Coulaines

Coulaines est une commune française périphérique du Mans, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 7 779 habitants[Note 1].

Coulaines

Boulevard Saint-Michel.
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Le Mans
Intercommunalité Le Mans Métropole
Maire
Mandat
Christophe Rouillon
2020-2026
Code postal 72190
Code commune 72095
Démographie
Gentilé Coulainais
Population
municipale
7 779 hab. (2019 )
Densité 1 979 hab./km2
Population
agglomération
220 948 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 36″ nord, 0° 12′ 15″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 112 m
Superficie 3,93 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Mans
(banlieue)
Aire d'attraction Le Mans
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Mans-4
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Coulaines
Géolocalisation sur la carte : France
Coulaines
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Coulaines
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Coulaines
Liens
Site web coulaines.fr

    Coulaines est une ville au label « 4 fleurs » du concours des villes et villages fleuris, distinguée en 2021 de la « fleur d'or » et élue en 2019 « Ville la plus sportive des Pays de la Loire » (catégorie « Communes entre 4 000 et 8 000 habitants »).

    La ville de Coulaines est classée parmi les 100 communes les plus pauvres de France.

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine roux).

    Géographie

    Située entre ville et campagne, au nord du Mans, la ville se tient sur la rive gauche de la Sarthe.

    Son territoire se divise en deux parties sensiblement égales : une zone urbanisée au sud et une zone rurale au nord.

    Urbanisme

    Typologie

    Coulaines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine du Mans, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[7] et 220 948 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (35,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41 %), prairies (18,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,1 %), terres arables (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,7 %), forêts (2,4 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Grandes constructions

    Le plus haut bâtiment de l'agglomération est une tour d'habitation HLM de dix-huit étages nommée Programme no 154 ou Tour de Coulaines ou Tour des Sables, culminant à 61 mètres[14]. Il s'agit de la plus haute tour d'habitation urbaine de la région après le Sillon de Bretagne dans la banlieue de Nantes, culminant à 95 mètres de hauteur sur trente étages[15].

    Le , une nouvelle maison d'arrêt, la prison des Croisettes, accueille 170 détenus venant d'Alençon et du Mans[16]. Inaugurée le par François Fillon, Premier ministre et par Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice, elle peut accueillir, depuis , 400 détenus[17].

    Bus Setram

    • Ligne 4 : Bellevue-Hauts de Coulaines ↔ Saint-Georges / Saint-Joseph
    • Ligne 11 : Closerie ↔ Le Cadran / La Chapelle-Saint-Aubin
    • Ligne 15 : Le Verger ↔ Guetteloup
    • Ligne 30 : Les Croisettes ↔ Gare Sud
    • Ligne 31 : Jacobins ↔ EHPAD 3 Vallées

    Divers

    L'arbre de la citoyenneté, entre le quartier de Bellevue et Coulaines.
    • Le Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis) de la Sarthe, ainsi que le Centre de traitement des appels du 18 (CTA) est situé sur la commune de Coulaines, boulevard Saint-Michel.
    • À l'entrée de la ville, sur le boulevard Saint-Michel, à proximité de la caserne de pompier, se trouve le bâtiment ayant accueilli l'école normale de la Sarthe jusqu'en . À l'origine, cet établissement formait des institutrices, puis instituteurs et institutrices et enfin, des professeurs des écoles. Sur le site a été édifiée la Maison départementale des Sports accueillant de nombreuses instances sportives.
    • En 2016 est créé un conseil citoyen pour permettre aux habitants de participer au développement du « vivre ensemble » et répondre aux orientations de la politique de la ville. Il a la particularité d'être à cheval sur la limite avec le quartier Bellevue de la ville du Mans. Le , lors de la première journée citoyenne organisée par la ville, le conseil plante un arbre de la citoyenneté au 22 rue de Londres, marquant la limite séparative du quartier de Bellevue et de Coulaines.
    • La fibre optique arrive dans les premiers foyers à Coulaines à partir de [18].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Coloniae au IXe siècle[19]. Le latin colonia désignait une terre où un colon était installé. Aux temps féodaux, le terme fut repris pour désigner la terre d'un fermier libre[19].

