Sérignan
Sérignan [se.ʁi.ɲɑ̃] est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.
Ne doit pas être confondu avec Sérignan-du-Comtat.
Sérignan | |
Collégiale Notre-Dame-de-Grâce | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée |
Maire Mandat |
Frédéric Lacas 2020-2026 |
Code postal | 34410 |
Code commune | 34299 |
Démographie | |
Gentilé | Sérignanais |
Population municipale |
7 504 hab. (2019 ) |
Densité | 273 hab./km2 |
Population agglomération |
16 516 hab. (2017) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 16′ 51″ nord, 3° 16′ 42″ est |
Altitude | Min. 0 m Max. 24 m |
Superficie | 27,45 km2 |
Type | Commune urbaine et littorale |
Unité urbaine | Sérignan (ville-centre) |
Aire d'attraction | Béziers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Béziers-1 |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orb, le ruisseau de la Maïre Vieille, le ruisseau de Navaret et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (« la Grande Maire », « les Orpellières » et « est et sud de Béziers »), trois espaces protégés (la « mare d'Opoul et ses abords », « la Grande Maire » et « Les Orpellières ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sérignan est une commune urbaine et littorale qui compte 7 504 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Sérignan et fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Sérignanais ou Sérignanaises.
Géographie
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Verargues », sur la commune de Vendres, mise en service en 1980[6] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 743,9 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 37 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- la « mare d'Opoul et ses abords », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 11,7 ha[15] ;
- « la Grande Maire », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 156 ha[16],[17] ;
- « Les Orpellières », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 171,8 ha[18],[19].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[21] :
- « la Grande Maire », d'une superficie de 422 ha, une petite surface des milieux naturels typiques des côtes basses languedociennes : un cordon dunaire constitué des dunes typiques méditerranéennes de l'avant-dune, à la dune blanche et à la dune grise (dune fixée)t en bon état de conservation et, en arrière de ce cordon, une zone humide avec des formations imbriquées en mosaïque (sansouires, lagunes et prés salés)[22] ;
- « les Orpellières », d'une superficie de 143 ha, un ensemble représentatif des côtes languedociennes avec un long cordon dunaire ininterrompu constitué de dunes blanches et de dunes grises, protégeant des prés salés (jonchaies, pannes dunaires, sansouires et localement des formations de steppes salées à Limonium ferulaceum[23] ;
et un au titre de la directive oiseaux[21] :
- « est et sud de Béziers », d'une superficie de 6 102 ha, constituée d'une vaste mosaïque de zones cultivées ponctuées de haies et de petits bois et la proximité de zones humides littorales de grande étendue, favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale : le Rollier d'Europe, l'Outarde canepetière, le Circaète Jean-le-Blanc, le Milan noir et le Bruant ortolan[24].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[25] :
- le « domaine des Orpellières » (200 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
- « la Grande Maïre » (388 ha), couvrant 2 communes du département[27] ;
- le « lido de la Grande Maïre » (15 ha), couvrant 3 communes du département[28].
- « l'Orb entre Béziers et Valras » (82 ha), couvrant 4 communes du département[29].
- les « mares du Clos Marin » (4 ha)[30].
- la « plaine des Drilles » (215 ha)[31] ;
Urbanisme
Typologie
Sérignan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[32],[I 1],[33]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sérignan, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 16 516 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[34]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[35],[36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (34,5 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), terres arables (10,3 %), zones urbanisées (10,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,2 %), zones humides côtières (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), eaux maritimes (0,8 %), eaux continentales[Note 8] (0,4 %), forêts (0,2 %)[37].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestée sous les formes Surignano en 960, Surignanus en 969, in Sirignano en 990, de Serrignano, de Sirignano en 1069, de Serignano en 1137, de Serinha en 1368[38].
Son nom viendrait de celui d'un centurion romain Surinius[38], Surinus ou Serenus qui aurait reçu une villa, en récompense de ses mérites, sur l'emplacement du village + suffixe (-i)-anum[39]..
Soit, dérive de Sarragna signifiant « lieu clos / lieu de péage », ce qui peut s'expliquer par un comptoir maritime destiné à recevoir les taxes des bateaux qui remontaient l'Orb.
Histoire
L'existence d'une petite seigneurie, installée dans un château aujourd'hui disparu, et protégée par des remparts est attestée dès le Xe siècle.
