Saint-Maurice (Val-de-Marne)

Saint-Maurice est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France. Elle s'appelait Charenton-Saint-Maurice jusqu'en 1843[1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Maurice.

Saint-Maurice

La mairie.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Igor Semo
2020-2026
Code postal 94410
Code commune 94069
Démographie
Gentilé Mauritiens
Population
municipale
14 189 hab. (2019 )
Densité 9 922 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 56″ nord, 2° 27′ 33″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 67 m
Superficie 1,43 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Charenton-le-Pont
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Maurice
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Maurice
Géolocalisation sur la carte : Val-de-Marne
Saint-Maurice
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Saint-Maurice
Liens
Site web ville-saint-maurice.com

    Géographie

    Localisation

    Localisation de Saint-Maurice dans le Val-de-Marne.

    Saint-Maurice est une commune occupant 1,43 km2 dans le Val-de-Marne, sur la rive droite de la Marne juste en amont de son confluent avec la Seine.

    Elle est voisine des villes de Charenton-le-Pont à l'ouest, de Joinville-le-Pont à l'est, de Maisons-Alfort au sud, et de Paris au nord avec le Bois de Vincennes.

    Géologie et relief

    Saint-Maurice s'étend de la Marne à la partie sud du plateau calcaire de Gravelle d'une altitude de 57 à 65 mètres qui domine la vallée d'environ 30 mètres.

    Hydrographie

    La ville de Saint-Maurice longe la Marne sur plus de 3 km, depuis le pont de la D148 jusqu'à Charenton-le-Pont. La rivière est bordée d'un chemin de halage ouvert aux piétons et aux cyclistes, le chemin du Moulin des Corbeaux. Un bras secondaire, le bras de Gravelle, longe la rue du Maréchal Leclerc au nord de l'autoroute A 4. Cette autoroute est construite en 1974-1975 à l'emplacement d'un tronçon de la route nationale 4 établie sur le tracé du canal de Saint-Maurice remblayé au début des années 1950.

    Climat

    Le climat y est le même qu'à Paris, à 1 ou 2 degrés près car la capitale constitue un îlot de chaleur urbain par rapport aux communes de sa banlieue.

    Voies routières

    • Routes :
      • Autoroute A4 en provenance / à destination de Paris (boulevard périphérique à 2,5 km), mais pas depuis / vers la province (sortir à Joinville-le-Pont) établie en grande partie à l'emplacement de l'ancien canal de Saint-Maurice.
      • Autoroute A86 : elle traverse la ville, mais bien que sa jonction avec l’A4 empiète largement sur le territoire de Saint-Maurice, elle n’est pas reliée à la commune.
      • Route départementale D4 (ancienne nationale N4).

    Pistes cyclables

    La ville de Saint-Maurice est équipée d'une longue piste cyclable sur la rue Maréchal Leclerc (D214) sur sa partie est de Joinville-le-Pont jusqu'au niveau de la passerelle de Charentonneau. Il en existe également dans plusieurs rues des quartiers Montgolfier, Panoramis, ou du centre. Le chemin de halage goudronné longeant la Marne, également nommé chemin du moulin des corbeaux, accessible aux cycles, permet de relier à vélo le centre de la capitale depuis Saint-Maur à l'écart de la circulation.

    Passerelles

    Des passerelles piétonnières, passerelle de Saint-Maurice et passerelle du Charentonneau relient la rue du Maréchal Leclerc à la voie verte des bords de Marne en enjambant l'autoroute puis la Marne jusqu'à Maisons-Alfort sur l'autre rive.

    Transports en commun

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Maurice est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Les limites de la commune ont la spécificité de créer deux quartiers très peu liés, de part et d'autre d'un fin cordon qui longe la Marne. La partie centrale de Saint-Maurice est ainsi coincée entre le Bois de Vincennes et la Marne, où la majeure partie du territoire communal est constitué de l'autoroute A4 et des berges de la Marne. Cette autoroute, construite au tout début des années 1970, occupe l'emplacement d'un ancien canal nommé le canal de Saint-Maurice.

    À l'ouest, le territoire est occupé aux deux-tiers de sa superficie par les hôpitaux Esquirol et de Saint-Maurice, et la zone d'habitat est concentrée à l'extrême ouest, sur la limite communale avec Charenton. Inversement, à l'est, séparé du reste de la commune par l'échangeur A4/A86, on trouve un quartier construit de la continuité de Joinville, et bordé par la Marne. Reliés par ce fin corridor matérialisé par la rue du Maréchal-Leclerc, unique voie communale reliant les deux extrémités, ces deux quartiers n'ont que peu de liens entre eux.

