Reynès

Reynès est une commune française, située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Les habitants de Reynès sont appelés les Reynésiens, Reinesencs.

Reynès
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes du Vallespir
Maire
Mandat
Guy Gatounes
2020-2026
Code postal 66400
Code commune 66160
Démographie
Gentilé Reynésiens, Reynésiennes
Population
municipale
1 255 hab. (2019 )
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 28′ 34″ nord, 2° 42′ 32″ est
Altitude Min. 132 m
Max. 1 440 m
Superficie 27,56 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Céret
(banlieue)
Aire d'attraction Céret
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Reynès
Géolocalisation sur la carte : France
Reynès
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Reynès
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Reynès

    Reynès est une commune rurale qui compte 1 255 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Céret et fait partie de l'aire d'attraction de Céret. Ses habitants sont appelés les Reynésiens ou Reynésiennes.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Reynès se trouve dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1]. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tech, l'Ample, la Palmère, le Mondony, la rivière de Calsan, la rivière de Reynès, la rivière de Vaillère et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 le Tech ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à km de Céret[2], sous-préfecture, et à km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Céret[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Amélie-les-Bains-Palalda (3,0 km), Céret (3,8 km), Montbolo (4,5 km), Arles-sur-Tech (6,4 km), Taillet (6,5 km), Vivès (7,5 km), Oms (7,7 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (8,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Reynès fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[5].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    Le point culminant de Reynès est le Roc de France.

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 768 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Amelie-les-Bains », sur la commune d'Amélie-les-Bains-Palalda, mise en service en 1977[14]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 15,6 °C et la hauteur de précipitations de 889,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 29 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[18], à 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[20].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Tech »[22], d'une superficie de 1 467 ha, hébergeant le Barbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par le Desman des Pyrénées[23].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Trois ZNIEFF de type 2[Note 6] sont recensées sur la commune[24] :

    • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[25] ;
    • le « massif des Aspres » (28 819 ha), couvrant 37 communes du département[26] ;
    • la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Reynès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[28],[I 2],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Céret, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 13 888 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Céret dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 6],[I 7].

    Mairie de Reynès

    La commune compte plusieurs écarts et hameaux (veïnats) :

    • le Bourg de Reynès ;
    • la Forge (La Farga) ;
    • le Pont de Reynès ;
    • les Andreuics ;
    • la Cabanassa ;
    • le Vila (El Vilar) ;
    • Mas de Sant Pau et Sant Pau ;
    • Buçac ;
    • can Borrell

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,1 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), zones urbanisées (3,8 %), cultures permanentes (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Les lignes 530 (Arles-sur-Tech - Gare de Perpignan), 531 (Prats-de-Mollo-la-Preste - Gare de Perpignan) et 532 (Coustouges - Gare de Perpignan) du réseau régional liO desservent la commune.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Reynès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[31],[32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[33].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[34]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[37].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].

    Risque particulier

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[39].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Reynès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].

    Toponymie

    Panneau d'entrée de Reynès.

    En catalan, le nom de la commune est Reiners[41],[42] ou Reyners[42].

    Histoire

    Le monument aux morts

    Deux capbreus de 1377 et 1407 désignent Guillem Hug comme étant le seigneur de Reynès[43].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2008 Roger Villalongue[44],[45] SE Maire honoraire[46]
    mars 2008 mars 2014 Alain Farriol[47] SE  
    mars 2014 En cours Jean-François Dunyach[48]    

    Jumelages

    Panneau indiquant le jumelage avec Maçanet de Cabrenys

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720 1730 1767
    40 f14 f16 f15 f30 f53 f64 f79 f502 H
    1774 1789 - - - - - - -
    60 f108 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Notes :

    • 1474 : 9 f pour Reynès et 5 f pour les hameaux de Saint-Paul et Le Vilar ;
    • 1774 et 1789 : pour "Reynès et Vilars".

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].