En 1209, Sérignan fut pillée lors de la croisade contre les albigeois[41].
En 1286, après la bataille du col de Panissars, les troupes aragonaises de l'Amiral de Lauria pénètrent en France et incendient la ville. Cet épisode a laissé son nom à la rive gauche de l'Orb : le champ de la guerre.
Après cet épisode tragique, le village se reconstruit.
Le , le territoire de la commune de Sérignan est divisé en deux communes distinctes : Sérignan et Valras-la-Plage (nommée ainsi à l'époque)[42].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].
En 2019, la commune comptait 7 504 habitants[Note 9], en augmentation de 6,38 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 3 634 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 7 816 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 220 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 10,8 % | 12,2 % | 12,9 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 831 personnes, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (54,6 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 32,5 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 1 897 emplois en 2018, contre 1 667 en 2013 et 1 542 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 131, soit un indicateur de concentration d'emploi de 89 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,9 %[I 13].
Sur ces 2 131 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 814 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
674 établissements[Note 13] sont implantés à Sérignan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 674 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 32 | 4,7 % | (6,7 %) |
Construction | 76 | 11,3 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 272 | 40,4 % | (28 %) |
Information et communication | 9 | 1,3 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 22 | 3,3 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 45 | 6,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 75 | 11,1 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 88 | 13,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 55 | 8,2 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,4 % du nombre total d'établissements de la commune (272 sur les 674 entreprises implantées à Sérignan), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :
- Serignan Distribution, hypermarchés (67 720 k€)
- Amat Et Cie, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (12 946 k€)
- Barascud Cheminees, commerce de détail d'autres équipements du foyer (5 058 k€)
- Rosalerm, hypermarchés (3 836 k€)
- Barascud Cuisines, commerce de détail d'autres équipements du foyer (3 063 k€)
Le tourisme
Sérignan, par la proximité de son cordon littoral, a depuis longtemps une vocation touristique. La grande plage de sable fin a accueilli les Biterrois dans les premiers temps du tourisme balnéaire. Ce développement a été particulièrement important sur la rive droite de l’Orb, qui deviendra par la suite la commune de Valras-Plage. Sur la rive gauche, le grau de la Maïre - jusque-là domaine des pêcheurs - a attiré également de nombreux baigneurs, alors que la vigne occupait encore une part importante du sol à l’arrière du cordon dunaire.
Les années soixante ont connu le début d’un tourisme organisé, avec la mise en place des premiers campings destinés à l’accueil des populations venues de loin. Pour installer ces établissements, des forages dans la nappe Astienne furent nécessaires afin de pouvoir disposer d’eau potable. Parallèlement, fut mis en place un système écologique d’épuration des eaux usées, qui autorisa le développement d’une végétation rare sur ce secteur, en éliminant tout rejet à la mer. Les précurseurs du tourisme balnéaire sérignanais ont arraché des pieds de vigne pour gagner de l’espace et accueillir une clientèle internationale. Ainsi, alors que les grands projets immobiliers prenaient corps sur le littoral héraultais, sous l’impulsion de la Mission d’Aménagement, Sérignan et Sérignan-Plage poursuivaient leur développement à travers les campings.
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 158 | 115 | 67 | 66 |
SAU[Note 16] (ha) | 996 | 927 | 792 | 574 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 158 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 115 en 2000 puis à 67 en 2010[52] et enfin à 66 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[53],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 996 ha en 1988 à 574 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 9 ha[52].
Le naturisme
Dans les années soixante-dix, à la demande d’un groupe de naturistes et après un vaste débat au sein de la commune, ainsi que parmi les membres de la paroisse allait naître un complexe naturiste en bord de mer. Il est aujourd'hui composé de deux campings naturistes, d'un village d'hôtellerie de plein air, d'une association et d'une plage naturiste d'un kilomètre[54].
Le port de plaisance
Le port de plaisance de Sérignan offre une capacité d’accueil de plus de 320 anneaux maritimes et 60 appontements en rivière. Il fut créé en 1971 et est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons.
