Saint-Vallier (Drôme)
Saint-Vallier est une commune française située au bord du Rhône, dans le nord du département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Vallier.
Saint-Vallier | |||||
Saint-Vallier et le Rhône vus du puy de Serves. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Porte de DrômArdèche (siège) |
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Maire Mandat |
Pierre Jouvet 2020-2026 |
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Code postal | 26240 | ||||
Code commune | 26333 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Valloiriens et Valloiriennes[1]. | ||||
Population municipale |
3 960 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 731 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
8 886 hab. (2011) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 10′ 46″ nord, 4° 48′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 131 m Max. 364 m |
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Superficie | 5,42 km2 | ||||
Unité urbaine | Saint-Vallier (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Saint-Vallier (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Vallier (Drôme) (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.saintvallier.fr | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Vallier est en bordure du Rhône, à la confluence de ce dernier et de la Galaure, à environ 30 km au nord de Valence et environ 70 km au sud de Lyon.
Voies de communication et transports
La commune est traversée par la route nationale 7.
La ville possède une gare sur la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles. Elle est desservie par des TER Rhône-Alpes reliant Lyon à Valence, et de manière moins régulière Marseille et Mâcon.
Saint-Vallier possède également plusieurs haltes fluviales le long du Rhône.
Un aérodrome est à 10 km de la ville.
Urbanisme
Typologie
En 2010-2011, Saint-Vallier était le centre d'une aire urbaine de 5 communes (avec Beausemblant, Laveyron, Ponsas et Sarras)[3], totalisant 8 886 habitants en 2011[4].
En 2020 : selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Vallier est une commune urbaine[Note 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Vallier, une agglomération inter-départementale regroupant 7 communes[5] et 11 784 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Vallier dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (37,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (26,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (26,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), zones urbanisées (14,2 %), eaux continentales[Note 3] (13,3 %), terres arables (1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le tissu urbain, entre Rhône et collines, est dense et la ville s'est développée de manière linéaire, le long du fleuve. La longueur de voirie est de 26 289 m.
Toponymie
Attestations
Sous l'Antiquité, la localité est nommée Ursuli[11] en référence à des ours aperçus sur une colline environnante. Au Moyen Âge, elle devient Orsolles[réf. nécessaire].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :
- 891 : vicus Sancti Valerii (Gall. christ., XVI, 11).
- 891 : mention de l'église Saint-Étienne : ecclesia Sancti Stephani martyris nec non Sancti Valerii (Gall. christ., XVI, 11).
- 1204 : la vila de Sain Valeir et Sain Valer (charte du dauphin Guigues-André).
- 1271 : mention de l'archiprêtré : archipresbyteratus Sancti Valerii (actes capit. de Vienne, 107).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Valerii (pouillé de Vienne).
- 1520 : mention de la paroisse : parrochia Sancti Vallerii mandamenti Vallis (archives de la Drôme, E 2458).
- 1793 : Val Libre (appellation révolutionnaire).
- 1891 : Saint-Vallier, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Valence.
Étymologie
Le toponyme viendrait de Valère, l'un des premiers évêques de Viviers[réf. nécessaire].
Histoire
Protohistoire
Période celtique : le territoire fait partie de la tribu gauloise des Allobroges.
Antiquité : les Gallo-romains
Station gallo-romaine nommée Ursuli traversée par la Via Agrippa[11]. Ce nom aurait été donné en référence à des ours aperçus sur une colline environnante[réf. nécessaire].
Elle est mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin[13],[14], et un petit port fluvial au bord du Rhône.
Une borne milliaire romaine a été trouvée en 1620 avec l'inscription : tib clavdivs caesar germanicvs pont maximvs imperator. xxv (Tibère Claude César Germanicus, grand pontife, empereur, vingt-cinq milles)[15].
Du Moyen Âge à la Révolution
La terre n'a jamais connu le servage[11].
La seigneurie[12] :
- Au point de vue féodal, Saint-Vallier était en une terre du domaine des dauphins.
- 1204 : les dauphins donnent une charte de libertés municipales aux habitants.
- La terre passe à la maison de Bourgogne.
- Vers 1270 : elle passe (par mariage) aux comtes de Valentinois.
