Sorgues (Vaucluse)

Sorgues (dite aussi Sorgues-sur-l'Ouvèze) est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

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Sorgues

Ancien hôtel de ville de Sorgues.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Avignon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Les Sorgues du Comtat
Maire
Mandat
Thierry Lagneau
2020-2026
Code postal 84700
Code commune 84129
Démographie
Gentilé Sorguaises, Sorguais
Population
municipale
18 893 hab. (2019 )
Densité 566 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 33″ nord, 4° 52′ 24″ est
Altitude 30 m
Min. 14 m
Max. 114 m
Superficie 33,4 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sorgues
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sorgues
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Sorgues
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Sorgues
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Sorgues
Liens
Site web sorgues.fr

    Ses habitants sont appelés les Sorguais et les Sorguaises.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Relief

    Commune située au confluent de l'Ouvèze et du Rhône et constituée essentiellement d'une large plaine bénéficiant d'une bonne irrigation.

    Elle est bordée à l'est par deux collines : la Montagne (113 m) et la Sève (90 m).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Accès et transports

    La ville est bordée à l'est par l'autoroute A7 avec un échangeur au niveau du centre commercial Avignon Nord. Elle bénéficie également de la desserte par les routes départementales D 6 et D 17, prolongée par la D 907 (rocade Ouest). Cette dernière est la déviation de la N7 qui traversait la ville, bordée de platanes.

    Sorgues compte une gare SNCF, lignes Avignon-Orange et Avignon-Carpentras (depuis le 25 avril 2015), desservie par les TER[1].

    Depuis début avril 2011, quatre lignes de bus sont à disposition des usagers sorguais et une ligne de bus scolaire[2], reliant les différents quartiers, la gare et le Centre commercial Avignon Nord au centre-ville.

    Hydrographie

    • l'Ouvèze traverse la ville du nord-est au sud-ouest avant de se jeter dans le Rhône au confluent sur le territoire de la commune ;
    • le Rhône borde la ville à l'ouest jusqu'à son entrée à Avignon
    • certains bras aménagés de la Sorgue, à l'est de la ville avant leur confluent dans l’Ouvèze (au nord hors de la commune, à Bédarrides) ;
    • la branche de Sorgues du canal de Vaucluse, le 3e bras principal aménagé de la Sorgue destiné à franchir le seuil de Vedène, se jette dans l’Ouvèze à Sorgues (quartier de Pontillac, équipé d'une station de relevage lors de crue de l'Ouvèze). Cette branche est issue du Partiteur d’Eyguilles qui divise les eaux avec la branche d'Avignon[3].

    Sismicité

    Tout le département est en zone de sismicité modérée sauf le canton Pertuis et les communes d'Auribeau, Bonnieux, Buoux, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cucuron, Lauris, Lourmarin, Puget, Puyvert, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Sivergues, Vaugines et Villelaure qui sont en zone sismicité moyenne. Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[4],[5].

    Climat

    La commune de Sorgues est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Elle est ainsi soumise à un rythme à quatre temps :

    • Deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été
    • Deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps

    Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux à de rares exceptions près, notamment l'hiver 1956 . Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[6].

    Relevés météorologiques

    Relevés météorologiques de la région d'Avignon
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
    Température moyenne (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7
    Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,75
    dont pluie (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 89,8 59,6 52,8 34 495,4

    Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30 °C selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne de 2003 le 5 août (et 39,8 °C le ) et −12,8 °C le . Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.

    Vaucluse moyenne nationale
    Ensoleillement 2 800 h/an 1 973 h/an
    Pluie 700 mm/an (sur 80 jours) 770 mm/an
    Vent 110 j/an essentiellement du Mistral

    Le mistral

    Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[7]. Le tableau suivant indique les différentes vitesses du mistral enregistrées par les stations d'Orange et Carpentras-Serres dans le sud de la vallée du Rhône et sa fréquence au cours de l'année 2006. La normale correspond à la moyenne des 53 dernières années pour les relevés météorologiques d'Orange et à celle des 42 dernières pour Carpentras[8].

    Légende : « = » : idem à la normale ; « + » : supérieur à la normale ; « - » : inférieur à la normale.

