Vendres
Vendres [vɛn.ð̞ʁes][1] (en occitan Vèndres ['βɛn.ð̞res]) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault en région Occitanie.
Vendres | ||
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![]() Blason |
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Administration | ||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | |
Département | Hérault | |
Arrondissement | Béziers | |
Intercommunalité | Communauté de communes la Domitienne | |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Perez 2020-2026 |
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Code postal | 34350 | |
Code commune | 34329 | |
Démographie | ||
Gentilé | Vendrois | |
Population municipale |
2 723 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 72 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 43° 16′ 14″ nord, 3° 13′ 30″ est | |
Altitude | 25 m Min. 0 m Max. 64 m |
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Superficie | 37,8 km2 | |
Type | Commune rurale et littorale | |
Aire d'attraction | Béziers (commune de la couronne) |
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Élections | ||
Départementales | Canton de Béziers-1 | |
Législatives | Sixième circonscription | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | ||
Site web | Mairie de Vendres | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Aude et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (le « mare du plateau de Vendres », la « basse plaine de l'Aude », le « cours inférieur de l'Aude » et les « collines du Narbonnais »), deux espaces protégés (le « Plateau de Vendres » et la « Basse plaine de l'Aude ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vendres est une commune rurale et littorale qui compte 2 723 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Vendrois ou Vendroises.
Géographie
![](../I/Map_commune_FR_insee_code_34329.png.webp)
Vendres est une commune située dans l'ouest du département de l'Hérault, à l'embouchure de l'Aude. dans la plaine viticole du Biterrois, à 8 kilomètres au sud de Béziers. C'est une commune limitrophe avec le département de l'Aude.
Communes limitrophes
Géologie et relief
- Le territoire communal comprend trois espaces nettement différenciés :
- Le nord est couvert de vignes. La majorité des vignes sont exploitées par des vignerons coopérateurs. Il existe de grands domaines viticoles : La Vidalle, La Grange Basse, La Savoie Neuve, Le Puech Blanc ou encore Clapiès et Sainte-Germaine. Cet espace est dominé par des collines, les puechs en occitan, comme le puech Saint-Massal (33 mètres d'altitude) et le puech Paradis. Plusieurs de ces collines, datant du Miocène (Barre du Puech Blanc, Puech des Bains, Castelnau, Puech Massal, Puech Paris...) sont recouvertes par une végétation de garrigue typique dont l'inventaire est en cours, comme à Lespignan (voir lien externe).
- A l'est, s'étend le plateau de laz Vistoule......
- Le village de Vendres, construit sur une éminence, domine un vaste étang.
- Au sud du village, l'étang de Vendres limité au sud par l'Aude, et plus loin le massif de la Clape. L'étang mesure environ six kilomètres du nord au sud, moins de quatre kilomètres d'ouest en est. L'altitude ne dépasse pas deux mètres et le centre de l'étang est au même niveau que la mer. C'est une vaste zone humide peuplée d'une faune particulière (nombreux canards sauvages) et colonisée par une flore qui résiste à une certaine salinité des eaux. L'étang est une zone de chasse pour les amateurs de gibier d'eau. Au nord de l'étang, des ruines antiques appelées Temple de Vénus mériteraient d'être mieux mises en valeur. L'étang communique avec la mer Méditerranée par le Grau de Vendres.
- La zone littorale. Le sud-est de la commune est bordé par la mer Méditerranée. Un large cordon dunaire, dépassant parfois quatre mètres de haut, protège les terres sablonneuses situées à l'intérieur. Sur ces terres, des domaines viticoles (Le Nouveau Monde, Monplaisir, La Yole, Les Sablons…) créent des vins intéressants (surtout les rosés et les blancs). Vers l'ouest, on trouve des campings. Sur le territoire de la commune, il n'y a pas eu d'aménagement de station balnéaire. Cependant, le port du Chichoulet, situé au Grau de Vendres, à l'embouchure de l'Aude, a été dynamisé grâce à la conchyliculture.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Verargues », sur la commune de Vendres, mise en service en 1980[7] et qui se trouve à 0 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 743,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 41 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
Deux espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « Plateau de Vendres », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 4,8 ha[16] ;
- la « Basse Plaine de l'Aude », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 1 464,1 ha[17],[18].