    Le gentilé est Coulainais (anciennement Coulainois).

    Histoire

    En novembre 843, Charles le Chauve convoque l’assemblée politique sur les terres de Coulaines. Il promet de préserver les biens ecclésiastiques et admet la loi des puissants, mais demande que l’épiscopat et les laïcs s’engagent à maintenir l’ordre, la justice et la paix, modifiant ainsi le droit royal, notamment entre le roi et l’aristocratie. Certains historiens[évasif] voient dans cet accord la fin de la fonction publique telle qu’elle a été héritée du Bas-Empire romain. C’est, de plus, la partition définitive des trois royaumes francs hérités des Mérovingiens : la Neustrie, l’Austrasie et la Burgondie. Charles II hérite de la Francia Occidentalis, ce qui deviendra plus tard la France telle que nous la connaissons. Il signe alors le capitulaire de Coulaines[20],[21].

    À la fin du XIe siècle (vers 1099), une trentaine d'années après son père Guillaume le Conquérant, Guillaume le Roux s'installe à Coulaines et sur la motte et le mont Barbet pour se réapproprier Le Mans maintes fois repris au prix de nombreux incendies tant en la cité mancelle que dans les campagnes avoisinantes dont Coulaines dut subir le sort[22].

    En 1845, Louis-Philippe Ier prononce le rattachement d'une partie de la paroisse de Saint-Ouen du Mans à la commune de Coulaines.

    Coulaines connait son développement à partir de 1961 faisant passer la commune de 1 400 habitants à plus de 7 000 dans la décennie. Un vaste programme de construction de logements doit répondre aux besoins démographique. Le quartier Bellevue est classé en zone urbaine sensible (ZUS) depuis 1996[23] et en zone de sécurité prioritaire (ZSP) depuis 2012[24].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires[25]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1884 1910 Auguste Gouault    
    1910 1919 François Busson    
    1919 1932 Georges Gouault    
    1932 1932
    (décès)
    Georges Fousset    
    1932 1945 Gustave Cachier    
    1945 1949 Louis Greffier    
    1949 Évariste Beaufay    
    [26] Georges Bollengier-Stragier UDF-PR Médecin généraliste, député de la Sarthe (1986 → 1988, élu au scrutin proportionnel), conseiller général du canton du Mans-Nord-Campagne (1967 → 1998)
    En cours Christophe Rouillon[27] PS Juriste de l'administration des finances, conseiller général du canton du Mans-Nord-Campagne (1998 → 2015), conseiller départemental du canton du Mans-4 (2015 → ), 2e vice-président de la communauté urbaine Le Mans Métropole
    Les données manquantes sont à compléter.

    Labels

    • Ville fleurie (quatre fleurs) depuis 2001[28] et ville « fleur d'or » en 2021[29] au concours des villes et villages fleuris.
    • Ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2019, pour la troisième fois, par le Comité régional olympique et sportif des Pays de la Loire[30].
    • Restaurants collectifs adhérents à la charte qualité-proximité (deux fleurs)[31].
    • Ville et Villages où il fait bon vivre[32],[33]
    • Ville prudente depuis décembre 2021[34],[35]
    • Ville européenne[36],[37]

    Jumelages

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Écoles maternelles et primaires :

    • Pôle d'excellence éducative Albert-Camus ouvert en . Il accueillait 362 élèves en 2020, répartis sur 15 classes, dont 151 élèves en classe de maternelle, et 211 élèves en classe de primaire[40];
    • école Georges-Braques, accueillant 176 élèves en 2020[41] ;
    • école Molière (SIVOS avec la ville du Mans) ancienne école annexe de l'IUFM de la Sarthe. En 2020, l'école accueillait 177 élèves répartis sur 8 classes, dont 58 élèves en classe de maternelle, et 110 élèves en classe de primaire[42].

    Collège :

    • Collège Jean-Cocteau accueillant 400 élèves répartis en 16 classes de quatre niveaux[43]. Les élèves sont également originaires des communes de Saint-Pavace et Neuville-sur-Sarthe.

