Barcugnan

Barcugnan (Barcunhan en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Barcugnan

Barcugnan vue depuis la chapelle d'Aroux de Tire-Houec à Manas-Bastanous.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Astarac Arros en Gascogne
Maire
Mandat
Olivier Vendome
2020-2026
Code postal 32170
Code commune 32028
Démographie
Gentilé Barcugnanais, Barcugnanaise
Population
municipale
105 hab. (2019 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 47″ nord, 0° 24′ 25″ est
Altitude Min. 190 m
Max. 311 m
Superficie 9,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mirande-Astarac
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Barcugnan
Géolocalisation sur la carte : France
Barcugnan
Géolocalisation sur la carte : Gers
Barcugnan
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Barcugnan

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse, le Haget, le ruisseau de Larrat et par divers autres petits cours d'eau.

    Barcugnan est une commune rurale qui compte 105 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 659 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Barcugnanais ou Barcugnanaises.

    Les habitants s'appellent les Barcugnanais et les Barcugnanaises.

    Géographie

    Localisation

    Barcugnan se situe tout au sud du département, au sud d’une diagonale entre Tarbes et Auch. Elle est limitrophe du département des Hautes-Pyrénées, au niveau de Trie-sur-Baïse. La chaîne des Pyrénées parfaitement visible s’étire sur l’horizon sud.

    Situation de la commune.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    L'altitude de la commune varie entre 190 et 311 mètres[2].

    Barcugnan se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[3].

    Hydrographie

    Barcugnan est traversée par la Grande Baïse et se situe à onze kilomètres au sud-est de Miélan. En provenance des Pyrénées, après le plateau de Lannemezan, les cours d’eau de la région s’écoulent en pente douce dans un tracé nord-sud quasi parallèle.

    Ils ont façonné le paysage caractéristique de cette contrée, constituée d’une alternance de collines et de vallons verdoyants dans le sens ouest-est. Deux des quatre groupes de maisons qui forment Barcugnan occupent la partie haute, sur la colline, deux autres groupes, la partie basse dans le vallon, le long de la D 939.

    Le moulin de Montaut sur la Baïse a été rénové en 2017 pour la production d'énergie hydroélectrique. L'ouvrage hydraulique qui ponctue la Baïse se situe à cheval sur les communes de Barcugnan et de Montaut. Inversement, le moulin Labrune, adossé à la Baïse, est bien situé sur la commune, mais son barrage associé est situé à Fontrailles dans les Hautes-Pyrénées.

    Voies de communication et transports

    Entrée sud de Barcugnan.

    La commune de Barcugnan est longée par la D 211, par la D 939 et par la D 145.
    Le village est relié à Sainte-Aurence-Cazaux par la route C1.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 866 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnau-Magnoac », sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 861,3 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Auch », sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 33 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour 1981-2010[13] à 13,5 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].

    Urbanisme

    Point de vue sur la vallée de la Baïse depuis Saint-Araille. La commune s'inscrit dans un cadre rural.

    Typologie

    Barcugnan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[I 1],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Le village est essentiellement composé de quatre groupes de maisons rurales dispersés sur les 9,11 kilomètres carrés de la commune :

    • le haut de Barcugnan, lieu-dit Au Clos (centre-ville) avec la mairie, la salle des fêtes, la place et le monument aux morts, l’église et le cimetière, situé à 311 m d’altitude ;
    • le bas de Barcugnan, lieu-dit la Carrère, le long de la D939 situé à 190 m d’altitude ;
    • Sainte-Araille, commune fusionnée, devenue lieu-dit, situé au sud, sur la partie haute en direction de Duffort, possède son église et son cimetière ;
    • Montagnan, commune fusionnée, devenue lieu-dit, située au sud, sur la partie basse, le long de la D939 en direction de Trie-sur-Baïse, possède son église et son cimetière.

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,9 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %), forêts (7,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Entrée sud de Saint-Araille en 2019.

    La commune actuelle correspond au territoire des communes de Barcugnan, Sainte-Araille et Montagnan.

    Au Moyen Âge ces trois communes appartenaient au comté d’Astarac dont Mirande était la capitale. Ce comté s’étendait de l’Armagnac au nord-ouest, à la Bigorre à l’ouest, au Magnoac au sud est et au Savès à l’est. La seigneurie appartenait donc aux comtes d’Astarac.

    Au XVIIIe siècle, en sa qualité de comte d’Astarac, le duc de Rohan était toujours seigneur justicier de Barcugnan mais il partageait la seigneurie directe avec des co-seigneurs. Un quart de la seigneurie directe appartenait à une famille de Roques qui la vendit le à Bernard de Médrano, habitant de Duffort (notaire, Carraze à Castelnau-Magnoac). Ce dernier la vendit à son tour le à Joseph de Larroux, sieur de Ruffé, et habitant de Sainte-Arraille (notaire, Lamarque à Miélan). À la même date, Henri d’Oberssan, habitant de Trie, était aussi co-seigneur direct de Barcugnan.

