Cucuron

Cucuron est une commune française située dans le département du Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ne doit pas être confondu avec Cucugnan.

Cucuron

Porte médiévale à Cucuron.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Territoriale Sud-Luberon
Maire
Mandat
Philippe Egg
2020-2026
Code postal 84160
Code commune 84042
Démographie
Gentilé Cucuronnais, Cucuronnaises
Population
municipale
1 771 hab. (2019 [1])
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 27″ nord, 5° 26′ 22″ est
Altitude 375 m
Min. 235 m
Max. 1 105 m
Superficie 32,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cheval-Blanc
Législatives Deuxième circonscription de Vaucluse
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cucuron
Géolocalisation sur la carte : France
Cucuron
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Cucuron
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Cucuron
Liens
Site web http://mairie-cucuron.fr

    Ses habitants sont appelés les Cucuronnais et les Cucuronnaises.

    Géographie

    Généralité

    Le territoire de la commune est situé au sud du massif du Luberon, et comprend sur sa majeure partie le versant nord de la vallée d'Aigues, incliné en pente douce vers le sud. Le point le plus élevé est situé au nord, à 1 040 mètres d'altitude, sur la crête du Luberon.

    Le village proprement dit est situé sur une colline dominante, constituée de safre, qui culmine à 375 mètres. Il est entouré de coteaux de vignes et de cultures maraîchères, céréalières (champ de blé) ou de friches agricoles.

    Des parcelles « en lamelles » peuvent constituer un héritage des domaines (villae) de l'époque gallo-romaine (deux d'entre elles ont été clairement identifiées et fouillées).

    L'extrême sud du territoire fait partie de la plaine alluvionnaire de la Durance.

    Localisation

    Situation de la commune.

    Les villages les plus proches de Cucuron sont Ansouis (4,8 km), Vaugines (2,2 km) et Lourmarin (7,4 km).

    Distance des grandes villes françaises

    L'orientation et la localisation de Cucuron par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant. Distance à vol d'oiseau[2] :

    Ville Marseille Montpellier Nice Lyon Toulouse Bordeaux Strasbourg Paris Nantes Rennes Lille
    Distance

    Orientation

    53 km

    (S)

    127 km

    (S-O)

    147 km

    (S-E)

    226 km

    (N)

    322 km

    (O)

    495 km

    (O)

    564 km

    (N-E)

    615 km

    (N)

    669 km

    (N-O)

    731 km

    (N-O)

    784 km

    (N)

    Relief et géologie

    La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels.

    L'altitude varie de 235 à 1 105 mètres.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Plusieurs cours d'eau irriguent la commune, dont les « torrents » du Vabre et de l'Ermitage (ce dernier irrigue le village)[4].

    Catastrophes naturelles

    La commune a connu de 1982 à 1998 une inondation avec des coulées de boue, des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, ainsi qu'une grosse tempête, qui ont été reconnues catastrophes naturelles avec publication d'arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle publiés au Journal Officiel[5].

    Type de catastropheDébutFinArrêtéParution au J.O.
    Tempête
    Inondations, coulées de boue et glissements de terrain
    Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols

    Climat

    La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral.

    Cucuron n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Pertuis[6].

    Relevé météorologique de la région de Pertuis
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,2 4,1 6,5 9,1 13 16,6 19,1 19 15,8 13,5 7,4 4,3 11
    Température moyenne (°C) 7,1 8,3 11,1 13,7 17,9 21,6 24,3 24,1 18 17 11,2 8,1 15,2
    Température maximale moyenne (°C) 11 12,7 15,7 18,3 22,8 26,8 29,7 29,5 25 20,5 15 11,9 18,2
    Précipitations (mm) 35,3 21,3 21,9 40,6 27,6 14,6 8,2 18,3 57 52,3 39,1 25,6 287,6
    dont pluie (mm) 33 18 21 40,6 27,6 27,6 8,2 18,3 57 52,3 37 23 280
    dont neige (cm) 2 3 0,5 0 0 0 0 0 0 0 1,5 2 9
    Source : Relevé météo de Pertuis[7]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    11
    3,2
    35,3
     
     
     
    12,7
    4,1
    21,3
     
     
     
    15,7
    6,5
    21,9
     
     
     
    18,3
    9,1
    40,6
     
     
     
    22,8
    13
    27,6
     
     
     
    26,8
    16,6
    14,6
     
     
     
    29,7
    19,1
    8,2
     
     
     
    29,5
    19
    18,3
     
     
     
    25
    15,8
    57
     
     
     
    20,5
    13,5
    52,3
     
     
     
    15
    7,4
    39,1
     
     
     
    11,9
    4,3
    25,6
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes castro Cucurone et castro Cucuro au XIe siècle, [in tertitorio] Cucuronis, [de] Cucurun au XIIe siècle, Cucuron à partir du XVIe siècle[réf. nécessaire].