    Coulaines ne comporte pas de lycée.

    Santé

    Sur la commune a été édifiée une maison médicale regroupant un ensemble de professionnels de la santé dont :

    • dentistes,
    • diététicienne,
    • infirmières,
    • kinésithérapeutes,
    • médecins,
    • orthophonistes,
    • pédopsychiatre,
    • podologues-pédicure.

    Sont présents aussi dans le reste de la cité, ambulancier, audioprothésiste, laboratoire d'analyses, ostéopathes et plusieurs pharmacies.

    Population et société

    Coulaines est la première ville de France à avoir ratifié en 2007 le Pacte européen des maires contre le réchauffement climatique[44].

    La ville est classée parmi les 100 communes (41e) les plus pauvres de France et comptabilise 50 % de logements sociaux, lesquels sont situés au cœur du quartier politique de la ville « Bellevue-Carnac ». Pas moins de 47 nationalités y sont recensées.

    Cependant, la ville de Coulaines a remporté le premier prix RMC « ville/commune sociale » pour son parcours d’accompagnement des jeunes.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

    En 2019, la commune comptait 7 779 habitants[Note 4], en augmentation de 2,67 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    272248253312330360394621652
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    624640620604634602661703724
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7187457527298468489201 1791 408
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 5073 7217 4237 2917 3707 5447 4807 4797 447
    2015 2019 - - - - - - -
    7 4647 779-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Offre culturelle

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    La ville de Coulaines dispose d'une salle polyvalente (Espace culturel Henri Salvador), d'une bibliothèque associative et d'un centre d'animation (L'Herberie). La saison culturelle de la ville de Coulaines compte chaque année plus de cinquante rendez-vous à destination de tout public (concerts, théâtre, lectures, danses, humour…) et une dizaine de spectacles à destination du jeune public labellisés par le Réseau jeune public de la Sarthe[49].

    Le , la ville a fêté les trente ans de l'espace culturel Henri-Salvador en présence de Catherine Salvador et Philippe Lavil[50]. À son ouverture en 1986, l'espace culturel est nommée salle polyvalente Les Sources. C'est seulement en 2002, sous l'impulsion du nouveau maire de la ville Christophe Rouillon, que la salle prend le nom d'espace culturel Henri-Salvador. Lors de l'inauguration en 2002, plus de 1 000 personnes ont fait le déplacement pour rencontrer Henri Salvador[51]. En trente ans, la salle a reçu plus de 300 spectacles jeunes publics et quelque 200 spectacles tout public.

    Parmi les artistes s'étant produits à Coulaines, on compte ces dernières années : Jérôme Daran (), Zaz ()[52], Didier Bénureau (), Nicole Ferroni, Bérengère Krief et Donel Jacks'man (le )[53], Sophia Aram ()[54], Walter ()[55], Fills Monkey ()[56], Pierre Perret ()[57], Alex Vizorek ()[58], Frédérick Sigrist ()[59], Frédéric Fromet (), Laura Laune (4 mai 2019)[60], Marie Desroles, Paul Mirabel et Pierre Thévenoux (6 mars 2020)[61], Sandrine Sarroche (12 mai 2022)[62]

    En 2012, une nouvelle manifestation Livres et compagnie[63] vient s'ajouter à l'offre culturelle de la ville. D'abord constituée de quelques rendez-vous destinés à promouvoir le livre et lecture auprès des quartiers prioritaires, l'action, soutenue dans le cadre de la politique de la ville s'étend désormais sur plus de six mois et regroupe de nombreux partenaires (Maison de la lecture, centre social les Maisons pour tous, Centre d'animation l'Herberie, les trois écoles primaires, le collège Jean-Cocteau…).

    La saison culturelle de la ville de Coulaines repose en grande partie sur des partenariats reconduits chaque année (festival Bebop, Le Mans cité chansons, 25e heure du livre, Ciné ambul'72 et établissement d'enseignement artistique Djando-Reinhard, comité de jumelage…).