    Morphologie urbaine

    La ville est divisée en quartiers :

    • Plateau
    • Centre
    • Val d'Osne
    • Ancienne gendarmerie
    • Gravelle
    • Écluse
    • Panoramis

    Projets d'aménagements

    En 2017 dans le quartier du Panoramis, des logements pavillonnaire ainsi que des bureaux sont détruits pour faire place à des immeubles. En 2018 les travaux sont toujours en cours.

    Toponymie

    Panneau d'entrée depuis Joinville.

    Anciennement Sanctus Mauricius au XIIIe siècle, Saint-Maurice-Montcouronne[10], Charenton-Saint-Maurice.

    Histoire

    L'existence de Charenton-Saint-Maurice est attestée dès le XIe siècle.

    En 1606, Henri IV permet aux protestants d'y construire un temple, que les catholiques brûlent en 1621. En 1623, il est rétabli (d'après le dessin de Jacques de Brosse, il pouvait contenir 1 500 personnes).

    Au mois d'août 1685, les catholiques essaient à nouveau d'y mettre le feu. Louis XIV ayant révoqué l'édit de Nantes le , le 23 octobre le temple est alors démoli en cinq jours.

    Le cardinal de Noailles fait venir des religieuses bénédictines du Val d'Osne, qu'il établit sur l'emplacement du temple détruit, et une petite église y est bâtie.

    Le , Sébastien Leblanc, conseiller et contrôleur des guerres de Louis XIII, fait donation aux Frères de Saint-Jean de Dieu de maisons et de terres sur la paroisse de Charenton, afin d'accueillir des malades et des aliénés à la « Maison royale de Charenton » (aujourd'hui appelée hôpital Esquirol).

    Les terres agricoles de la partie sud du plateau et le coteau planté de vignes dominant la vallée sont expropriés en 1659 pour agrandir le domaine royal du bois de Vincennes. La clôture du parc de Vincennes est étendue en 1667, « la nouvelle enceinte » jusqu'au bord du plateau pour englober les terres nouvellement acquises nommées « le faux parc » où des allées sont tracées, la plus large « la terrasse » dominant la vallée le long du nouveau mur. Des remises à gibier furent créées dans cette partie du bois de Vincennes. Le paiement des indemnités prit beaucoup de retard et les habitants de Saint-Maurice ont déploré cette amputation du territoire de la paroisse[11].

    À l'époque de la Révolution et plus tard, l'hôpital est considérablement augmenté et convenablement doté.

    Au cours de la Révolution française, la commune - alors nommée Charenton-Saint-Maurice - porte provisoirement les noms de Charenton-Républicain et de Montgravier[1]. En 1843, la commune abandonne la référence à Charenton, pour s'appeler simplement Saint-Maurice[1].

    Un hôpital de 411 lits est construit en 1855 dans la partie sud-ouest du bois de Vincennes sur une superficie de 16 hectares pour accueillir les ouvriers victimes d'accidents du travail ou de maladies professionnelles[12]. Cet hôpital devenu l'hôpital national de Saint-Maurice est regroupé avec l'hôpital Esquirol en 2011.

    Diminution du territoire de la commune

    Le « hameau de Gravelle », espace compris entre la Marne, le canal de Saint-Maur, l'actuel boulevard du Maréchal-Leclerc à Joinville-le-Pont et l'actuelle rue Politzer à Saint-Maur qui faisait partie de Saint-Maurice est rattaché à la commune de Joinville-le-Pont le 2 mai 1868[13].

    La partie du bois de Vincennes au nord de la rue du Maréchal Leclerc, de la rue de la Terrasse et de l'avenue de Gravelle compris dans le territoire communal qui était limitrophe de Vincennes et de Saint-Mandé est rattaché à la Ville de Paris par décret du 18 avril 1929.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [14], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et son arrondissement de Créteil après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la huitième circonscription du Val-de-Marne.

    La commune fait partie depuis 1793 du canton de Charenton-le-Pont[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, celui-ci s'est étendu de deux à quatre communes et comprend désormais les communes de Charenton-le-Pont, Joinville-le-Pont, Saint-Maurice, ainsi qu'une fraction de Nogent-sur-Marne.

    Intercommunalité

    Les communes de Charenton-le-Pont et de Saint-Maurice ont créé en 2003 la communauté de communes de Charenton-le-Pont Saint-Maurice, qui ne comptait que ces deux villes.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[15].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[16], qui s'est substitué à l'ex-communauté de communes de Charenton-le-Pont Saint-Maurice.