    Au début du XVIe siècle, les deux seigneuries de Sainte-Arraille et de Montagnan appartenaient à une branche de la famille de Marrast qui possédait aussi la seigneurie d’Aroux (Manas-Bastanous). Les Saint-Lary en devinrent les seigneurs en 1555 par le mariage de Jean de Saint-Lary avec Gabrielle de Marrast. Ils le restèrent jusqu’au milieu du XVIIIe siècle.

    Ces seigneuries passèrent en 1757 dans la famille de Gémit de Luscan par le mariage de Marguerite de Saint-Lary avec Louis-François de Gémit, marquis de Luscan, puis dans la famille de Fondeville en 1779 par le mariage d’Angélique de Saint Luscan avec Pierre-Clair de Fondeville.

    Barcugnan est érigée en commune en 1790. Avant 1806, elle absorbe la commune de Montagnan. En 1822, elle absorbe la commune de Saint-Trailles[2].

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis 1900
    Période Identité Étiquette Qualité
    1900 1903 Jean-Baptiste Nassan    
    1903 1904 Gilles Cazalas    
    1904 1913 Bertrand Despaux    
    1913 1914 Adolphe Lamarque    
    1914 1919 Jean-Marie Ader    
    1919 1920 André Fauqué    
    1920 1925 Jean-Marie Ader    
    1925 1933 François Péré    
    1933 1947 Adolphe Lamarque    
    1947 1959 Gabriel Timon    
    1959 1971 Jean-Marie Bonneau    
    1971 2005 Joël Bonneau SE  
    2005 2014 Robert Betbeze[21]    
    2014 2020 Christiane Galan SE Retraitée de la Fonction Publique Territoriale
    2020 En cours Olivier Vendome    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Maires de Montagnan-Sainte-Arraille
    Période Identité Étiquette Qualité
    1801 1813 Hilaire Dauxion    
    1813 1817 Jean Nassan    
    1817 1821 Dominique Castay    
    Maires de Sainte-Arraille
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1794 Dominique Castay    
    1795 1800 Bernard Laberguère    
    1800 1801 Baptiste Péres    
    Maires de Montagnan
    Période Identité Étiquette Qualité
    1791 1794 Jean Castaing    
    1794 1801 Joseph Larrieu    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23]. En 2019, la commune comptait 105 habitants[Note 5], en diminution de 5,41 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    189153254203659625610593593
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    546513476505504482452420394
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    376377320312326292296271260
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    228192169164143145149120109
    2019 - - - - - - - -
    105--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Avant de fusionner en 1821,

    • En 1803, Barcugnan et Sainte-Arraille-Montagnan comptaient respectivement 152 et 232 habitants.
    • En 1818, ces deux localités comptaient 268 et 264 habitants.

    Comme la plupart des communes gersoises, la population a augmenté jusqu'au milieu du XIXe siècle. Elle a atteint son maximum en 1846 avec 610 habitants. Elle a ensuite régulièrement diminué et n'atteint pas aujourd'hui le quart de ce chiffre.

    Enseignement

    Il n'y a pas d'école à Barcugnan.

    Barcugnan fait partie de l'académie de Toulouse.

    Manifestations culturelles et festivités

    La salle des fêtes.
    • Fête communale : [25] ;
    • Fête patronale : dimanche suivant le [25].

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 4]10,7 %9,6 %11,1 %
    Département[I 5]6,1 %7,5 %8,2 %
    France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 46 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 6],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 7]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 19 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 32, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,5 %[I 8].

    Sur ces 32 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 67,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    4 établissements[Note 7] sont implantés à Barcugnan au [I 11]. Le secteur des activités immobilières est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 4 entreprises implantées à Barcugnan), contre 5,2 % au niveau départemental[I 12].

    Agriculture

    La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementle centre-nord du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

    1988200020102020
    Exploitations29211711
    SAU[Note 9] (ha)839799827594

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 21 en 2000 puis à 17 en 2010[28] et enfin à 11 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[29],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 839 ha en 1988 à 594 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 54 ha[28].

    Entreprises et commerces

    Chevaux et point de vue sur la vallée de la Baïse depuis Barcugnan.

    La commune est essentiellement agricole, bien que le nombre de chefs d’exploitation diminue régulièrement : 22 (dont 4 femmes) en 2000 contre 31 en 1988 et 36 en 1979.

    Une quadruple évolution a marqué son agriculture depuis 1979. On a assisté à :

    • une diminution des ¾ de la superficie fourragère ;
    • une diminution corrélative d’environ 70 % des bovins ;
    • une diminution de moitié de la culture du blé ;
    • une augmentation d’environ de 50 % de celle du maïs, ce qui induit un fort accroissement des surfaces irriguées.

    L'élevage de porcs et un élevage de volailles, après une pointe en 1988, est revenu à un niveau proche de celui de 1979.