- 1328 : les comtes de Valentinois apanagent la terre à une branche cadette dite de Poitiers-Saint-Vallier (éteinte en 1566).
- 1584 : les héritiers des Poitiers-Saint-Vallier vendent la terre aux La Croix-Chevrières qui s'en qualifient comtes. Ils sont les derniers seigneurs.
Au IXe siècle, la cité se protège avec des remparts (certains sont encore visibles de nos jours)[réf. nécessaire].
Saint-Vallier fut un lieu de rendez-vous pour plusieurs croisades :
- en 1147, pour la deuxième croisade ;
- en 1188, pour la troisième croisade : lieu de rendez-vous des gentilshommes du Dauphiné ;
- en 1248, pour la septième croisade : lieu de ralliement[16].
Au XVe siècle, les habitants de Saint-Vallier ont négocié, avec le seigneur Aimar VI de Poitiers, le remplacement de plusieurs impôts (cinq cas impériaux) par un droit de villefranche[réf. nécessaire].
Deuxième moitié du XVIe siècle : pendant les guerres de Religion, les huguenots sont passés à Saint-Vallier[réf. nécessaire].
Saint-Vallier était le chef-lieu d'un archiprêtré du diocèse de Vienne comprenant toute la partie de l'actuel département qui est à droite de la Galaure et une partie de l'actuel département de l'Isère.
Au XVIIe siècle, une nouvelle division des paroisses de ce diocèse ne lui attribue plus que les paroisses de Beaumont-Monteux, Bren, Chanos, Chantemerle, Chavannes, Creures, Croze, Erôme, Fay, Gervans, Larnage, Mercurol, la Motte-de-Galaure, Mureils, Saint-Andéol-de-Claveyson, Saint-Barthélémy-de-Vals, Saint-Clément, Saint-Pierre-des-Blés, Saint-Uze, Serves, Tain et Veaunes[12].
Avant 1790, Saint-Vallier était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait, avec la communauté de Laveyron, une paroisse du diocèse de Vienne. Son église, dédiée premièrement à saint Étienne, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin qui fut soumis à l'abbaye de Saint-Ruf en 1364 et que remplaça en 1779 un collège de cinq prêtres. Il y avait dans cette ville, un couvent de franciscains fondé au XVIIe siècle et un hôpital datant de 1696[12].
L'activité industrielle s'est développée à Saint-Vallier dès le XVIIIe siècle, et la ville a longtemps été une petite cité ouvrière[réf. nécessaire].
Les Rioux
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :
- 1474 : territorium de Rivis (Recogn. Sancti Valerii, 12).
- 1555 : Les Rioulx (terrier de Diane de Poitiers).
- 1891 : Les Rioux, château et quartier de la commune de Saint-Vallier.
Le château appartenait premièrement aux Valernod. En 1635, il est acquis par les Cothonay[17].
De la Révolution à nos jours
En 1790, Saint-Vallier devient le chef-lieu d'un canton comprenant les municipalités de Claveyson, Fay, Laveyron, le Molard-Bouchard, la Motte-de-Galaure, Ratières, Saint-Barthélemy-de-Vals, Sainte-Uze et Saint-Vallier.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) y ajoute les communes d'Albon, Beausemblant, Mantaille, Mureils, Ponsas et Saint-Martin-d'Août, auxquelles ont été jointes, par le fait d'érections nouvelles, celles de Saint-Avit et de Saint-Rambert-d'Albon. La commune de Mantaille en sera retranchée en 1809, et celle du Molard-Bouchard en 1848[12].
Le , Napoléon Bonaparte, de passage au relais de la poste aux chevaux de Saint-Vallier avec son frère Louis, y rédigea ses Impressions de voyage, sous forme de réflexions sur l'amour[réf. nécessaire].
Le , une grande partie du corps d'armée du maréchal Pierre Augereau qui se replie sur Valence, occupe Saint-Vallier, sous les ordres du général Frédéric Auguste de Beurmann.
Saint-Vallier est ensuite occupée par des troupes Autrichiennes[réf. nécessaire].
