Saint-Pierre-de-Chignac
Saint-Pierre-de-Chignac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre.
Saint-Pierre-de-Chignac | |||||
Le bourg de Saint-Pierre-de-Chignac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Dordogne | ||||
Arrondissement | Périgueux | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
Maire Mandat |
Daniel Reynet 2020-2026 |
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Code postal | 24330 | ||||
Code commune | 24484 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
885 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 07′ 28″ nord, 0° 51′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 126 m Max. 252 m |
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Superficie | 15,70 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Périgueux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Isle-Manoire | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | stpierredechignac.notremairie.fr | ||||
De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Saint-Pierre-de-Chignac.
Géographie
Généralités
Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], la commune de Saint-Pierre-de-Chignac est située en Périgord blanc, au centre du département de la Dordogne.
Elle est bordée au sud et au sud-ouest sur cinq kilomètres par le ruisseau de Saint-Geyrac, un affluent du Manoire qui, lui, traverse la commune d'est en ouest sur deux kilomètres
Le bourg de Saint-Pierre-de-Chignac, traversé par la route départementale 6089 (l'ancienne route nationale 89), et par la ligne de chemin de fer Périgueux-Brive (gare de Saint-Pierre-de-Chignac) est situé, en distances orthodromiques, 12 kilomètres au sud-est de Périgueux et 17 kilomètres à l'ouest de Thenon. Le bourg ne se trouve qu'à huit kilomètres par la route de l'autoroute A89 et de son échangeur Périgueux Est.
La commune est bordée au sud-ouest par la route départementale 710 (l'ancienne route nationale 710) et par la ligne de chemin de fer de Niversac (Périgueux) à Agen qui suivent le cours du ruisseau de Saint-Geyrac. Deux autres routes départementales partent depuis le bourg de Saint-Pierre-de-Chignac, la D 45E vers Eyliac au nord, et la D 6 vers La Douze au sud.
Communes limitrophes
Saint-Pierre-de-Chignac est limitrophe de cinq autres communes.
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Pierre-de-Chignac est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a(Bs), date du Santonien inférieur, composée de marnes à huîtres, calcaires crayeux en plaquettes gris à bryozoaires, puis grès carbonaté et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 783 - Thenon » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||||||||||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène |
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Miocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
Crétacé (66.0 - ≃145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||||||||
Jurassique (≃145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 126 mètres[6] à l'ouest, là où le Manoire quitte le territoire communal pour s'écouler sur celui de Boulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune de Sainte-Marie-de-Chignac), et 252 mètres[6] au nord, au lieu-dit le Maine[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,70 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,78 km2[4].
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Manoire et le ruisseau de Saint-Geyrac et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Manoire, d'une longueur totale de 27,07 km, prend sa source dans la commune de Thenon et se jette dans l'Isle à Boulazac Isle Manoire, après avoir traversé sept communes[16].
Le Saint-Geyrac, d'une longueur totale de 20,36 km, prend sa source dans la commune de Bars et se jette dans le Manoire à Boulazac Isle Manoire, après avoir traversé neuf communes[17].
- Le Manoire à l'ouest du bourg de Saint-Pierre-de-Chignac.
- Réseaux hydrographique et routier de Saint-Pierre-de-Chignac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-Canéda, mise en service en 1995[26] et qui se trouve à 38 km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 854,5 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 42 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-de-Chignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,8 %), zones agricoles hétérogènes (30,7 %), prairies (9,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones urbanisées (2,6 %), terres arables (0,1 %)[38].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Aménagements communaux
Après des travaux d'embellissement et de sécurisation en 2016 de la traversée du bourg par la route départementale 6089, une maison médicale est inaugurée en [39] ; d'autres équipements publics sont attendus : un gymnase en 2018 et une nouvelle école en 2019[39].
Prévention des risques
Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2012 pour le Manoire et ses rives, concernant la zone au nord de la route départementale 6089 et où passe la ligne ferroviaire, indiquant une zone rouge au niveau du moulin de la Peyzie et en partie basse du bourg[40],[41].
Toponymie
Le nom de Saint-Pierre-de-Chignac fait référence à l'apôtre saint Pierre. La seconde partie du nom correspond à un personnage d'origine gallo-romane, Can(n)nius, prolongé du suffixe -acum[42], indiquant le « domaine de Can(n)nius ».
En occitan, la commune porte le nom de Sent Peir de Chinhac[43].
Histoire
Le territoire communal fut habité dès l'époque gallo-romaine[42].
La première mention écrite connue du lieu, Sanctus Petrus de Chinhaco, remonte à l'an 1365 et se réfère à son église[42].
Au XIVe siècle, la paroisse de Saint-Pierre-de-Chignac dépendait de la châtellenie d'Auberoche avant d'être vendue en 1544 à Henri II, roi de Navarre[44], vicomte de Limoges et comte du Périgord.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Saint-Pierre-de-Chignac est le chef-lieu du canton de Saint-Pierre-de-Chignac qui dépend du district de Perigueux jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[45]. La commune est alors rattachée au canton d'Isle-Manoire dont le bureau centralisateur est fixé à Boulazac.