    Vitesse des vents du Mistral
    Jan. Fev. Mar. Avr. Mai. Jui. Juil. Aoû. Sept. Oct. Nov. Dec.
    Vitesse maximale relevée sur le mois 106 km/h 127 km/h 119 km/h 97 km/h 94 km/h 144 km/h 90 km/h 90 km/h 90 km/h 87 km/h 91 km/h 118 km/h
    Tendance : jours avec une
    vitesse > 16 m/s (58 km/h)
    -- +++ --- ++++ ++++ = = ++++ + --- = ++

    Toponymie

    Le nom provençal de Sorgues est Sòrgas (prononcé Sòrgo). Ce nom vient de la rivière Sorgue qui rejoint l'Ouvèze à peu de distance. En provençal, sorga, du latin surgere, « surgir, apparaître », désigne une source importante ou une résurgence donnant naissance à une rivière[9].

    Le nom français officiel de la commune, défini par le Code officiel géographique de l'INSEE, est Sorgues.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Lors des travaux sur le territoire de la commune, les fouilles de sauvetages ont permis de vérifier que ce site fut occupé dès le Néolithique. Les stations des Ferrailles et de Saint-Martin ont livré des traces de foyers, poteries, outils lithiques, lames, perçoirs, pointes de flèches[10].

    Mais le plus important site préhistorique se trouve au Mourre de Sève, sur la route d'Entraigues, et date de l'époque d'Hallstatt, au premier Âge du Fer. Son occupation eut lieu entre le VIe et le IIe siècle avant notre ère. Les fouilles ont mis au jour des vestiges prouvant des relations commerciales avec les Phocéens de Massalia, en particulier des amphores massaliotes à pâte micacée, une coupe attique et des pièces de céramiques décorées[10].

    La cause de l'abandon de ce site fut la bataille de Vindalium, qui en 121 av. J.-C. opposa le consul Domitius Ahenobarbus, et ses légions, aux Arvernes de Bituit et aux Allobroges de Teutomalius. Les Celtes furent vaincus et la petite cité de Vindalion détruite[10].

    L'Itinéraire d'Antonin note sur la Via Agrippa, entre Avignon et Orange, un relai désigné sous le vocable de Cypresseta qui vient de Cypris « la Chypriote », surnom d'Aphrodrite (Vénus romaine), port ionien sur le Rhône ; son emplacement se trouvait au lieu-dit la Traille, au confluent du Rhône et de l'Ouvèze, où ont été dégagées, lors de fouilles, des substructions, des urnes et des amphores[10].

    Moyen Âge

    Reconstitution du premier pont en pierre de Sorgues (carrefour des voies route de Vedène/allée de la Lautière/ allée Louis Métrat)

    Dans la seconde moitié du XIe siècle, un pont de pierre fut construit en remplacement d'un vétuste pont de bois. Désormais la cité, dès 1063, prit le nom de Pons Sorgie, Pons-de-Sorgo en provençal et Pont-de-Sorgue en français. Le comte de Toulouse, suzerain du comté de Provence, fit ériger un castrum pour défendre ce passage[11]. Lors de la transaction de 1125, entre Alphonse Jourdain, comte de Toulouse et de Provence et Raimond Bérenger Ier, fils du comte de Barcelone et comte de Forcalquier, pour le partage de la Provence, le castrum fut laissé dans l'indivision[12].

    Du Xe siècle à la fin du XIIe siècle, l’église Saint-Martin-de-Gigognan (détruite dans les années 1990) appartenait à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon qui en percevait les revenus[13].

    Raymond V de Toulouse y créa un Hôtel des monnaies[11].

    Au mois d'avril 1212, Raymond VI convint que le consulat de Sorgues serait désormais sous la dépendance de celui d'Avignon qui devrait désigner trois consuls parmi les co-seigneurs et notables de la cité[12]. Les fortifications défendant la ville furent abattues sur ordre de Louis IX, en 1226[14]. Et cette même année, avant d'essayer de contraindre Avignon, cité fidèle au comte de Toulouse, le légat pontifical ordonna aux Sorguais et à Nicolas de Corbie, l'évêque d'Avignon de mettre à bas la forteresse du comte de Toulouse[12].

