Saint-Antoine-de-Breuilh

Saint-Antoine-de-Breuilh est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Antoine.

Saint-Antoine-de-Breuilh

La mairie de Saint-Antoine-de-Breuilh en 2016.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes de Montaigne Montravel et Gurson
Maire
Mandat
Christian Gallot
2020-2026
Code postal 24230
Code commune 24370
Démographie
Gentilé Saint-Antoinais
Population
municipale
1 860 hab. (2019 )
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 42″ nord, 0° 09′ 20″ est
Altitude Min. 7 m
Max. 113 m
Superficie 17,82 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bergerac (banlieue)
Aire d'attraction Pineuilh
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Montaigne et Gurson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Antoine-de-Breuilh
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Saint-Antoine-de-Breuilh
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Saint-Antoine-de-Breuilh
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Antoine-de-Breuilh
Liens
Site web Commune de Saint-Antoine-de-Breuilh

    Géographie

    Généralités

    Située dans le Périgord pourpre et dans l'unité urbaine de Bergerac, la commune est bordée au sud par la Dordogne et brièvement à l'ouest par son affluent l'Estrop.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Antoine-de-Breuilh et des communes avoisinantes.

    Saint-Antoine-de-Breuilh est limitrophe de huit autres communes dont trois dans le département de la Gironde. Au sud-ouest, son territoire est limitrophe de ceux de Saint-Avit-de-Soulège sur moins de 30 mètres et de Saint-Seurin-de-Prats sur moins de 500 mètres.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Antoine-de-Breuilh est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » et « no 829 - Duras » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

    Carte géologique de Saint-Antoine-de-Breuilh.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 7 mètres et 113 mètres[6],[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[10],[11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 17,82 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 18,1 km2[3].

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Antoine-de-Breuilh.

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dordogne, l'Estrop, la Prunarède, le ruisseau de Lavergne et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[16],[Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements, dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne, pour former l'estuaire de la Gironde[17].

    L'Estrop, d'une longueur totale de 17,8 km, prend sa source dans la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt et se jette en rive droite de la Dordogne en limite de Pessac-sur-Dordogne, de Saint-Antoine-de-Breuilh et de Saint-Seurin-de-Prats, après avoir traversé 12 communes[18].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 793 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port Ste Foy », sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956[27] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 802,2 mm pour la période 1981-2010[29]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 26 km[30], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[33].

    Milieux naturels et biodiversité

    La Dordogne à Saint-Antoine-de-Breuilh.

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-Antoine-de-Breuilh[34],[35]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].

    ZNIEFF

    Saint-Antoine-de-Breuilh fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[37],[38], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[39].

    Urbanisme

    Maisons le long de la Dordogne.

    Typologie

    Saint-Antoine-de-Breuilh est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[40],[41],[42]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[43] et 64 183 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[44],[45].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pineuilh, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[46],[47].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44 %), cultures permanentes (23,9 %), eaux continentales[Note 9] (9,2 %), forêts (7,1 %), zones urbanisées (6,9 %), terres arables (5,3 %), prairies (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[48].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2002 pour les zones basses de Saint-Antoine-de-Breuilh le long de la Dordogne[49],[50].

    De plus, la commune est incluse dans le territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac  composé de 22 communes : 15 en Dordogne et 7 en Gironde  dont la validation a fait l'objet en d'un arrêté du préfet de la région Midi-Pyrénées, responsable du bassin Adour-Garonne[51],[52].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Antòni del Bruèlh[53].

    Histoire

    En 1124, la paroisse de Saint-Aulaye est donnée par l'évêque de Périgueux à l'abbaye Saint-Florent de Saumur. Elle intègre par la suite la châtellenie de Montravel. En 1463, le prieur de Montcaret, Hélie de Lamothe, y fonde un prieuré. L'église, qui comptait à l'origine trois nefs, est en partie détruite par les protestants lors des guerre de Religion. Le bâtiment est restauré autour de la nef subsistante un siècle plus tard[54].

    La commune de Saint-Antoine-de-Breuilh est créée en 1824 quand les anciennes communes de Saint-Aulaye et Le Breuilh fusionnent[6].

    Il ne subsiste aucun vestige de la commanderie des Antonins qui lui a donné son nom.

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1995 mars 2008 François Borde PS Agriculteur, viticulteur
    mars 2008
    (réélu en mai 2020[57])
    En cours Christian Gallot SE[58] puis DVD Exploitant horticole

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Antoine-de-Breuilh relève[59] :

    Démographie

    Jusqu'en 1824, les communes du Breuilh et de Saint-Aulaye étaient indépendantes.

    Démographie de Saint-Aulaye

    Évolution de la population de Saint-Aulaye
    1793 1800 1806 1821
    1 7161 0221 0841 098
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[60])

    Démographie du Breuilh, puis de Saint-Antoine-de-Breuilh

    En 1824, Saint-Aulaye fusionne avec Le Breuilh qui devient Saint-Antoine-de-Breuilh.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[62].

    En 2019, la commune comptait 1 860 habitants[Note 10], en diminution de 5,44 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5083244232741 5181 4381 2721 3211 316
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3441 3551 4861 5131 3671 2911 2391 2391 319
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3081 3401 3201 1101 1421 1391 1661 1191 273
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 2871 4151 5341 5231 7561 8442 0222 0491 967
    2018 2019 - - - - - - -
    1 8711 860-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 800 personnes, soit 41,4 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (114) a augmenté par rapport à 2010 (99) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,2 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 167 établissements[65], dont 88 au niveau des commerces, transports ou services, 38 dans la construction, 21 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatorze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et six dans l'industrie[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Couin
    • Château de Saint-Aulaye, XVe et XVIIIe siècles
    • Église Saint-Pierre de Breuilh
    • Église de Saint-Aulaye, le long de la Dordogne. Elle est entourée d'un petit cimetière (à ne pas confondre avec le cimetière communal, route de Saint-Aulaye), où est enterrée Jeanne Barret.
    • Temple protestant de l'Église réformée de France
    • Quais en pierre (107 mètres) le long de la Dordogne, aménagés en 1876, en surplomb d'un chemin de halage.

    Personnalités liées à la commune

    Tombe de Jeanne Barret.

    Héraldique

    Blason
    Écartelé, d'azur à la barque à voile d'argent et d'or à trois chênes de sinople rangés en fasce, brochant l’un sur l’autre ; sur le tout, d'argent au tau de gueules.
    Détails
    Statut officiel, blason présent sur la page de la commune sur le site du Pays du Grand Bergeracois[69].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Antoine-de-Breuilh » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Antoine-de-Breuilh » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Antoine-de-Breuilh », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 805 - Sainte-Foy-la-Grande de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 829 - Duras de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Antoine-de-Breuilh », sur le site de l'Insee (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    16. « Fiche communale de Saint-Antoine-de-Breuilh », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    17. Sandre, « la Dordogne »
    18. Sandre, « l'Estrop »
    19. « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    21. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    22. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    23. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    24. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    25. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    26. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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    29. « Station Météo-France Port Ste Foy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    30. « Orthodromie entre Saint-Antoine-de-Breuilh et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    31. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    34. - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
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