Réseau Natura 2000
![](../I/34329-Vendres-Natura2000b.png.webp)
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats[20] : la « basse plaine de l'Aude ». Occupant une superficie de 4 500 ha, ce site comprend un ensemble de zones humides du littoral méditerranéen avec des milieux dunaires de faible étendue et des sansouires en arrière plage[21]. Il s'agit d'un site majeur pour la Pie-grièche à poitrine rose qui a des effectifs voisin de la moitié des effectifs nationaux et pour des espèces nicheuses dépassant le seuil des 1 % de leur population nationale : Butor étoilé, Blongios nain, Héron pourpré, Busard des roseaux, Échasse blanche, Aigrette garzette, Sterne pierregarin, Sterne naine, Lusciniole à moustaches et Rollier d'Europe[22].
Trois autres sites relèvent de la directive habitats[20] :
- le « cours inférieur de l'Aude », d'une superficie de 5 358 ha, permet la reproduction d'espèces migratrices vulnérables (Alose feinte, Lamproie marine), en forte régression depuis la prolifération des ouvrages sur les cours d'eau[23] ;
- les « collines du Narbonnais », d'une superficie de 2 149 ha, formé par une succession de reliefs qui surplombent et délimitent la plaine de la basse vallée de l'Aude, où une végétation typique méditerranéenne de garrigue et de pelouses sèches ainsi qu'un boisement de pins d'Alep se sont développés[24] ;
- le « mare du plateau de Vendres », d'une superficie de 17,56 ha, cuvette inondable sur un plateau siliceux, installée au milieu des vignes, abritant l'une des six seules populations de Marsilea strigosa en France[25].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[26] :
- les « collines nord de Lespignan » (81 ha), couvrant 2 communes du département[27] ;
- les « collines sud de Lespignan » (116 ha), couvrant 2 communes du département[28] ;
- le « Cordon dunaire des Montilles » (161 ha)[29] ;
- l'« étang de Vendres » (1 647 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aude et deux dans l'Hérault[30] ;
- le « plateau de Vendres » (849 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
- les « Trouées de Castelnau » (50 ha)[32] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[26] :
- la « Basse plaine de l'Aude et étang de Capestang » (7 120 ha), couvrant 10 communes dont quatre dans l'Aude et six dans l'Hérault[33] ;
- les « collines de NIssan et Lespignan » (2 645 ha), couvrant 4 communes du département[34].
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Vendres.
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Vendres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[35],[I 1],[36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[37]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[38],[39].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (25,9 %), zones humides intérieures (25,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), eaux continentales[Note 9] (8,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), prairies (4,7 %), zones humides côtières (2,7 %), zones urbanisées (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), terres arables (2,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %), forêts (0,5 %), eaux maritimes (0,1 %)[40].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes : portum quæ Narbo ad Veneris nutrit (Ausone, Épitre V), villa Veneris, 991, via de Veneris (avant 1100), castello .. in terminio de Veneris (vers 1140) , parrochia St Stephani de Venres (1210), in loco regio de Venere (1378), Vendres (1571). Lieu de culte gallo-romain qui tire son nom d'un temple dédié à Vénuʂ[41].
Histoire
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Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt trois[42],[43].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté de communes la Domitienne et du canton de Béziers-1.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].
En 2019, la commune comptait 2 723 habitants[Note 10], en augmentation de 0,81 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[51] | 1975[51] | 1982[51] | 1990[51] | 1999[51] | 2006[52] | 2009[53] | 2013[54] |
Rang de la commune dans le département | 94 | 119 | 125 | 108 | 100 | 97 | 93 | 82 |
Nombre de communes du département | 343 | 340 | 343 | 343 | 343 | 343 | 343 | 343 |
Enseignement
Vendres fait partie de l'académie de Montpellier.