Développement de l'industrie au XIXe siècle
- Céramique
- Manufacture Revol
En 1789, deux frères de la famille Revol découvrent dans la commune de Saint-Barthélemy-de-Vals une carrière de sable kaolino-feldspathique, qui leur permet de créer deux fabriques de grès fins vers 1800 à Ponsas, puis à Saint-Uze. Les frères Revol s'associent au chimiste M. Raymond pour fabriquer des ustensiles de cuisine et de chimie, dont des creusets, que l'on achetait alors en Allemagne. Cette « terre d'acier » est rendue complètement imperméable par un début de vitrification. On en fait des ustensiles hygiéniques (appellation « porcelaine hygiénique », « hygiocérame »)[réf. nécessaire].
Cette production est présentée avec succès à l'Exposition Industrielle de Paris de 1834. Le succès entraîne la création d'autres fabriques,[réf. nécessaire] jusqu'à une douzaine dans les villages de Saint-Uze, Saint-Vallier, Ponsas, Andancette, Érôme et Épinouze[18]. Les productions se diversifient : isolateurs électriques, carrelage, encrier, éviers, articles funéraires, objets publicitaires dont les carafes à eau jaune Ricard[réf. nécessaire].
Autre version : Saint-Vallier est connue pour sa production aux XIXe et XXe siècles de grès fin industriels. Il s'agit d'un grès fin opaque émaillé, dénommé « porcelaine à feu ». Il ne s'agit pas d'une faïence ou d'une « terre de fer »[réf. nécessaire].
- Manufacture Boissonnet
En 1863, Louis Boissonnet achète une ancienne fabrique de poterie et de tuiles à Saint-Vallier. En 1865 l'entreprise devient officiellement les « Établissements Boissonnet » et oriente sa production vers la fabrication d'objets d'art et de vaisselle en grès émaillé, avec quelque succès — ainsi le sculpteur Félix Devaux reçoit une médaille d'argent à l'Exposition Universelle de 1900 pour son célèbre vase allégorique « Le Rhône et la Saône ». Avec le temps, l'entreprise s'agrandit en achetant d'autres établissements. En 1918, Alexis, fils de Louis Boissonnet, succède à son père et ajoute à la production une ligne de céramique architecturale. Son fils Louis Boissonnet, petit-fils éponyme du fondateur, lui succède à son tour en 1933 ; il renonce à la poterie et dédie entièrement l'entreprise à la production de carrelage (toute poterie « Boissonnet » a donc été produite entre 1865 et 1933).
En 1958, l'établissement Boissonnet devient Novoceram ; et en 2000, Novoceram entre dans le groupe italien Gruppo Concorde, l'un des leaders mondiaux du secteur céramique[19].
- Plat rond, Boissonnet.
- Cruche à eau, Boissonnet.
- Industrie textile
Au XIXe siècle, des entreprises de moulinage, de tissage et de filature de soie s'installent à proximité des cours d'eau. La main d'œuvre est alors majoritairement constituée de femmes et d'enfants[réf. nécessaire].
La construction des voies ferrées
Construite en 1850 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée, la première ligne de train français allait de Paris à Marseille.
Cette ligne coupa la vieille ville en deux mais donna à Saint-Vallier une gare. Le premier train de la ligne passe le à Saint-Vallier.
Le , le tramway de la Galaure est ouvert au public, reliant Saint-Vallier au Grand-Serre (chemins de fer départementaux de la Drôme)[réf. nécessaire].
La Deuxième Guerre mondiale
À l'issue de la défaite de juin 1940, des artilleurs et le génie français font exploser le pont suspendu sur le Rhône[réf. nécessaire].
Le , lors de l'opération Anton des chars allemands passent dans la ville[réf. nécessaire].
Plusieurs actions de résistance sont réalisées[réf. nécessaire].
Le , lors du débarquement de Provence, un bombardement américain de la 15th USAAF visant la voie de chemin de fer pendant la fuite des allemands tombe par erreur sur le quartier du Champ de Mars tuant de nombreux Saint-Vallierois. La majeure partie du sud de la commune est détruite. Un monument commémoratif de cette tragédie se trouve au cimetière de Saint-Vallier. Les noms des victimes ont été inscrits sur le monument aux morts[réf. nécessaire].
Le , la ville est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 par décret[réf. nécessaire].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27.