    Passé en 1274 sous le contrôle de la papauté, les papes se réservèrent le droit de nommer gouverneur, capitaine et viguier. Seule la communauté sorguaise nommait ses consuls chaque année[12]. La cité, compte tenu de son importance stratégique qui en faisait l'avant-poste d'Avignon, ne fut jamais inféodée[11].

    Jean XXII fit édifier, en 1317, le premier palais pontifical sur les bases de l'ancien castrum[14]. En 1322, l'abbé de Cluny rétrocéda à la papauté ses droits sur l'église paroissiale. En 1354, l'Hôtel des monnaies installé à l'intérieur du palais pontifical cessa d'émettre pour être transféré à Avignon[11]. En 1364, Urbain V fit apporter plus de commodités au palais et en fit sa résidence d'été[12].

    En 1562, le baron des Adrets prend le château du Pont de Sorgues. La ville est défendue par une garnison italienne, mais est presque entièrement brûlée.

    Renaissance

    Le , le palais pontifical, défendu par une garnison italienne[11], fut brûlé par le baron des Adrets, qui ruina aussi le couvent des célestins à Gentilly[12]. Nouvelle catastrophe en décembre 1570, quand les eaux de l'Ouvèze refoulées par une crue du Rhône envahirent la ville, causant de nombreuses victimes. Si la peste de 1580 ne fit que quelques dizaines de morts, la suivante en 1587 fut beaucoup plus meurtrière. De même que celle d'avril 1640 à juillet 1641 qui fit 161 victimes[11].

    Période moderne

    La peste de 1720, dernière en date des grandes pandémies, fit, quant à elle, plusieurs centaines de décès[11]. La Révolution chassa les ordres religieux de la ville, et en particulier les célestins de Gentilly. Le couvent qu'ils occupaient depuis le XIVe siècle fut vendu comme bien national au conventionnel Stanislas Rovère dont le frère Siméon fut l'évêque constitutionnel d'Avignon[14].

    Alors qu'il était encore l'objet de restauration en 1786[14], les restes du palais pontifical furent, eux aussi, vendus à des entrepreneurs qui utilisèrent les pierres comme matériaux de construction[12].

    En 1840, au cours du mois de novembre, des pluies diluviennes firent monter les eaux jusqu'à 1, 25 m[11], quant à la crue de 1856, elle atteignit 1, 87 mètre.

    Période contemporaine

    Stèle en mémoire du « Train Fantôme ».

    C'est le 16 septembre 1926 que le pont suspendu reliant Sorgues à l'île de l'Oiselay fut inauguré[15].

    En 1936, une nouvelle crue de l'Ouvèze provoqua une importante inondation. Elle envahit l'église paroissiale et noya le maître-autel. Alors que le débarquement se préparait en Provence, un dernier train de déportation passa à Sorgues le et des résistants aidèrent des prisonniers à s'évader. Le , cet évènement avait été précédé par des raids aériens alliés qui bombardèrent la ville[14].

    Devise

    Semper valentior surgo (Toujours plus forte je jaillis).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Hôtel de ville de Sorgues.
    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1954 mars 1959 Marius Chastel[17] PCF  
    mars 1959 octobre 1965
    (décès)
    Alphonse Gévaudan    
    octobre 1965 mars 1989 Fernand Marin[18],[19] PCF Instituteur puis directeur d'école
    Député de la 3e circonscription de Vaucluse (1967 → 1968 puis 1978 → 1981)
    Conseiller général du canton de Bédarrides (1973 → 1985)
    mars 1989 décembre 2010 Alain Milon RPR puis
    RPF puis
    UMP
    Médecin
    Sénateur de Vaucluse (2004 → )
    Conseiller général du canton de Bédarrides (1985 → 2005)
    Président de la CC des Pays de Rhône et Ouvèze (1993 → 2015)
    décembre 2010 En cours Thierry Lagneau UMP-LR Ancien collaborateur d'élus
    Conseiller général du canton de Bédarrides (2005 → 2015)
    Conseiller départemental du canton de Sorgues (2015 → )
    1er vice-président du conseil départemental de Vaucluse (2015 → )
    Vice-président de la CC Les Sorgues du Comtat (2017 → )
    Suppléant du député Jean-Michel Ferrand (2007 → 2012)