Soucieux du respect de l’environnement, le Conservatoire du littoral a fait l’acquisition des terrains des Orpellières, sauvegardant ainsi le front de mer de toute urbanisation future. D’un point de vue économique, le tourisme constitue la principale richesse de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Historiques
- La collégiale Notre-Dame-de-Grâce, classée monument historique en [55] ;
- La rue Saint-Roch ou Carriéra de Saint-Roch : Cette rue, qui portait le nom éponyme du saint de Sérignan, les façades de certaines maisons abritaient dans les niches des statues du saint[56] ;
- Château de Sérignan ;
- Selon le compoix de 1760 art 308, il existait en plus du château appartenant à Mme de Poulpry, une maison dans lequel est à présent un moulin à huile[57] ;
- Le pont rouge : Remplaçant le bac[58]. Un premier pont suspendu est construit en 1851 d'une portée de plus de 80 mètres. Le pont actuel, datant de 1908, est reconstruit sur la base des culées existantes. Deux piles ont été bâties dans le lit de cours d'eau afin de maintenir le tablier métallique composé de trois travées dont la longueur totale de l'ouvrage est de 81 mètres[59].
- Naturels
- Les plages ;
- Sérignan-Plage et La Maïre ;
- Le cours d'eau de l'Orb.
- Tourisme
- La passerelle Saint-Roch : dédiée à un accès piétonnier, cette passerelle permet le passage du cours d'eau de l'Orb afin d'accéder au cœur du village sans l'encombrer d'une circulation routière[59] ;
- Le Musée régional d'art contemporain Occitanie ;
- La Cigalière : salle de spectacle, cernée par des colonnes de Daniel Buren ;
- Le domaine protégé des Orpellières, orné des peintures murales de Dado ;
- La Maison du tourisme.
Personnalités liées à la commune
- Pierre de Jean Olivi (1248–1298), religieux franciscain ;
- Saint Guillaume Courtet (vers 1590-1637), prédicateur et professeur de théologie ;
- Joseph Crousat, dit Crouzat (1735-1825), général des armées de la République ;
- Jean Guillaume Barthélemy Thomières (1771-1812), général français de la Révolution et de l’Empire ;
- Paul Massebiau (1891-1986), ingénieur français ;
- André Oulié (1898–1996), dessinateur et scénariste de bandes dessinées. Premier dessinateur français de Zorro et créateur de Robin l'intrépide. Il repose dans le cimetière de Sérignan ;
- Jean Gau (1902-1979), navigateur né à Sérignan ayant effectué plusieurs tours du Monde à la voile, décédé à Pézenas ;
- Georges Ricard (1906-1981), ingénieur aéronautique français, est né et mort à Sérignan ;
- Georges Senal (1947-), joueur de rugby ;
- Richard Gasquet (1986 -), joueur de tennis.
Héraldique
Blason | De gueules, au sautoir losangé de sinople et d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Gastronomie
La diversité des origines des habitants de Sérignan fait que sa gastronomie est souvent le résultat de la fusion culinaire. Ainsi, Les patanes à la santangiolèse (ou patates à la mode de Saint Ange) sont une spécialité des Sérignanais originaires de Cetraro en Italie.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sérignan » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sérignan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sérignan » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sérignan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sérignan » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Voir aussi
Bibliographie
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- Monique Bourin, Notre-Dame de Grâce à Sérignan : une collégiale en Languedoc, Sérignan, Ville de Sérignan, , 176 p.
- Albert Fabre et Maurice Fabre, Commune de Sérignan, 2e canton de Béziers, S.l., s.n., coll. « Histoire populaire des communes du département de l'Hérault », , 139 p.
- Mairie de Sérignan, Sérignan en Languedoc : terre méditerranéenne, Sérignan, Commune de Sérignan, , 286 p.
- Alain Molinier, « La peste à Sérignan au XVIIe siècle », Études sur Pézenas et l'Hérault, no 2, , p. 11-18 (lire en ligne)
- Alain Molinier, Une paroisse du Bas-Languedoc : Sérignan, 1650-1792, Montpellier, impr. Déhan, coll. « Mémoires de la Société archéologique de Montpellier » (no 12), , 216 p.
- Shinya Mukai, « Une communauté villageoise face à l'insécurité : la défense de Sérignan (Hérault) dans la deuxième moitié du XIVe siècle », Annales du Midi, t. 128, no 294, , p. 219-245
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Sérignan (1235-1818) [2,25 ml]. Cote : 299 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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