    Festivités

    • Depuis le XVIe siècle (1540), a lieu le lundi de Pâques à Coulaines, la fête dite « aux œufs durs » lors de laquelle sont distribués des œufs préalablement cuits à toute la population. Dans les années 70-80, c'est crus et lancés depuis le char qui fermait le défilé qu'étaient jeté les œufs aux habitants sur leurs balcons ou dans la foule avec la panique que cela pouvait engendrer.
    • Depuis 1999, au début du printemps, Coulaines propose le Festival du cerf-volant. On y retrouve (si les conditions météorologiques le permettent) toutes sortes de créatures en toiles voguant au gré des vents, ainsi que toutes sortes de gadgets se servant de l'énergie éolienne.
    • La Fête de la musique de Coulaines, a comme point fort le samedi soir au parc des trois vallées (bassin de rétention) un spectacle pyrotechnique.

    Sports et loisirs

    • Créé en 1936, par la section football, le club omnisports de la Jeunesse sportive de Coulaines s'est, au fil des années, agrandi avec nombre de sections qui se sont ajoutées. En 2022, le club compte 27 sections pour 24 disciplines. En football, le club qui évolue alors en DH se qualifie pour la première fois de son histoire pour les 32e de finale de la Coupe de France lors de la saison 1997-1998 (défaite contre le Stade rennais 4-0). En 2017, le club fait évoluer deux équipes de football en ligue du Maine et une troisième équipe en division de district[64].
    • La section basket des JS Coulaines a vu, durant la saison 2006-2007, ses deux équipes fanions (senior 1 féminin évoluant alors en Nationale 3 et sénior 1 masculin évoluant en régional 2), être éliminées en 64e de finale du trophée coupe de France. Les seniors masculins avaient réussi l'exploit d'éliminer deux équipes de Nationale 3 (dont la première, en 256e de finale, avec un écart assez important). Durant la saison 2011-2011, l'équipe fanion féminine évolue, pour la première fois de son histoire, en championnat de France Nationale 2, avec des résultats plus que satisfaisant (1re, à égalité, à la mi-saison). De plus, les JS Coulaines basket accueillent depuis plusieurs années, l'équipe cadette Sarthe féminine évoluant en championnat de France, et, depuis 2009, l'équipe féminine minime Sarthe évoluant aussi en championnat de France. La saison 2010-2011 est une année faste pour les équipes seniors féminines, puisque l'équipe seniors 2 écrase tout sur son passage (1re de DF1 avec le double de points marqués par rapport aux points encaissés), ainsi que l'équipe 3, également facile première de son championnat de DF2.
    • Ville sportive, Coulaines a révélé nombre de champions tant au niveau national qu'international[réf. nécessaire], notamment en rollers avec des titres de champion d'Europe et de champion du Monde (Sandrine Plu), ainsi qu'au tennis avec Jo-Wilfried Tsonga (qui a commencé sa carrière tennistique jusqu'à l'âge de 13 ans, au Tennis club des 3 vallées à Coulaines)[65]. Jérémy Leloup, qui a été encadré aux JSCoulaines basket[66] de l'âge de sept ans jusqu'en cadet 2e année, évolue, depuis 2006, en Pro A ou en Pro-B (Le Mans SB, Vichy puis JA Dijon). Depuis 2013, Jérémy Leloup évolue à la SIG Strasbourg (avec pour entraîneur Vincent Collet), régulièrement en finale du championnat de France et finaliste de l'EuroCoupe 2015-2016. Le 7 août 2021, Alexia Chartereau et Iliana Rupert, qui avaient fait leurs débuts ensemble à Coulaines, remportent avec l’équipe de France de basket, la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo[67].
    • En , le CSR Team EKOI, équipe de roller du club de Coulaines obtient la troisième place de la dixième édition des 24 Heures Rollers. Le weekend du 24 et , cette équipe a battu quatre records du monde de roller : celui du 100 km (en 3 h 2 min 6 s), celui du parcours en 6 heures (192,547 km), celui du parcours en 12 heures (372,643 km) et celui du parcours en 24 heures (721,081 km)[réf. nécessaire]
    • Coulaines a été élue ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2002, et deuxième ville la plus sportive des Pays de la Loire en 2009 par le Comité régional olympique et sportif des Pays de la Loire[réf. nécessaire]. Avec 7 500 habitants environ, les JS Coulaines comptent plus de 4 000 licenciés. En 2013, la ville est nommée « ville la plus sportive des Pays de la Loire » (catégorie « Communes entre 4 000 et 8 000 habitants ») par le Comité régional olympique et sportif pour quatre ans[68]. Elle est de nouveau « ville la plus sportive des Pays de la Loire » en 2019 (catégorie « Communes entre 8 000 et 15 000 habitants ») et obtient également le label quatre flammes[69]. Le 20 novembre 2019, Coulaines est labellisée Terre de Jeux 2024 par le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, afin d'être centre de préparation aux jeux des délégations étrangères.[70]