À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé de 8 adjoints et de 18 conseillers municipaux[20][source insuffisante].
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
Depuis 2014, Saint-Vallier fait partie de la communauté de communes Porte de DrômArdèche, dont elle est le siège et la 3ème commune la plus peuplée[22]. En effet, la communauté de communes Les Deux Rives de la région de Saint-Vallier dont elle faisait auparavant partie a fusionné avec les communautés de communes de la Galaure, des Quatre Collines et de Rhône-Valloire. Elle y tient une place importante de par son activité économique.
Politique environnementale
Les berges de la Galaure ont été aménagées en parcs : « Les jardins de la Galaure » sur les deux rives, et le parc Witsenhausen[réf. nécessaire].
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2019, la commune comptait 3 960 habitants[Note 4], en diminution de 0,45 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Santé
Saint-Vallier est un pôle de santé : hôpitaux Nord-Drôme, maison médicale[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
Loisirs
Sports
Saint Vallier dispose de plusieurs complexes sportifs ainsi que d'un complexe aquatique et d'un skateparc[réf. nécessaire].
- Clubs
Saint Vallier a de nombreux clubs sportifs dont plusieurs évoluent à haut niveau, comme le Saint-Vallier Basket Drôme[réf. nécessaire].
- Événements sportifs
Saint Vallier a accueilli plusieurs arrivées d'étapes du Critérium du Dauphiné et de Paris-Nice et organise chaque année un Grand Prix cycliste[réf. nécessaire].
Économie
Agriculture
En 1992 : vignes, vergers, pâturages (bovins)[11].
- Coopératives agricole et céréalière[11].
- Marché : les premiers et troisièmes jeudis du mois ; tous les jeudis (bestiaux)[11].
- Foires : les et [11].
La commune a été le siège (entre 1919 et 1950) de l'entreprise Seyve-Villard, un des hybrideurs (de la vigne). Il a réalisé une soixantaine d'hybrides dont une dizaine ont été des succès (Seyval, Garonnet, Roucaneuf, etc.). Ces derniers ont popularisé le nom de la localité : Muscat de Saint-Vallier, Dattier de St-Vallier, etc.)[27],[28].
Tourisme
- Syndicat d'initiative (en 1992)[11].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges de l'enceinte médiévale[11],[29] : visibles place d'Orsolles et rue de la Tour.
- Le bourg médiéval de Saint-Vallier et ses extensions en faubourg sont classés Site Patrimonial Remarquable[30].
- Le château dit de Diane de Poitiers[11] est fondé par les dauphins de Viennois au XIIe siècle[réf. nécessaire].
- Les Poitiers en font l'acquisition en 1276. Il est reconstruit au XVe siècle.
- Ses tours furent arasées au niveau des murailles au début du XVIe siècle, à la suite du procès de Jean de Poitiers[31], accusé de complicité dans la trahison du connétable de Bourbon contre François Ier.
- Les jardins à la française ont été dessinés par le paysagiste André Le Nôtre[11].
- Le château est remanié au XVIIe siècle puis endommagé lors de la Révolution.
- Il est restauré en 1925[29].
- Il est flanqué de tours d'angle qui dominent la rivière de la Galaure[réf. nécessaire] et possède une orangerie[11].
- Il est inscrit au titre des monuments historiques en 1944 ( Classé MH (1944)[32]).
- Il n'est pas visitable[réf. nécessaire].
- Église Saint-Valéry (MH) avec une architecture composite : chœur (XVe siècle), deux arcatures romanes dans le mur latéral droit, calice[11].
- Église du XVIIe siècle (ex tour de garde) : lieu de pèlerinage[11].
- La halle, reconstruite en 1852 en maçonnerie à l'emplacement de l'ancien bâtiment en bois[réf. nécessaire].
- L'ancien grenier à sel[réf. nécessaire].
- Chapelle votive du XIXe siècle[11].
- Hospice et hôpital du XIXe siècle (sur l'ancien château delphinal)[11].
- La gare de Saint-Vallier-sur-Rhône (mise en service en 1855).
- La croix des mariniers.
- La salle de spectacles Désiré-Valette, d'architecture de style Art déco, avec un plancher mobile de type Eiffel. Elle était décorée d'un superbe vitrail, détruit pendant le bombardement du .