    Administration municipale

    Le conseil municipal de la ville est composé de 33 élus répartis de la manière suivante :

    GroupePrésidentEffectifStatut
    « Sorgues, un avenir à partager[20] »
    UMP
    Thierry Lagneau26[21]majorité
    « Sorgues Bleu Marine[20] »
    FN
    Gérard Gérent5[21]opposition
    « Sorgues, ma ville, j'y tiens[20] »
    PCF
    Vivian Point1[21]opposition
    « Sorgues, c'est nous tous[20] »
    PS
    Vincent Jullien1[21]opposition

    Fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à Sorgues en 2009[22]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)16,57 %0,00 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)23,83 %0,00 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)50,61 %0,00 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)0,00 %21,58 %13,00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[23]).

    Intercommunalité

    Depuis le , Sorgues fait partie de la Communauté de communes les Sorgues du Comtat avec quatre autres communes : Bédarrides, Monteux, Pernes-les-Fontaines et Althen des Paluds, ce qui représente une population de près de 50 000 habitants. Le , celle-ci devient communauté d'agglomération.

    Urbanisme

    Typologie

    Sorgues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[27] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[30],[31].

    Vue aérienne sur Sorgues.

    L'attractivité de la commune avec notamment ses zones d'activités économiques et son emplacement géographique stratégique est à l'origine d'une importante évolution de la population au cours des 20 dernières années. Celle-ci a été accompagnée par la création de nombreux lotissements pour satisfaire la demande.

    Taux de propriétaires : 48,8 %[32]

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,6 %), zones urbanisées (21,4 %), cultures permanentes (20,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), eaux continentales[Note 3] (7,7 %), forêts (6,4 %), terres arables (2,1 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

    Jumelages

    Démographie

    Population en 1789 : 1478[35] habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36],[Note 4]

    En 2019, la commune comptait 18 893 habitants[Note 5], en augmentation de 2,12 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5001 3721 5621 8912 5182 7973 0453 1753 300
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 0854 7754 7694 5504 1694 0064 1224 0474 161
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2484 2604 3074 6175 0395 3675 5087 3077 879
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 53813 62415 03717 11217 23617 53918 41118 22218 301
    2019 - - - - - - - -
    18 893--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Les principales entreprises du secteur sont : Valerian (107 M€ de CA), Idyl (64 M€ de CA) et RPDA (30 M€ de CA)[39].

    Autre entreprise présente : Eurenco (90 M€ de CA) où sont élaborés des explosifs à usage militaire et un important additif pour les carburants diesel (1er producteur mondial)[40]. Eurenco est une filiale du groupe historique de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE)[41],[42].

    Agriculture

    Une partie du terroir de la commune fait partie de l'AOC Châteauneuf-du-pape, appellation locale ou cru des Côtes-du-rhône méridionales. En plus de Sorgues, l'appellation, la deuxième en importance après celle de Saint-Émilion, couvre la commune de Châteauneuf-du-Pape et une partie de celles d'Orange, Bédarrides et Courthézon. Les vendanges y sont obligatoirement faites à la main, donc sans mécanisation. La syrah introduite plus tardivement sur l'appellation est conduite sur fils et en taille Guyot. Pour tous les autres cépages de l'appellation, c'est la taille Gobelet à deux yeux par courson avec un maximum quinze yeux francs par cep en plus du bourillon. Le rendement a été fixé à 35 hl/ha. De plus, la vendange subit la rapée qui élimine nécessairement 5 % des grappes avant vinification.

    L'on note aussi diverses cultures fruitières et maraîchères.

