspach-le-Bas), à proximité de la route nationale 66 (Saint-Louis - Remiremont). Elle est désormais longée au sud par l'autoroute A36 (E54), qui relie Mulhouse à Beaune.
Communes limitrophes
Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :
Cernay | Wittelsheim | |||
Schweighouse-Thann | N | Lutterbach | ||
O Reiningue E | ||||
S | ||||
Heimsbrunn | Morschwiller-le-Bas |
Urbanisme
Typologie
Reiningue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[9] et 246 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,5 %), forêts (27,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Histoire
Un torque datant du IVe siècle av. J.-C., retrouvé dans un tumulus de la forêt du Nonnenbruch, est conservé au Musée d'archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye[16].
Reiningue a appartenu aux comtes d'Alsace[17], puis aux comtes de Ferrette. Les Habsbourg en deviennent seigneurs, de 1324 à 1648[18].
Le , l'ancienne église baroque est détruite, en même temps qu'une cinquantaine de maisons du village[18]. L'église actuelle date de 1923.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[19] et, le , de la croix de guerre 1939-1945[20].
Héraldique
Quoi que le fer à cheval fût indiqué comme emblème de la commune depuis le milieu du XIXe siècle, Reinigue n'avait pas d'armes avant 1959. Le reliquaire de Saint Romain a été ajouté en 1976 par le conseil municipal.[21]
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Les armes de Reiningue se blasonnent ainsi :
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Reiningen dès 837[23],[24], Reinnungen au XIIe siècle, Reinuongen en 1305[25], Reiningen en 1793-1801. Le nom de la commune est Reiningen en allemand.
Ce toponyme signifierait « le lieu sur la source », à partir du gaulois rino / reino « source, cours d'eau », suivi du suffixe -inum. Une source, probablement déjà connue à l'époque celtique, aurait en effet existé à l'emplacement de l'actuelle église (selon la tradition, elle aurait jailli au passage des reliques de Saint Romain lors de leur transfert, organisé par le pape Léon IX, au couvent de l'Œlenberg en 1049)[26].
Il s'agit plus probablement, d'après les formes les plus anciennes, d'un toponyme médiéval, basé sur un nom de personne germanique Raino[27] ou Ragino[25], suivi du suffixe -ing(en)[27],[25] marquant la parentèle et la propriété. Ce type de formation toponymique en -ing(en) a été bien étudié par les toponymistes et est caractéristique de la toponymie des pays de langue germanique, mais aussi de langue romane, puisque ce suffixe romanisé en -ingas ou -ingos y a pris la forme -ange, -ans ou -ens[28]. On retrouve vraisemblablement la même formation toponymique romanisée dans les Vosges sous la forme Relanges [in Rainangis vers 1030[27], In Rainankis vers 1030 (Ch. de Cluny, IV, 41), In loco qui vocatur Rainangis vers 1030 (Ch. de Cluny, IV, p. 42), Raningas, 1050 (Ch. de Cluny, IV, p. 407)], bien que la solution d'un nom d'homme germanique Rainingus, suivi de la désinence -as, ne soit pas à écarter.
Par contre, si le suffixe présumé gaulois -inum peut être identifié dans de nombreux toponymes comme Barentinum (Barentini 1006) ou Gravinum (Table de Peutinger), il a abouti régulièrement à la finale -in (Barentinum > Barentin). Il n'y a, en revanche, par la datation et la nature des attestations médiévales de Reiningue en -ingen, aucune preuve qu'il s'agisse de la réinterprétation du suffixe gaulois -inum antérieur, comme cela a pu arriver ailleurs. En outre, il n'existe pas de gaulois *rino / *reino signifiant « source, cours d'eau », mais un gaulois renos (lire rēnos) signifiant « rivière, fleuve » (« flot, qui coule »)[29] et non pas « source ». De plus, il n'y a aucun élément de comparaison qui permette d'établir que le terme renos ait pu être suivi d'un suffixe -in- ou de tout autre suffixe dans la toponymie.
En revanche, il n'y a aucune ambiguïté sur la nature des formes anciennes des différents toponymes en -ingue d'Alsace : elles sont toutes en -inga pour les plus anciennes, par exemple Hésingue (Hassinga 831) ou Huningue (Huninga 828) et plus tard en -ingen, par exemple Knœringue (Cnoringen 1090) ou Kœtzingue (Kœtzingen 1273)[25]. Il s'agit, jusque preuve du contraire, du suffixe germanique -inga > -ingen, francisé graphiquement en -ingue.