    La scierie apportait sa contribution à l'économie locale ; elle a cessé son activité après le départ en retraite de son propriétaire.
    La minoterie, non loin de la digue sur la Baïse, produisait de la farine destinée aux pâtisseries et boulangeries de la région ; elle a également cessé son activité après le décès de son propriétaire.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune possède trois églises. Sous le second empire, le maire Henri d’Auxion de 1870 à 1871, avait projeté de les démolir pour les remplacer par une église centrale. Ce projet fut heureusement abandonné.

    • L’église Saint-Martin de Barcugnan est placée sous l’invocation de Saint Martin. De fondation romane, cette église a fait l’objet de nombreux remaniements, notamment au XIXe siècle : construction d’une chapelle latérale, exhaussement des murs, agrandissement vers l’est, ce qui entraîna le remplacement du chevet roman primitif par un chevet à pans coupés, reconstruction de la façade méridionale et du porche, construction d’une voûte en briques. Le portail de style gothique, date de 1843 - 1845. Au XIXe siècle on a découvert une dalle de pierre inscrite, placée dans un des murs de l’église de Barcugnan au-dessus d’un squelette, elle a malheureusement été brisée par un ouvrier.
    • L’église Sainte-Eulalie de Saint-Araille, de date incertaine est placée sous le vocable de sainte Eulalie[Laquelle ?]. En gascon Sainte-Arraille (prononcer Saintraille) est dérivé du latin « Sancta-Aulalia »[réf. souhaitée]. L’église était dotée d’une cloche offerte en 1750 par Antoine, duc de Roqueloure, comte d’Astarac et Seigneur de Barcugnan. Le maître autel, avec son retable monumental orné d’une toile du XVIIIe siècle, est classé. Selon la tradition locale, le château des seigneurs de Sainte-Arraille s’élevait à l’ouest de l’église.
    • L’église Saint-Laurent de Montagnan est dédiée à saint Laurent. Elle a été reconstruite à la fin du XIXe siècle au même emplacement que l’église primitive.
    • L'église Sainte-Marie de Mazères : le plus ancien pouillé médiéval mentionne près de Barcugnan une autre église disparue, dont l’emplacement est inconnu.
    • Il existait un château à Barcugnan, qui appartenait aux comtes d’Astarac. Il occupait le sommet de la motte dont on ne devine plus que les vestiges au sud de l’église, sur un feston qui domine le versant abrupt de la Baïse. Il est cité vers 1265 dans le pouillé du diocèse d’Auch[30]. Il était en ruine bien avant le XVIIIe siècle : le cadastre de 1754 cite « un château où il ne reste que de vieilles masures, situé à l’aspect du midi de l’église paroissiale »[31] ; le château n’est pas cité sur la carte de Cassini, mais en 1856, Justin Cénac-Moncaut reconnaît encore l’emplacement des murs : « l'élévation qui servait de soubassement au château présente un carré long de trente-quatre mètres sur vingt-cinq ; quatre murs de trois pieds d'épaisseur, dont le fondement occidental existe encore, formaient une enceinte carrée de six mètres de hauteur »[32]. Aucun vestige de l'ancien château n'est aujourd'hui visible en élévation. La tradition locale y place l’entrée d’un souterrain dont l’issue se trouverait dans la vallée.
    • Le château de Montagnan, écroulé pendant la Première Guerre mondiale, se situe à environ 150 mètres au sud de l’église près de la Baïse. En 1808, M. de Fondeville vendit le château de Montagnan à son régisseur Guillaume Nassans, qui le revendit en 1831 à son gendre Jean-Marie Cazalas. La famille Cazalas en est restée propriétaire jusqu’à ces dernières années. De cette bâtisse, reste du château médiéval en partie détruit par une intempérie en 1835, il reste aujourd’hui une grande maison dite « Au Château ». Propriété privée, ne se visite pas.
    • La motte castrale de Saint-Arailles, à l’ouest de l’église, portait la maison des seigneurs du lieu. Plusieurs membres de cette famille noble sont cités au XIIIe siècle, par exemple en 1250 le miles Raymond-Guillaume de Saint-Arailles[33]. Aucun vestige de l'ancienne demeure seigneuriale n'est aujourd'hui visible en élévation.

    Personnalités liées à la commune

    Parmi les propriétaires du château de Montagnan, citons deux personnalités :

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 40101206)
    • J. Castan, Ambroise, une famille, un domaine, la vie ; 1988.
    • B. Cursente, Les castelnaus de la Gascogne médiévale.
    • M.François, Pouillés des anciennes provinces d'Auch, page 230.
    • J. Vignau et Birand, Nobiliaires des généralités de Montauban et d'Auch (tome IV) ; 2001.
    • Recensement agricole de 2000 A.D. du Gers
    • Séries C 110 (Cadastre de Barcugnan de 175 -V 29 (Eglise de Barcugnan)]

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    31. Archives départementales du Gers, C 110.
    32. Justin Cénac-Moncaut, Voyage archéologique dans les anciens comtés d’Astarac et de Pardiac, suivi d’un essai sur la langue et la littérature gasconne, Paris, Didron, , p. 8..
    33. « Cartulaire de l'abbaye de Berdoues », acte n°701..
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