    Industrie

    Le dynamisme économique de la ville est important et se traduit par la présence de nombreuses zones d’activités, notamment commerciales et industrielles, sur l’ensemble du territoire. Au total, on peut compter 10 zones, regroupant près de 300 entreprises et qui représentent au total une superficie de 360 ha. Les zones d’activités sont[43] :

    • L’espace d’activités Sainte-Anne, créé en 1990, d’une superficie de 25 ha. Située non loin de l’échangeur autoroutier d’Avignon-Nord, la ZAC Sainte-Anne accueille principalement des entreprises de transport, mais se diversifie dans l’activité à vocation tertiaire, de services, et de métiers liés aux énergies renouvelables. Sur les 25 hectares de cette zone, 26 entreprises sont installées : des PME, des PMI, des sociétés de service et de logistique. Cette zone représente environ 930 emplois.
    • La ZAC du Fournalet, initiée en 1962, d’une superficie de 70 ha. Cette zone a une vocation industrielle et artisanale.
    • La ZAC Val du soleil créée en 1992, d’une superficie de 2,2 ha et à vocation médicale et hôtelière.
    • La zone d’activités de la Marquette créée dans les années 1970, d’une superficie de 20 ha et à vocation commerciale.
    • La zone d’activités de la Bécassière créée en 2008, d’une superficie de 8 ha et à vocation industrielle.
    • La zone d’activités du Pont de la Traille créée en 1989, d’une superficie de 3,2 ha et à vocation PME, PMI, services.
    • La zone d’activités Boisvassière créée dans les années 1980, d’une superficie de 18 ha et à vocation artisanale.
    • La zone Porte de Vaucluse créée en 1984, d’une superficie de 42 ha et à vocation commerciale.
    • La ZAC du village d’entreprises ERO créée en 1986, d’une superficie de 10,2 ha et à vocation artisanale PME, PMI.
    • La ZAC de la Malautière d’une superficie de 116 ha à vocation artisanale, PME, PMI.

    Vie pratique

    Sorgues possède tous les types de commerces.

    Elle dispose d'une police municipale, d'une structure multi-accueil (« La Coquille ») et d'un centre d’animation socio-éducatif (CASEVS).

    Enseignement

    Les différents établissements d'éducation de la commune sont les suivants :

    • École maternelle et primaire les Becassières ;
    • École maternelle la Pinède ;
    • École maternelle publique Ramières ;
    • École maternelle publique du Parc ;
    • École maternelle publique Gérard-Philippe ;
    • École maternelle et primaire Marie-Rivier (privé) ;
    • École publique maternelle et primaire Elsa-Triolet ;
    • École publique maternelle et primaire Frédéric-Mistral ;
    • École Rudolf-Steiner ;
    • École publique élémentaire Maillaude ;
    • École Mourre-de-Sève ;
    • École Jean-Jaurès ;
    • École Sévigné ;
    • Collège d'enseignement secondaire Denis-Diderot ;
    • Collège Voltaire[44] ;
    • Collège Marie-Rivier (privé) ;
    • Lycée professionnel de Sorgues[45].

    Vie culturelle

    La commune dispose d’un pôle culturel, le pôle Camille Claudel, créé en 2011, avec une programmation riche et variée regroupe plusieurs structures culturelles : la médiathèque Jean-Tortel, l’école municipale de musique et de danse Marius-Imbert, l’espace culturel des loisirs et des arts (E.C.L.A), l'Accueil Municipal des Jeunes (AMDJ). Il dispose d'une salle de spectacles de 181 places et héberge plusieurs associations et disciplines artistiques (musique, peinture, danse, cinéma, expositions, spectacles et conférences). Parmi ces associations sorguaises se trouve la Société Littéraire de Sorgues[46] qui est la plus ancienne société savante de Vaucluse

    Sports

    La commune dispose d'installations et équipements (stade, piscine, tennis, école de danse, etc.) ayant permis l'apparition de nombreux clubs de sport (basket-ball[47], rugby, volley-ball, football, athlétisme, tennis, natation, handball, escrime, etc.). Le club de football l'Espérance sorguaise a vu débuter le footballeur professionnel Teddy Richert.

    L'équipe phare de la ville est le Sorgues Basket Club qui évolue en Nationale 1 (3e division nationale).

    Rugby à XV

    Le Rugby club sorguais Rhône Ouvèze[48].

    Le 9 juin 2010, Sorgues est ville d'arrivée d'une étape du Critérium du Dauphiné 2010. Pour la première fois, Sorgues sera ville-départ d'une étape du Tour de France 2021 en direction de Malaucène, après un double passage au sommet du Géant de Provence.