    Tendances politiques et résultats

    La ville a toujours été politiquement de tendance droite.

    Politique locale

    Christian Cambon, maire de la ville depuis 28 ans, a annoncé sa démission en , frappé par les règles contre le cumul de mandats, préférant conserver son mandat de sénateur du Val-de-Marne, au bénéfice de son adjoint aux finances, Igor Semo, énarque, responsable des relations institutionnelles de Suez Environnement. Il restera conseiller municipal[17].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1811 Louis Buran    
    1811 1847 Pierre Finot    
    1847 1856 Laurent Rondot    
    1856 1856 Joseph Hubert Jacquet    
    1859 1860 Achille Jean-Baptiste Domergue    
    1861 1876 César Desvignes    
    1876 1877 Émile Dubois    
    1877 1886 Pierre Jules Decorse    
    1886 1886 Laurent Marie René Pean    
    1886 1902 François Gauthier    
    1902 1926 Émile Baptiste Anatole Bertrand    
    1926 1929 Léon Marlot    
    1929 1944 Désire Louis Léon Ternois    
    1944 1947 Henri Paul Camille Lemoine    
    1947 1948 Maurice Guyon    
    1948 1967 Marius Albert Joseph Théodore    
    1967 1989 Louis Manchon[18] RI puis
    UDF-PR
    Industriel
    Conseiller général de Charenton-le-Pont (1967 → 1998)
    Officier de la Légion d'honneur[19]
    1989 octobre 2017[17],[20] Christian Cambon UDF puis
    UMP-LR
    Chef d'entreprise
    Sénateur du Val-de-Marne (2004 → )
    Conseiller régional d'Île-de-France (1986[21],[22] ?)
    Président ou vice-président de l'ex-CC de Charenton-le-Pont Saint-Maurice
    Vice-président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 → 2017)
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme sénateur
    octobre 2017[23],[24] En cours
    (au 14 octobre 2017)
    Igor Sémo LR Énarque, directeur des relations institutionnelles Suez environnement[25]
    Vice président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2016 → )

    Jumelages

    Panneau des villes jumelées avec Saint-Maurice.

    La ville est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    En 2008, Saint-Maurice est la 36e commune la plus peuplée du Val-de-Marne (sur 47) et la 631e au niveau national.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 14 189 habitants[Note 4], en diminution de 4,94 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6594348604281 4471 5711 8052 5322 551
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 1604 2174 9314 3404 5775 5766 5066 6536 927
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 3258 3208 9589 50910 49711 44511 32410 13311 134
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 34410 4779 2219 42011 15712 74814 54714 58614 312
    2019 - - - - - - - -
    14 189--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    École de Gravelle.
    • École du Plateau
    • École du Centre
    • École de Gravelle
    • École Delacroix
    • Annexe Roger-Revet
    • Collège Edmond-Nocard
    • CFA SUP 2000
    • CFA ANDRIEUX
    • École nationale de kinésithérapie et rééducation (ENKRE)
    • IFSI J.B. Pussin

    Santé

    Les Hôpitaux de Saint-Maurice issus du regroupement de l’Hôpital National de Saint-Maurice et de l’EPS Esquirol depuis le sont spécialisés :

    • en soins de suite et réadaptation de l’enfant et de l’adulte,
    • en psychiatrie (40 structures extrahospitalières dans les secteurs parisiens et val-de-marnais et une douzaine d’unités d’hospitalisation complète)
    • et disposent également d’un centre de traitement de l’insuffisance rénale chronique
    • et d’une maternité de type IIA.

    Sports

    • Association Badminton Saint-Maurice
    • Rugby Charenton Maisons-Alfort Saint-Maurice
    • Saint-Maurice Tennis de Table
    • CAP de Charenton (Football)
    • Association Badminton Saint-Maurice (ABSM)
    • SMOC : Saint-Maurice Omnisports Club
    • Amicale bouliste de Charenton/Saint-Maurice (ABCSM)
    • Attitude Charenton GRS
    • Saint Charles Charenton-Saint-Maurice Section Basket
    • Association Aïkido Riu
    • Attitude Charenton Danse
    • Foyer socio-éducatif du collège Edmond-Nocard
    • Randos des Jumelages
    • Staps’up
    • Association sportive du collège Edmond-Nocard

    Catholicisme

    Saint-Maurice possède 3 églises

    Judaïsme

    Saint-Maurice possède une synagogue quartier de l'Ecluse

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 581 , ce qui plaçait Saint-Maurice au 5 822e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[28].