Le château des Rioux est situé au nord de la ville[réf. nécessaire].
- Château de Diane de Poitiers
- Remparts sur la place d'Orsolles.
- Place de la Pompe.
Littérature
- 1823 : Les Deux Fermiers, ou la Forêt de Saint-Vallier, mélodrame de Ménissier, Dubois et Martin Saint-Ange, parue en 1823[33]
- 1831 : Maître Cornélius, nouvelle historique d'Honoré de Balzac, parue en 1831[précision nécessaire].
- 1832 : Le roi s'amuse, drame romantique en cinq actes de Victor Hugo, parue en 1832[précision nécessaire].
Films tournés à Saint-Vallier
Arts plastiques
- Poterie de grès[11].
- Des expositions sont régulièrement organisées à la Salle Arts Plastiques et à la médiathèque[réf. nécessaire].
- Vue de Saint-Vallier par Hendrik Gijsmans, école flamande, Fonds des dessins et miniatures, Louvre, RF 55292, Recto.
- Vue de la ville et du château de Saint-Vallier en 1809, d'après un tableau à l'huile de C.L. Panckoucke.
Site paléontologique
Au milieu du XIXe siècle, des ossements ont été découverts au site de Montrebut, qui est devenu par la suite une référence biostratigraphique : « gisement pliocène supérieur de Saint-Vallier, période du villafranchien moyen »[34],[35].
Politique
- Aymar de Poitiers-Valentinois (1322-1374 ou 1376).
- Charles II de Poitiers : seigneur de Saint-Vallier, qui a combattu aux côtés de Jeanne d'Arc lors du Siège de Paris (1429)[36].
- Marie de Valois (1450-1470) : fille naturelle du roi de France Louis XI et de Marguerite de Sassenage, épouse d'Aymar de Poitiers.
- Jean de Poitiers (?-1539) : père de Diane et accusé de complicité dans la trahison du connétable de Bourbon[31].
- Diane de Poitiers (1499 ou 1500-1566) (la date et le lieu de naissance ne sont pas connus avec certitude : selon certains historiens, elle serait née à Saint-Vallier, selon d'autres à Étoile-sur-Rhône) : comtesse de Saint-Vallier, duchesse d'Étampes, duchesse de Valentinois, elle fut célèbre pour sa beauté et sa place de favorite du roi de France Henri II sur qui elle avait une grande influence.
- Barthélemy de Laffemas (1545-peut-être en 1612) : contrôleur général du commerce du royaume sous Henri IV. Issu de la petite noblesse protestante, pauvre, il doit travailler : il a fait son apprentissage de tailleur à Saint-Vallier.
- Pierre-Félix de la Croix de Chevrières (1644-1699) : comte de Saint-Vallier, capitaine des gardes de la porte du roi Louis XIV.
- Jean-Denis-René de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier (1756-1824) : comte de Saint-Vallier, président du Sénat conservateur durant le Premier Empire.
- Charles-Paul de La Croix de Chevrières de Saint-Vallier (1759-1835) : comte de Saint-Vallier, homme politique.
- Charles Raymond de Saint-Vallier (1833-1886) : comte de Saint-Vallier, diplomate et homme politique.
- Laurent Amodru (1849 à Saint-Vallier-1930) : médecin et député sous la Troisième République.
- Jules Nadi (1872-1928) : député sous la Troisième République. En 1905, il fonde la loge maçonnique de Saint-Vallier.
- Marius Moutet (1876-1968) : homme politique français, ministre de la France d'Outre-Mer, député, président du Conseil Général de la Drôme, sénateur de la Drôme, conseiller général de Saint-Vallier après la Libération.
- Désiré Valette (1881-1944) : homme politique français, maire de Saint-Vallier, sénateur de la Drôme.
- Jenny Flachier (1903-2000, mort à Saint-Vallier) : femme politique française, résistante et députée du Parti communiste français.
Science
- Jean-Michel Raymond (1766-1837), dit Jean-Michel Raymond Latour : chimiste, propriétaire du château des Rioux.
- Jean Montagu (1917-2002) : ingénieur céramiste et artisan potier.