    Dans la piscine municipale située rue de la Coquille, a été établi un record du monde par quatre nageurs, Matthieu Merlin, Vivian Perez, Nicolas Blanc et Julien Grellier. Les 26 et 27 janvier 2002, ils ont nagé pendant 16 heures en relais de 100 m et ont parcouru 72 800 m.

    Santé

    La commune dispose des services de plusieurs pharmacies, de médecins généralistes et spécialistes, d'infirmiers, etc. L'hôpital important le plus proche est sur Avignon. Une unité détachée du centre hospitalier de Montfavet y présente trois structures : CMP (centre médio-Psychiatrique), CMPP (centre médico-psychiatrique pédiatrique) et un hôpital de jour (Pôle Avignon nord Sorgues).

    Cultes

    L'église.

    Plusieurs cultes se pratiquent sur la commune. Les deux principaux, qui ont des locaux dédiés sont le culte catholique et le culte musulman.

    Environnement

    La commune dispose d'une station d’épuration. La communauté de communes des Pays du Rhône et Ouvèze a pour compétence la collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement.

    Lieux et monuments

    Il existe sur le territoire de la commune plusieurs bâtiments historiques ou dignes d'intérêt[49].

    Patrimoine civil

    Fresque des femmes à la fontaine qui décorait la maison de Juan Fernandez de Heredia, dite maison de la reine Jeanne.
    • Les Vestiges du Palais des papes de Sorgues construit par le pape Jean XXII : donjon carré et restes de courtines intégrés à des habitations. Localisation : centre-ville, rue du Château.
    • La Maison dite « de la reine Jeanne » (XIVe siècle) : ensemble des bâtiments (IMH), où résida Juan Fernandez de Heredia, avec sa cour intérieure et sa chapelle ; ses peintures murales du XIVe siècle transportées au Louvre[50],[51]. Localisation : 87 rue de la Tour.
    • L'Hôtel de la Monnaie (XIVe siècle) : élévation et toiture (Notice no PA00082222, base Mérimée, ministère français de la Culture IMH le 14/10/1991). Représentatif de l'architecture en Comtat Venaissin de cette époque. Localisation : 300 rue Ducrès.
    • Le Château Saint-Hubert (XVIIIe siècle) : belle façade avec pavillon central arrondi, couronnée d'une balustrade ornée de pot-à-feu (toiture inscr. MH le 28/10/1949). Ce château comportait un jardin en façade entouré d'un mur surmonté de grilles ainsi que d'un portail en fer forgé (lieu actuel non connu). Il surplombait à l'arrière sur un jardin privé devenu aujourd'hui parc municipal (largement remanié). Localisation : centre-ville, avenue d'Avignon.
    • Le Château de Brantes (ou de Silvan) (XVIIIe et XIXe siècles) (IMH 6/11/1987) : bâtiment central et deux corps de bâtiment en aile ; portail, grille d'honneur ; jardin (classé jardin remarquable) ; vaste parc planté sur le pourtour de grands platanes l'isolant des constructions modernes alentour. Cette propriété appartient toujours à la famille Sauvage de Brantes, famille d'Anne-Aymone Giscard d'Estaing. Visites guidées sont organisées sur rendez-vous de Pâques à La Toussaint[52]
    • Le Château de La Serre : médiéval et Renaissance, lourdement restauré au XIXe siècle en style néo-Renaissance.
    • Château d'Oiselay : famille du Laurens d'Oiselay
    • Le Château du Dragonnet
    • Le Château Rassis (MJC)
    • Le Château Pamard (centre aéré)
    • La Mairie (XIXe siècle) : Grand escalier, stèle monument aux morts.
    • Le Monument du Train Fantôme : hommage aux victimes du dernier train de déportation passé à Sorgues le et aux résistants ayant aidé les évadés.
    • Le Pont des Arméniers[53] ou des Arméniens[54] : pont suspendu au-dessus d'un bras du Rhône dit bras des Arméniers construit en 1925-1926 pour remplacer les bacs soumis aux caprices du Rhône. Il reliait l'île agricole de l'Oiselet à la ville. Il fut interdit à la circulation en 1975. Inscrit aux Monuments Historique le [55].
    • Les Roues à aubes : à l'origine, la plaine de Sorgues est un vaste marécage, gorgé des eaux provenant de Fontaine de Vaucluse, source de la Sorgue. Dès l’époque gallo-romaine, l’homme tente d’assainir et d’aménager cette terre afin de pouvoir s'y installer et cultiver. Le canal de Vaucluse, creusé vers 900, permet d’assécher les terres marécageuses et de développer la cité. De 900 à 1200, le profil en long du canal est modifié pour créer des chutes d’eau, augmentant la force motrice de l'eau.