    Toponyme basé sur un thème pré-celtique *kuk (autrement *cūcc) « hauteur, promontoire » ou « hauteur arrondie », avec un double suffixe -ūr-o(ne)[8]. Cette racine pré-celtique *kuk se vérifie régionalement dans des dérivés romans avec le même sens ou un sens voisin : provençal cuco « meule », dans la région lyonnaise, un cuchon (avec un suffixe diminutif -on) désigne « un petit tas ». On trouve également kukkuru « pointe, hauteur » en sarde et cucca « tête » en sicilien, termes renforçant l'hypothèse d'une origine pré-celtique, puisque les langues celtiques n'ont jamais été parlées dans ces deux régions plus méridionales, et qu'en revanche, on possède de nombreuses traces toponymiques de langues pré-italiques, non indo-européennes, même si elles ne sont pas formellement attestées. La racine *kuk est présente également dans les Balkans et même au-delà en Asie. Sa forme affaiblie est tsuk, suk (juk- en basque) connue en occitan (suc) mais aussi en albanais (sukë) et même en hongrois (csucs)[9].

    Cucuron se nomme en provençal Cucuron selon la norme classique ou Cucuroun selon la norme mistralienne.

    La tradition locale attribue l'origine du nom du village à Jules César, comme nombre de communes provençales. Ce dernier, voyant les habitants du lieu courir, aurait prononcé la locution latine « cur currunt ? » (« Pourquoi courent-ils ? »). En fait Cucuron, sous des graphies diverses, est un toponyme fréquent dans la France méridionale, avec le sens de point culminant, monticule. De nombreux lieux-dits s'appellent ainsi, de même que diverses communes : Coucouron (Ardèche), Cuguron (Haute-Garonne), Cuqueron (Pyrénées-Atlantiques)[8].

    Histoire

    Le site du village médiéval[10] était occupé dès le Néolithique (au lieu-dit le Castelas). Durant la protohistoire, il se trouve sur les territoires du peuple gaulois des Dexcivates, établis le long de la Durance, comme l'indiquent les sépultures des Conques.

    Un établissement dans la plaine, au sud du village, date quant à lui de la période gallo-romaine : des villae y furent alors implantées, profitant des sols fertiles, avec plusieurs nécropoles et un mausolée (mausolée des Pourrières, daté du Ier siècle av. J.-C.).

    La villa du Viély est une villa gallo-romaine qui a été fouillée sur la commune de Cucuron dans un secteur proche de Cabrières-d'Aigues. Les fouilles n'ont dégagé qu'une partie de la villa composée d'un segment de portique et de l'amorce de quelques pièces[11].

    Ce fut suffisant pour mettre au jour un graffiti représentant un bateau de commerce maritime. Il fut identifié lors du remontage des panneaux d'enduits peints qui recouvraient les murs. Ce bâtiment avait été soigneusement gravé à la pointe sur un mètre carré. Le graffiti avait été réalisé sur un panneau d'enduit peint ocre rouge cerné par un cadre vert. Il est à noter qu'un second bateau apparaît sur quelques fragments. Ce dessin de très haute qualité, a été réalisé par un bon technicien qui a dû faire ses relevés à Massilia, situé à une quarantaine de kilomètres à vol d'oiseau[11].

    Cucuron.

    Au Moyen Âge, un castrum fut bâti sur la colline par la famille de Reillanne-Valence : le village actuel date au plus tôt du XIe siècle et est cité pour la première fois dans les sources sous le nom de castrum cucurone (en 1024). Ce dernier passe entre les mains de plusieurs familles de seigneurs : les Sabran au XIIe siècle, puis les Castillon et les Oraison en co-seigneurie et enfin les Bruni de La Tour-d'Aigues à la fin du XVIIIe siècle.

    Parallèlement, un « consulat » est créé : le village est dès lors administré par des « consuls » qui détiennent la police et la basse justice.