Art et audiovisuel
- Jean Broussolle (né en 1920 à Saint-Vallier) : auteur compositeur — membre des Compagnons de la Chanson de 1952 à 1972 —.
- Malik Chibane (né en 1964 à Saint-Vallier) : réalisateur, scénariste, et producteur de cinéma français.
- Étienne Pradier (né en 1965 à Saint-Vallier) : prestidigitateur français.
- Christophe Blanc (né en 1966 à Saint-Vallier) : réalisateur et scénariste de cinéma français.
- Laetitia Bourgeois (née en 1970 à Saint-Vallier) : historienne et romancière.
- Stéphanie Reynaud (née à Saint-Vallier) : actrice française[37].
- Laurie Delhostal : journaliste et présentatrice sportive pour le groupe Canal Plus[précision nécessaire].
Économie
- Aimé Baboin (1809-1870) : fondateur des soieries Aimé Baboin & Cie à St Vallier et Lyon.
- Norbert Dentressangle : fondateur et président du conseil de surveillance du groupe Norbert Dentressangle, leader mondial dans le transport routier et la logistique.
Sport
- Nancy Joseph (née en 1967 à Saint-Vallier) : championne du monde et d'Europe de Boxe française-Savate, quatre fois championne du Monde de Kick Boxing, deux fois championne du Monde de Boxe Thaï[38].
- David Fraisse (né en 1968 à Saint-Vallier) : joueur international de Rugby à 13.
- Éric Micoud (né en 1973 au Bénin) : joueur de basket, ancien international. Il a été formé à Saint-Vallier.
- Olivier Milloud (né en 1975 à Saint-Vallier) : ancien joueur de rugby à XV.
- Charles Cazaux (né en 1978) : champion du monde de parapente[précision nécessaire].
- Sébastien Joly (né en 1979 à Tournon) : cycliste professionnel. Il habite à Saint-Vallier.
- Jesse Delhomme (né en 1985 à Tournon) : joueur de basket-ball français. Il a joué dans le Saint Vallier Basket Drôme.
- Jessica Clémençon (née en 1989 à Saint-Vallier) : joueuse de basket-ball.
- Benjamin Thomas (né en 1995 dans le Tarn) : joueur professionnel de basket-ball. Il a été formé à Saint-Vallier.
Religion
- Guillaume Amazan : prieur au prieuré Saint-Ruf de Saint-Vallier et intendant de Diane de Poitiers au XVIe siècle
- Pierre de Valernod (1551 à Saint-Vallier-1625) : évêque de Nîmes.
- Jean de La Croix de Chevrières (vers 1557-1619) : comte de Saint-Vallier, évêque de Grenoble.
- Pauline Jaricot (née en 1799 à Lyon, morte en 1862) : religieuse. Elle a résidé au château de Saint-Vallier où résidait Marie-Laurence épouse de Monsieur Chartron, le principal industriel en soierie[39] de la localité[40][source insuffisante].
- Gabriel Breynat (1867 à Saint-Vallier-1954) : missionnaire de la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée dans le Grand Nord canadien, « l'évêque volant du Mackenzie ».
Héraldique, logotype et devise
On trouve les armoiries de Saint-Vallier dans la monographie d'Albert Caize (1867)[41].
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Écartelé : aux I et IV, d'or au dauphin d'azur, allumé, langué, loré, peautré et oreillé de gueules (Dauphiné) ; au II, d'azur à six besants d’argent posés 3, 2 et 1, au chef d'or (Poitiers-Valentinois) ; au III, d'azur, au buste de cheval d'or, animé de gueules, au chef cousu de gueules chargé de trois croisettes d'argent (La Croix de Chevrières)[42]
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La commune utilise aujourd'hui[43] un logotype construit autour de son toponyme.
Annexes
Bibliographie
- Albert Caise, Histoire de Saint-Vallier, de son abbaye, de ses seigneurs et de ses habitants : Ouvrage orné d'une vue du château de Saint-Vallier avec un plan de la ville et suivi d'une liste des plus anciennes familles de Saint-Vallier, J. B. Dumoulin, , 300 p. (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en octobre 2020, l'ancienne notion d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
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- Site de la mairie.
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