    Entreprises et commerces

    La commune, mitoyenne de Paris, a hébergé des studios cinématographiques dès le début du cinéma.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments religieux

    Église Saint-André, située sur l'avenue de Verdun, face à l'entrée de l'hôpital national.
    Église Saint-Maurice.

    Monuments civils

    • Le Monument à Delacroix de Jules Dalou, qui avait été érigé en 1898[30] devant l'hôtel de ville, a été détruit par la municipalité. Le buste du peintre a été déplacé devant sa maison natale. La stèle, privée de ses ornements en bronze, a été « recyclée » en monument aux morts de Saint-Maurice en 1998.
    • La maison natale d'Eugène Delacroix, au 29, rue du Maréchal-Leclerc, était située à proximité d'un canal à l'époque. Le canal est devenu l'autoroute de l'Est, mais la maison existe toujours. Dans cette même maison a vécu et est mort le savant Edmond Nocard. Le peintre d'origine chilienne Eudaldo y fut relogé de 1977 à 1985. À la fin des années 1980, la maison a été restaurée par la ville et aménagée en médiathèque[31].
    • L'ancien « asile d'aliénés » hébergea, entre autres, le prisonnier Latude, puis le marquis de Sade en 1789 et de 1803 à sa mort en 1814. Le peintre et graveur Charles Meryon finit sa vie à l'asile en 1868. Paul Verlaine y fit aussi plusieurs séjours en 1887 et 1890. Le colonel Toussaint-Jean Trefcon, rentré dans cet asile en 1836 y finit ses jours en 1854. Il est enterré à Saint-Maurice. Cet établissement est maintenant devenu l'hôpital Esquirol, mais reste spécialisé dans la médecine psychiatrique. Son médecin-chef Henri Baruk est mort en 1999 à Saint-Maurice.
    • Passerelle de l'écluse de Saint-Maurice, au-dessus de la Marne, conçue par l'architecte Marc Mimram dont le gros-œuvre a été réalisé par Demathieu Bard et la structure métallique par l'entreprise DMI[32].
    • Le moulin de la Chaussée, qui date du XVIIe siècle, a inspiré plusieurs tableaux de François Boucher[33].

    Hôtel de ville

    En 1910, le peintre Henri Marret décore les murs de l'escalier d'honneur de l'hôtel de ville de quatre toiles marouflées, et l'année suivante le plafond d'une fresque allégorique.

    Tournages

    Les studios de Saint-Maurice ont accueilli de nombreux tournages de cinéma entre 1930 et 1971. Plusieurs classiques du cinéma français y ont été tournés parmi lesquels Pierrot le Fou, Un condamné à mort s'est échappé, Les Diaboliques, Le Journal d'une femme de chambre, La Belle et la Bête, Quai des Orfèvres, La Folie des grandeurs, Les Visiteurs du soir, La Traversée de Paris ou encore Compartiment tueurs[34],[35].


    Personnalités liées à la commune

    Maison natale d'Eugène Delacroix.
    • Saint Maurice d'Agaune (IIIe siècle), martyr du Valais.
    • Vincent Bachet (1978), hockeyeur sur glace, né à Saint-Maurice.
    • Marguerite Bahuche (vers 1560/1570-1632), artiste peintre, inhumée dans le cimetière protestant de Saint-Meurice.
    • Jean-Paul Belmondo (1933-2021), acteur, vécut dans l'île aux Corbeaux avec sa compagne Ursula Andress, dans la deuxième moitié des années 1960.
    • Florence Blot, nom de scène de Marguerite Louise Léontine Digneffe (1912-1994), actrice.
    • Marthe Chenal (1881-1947), chanteuse lyrique, née dans cette commune où une rue porte son nom.
    • Maurice Chevit (1923-2012), acteur et dramaturge, mort à Saint-Maurice.
    • Gérard Courant (1951), cinéaste, écrivain, acteur, poète et producteur, vécut au 103, avenue de Gravelle de 1985 à 2000 et y tourna plusieurs de ses films dont Inventaire filmé des rues de Saint-Maurice.
    • Eugène Delacroix (1798-1863), peintre, né à Saint-Maurice.
    • Jean-Baptiste Henri Durand-Brager (1814-1879), peintre et graveur, mort à Saint-Maurice.
    • Émilie Fer (1983), céiste pratiquant le kayak slalom, née à Saint-Maurice.
    • Laurent Fignon (1960-2010), cycliste, vécut rue du Maréchal-Leclerc.
    • Evan Fournier (1992) basketteur professionnel évoluant en NBA, né à Saint-Maurice.
    • Henri Goussé (1872-1914), peintre, affichiste et illustrateur, y est mort.
    • Charles Monier (1920-1953), aviateur, né à Saint-Maurice.
    • Frédéric Piquionne (1978), footballeur professionnel ayant évolué en équipe de France, a grandi à Saint-Maurice.
    • Adrien Rabiot (1995), footballeur français jouant à la Juventus, est né à Saint-Maurice.
    • Antoine-Louis Romanet (1742 ou 1748-1807), graveur, y est mort.
    • Jacques Sereys (1928), acteur, né à Saint-Maurice.
    • Gilbert Trompas (1954), éditeur, né et a grandi à Saint-Maurice.
    • Hassan Yebda (1984), footballeur algérien, né à Saint-Maurice.
    • Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814) dit Marquis de Sade y est mort.
    • Karim Ouchikh (1965-), homme politique français.