    Mairie du Trancat, bâtiment du XVIe siècle, aujourd'hui disparu.

    Le fief de Cucuron relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Cucuron, lui est donnée. Il conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[12].

    Durant le bas Moyen Âge, Cucuron héberge une communauté juive qui est officiellement expulsée en 1501. Il accueille également une minorité de Vaudois, après que ceux-ci ont repeuplé le Luberon à la fin du XVe siècle. En 1534, l'archevêque d'Aix-en-Provence fait exécuter une dizaine de ces personnes considérées comme hérétiques, dont des habitants de Cucuron.

    Toutefois, au moment des guerres de religion, Cucuron demeure majoritairement catholique à la différence des villages qui l'entourent.

    En 17201721, le village est durement touché par l'épidémie de peste qui se répand depuis Marseille.

    Dépeuplé par la suite, il subit encore un important exode rural au XIXe siècle.

    Politique et administration

    Mairie de Cucuron.

    Conseil municipal

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[13]).

    Lors du scrutin de 2008 le nouveau maire Roger Deranque a obtenu le second total de la liste unique avec 744 voix sur les 1 162 suffrages exprimés soit 64,03 % des voix.

    La participation a été de 77,88 %[14].

    Listes des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1975 mars 1989 Jean Jordan    
    mars 1989 juin 1995 Robert Fauque    
    juin 1995 mars 2001 Alain Gardon    
    mars 2001 mars 2008 Gérard Livolsi    
    mars 2008 mai 2020 Roger Deranque    
    mai 2020 En cours Philippe Egg    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances administratives et judiciaires

    Cucuron est une des neuf communes du canton de Cadenet qui totalise 17 278 habitants en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse. Cucuron fait partie du canton de Cadenet depuis 1801 après avoir été chef-lieu du canton de Cucuron de 1793 à 1801[15].

    Cucuron fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud’homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon[16].

    Adhérente de la Communauté de communes des Portes du Luberon, la commune de Cadenet sera rattaché à la Communauté territoriale du Sud Luberon, à partir du [17].

    Politique environnementale

    La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[18].

    Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[19].

    La commune dispose d'une station d'épuration de 2700 Equivalent Habitants[20].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Cucuron en 2009[21]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)9,50 %0,40 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)11,40 %0,51 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)40,24 %1,58 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)21,56 %0,83 %13 00 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[22]).

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 558 000 , soit 846  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 1 328 000 , soit 721  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 514 000 , soit 279  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 518 000 , soit 281  par habitant ;
    • endettement : 1 192 000 , soit 647  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 18,00 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,40 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 42,19 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,64 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 33,25 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 289 [24].

    Urbanisme

    Typologie

    Cucuron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[25],[26],[27]. La commune est en outre hors attraction des villes[28],[29].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,5 %), forêts (36 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Répartition des sols

    La répartition des sols de la commune est la suivante[32] (donnée pour un total de) :

    Type d'occupation Pourcentage Superficie (en hectares)
    Zones urbaines 2,58 % 83,84
    Zones agricoles 56,62 % 1 839,04
    Zones naturelles 40,71 % 1 322,42
    Total 100 % 1 792,00

    Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes du luberon).

    Population et société

    Évolution démographique

    La population de Cucuron a dû rester relativement stable au cours de l'Histoire : le village qui comptait près d'un millier d'habitants au début du XIVe siècle en comptait près de 2000 à la veille de l'épidémie de peste de 17201721. La mortalité excessive causée par celle-ci entraîna toutefois un net recul de la population au XVIIIe siècle, recul qui fut aggravé aux XIXe et première moitié du XXe siècle avec l'exode rural.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

    En 2019, la commune comptait 1 771 habitants[Note 2], en diminution de 1,45 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +2,09 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0782 0152 0722 3732 2432 1872 0822 0532 028
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8901 7811 8031 6741 6361 5201 4801 3521 307
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2011 1481 0909649909559491 0291 013
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 0331 1771 2061 4091 6241 7921 8141 8161 809
    2017 2019 - - - - - - -
    1 7661 771-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune possède une école primaire publique[36], les élèves sont ensuite affectés au collège Le Luberon à Cadenet[37], puis le lycée Val-de-Durance[38] à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas[39] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[40] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

    Santé

    Professionnels de santé : médecins[41], pharmacie[42].

    Cultes

    Culte catholique, Paroisse de Cucuron, Diocèse d'Avignon[43].