Politique et administration
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[31] :
- total des produits de fonctionnement : 2 679 000 €, soit 1 383 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 161 000 €, soit 599 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 780 000 €, soit 403 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 1 545 000 €, soit 797 € par habitant.
- endettement : 297 000 €, soit 154 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 8,80 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,67 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 59,02 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 1 979 habitants[Note 4], en augmentation de 3,61 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- L'Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg[36],[37], le monastère et son moulin, ensemble construit du XIe au XVIIIe siècle, est classée aux Monuments historiques[38].
- L'église Saint Romain renferme les reliques du saint placées dans deux châsses du XIe et du XIIe siècle ainsi que le buste de Saint Romain du XIVe siècle. Ces reliques sont exposées dans une vitrine visible du public[39]. L'orgue est de Georges Schwenkedel[40],[41].
- La chapelle de Deckwiller, sur l'emplacement d'un ancien village de ce nom, détruit par un incendie vers 1550. Édifiée en 1931, elle remplace la chapelle commémorative de Saint Romain, détruite pendant la Première Guerre mondiale[42].
- La chapelle de la Mère de Dieu[43].
- Puits[44],[45].
- Croix monumentales, calvaires[46],[47],[48],[49].
- Château de Blauenstein[50].
- Plan d'eau[51].
Photos
- Clocher église Saint-Romain après réfection en 2009.
- Plaque commémorative (1948).
- Chapelle (1931) sur l'emplacement de l'ancien village de Deckwiller.
- Le plan d'eau.
- Château d'eau.
Bibliographie
- L'Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Reiningue, pp. 331-332
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines : ouvrages militaires et galeries souterraines
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune de Reiningue
- Reiningue sur le site de l'Institut géographique national
- (fr)Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- (fr) Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Ancienne ferme, 22 rue Principale, dans laquelle naquit Romain Hinderer (1668-1744), missionnaire de la compagnie de Jésus en Chine.
- Ancienne ferme, 22 rue Principale, dans laquelle naquit Romain Hinderer (1668-1744), missionnaire de la compagnie de Jésus en Chine.
- Définition de la banlieue de Mulhouse sur le site de l'INSEE
- Legifrance - Arrêté du 22 décembre 2021 établissant les listes d'agglomérations de plus de 100 000, 150 000 et 250 000 habitants conformément à l'article R. 221-2 du code de l'environnement et à l'article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales : « Baldersheim, Bollwiller, Brunstatt-Didenheim, Feldkirch, Habsheim, Illzach, Kingersheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Pulversheim, Reiningue, Richwiller, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Staffelfelden, Wittelsheim, Wittenheim. »
- Legifrance - Article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mulhouse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Notice et photo en ligne
- « Village », notice no IA00050953, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jean-Robert Zimmermann, Mulhouse et ses environs : Promenades et découvertes, La Nuée Bleue / DNA, 2006 (ISBN 2-7165-0685-X).
- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
- « Reinigue : un blason avec saint Romain », L'Alsace, , p. 17
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 561.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
- Ernest Nègre, op. cit.
- Michel Paul Urban, La grande encyclopédie des lieux d'Alsace, La Nuée Bleue (éd. 2010) (ISBN 978-2-7165-0756-1).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gaulois, éditions Errance 2003, p. 256.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du 23 mars 2015 sur l'Internet Archive).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Couvent d'Oelenberg », notice no PA00085773, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Couvent de chanoines réguliers de saint Augustin, de jésuites, puis de cisterciens trappistes Saint-Léon, Saint-Michel, Notre-Dame », notice no IA00050970, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Reiningue, inventaire de l'orgue de l'abbaye de l'Oelenberg « Copie archivée » (version du 17 juillet 2014 sur l'Internet Archive).
- « Eglise paroissiale Saint-Romain », notice no IA00050954, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM68000629, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de Georges Schwenkedel de l'église paroissiale Saint-Romain
- Reiningue, St Romain, inventaire de l'orgue de Georges Schwenkedel, 1932]
- « Chapelle notre dame de Deckwiller ».
- La chapelle de la Mère de Dieu
- « Puits dit Puits de Saint-Romain », notice no IA00050955, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Puits », notice no IA00050968, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Calvaire Schaecher », notice no IA00050967, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix monumentale », notice no IA00050965, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix monumentale », notice no IA00050966, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Croix monumentales, Calvaires », notice no IA00050952, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Blauenstein », notice no IA00050969, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Plan d'eau de Reiningue
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