Intercommunalité
Fin 1993, Saint-Pierre-de-Chignac intègre dès sa création la communauté de communes Atur-Marsaneix-Saint-Pierre-de-Chignac qui devient en 2002 la communauté de communes Atur-Saint-Pierre-de-Chignac. Celle-ci est dissoute fin 2006, et Saint-Pierre-de-Chignac rejoint la communauté de communes Isle Manoire en Périgord. Cette intercommunalité est dissoute au et remplacée au par Le Grand Périgueux.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Pierre-de-Chignac relève[53] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Saint-Pierre-de-Chignac sont les Chignacois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[55].
En 2019, la commune comptait 885 habitants[Note 13], en augmentation de 2,91 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
La commune dispose d'un groupe scolaire intégrant école maternelle et école primaire.
Santé
En est inaugurée une maison médicale[39] qui regroupe en mai 2021, trois médecins généralistes, une dentiste, une ergothérapeute, quatre infirmières, deux kinésithérapeutes, une orthophoniste, pédicure-podologue, ostéopathe, des psychomotriciennes, psychologue et sophrologue, avant l'arrivée d'une pédiatre prévue pour le mois suivant[57].
Économie
Emploi
En 2015[58], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 389 personnes, soit 44,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinquante-deux) a augmenté par rapport à 2010 (trente-quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,3 %.
Établissements
Au , la commune compte 78 établissements[59], dont quarante au niveau des commerces, transports ou services, quatorze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, dix dans la construction, sept dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et sept dans l'industrie[60].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Lardimalie, XIXe siècle, inscrit aux monuments historiques depuis 1984[61], sur un site inscrit depuis 1980[62].
- Chai de Lardimalie, datant de 1902, transformé en musée[63] en 2009, inscrit aux monuments historiques en 2010[64]
- Château des Maillots, aménagé en chambres d'hôtes[65]
- Chartreuse de Fayard, XVIIe siècle
- Église Saint-Pierre-ès-liens, d'origine romane avec un clocher du XIXe siècle
- Halle
- Lavoir double à l'est du bourg
Le château de Lardimalie. Le chai de Lardimalie. Le château des Maillots. La chartreuse de Fayard. Le clocher de l'église. La halle. Le lavoir double. Pavillon de pêche au bord de l'étang de Sauge.
Patrimoine urbain
Sur sept hectares au nord de la ligne ferroviaire, la majeure partie du vieux bourg de Saint-Pierre-de-Chignac est un site inscrit depuis 1979[66].
Patrimoine naturel
Depuis 1980, le parc et le château de Lardimalie sont protégés dans un site inscrit sur près de 180 hectares[62].
Héraldique
Blason | Parti, au 1er de gueules au lion d'or, au 2nd d'or à la chaîne en sautoir de gueules terminée par des maillons brisés. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jeannine Rousset, « Le crucifix de Saint-Pierre-de-Chignac », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1974, tome 101, 3e livraison, p. 261-263 (lire en ligne)
- Jean-Pierre Bétoin, « Sortie du : autour de Saint-Pierre-de-Chignac », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 2010, tome 137, 4e livraison, p. 531-536 (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Démissionnaire.
- Décédé en fonctions.
- De nouveau élu maire en décembre 1919, il refuse la fonction.
- Devient maire en juillet 1936 après que Jean Salomon a refusé la fonction.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Pierre-de-Chignac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Saint-Pierre-de-Chignac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Pierre-de-Chignac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille no 783 - Thenon de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Pierre-de-Chignac », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Saint-Pierre-de-Chignac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Sandre, « le Manoire »
- Sandre, « le ruisseau de Saint-Geyrac »
- « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
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- Benoît Martin, « Communes rurales, le droit de vivre « normalement » », Sud Ouest édition Périgueux, 11 avril 2017, p. 15.
- PPR inondation - 24DDT20100004 - Manoire, DREAL Aquitaine, consulté le 9 février 2019.
- [PDF] Saint-Pierre-de-Chignac - Plan de prévention du risque inondation p. 8, DREAL Aquitaine, consulté le 9 février 2019.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 359-360.
- Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Peir de Chinhac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
- Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, p. 242-244, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN 2-84373-342-1).
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 13 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 24 novembre 2020.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 21.
- Estelle Prugnard, Daniel Reynet, nouveau maire, Sud Ouest édition Périgueux du 2 avril 2014, p. 16.
- « L'installation des maire se poursuit », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 13.
- H.C., « Ne nous oubliez pas ! », Sud Ouest édition Périgueux du 9 avril 2014, p. 15.
- en-marche.fr/evenements/2017-03-17-reunion-publique-en-marche-a-boulazac-isle-manoire-lieu-saint-laurent-sur-manoire
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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