    Économie

    De nombreux commerces ont pignon sur rue dans le village : une supérette, un bureau de tabac, un garage, trois boulangeries, une boucherie-charcuterie, une pharmacie, un cinéma, deux hôtels, plusieurs restaurants, bars, un salon de coiffure, boutiques diverses, agences immobilières.

    Vignes

    La viticulture est l'activité dominante, produisant des vins luberon (AOC). Les cultures fruitières (cerise de conserve, raisin de table, melons) et les cultures maraîchères sont également présentes sur le territoire de la commune.

    Le village possède plusieurs coopératives : une coopérative de cerises de conserve, une coopérative agricole de blé et céréales, une coopérative vinicole, ainsi que deux moulins à huile qui ouvrent leurs portes aux récoltants vers la mi-novembre auxquels sont associées des boutiques de produits du terroir ouvertes toute l'année. Certains exploitants ont mis en place leur propre réseau de commercialisation, notamment pour les vins AOC Luberon. De plus, un élevage caprin commercialise directement sa production de fromages (vente à la ferme).

    Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[44].

    Comme sur le reste des terroirs environnants, l'oléiculture tend aujourd'hui à se développer.

    Pomme de terre

    En 2008, la confrérie de la pomme de terre de Pertuis[45] est créée. Au dernier recensement de l'agriculture, en 1979, 111 hectares de pomme de terre étaient cultivés ici et Pertuis fournissait plus de 10 % de la production de Vaucluse[46]. Et le , la pomme de terre de pertuis devient une marque[47] des cantons de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles.

    Appréciée pour sa valeur gustative et sa belle tenue au niveau de la conservation, elle possède une typicité liée au terroir sableux-limoneux très favorable de la plaine de la Durance. Une pomme de terre à chair jaune : les variétés les plus cultivées sont Monalisa et Samba non lavée, ce qui en favorise la conservation cultivée dans la région de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles et conditionnée en sacs portant le logo officiel de la « Pomme de terre de Pertuis ».

    La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de la pomme de terre de Pertuis : le pays d'Aix en Provence, le Luberon et la vallée de la Durance[48].

    Tourisme

    Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

    On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[49].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et sites

    L'église de Notre-Dame-de-Beaulieu.
    La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir.
    Musée Marc-Deydier, salle des outils agricoles.

    Patrimoine religieux :

    Cette église abrite un orgue historique[53], construit entre 1786 et 1788 par Pierre Duges (à partir d’un orgue beaucoup plus ancien (1614) dû à Pierre Marchand) et restauré entre 1975 et 1983 par Patrice Bellet[54].
    Les cloches sont de 1767-1837 et 1881[55],[56],[57].
    • Prieuré Saint-Victor, Saint-Victoret[59].
    • Prieuré Saint-Cyr[60].
    • Couvent de servites dit Notre-Dame-de-l'Annonciade[61].
    • Chapelles :
      • Chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir (premier art roman)[62]. Autrement appelée l'Ermitage[63]. D’abord petit sanctuaire de pèlerinage, annexe de la paroisse, citée dans quelques testaments à partir de 1292, il ne reste de la chapelle romane que le cul de four et la dernière travée transformés plus tard en habitation. Au début du XVIIe siècle, elle est entretenue par une confrérie qui y fit construire un clocher en 1602, un ermitage en 1613 et une nouvelle nef entre 1614 et 1620. La chapelle devint propriété communale après la Révolution et restaurée en 1957, puis de nouveau au milieu des années 1970 jusqu'à nos jours.
      • Chapelle Sainte-Anne[64].
      • Chapelle de Pénitents Blancs[65].
      • Chapelle Saint-Vincent[66].
      • Chapelle Notre-Dame-de-Ribes[67].
    • Monuments commémoratifs :
      • Monument aux morts[68],
      • Plaque commémorative[69].