    Patrimoine religieux

    • Chapelle Saint-Sixte (XIIe siècle) : abside enchâssée dans une habitation privée (inscrite aux Monuments Historiques le 28/10/1949). Seul le chevet est visible de la rue. Localisation : rue Saint-Sixte[56].
    • L'église de la Transfiguration, aussi appelée église du Plan-de-la-Tour, construite entre 1770 et 1774, encore aujourd'hui église paroissiale.
    • Domaine de Guerre : monastère.
    • Séminaire Redemptoris Mater du diocèse d'Avignon.

    Patrimoine naturel

    Oiselay.

    La ville de Sorgues possède quelques espaces verts et promenades comme la colline du Mourre de Sève où ont été trouvés du mobilier et de la poterie de la Civilisation de Hallstatt et l’île de l’Oiselay

    Personnalités liées à la commune

    Pablo Picasso,
    un des plus célèbres résidents de Sorgues.
    • Georges Braque le rejoint en louant la villa Bel-Air début août. Bientôt appelé au front de la Grande Guerre où il est blessé, il ne retourne à Sorgues qu'en 1917 à la fin de sa convalescence[57]. Braque a développé à Sorgues plusieurs techniques dont celle des papiers collés que Picasso adoptera à son tour[58].
    • Jean Ducrès (1791-1885), instituteur, fondateur de la Société littéraire de Sorgues[59].
    • Frédéric Granier (1806-1894), maire d'Avignon sur une courte période en 1848 et sénateur de Vaucluse (1876-1882), décédé à Sorgues.
    • Jean-Gérard Lacuée de Cessac (1753-1841), membre de l'institut de France (1796) puis de l'Académie Française, ministre sous le 1er Empire, pair de France à la Restauration. Il acquit le château de Brantes.
    • Henri Leenhardt (1822-1904), négociant et maire de Sorgues[60]
    • Suzanne Leppien (1907-1982), photographe, tisserande et traductrice franco-allemande s'établit à Sorgues pendant la guerre et y épouse, le 16 août 1941, le peintre Jean Leppien. Le maire ayant refusé, à plusieurs reprises de célébrer ce mariage entre un antifasciste allemand et une juive hongroise, le préfet a dû intervenir. Le 21 mars 1944, Suzanne Leppien est dénoncée par le fermier qui leur loue des terres et arrêtée par la Gestapo comme « demi- juive ». Le lendemain, c'est Jean Leppien qui est arrêté[61],[62].
    • Achille Maureau (1860-1921), conseiller général, président du conseil général (1912-1921), sénateur radical-socialiste.
    • Pablo Picasso loue la villa des Clochettes, en face la mairie, le 25 juin 1912. Il peint sur un mur un tableau ovale « Ma jolie » en référence à sa compagne de l'époque. Après le départ de l’artiste, le marchand d'art Daniel Henri Kahnweiler fera emporter la surface du mur où était peint ce tableau[63].
    • Paul Pons (1864-1915), lutteur, champion du monde en 1898 devant le Russe Pitlazinski (tournoi organisé par Le Journal des Sports)[64].
    • Teddy Richert, joueur retraité depuis 2012 et entraîneur des gardiens du Montpellier HSC depuis 2016, fit ses premiers pas de footballeur à l'Espérance Sorguaise.
    • Albert Roche, soldat français le plus décoré de la Grande Guerre, y a travaillé jusqu'en avril 1939, lorsqu'il fut renversé par une voiture et mourut à l'hôpital d'Avignon.