Culture et festivité
Fin 1967, plusieurs scènes du film Le Petit Baigneur de Robert Dhéry (avec comme vedette Louis de Funès) sont tournées en face des Cabanes de Fleury (commune de Fleury dans l'Aude) dans la maison de la famille Rossignol située au lieu-dit Chichoulet (commune de Vendres dans l'Hérault), avec de nombreux figurants de la région comme Roger Vidal et Louis Vié, véritable pêcheurs interprétant deux pêcheurs à la ligne dans une barque au bord de l'Aude ; dans la scène du kayak dans l'Aude, Louis de Funès est suppléé par un Valrassien[55],[56].
Sports
Club de rugby à XV, l'Entente Vendres-Lespignan Hérault, finaliste en 2007 du championnat de France de rugby à XV de 2e division fédérale.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 191 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 2 766 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 320 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,2 % | 10,7 % | 11,7 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 573 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (63 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 13],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 1 348 emplois en 2018, contre 1 073 en 2013 et 648 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 019, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,9 %[I 10].
Sur ces 1 019 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 337 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 7,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
446 établissements[Note 14] sont implantés à Vendres au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 446 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 61 | 13,7 % | (6,7 %) |
Construction | 74 | 16,6 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 176 | 39,5 % | (28 %) |
Information et communication | 8 | 1,8 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 9 | 2 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 16 | 3,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 55 | 12,3 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 15 | 3,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 32 | 7,2 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 39,5 % du nombre total d'établissements de la commune (176 sur les 446 entreprises implantées à Vendres), contre 28 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :
- Avidoc, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits surgelés (20 362 k€)
- EURL Distribution Du Midi, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits à base de viande (11 709 k€)
- Belectric France, ingénierie, études techniques (11 255 k€)
- Boul'pat Littoral, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits surgelés (9 194 k€)
- Audie Boissons Distributions, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (5 450 k€)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 114 | 72 | 47 | 52 |
SAU[Note 17] (ha) | 1 270 | 1 724 | 2 712 | 3 239 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 72 en 2000 puis à 47 en 2010[60] et enfin à 52 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[61],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 1270 ha en 1988 à 3239 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 62 ha[60].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de l'Invention-de-Saint-Étienne de Vendres (XIVe siècle)
- Le vieux village.
- Le Temple de Vénus, vestiges datant de l'Antiquité, situé au nord de l'étang.
- Les ruines d'une villa romaine (entre La Vidalle et la Savoie Neuve).
- Le moulin de Cassan.
- L'étang de Vendres.
- La source chaude sulfureuse du Puech Blanc.
- La fontaine gazeuse du Puech Blanc.
- Le port conchylicole du Chichoulet, au Grau de Vendres.
Héraldique
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Les armoiries de Vendres se blasonnent ainsi :
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Personnalités liées à la commune
- Félix Mouret (né en 1861) : archéologue français, qui a découvert de nombreux vestiges de l'oppidum d'Ensérune, entre 1915 et 1928.
- Richard Castel joueur de rugby à XV.
- René Séguier joueur de rugby à XV.
- Jean-Pierre Pesteil joueur de rugby à XV.
- René Rossignol footballeur.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vendres » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vendres » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vendres » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vendres » (consulté le ).
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Autres sources
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Voir aussi
Bibliographie
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- Monique Bourin et Vincent Challet, « Temps, lieux et supplices : les mémoires paysannes à l'épreuve de l'enquête (Vendres, fin du XIIIe siècle) », Annales du Midi, t. 125, no 282, , p. 239-262
- Simone Garraud, Histoires d'eaux Montady, Capestang, Vendres : étangs et canaux, coll. « Mémoire d'Oc » (no 73), , 75 p.
- Histoire et histoires : Vendres en Languedoc, S.l., s.n., , 44 p.
- Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Vendres, Montpellier, Mission Archives 34, , 117 p.
- P. Salmon, Vendres, village du biterrois au XVe siècle d'après un terrier de 1446, S.l., s.n., , 81 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Vendres (1326-2005) [16,46 ml]. Cote : 329 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
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- Ressource relative aux organisations :
- Vendres
- Vendres sur le site de l'Institut géographique national
- Vendres sur le site de l'Insee
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