    Patrimoine agricole :

    Patrimoine civil :

    • Bassin de l'étang[81] (bassin quadrangulaire du début du XVIe siècle) situé au nord du village : il alimentait un moulin banal.
    • Enceinte médiévale[82],[83], avec portes et tours visibles, dont le beffroi[84],[85], ou « tour de l'horloge » (XIIIeXVIe siècles). Trois enceintes successives entourèrent la ville durant le Moyen Âge.
    • Ruines du château[86] et caves creusées dans le safre (restes d'une tour quadrangulaire du XIVe siècle, dite « tour Saint-Michel »).
    • Maison dite maison Générat ou maison des Consuls[87].
    • Bibliothèque municipale.
    • Musée Marc-Deydier[88], du nom d'un érudit cucuronnais (collections archéologiques gallo-romaine et néolithique, ethnographie locale).
    • Cinéma « Le Cigalon »[89] (environ 100 places) qui propose chaque semaine de nombreux films originaux aussi bien en français qu'en version originale.
    • Le Pavillon de Galon et son jardin[90] portant le label « jardin remarquable »[91].

    Vie locale

    La commune rurale de Cucuron fait partie du parc naturel régional du Luberon. Elle est équipée de l'Internet haut débit depuis janvier 2005.

    Le marché se tient le mardi.

    Le Mai de Sainte Tulle en 1906.

    Quatre marchés nocturnes sont organisés chaque année entre le mois de juillet et d'août autour de l'étang (généralement les deux derniers vendredis de juillet et les deux premiers d'août).

    • La fête de Sainte Tulle, ou de la Piboule, a lieu le premier samedi après le 21 mai : l'« arbre de mai », un peuplier (une piboule en provençal), est transporté à dos d'hommes à travers le village et dressé devant l'église.
    Cette tradition commémore le vœu fait par les Cucuronnais en 1720 à leur sainte patronne d'aller en procession, chaque année, planter une piboule (peuplier) devant l'église si l'épidémie de peste[92] prenait fin.

    Expression populaire

    Dans le langage courant du Midi, l'expression Cucuron-les-Olivettes désigne un lieu éloigné, dénué d'intérêt ou lieu n'existant pas.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi[93] :

    De gueules à la tour d'argent, ouverte et ajourée du champ, accostée de deux sauvages de profil affrontés du même, qui la tiennent, celui de dextre de sa main dextre, celui de senestre de sa main senestre, l'autre main tenant une massue.

    Devise : cucurrunt sed vixerunt (ils ont couru mais ils ont vaincu)


    Cinématographie

    Des films ont été tournés en partie dans le village :

    Pour approfondir

    Bibliographie et liens

    • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
    • P.A Février, Inventaire général des monuments et richesses artistiques de la France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Vaucluse, pays d'Aigues, cantons de Cadenet et Pertuis, Paris, Imprimerie nationale, , 716 p. (ISBN 2-11-080763-6).
    • André Muller, Marc Deydier 1845-1920, impr. Réjou (ISBN 978-2-912244-09-3 et 2-912244-09-9).
    • Linda Tallah, Le Luberon et pays d'Apt 84/2, Paris, Inscriptions et belles lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 431 p. (ISBN 2-87754-085-5).
    • René Volot, Le mai de Sainte-Tulle, histoire et traditions en Luberon, Saint-Martin de la Brasque, CLC éditions, , 111 p. (ISBN 2-84659-017-6).
    • Jean-Pierre Muret, Cucuron, 2000 ans d'histoire, Editions Pour Le Luberon, .
    • Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, Pays d'Aigues, Aix-en-Provence, Édisud, , 285 p. (ISBN 978-2-7449-0764-7)
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Cucuron, pp. 397-398
    • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 158 p. (ISBN 2-906700-09-6)
      Cucuron, pp. 445-446, et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur
    • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
      Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Cucuron, p. 83
    • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
    • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Notes