    Économie et environnement

    Emploi

    Selon l'Insee, la ville de Coulaines présentait un taux de chômage des 15-64 ans de 23.3 % en 2018[71].

    Selon Pôle emploi, il y avait 1 060 demandeurs d'emploi à Coulaines en , dont 190 de moins de 25 ans[72].

    Entreprises et commerces

    À la fin 2015, la commune présentait 339 établissements toutes catégories confondues.

    Coulaines comprend une zone d’activités, le Champ fleuri, et une zone industrielle partagée avec la commune de Saint-Pavace.

    Protection de l'environnement

    Entre 2007 et 2018, à la suite de la mise en œuvre d'un plan d'actions en faveur des énergies durables[73] (PAED comportant dix-neuf actions concrètes votées par le conseil municipal du [74]). En 2014, des chèvres et des moutons sont introduits en milieux semi-naturels pour entretenir une parcelle située en contrebas de l'arboretum, favoriser la biodiversité et réduire les émissions de gaz à effet de serre[75].

    Culture et patrimoine

    L'église Saint-Nicolas.

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Nicolas, d'époque médiévale (XIIe siècle, édifiée par l'évêque du Mans Hoël vers 1085, en même temps que sa « maison de campagne », presque en face) possède une tour hourdée de bois (rare). Sa cloche, prénommée « Gertrude » est la dernière de la célèbre sonnerie de douze cloches de l'abbaye Saint-Vincent du Mans, sauvée à la Révolution quand tout le bronze était réquisitionné. L'église est inscrite au titre des Monuments historiques par arrêté du [76]. Elle abrite deux bas-reliefs et quatre statues classés à titre d'objets[77].

    L'aqueduc des Fontenelles jadis visible au lieu-dit la Chaise aux Fées, long de km atteste de l'occupation romaine. Son eau, provenant de Sargé, alimentait quelques édifices romains du Mans, essentiellement des fontaines et autres lieux de salubrité (vespasiennes). Le public peut voir une pièce d'environ 2 mètres de long et d'1,50 mètre de haut de cet aqueduc, sous verre, dans la zone entourant la Maison des Chemins creux de Coulaines. Cette pièce a été sauvée par Roger Crétois (autorisé par le maire de l'époque Georges Bollengier-Stragier) qui, avec l'aide d'une association de réinsertion, l'AFIC, sous la responsabilité de Marcel Boinet et Lydie Gaudin, a pu faire transférer ce tronçon (le ), dans le parc du Sidéal tenu par Patrick Salètes, directeur de l'association Sidéal. Patrick Salètes a été maître-d'œuvre du bâtiment Sidéal devenu la Maison des Chemins creux en 2005.

    Four à chanvre : pendant le parcours de randonnée no 1 des Chemins creux, en passant à proximité d'un petite place occupée par un immense paulownia (arbre dont les fruits sont collants), on peut admirer un four à chanvre en parfait état de conservation, avec une description de son utilisation.

    Personnalités liées à la commune

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 929
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 du Le Mans », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Les plus hauts édifices de l'agglomération du Mans sur Paris Skygrasper.fr
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