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi :

    D'azur au pont d'argent à trois arches, maçonné de sable, supportant une croix aussi d'argent, le tout sur une rivière ondée d'argent et de sinople.[65]

    Il s'agit d'armes parlantes.


    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Notes

      Références

      1. Réouverture de la ligne Avignon-Carpentras
      2. « Sorgues en bus ».
      3. Syndicat Mixte du bassin des Sorgues, Cas particulier du Canal de Vaucluse
      4. Décret no 2010-1255 du portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
      5. « Les risques près de chez moi : Sorgues », sur georisques.gouv.fr (consulté le )
      6. « Vaucluse », sur LaProvence.com (consulté le ).
      7. Jean Vialar, Les vents régionaux et locaux, 1948 ; réédité par Météo-France en 2003.
      8. Source : Services techniques d'Inter Rhône à Avignon Données météorologiques concernant l'année 2006 [PDF].
      9. Cf. article sorga du Dictionnaire provençal-français (Lou Pichot Tresor) du R.P. Xavier de Fourvières, Avignon, 1902.
      10. Robert Bailly, op. cit., p. 411.
      11. Robert Bailly, op. cit., p. 412.
      12. Jules Courtet, op. cit., p. 317.
      13. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne et Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (dir.), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon, n° 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 230.
      14. Robert Bailly, op. cit., p. 413.
      15. Louis Desvergnes, Histoire de Sorgues.
      16. Biographie de M. Gilles Brusset disponible aux archives départementales.
      17. Marius Chastel, deuxième maire communiste à Sorgues, sur etudessorguaises.fr
      18. La fiche biographique de MARIN Fernand, Élie sur le Maitron en ligne
      19. Hommage à Fernand Marin, sur etudessorguaises.fr
      20. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
      21. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
      22. « Impôts locaux à Sorgues », taxes.com.
      23. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
      24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      25. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      27. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      28. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      29. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      30. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Avignon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
      31. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      32. « Sorgues, Vaucluse (code postal 84... », sur www.journaldunet.com (consulté le ).
      33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      34. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      35. liste établie le 2/04/1789 (quantité de grains et farines)
      36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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      49. Liste des monuments inscrits (Base Mérimée)
      50. Alfred Coville, « Sur les fresques de Sorgues », dans Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1941, tome 85, fascicule 5, p. 383-406 (lire en ligne)
      51. Francis Salet, « Les fresques de Sorgues », dans Bulletin monumental, 1943, tome 102, no 2, p. 270-271 (lire en ligne)
      52. (157 chemin de Brantes)
      53. DRAC PACA Pont des Arméniers Sorgues, Vaucluse
      54. Archives départementales du Vaucluse (3S15)
      55. Pont des "Arméniens" Archives départementales voir pages 16-17
      56. Photos des fouilles du Mourre de Sève et de la chapelle Saint-Sixte (Base Mérimée)
      57. (en) Collectif RMN, Braque, l'expo, Paris, Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées, , 368 p. (ISBN 978-2-7118-6109-5), p. 7.
      58. Bernard Zurcher, Braque vie et œuvre, Fribourg, Office du livre, , 315 p. (ISBN 2-09-284742-2), p. 83.
      59. Études sorguaises no 7.
      60. Raymond Chabert, « Henri Leenhardt (1822-1904), manufacturier (1) chrétien social », sur Études Sorguaises, (consulté le ).
      61. « Johannes Leppien », sur www.etudessorguaises.fr (consulté le ).
      62. « Sorgues en 1939-1945 », sur www.ajpn.org (consulté le ).
      63. ML Bernadac et P. Du Buchet, Picasso, le sage et le fou, Découverte Gallimard, 1991
      64. Paul Pons, premier champion du monde
      65. Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884 et Armorial des communes du Vaucluse

      Voir aussi

      Bibliographie

      • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
      • Pierre de Brun et Sylvain Gagnière, Contribution à l’étude de l’âge du Fer dans la basse vallée du Rhône. II- La station hallstatienne du Mourre de Sève, près de Sorgues (Vaucluse), 1934
      • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. (ISBN 2903044279)

      Articles connexes

      Liens externes

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