    Héraldique, logotype et devise

    Les armes du Saint-Maurice se blasonnent ainsi :

    De gueules au saint Maurice (cavalier romain) monté sur un cheval et tenant une banderole chargée d'une croix de gueules, le tout d'argent, et passant sur une terrasse de sinople soutenue d'une rivière aussi d'argent, mouvant de la pointe.

    La devise de la ville est : « Gloria Sancto Mauritio », ce qui signifie « Gloire à saint Maurice »[36]


    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Marie Geneviève Richard, L'Histoire oubliée de Charenton-Saint-Maurice, 1972
    • Direction des affaires départementales de la Seine, État des communes à la fin du XIXe siècle: Saint-Maurice, 1903 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    11. Jean-Michel Derex, Histoire du bois de Vincennes, Paris, l’Harmattan, , 279 p. (ISBN 2 7384 5591 3), p. 118
    12. Jean-Michel Derex, Histoire du bois de Vincennes, Paris, l’Harmattan, , 279 p. (ISBN 2 7384 5591 3), p. 198
    13. Marie Geneviève Richard, L'Histoire oubliée de Charenton-Saint-Maurice, , p. 20
    14. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    15. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
    16. Décret n° 2015-1663 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Champigny-sur-Marne sur Légifrance.
    17. Clawdia Prolongeau, « Saint-Maurice : Christian Cambon abandonnera la mairie en octobre », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
    18. Agnès Vives avec Alexandra Vieira, « Saint-Maurice : l’ancien maire Louis Manchon est mort », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).
    19. Décret du 14 avril 2006 portant promotion et nomination..
    20. Corinne Nèves, « Saint-Maurice : « Pour être maire, il faut un chromosome en plus… ou en moins » : Christian Cambon (LR), 69 ans, a été réélu sénateur en septembre. Loi sur le non-cumul oblige, il abandonne ce samedi son fauteuil de maire après 28 ans de mandat », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    21. « Île-de-France : M. Michel Giraud, RPR, réélu », Le Monde, (lire en ligne).
    22. « L'élection des présidents des conseils régionaux : Île-de-France - M. Michel Giraud (RPR) gouvernera sans majorité », Le Monde, (lire en ligne).
    23. D.C, « Le nouveau maire de Saint-Maurice élu sans surprise », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    24. Denis Courtine, « Le nouveau maire de Saint-Maurice casse son image : Igor Semo, énarque et premier adjoint chargé des finances, l’a joué décontracté et proche des gens à l’occasion de son élection samedi devant 300 personnes », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
    25. Jean-Baptiste Forray, « Les villes font-elles toutes la même chose ? », La Gazette des communes, (lire en ligne, consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    28. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    29. « Église paroissiale des Saints-Anges-Gardiens », notice no EA94000010, à Saint-Maurice (Val-de-Marne).
    30. « Le Monument à Delacroix », notice no IA00060759, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. Plaques commémoratives sur la façade.
    32. Marc Mimram, « Passerelle de Saint-Maurice. Maisons-Alfort », Formes et structures, no 127, 1998, pp. 60-61 (ISSN 1140-5597).
    33. Philippe Bousquet, « Quiquengrogne et autres moulins de Charenton », sur artifexinopere.com, (consulté le ).
    34. Titles With Location Matching "Studios de Saint-Maurice, Saint-Maurice, Val-de-Marne, France" sur imdb.com.
    35. Titles With Location Matching "Franstudio, Saint-Maurice, Val-de-Marne, France" sur imdb.com.
    36. Devise de Saint-Maurice sur prenoms.com.
    • Portail du Val-de-Marne
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.