      Références

      1. « Populations légales 2010 de la commune de Cucuron », INSEE.
      2. « Distance entre Cucuron et les plus grandes villes Françaises », Annuaire Mairie
      3. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
      4. L'eau dans la commune
      5. « Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle », sur le site de la Direction générale de la prévention des risques / Ministère du Développement Durable en partenariat avec Réseau Ideal, Sciences Frontières Production et l´Institut francais des formateurs risques majeurs éducation., .
      6. « Station météo la plus proche : Pertuis », MSN Météo.
      7. « Relevé météo de Pertuis », MSN Météo.
      8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 198b.
      9. M. Morvan, Dictionnaire étymologique basque, online Internet/Lexilogos
      10. « village semi-troglodytique », notice no IA00057750, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      11. Le graffiti de Cucuron
      12. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
      13. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
      14. « Résultats élections municipales 2008 à Cucuron », sur linternaute.com.
      15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      16. « Les Juridictions judiciaires de Vaucluse », Ministère de la Justice et des Libertés.
      17. Changement de communauté de communesde 2017
      18. « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
      19. « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
      20. Description de la station
      21. « Impôts locaux à Cucuron », taxes.com.
      22. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
      23. Les comptes de la commune
      24. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
      25. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      26. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      27. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      31. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      32. (fr) « Cucuron », Parc du Luberon.
      33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
      36. Enseignement publique primaire en Vaucluse
      37. Carte scolaire du Vaucluse
      38. « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille, .
      39. « Site du lycée Alexandre Dumas », Académique Aix-Marseille, .
      40. « Site du lycée Alphonse Benoit », Académique Aix-Marseille, .
      41. Médecins
      42. Pharmacie
      43. Paroisse de Cucuron
      44. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
      45. « Site de la confrérie de la pomme de terre de Pertuis », sur lapommedeterredepertuis.fr.
      46. « La marque "Pomme de terre de Pertuis" est née », La Provence, .
      47. « la pomme de terre de pertuis devient une marque », Mairie de Pertuis, .
      48. « carte de la route gourmande », sur lapommedeterredepertuis.fr.
      49. Voir Massif du Luberon
      50. « Eglise paroissiale Notre-Dame-de-Beaulieu », notice no IA00057753, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      51. « Eglise paroissiale Notre-Dame-de-Beaulieu », notice no PA00082035, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      52. « Eglise paroissiale Notre-Dame-de-Beaulieu », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
      53. Notice no IM84000062, base Palissy, ministère français de la Culture orgue église paroissiale Notre-Dame de Beaulieu
      54. Site des Amis de l'Orgue de Cucuron
      55. Notice no IM84000061, base Palissy, ministère français de la Culture cloche 2
      56. Notice no IM84000059, base Palissy, ministère français de la Culture cloche dite de sainte Tulle (dédicace)
      57. Notice no IM84000060, base Palissy, ministère français de la Culture cloche 1
      58. « Eglise paroissiale Saint-Michel », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
      59. « Prieuré Saint-Victor, Saint-Victoret », notice no IA00057799, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      60. « Prieuré Saint-Cyr », notice no IA00057797, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      61. « Couvent de servites dit Notre-Dame-de-l'Annonciade », notice no IA00057757, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      62. « Chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir », notice no IA00057792, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      63. Chapelle de l'ermitage à Cucuron
      64. « Chapelle Sainte-Anne », notice no IA00057755, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      65. « Chapelle de Pénitents Blancs », notice no IA00057756, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      66. « Chapelle Saint-Vincent », notice no IA00057800, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      67. « Chapelle Notre-Dame-de-Ribes », notice no IA00057795, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      68. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 et 1939-1945
      69. Plaque commémorative dans l'église
      70. « 1er lavoir », notice no IA00057763, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      71. « 1ère fontaine », notice no IA00057760, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      72. « 2e fontaine », notice no IA00057761, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      73. « 2e lavoir », notice no IA00057764, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      74. « 3e fontaine », notice no IA00057762, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      75. « 3e lavoir », notice no IA00057765, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      76. « Colombier », notice no IA00057791, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      77. « Glacière », notice no IA00057784, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      78. « Coopérative vinicole dite Coopérative Vinicole des Hauts Coteaux du Luberon », notice no IA00057789, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      79. « Coopérative fruitière dite Coopérative Agricole le Bigarreau », notice no IA00057788, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      80. « Coopérative Agricole (Coopérative Céréalière) », notice no IA00057790, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      81. « Bassin de l'Etang », notice no IA00057759, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      82. « Fortification d'agglomération », notice no IA00057752, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      83. « Enceinte médiévale », notice no PA00082036, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      84. « Beffroi, Horloge Publique », notice no IA00057758, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      85. Notice no IM84000001, base Palissy, ministère français de la Culture cloche du beffroi
      86. « Château fort », notice no IA00057766, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      87. « Maison dite maison Générat ou maison des Consuls », notice no PA00082038, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      88. « hôtel de Bouliers, actuellement musée Marc Deydier », notice no IA00057783, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      89. Cinéma Le Cigalon Salle Art & Essai
      90. « Maison dite le Pavillon », notice no IA00057793, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      91. Le Pavillon de Galon (5 ha)
      92. Elle est aussi honorée comme sainte anti-pesteuse à Cucuron
      93. Portes du Lubéron : Cucuron, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
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