    En 2019, la commune comptait 1 255 habitants[Note 9], en diminution de 3,24 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    624644725741798810842851824
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    855834821892849790818932872
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    830842798748714692668590662
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6636766927879641 2031 2581 2661 212
    2014 2019 - - - - - - -
    1 3491 255-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[54] 1975[54] 1982[54] 1990[54] 1999[54] 2006[55] 2009[56] 2013[57]
    Rang de la commune dans le département 74 79 73 71 68 70 72 69
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 602 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 1 325 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 480 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]8,5 %9,1 %6,9 %
    Département[I 11]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 743 personnes, parmi lesquelles on compte 67,6 % d'actifs (60,7 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 32,4 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Céret, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 168 emplois en 2018, contre 168 en 2013 et 167 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 465, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,3 %[I 14].

    Sur ces 465 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 89 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 87,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    93 établissements[Note 12] sont implantés à Reynès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble93
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    44,3 %(8,7 %)
    Construction1516,1 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2526,9 %(30,5 %)
    Activités financières et d'assurance22,2 %(3 %)
    Activités immobilières55,4 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1920,4 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    55,4 %(13,9 %)
    Autres activités de services1819,4 %(8,5 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 93 entreprises implantées à Reynès), contre 30,5 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[60] :

    • MCB, hôtels et hébergement similaire (196 k€)
    • Gomez Consulting, activités des sièges sociaux (156 k€)
    • Euro Negoce Automobiles, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (121 k€)
    • Barcares Presqu Ile SARL, location de logements (17 k€)
    • Pierre & Bois, commerces de détail de charbons et combustibles (k€)

    Agriculture

    La commune est dans les « Vallespir et Albères », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations62292315
    SAU[Note 15] (ha)1919627353

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 62 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 29 en 2000 puis à 23 en 2010[63] et enfin à 15 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[64],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 191 ha en 1988 à 53 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 3 à 4 ha[63].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Les lieux et monuments notables de Reynès sont les suivants[58] :

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Étienne Roudier (dir.), Château de Reynès. Sondages archéologiques : Rapport Final d’Opération Campagne de sondages Janvier-Février 2018, Acter Archéologie, 72 p. (lire en ligne).
    • (ca) Montserrat Cailà Guitart et Jean-Paul Escudero, Història dels noms de Reiners : les arrels d'un poble del Vallespir, Institut d'Estudis Catalans, , 246 p. (ISBN 84-7283-805-6, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Reynès » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 de Céret » (consulté le ).
    4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Céret » (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Reynès » (consulté le ).
    9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Reynès » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Reynès » (consulté le ).
    15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Reynès » (consulté le ).
    18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Reynès et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Reynès et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Reynès et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Reynès », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
    8. « Plan séisme » (consulté le ).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Amelie-les-Bains - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Reynès et Amélie-les-Bains-Palalda », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Amelie-les-Bains - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Reynès et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Reynès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « site Natura 2000 FR9101478 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    24. « Liste des ZNIEFF de la commune de Reynès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. « ZNIEFF « le Vallespir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « ZNIEFF le « massif des Aspres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « ZNIEFF la « rivière le Tech » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    31. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
    32. « Les risques près de chez moi - commune de Reynès », sur Géorisques (consulté le )
    33. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    34. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    35. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    36. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Reynès », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    37. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    38. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    39. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque minier.
    40. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », (consulté le )
    41. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    42. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
    43. Aymat Catafau, Les Celleres et la naissance du village en Roussillon, Perpignan, Presses Universitaires de Perpignan, , 771 p. (ISBN 2-905828-97-8, lire en ligne).
    44. R. Villalongue a parrainé la candidature de Jean Saint-Josse à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
    45. « Francegenweb.org - votre service benevole d'assistance genealogique », sur francegenweb.org (consulté le ).
    46. Préfet des Pyrénées-orientales, « Arrêté préfectoral du 15 mai 2014 conférant l'honorariat à Monsieur Roger VILLALONGUE, ancien maire de la commune de Reynès », sur www.pyrenees-orientales.gouv.fr, (consulté le ).
    47. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
    48. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    49. L'Indépendant, 25e anniversaire du jumelage Reynès-Maçanet de Cabrenys, 28 septembre 2013
    50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    54. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    55. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    56. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    57. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    58. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    59. Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, économique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..
    60. « Entreprises à Reynès », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    61. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    62. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    63. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Reynès - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    64. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département des Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    • Portail des communes de France
    • Portail des pays catalans
    • Portail des Pyrénées
    • Portail des Pyrénées-Orientales
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.