Talissieu

Talissieu est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Talissieu

Vue générale du bourg de la commune de Talissieu.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes Bugey Sud
Maire
Mandat
Sabrina Deguisne
2020-2026
Code postal 01510
Code commune 01415
Démographie
Gentilé Tarcholands
Population
municipale
499 hab. (2019 )
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 05″ nord, 5° 43′ 10″ est
Altitude Min. 232 m
Max. 574 m
Superficie 4,80 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Culoz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plateau d'Hauteville
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Talissieu
Géolocalisation sur la carte : France
Talissieu
Géolocalisation sur la carte : Ain
Talissieu
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Talissieu

    Ses habitants sont les Tarcholands.

    Géographie

    La commune est située à km à l'ouest de Culoz et à 15 km au nord de Belley, dans la partie sud-est de l'Ain, le Bas-Bugey ; elle s'étend entre le marais de Lavours et les reliefs du Valromey : entre la rivière du Séran et les contreforts sud-ouest de la montagne du Grand Colombier.

    Hameaux

    Outre le bourg, Talissieu comprend les hameaux d'Ameyzieu et de Marlieu.

    Hydrographie

    Le Séran, le Laval, le Grand Vouard, le Petit Vouard et le Ruisseau de l'Eau Morte sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

    Communes limitrophes

    Vieu Chavornay
    Artemare N Béon
    O    Talissieu    E
    S
    Ceyzérieu
    Carte de la commune de Talissieu et des proches communes.

    Géologie

    Dans la partie basse, la commune se situe sur des dépôts morainiques et glacio-lacustres liés à la présence du glacier du Rhône au Würm[1]. La moraine de Marlieu marque un stationnement du front glaciaire avant le val du Bourget où le glacier s'est ensuite retiré[2]. Les reliefs en bas de pente du Grand Colombier sont composées de barres calco-marneuses du Valanginien et du Hauterivien sous des colluvions plus récentes. La limite avec Ceyzérieu est formée par une petite falaise de calcaires barrémo-aptiens à faciès urgonien[1].

    De nombreuses résurgences sont observables au pied du versant et les eaux peuvent aussi s'infiltrer plus profondément et arriver jusqu'au marais où elles remontent sous pression à travers les alluvions[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Talissieu est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Culoz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,8 %), terres arables (21,9 %), zones urbanisées (12,6 %), prairies (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Le village est compris dans le territoire des Séquanes lors de la conquête de la Gaule par César[10],[11]. La colonisation romaine y est attestée[12]. Le nom de la commune proviendrait d'un certain Talussius, possesseur du domaine[13]; de même Ameyzieu proviendrait de Amatiacus, nom d'un autre propriétaire terrien à l'époque[14].

    Le village fait partie du diocèse de Genève vers le IVe siècle[10]. Le patron de la commune est saint Christophe[13]. Vers l'an 1100, Alard de Luyrieu[10] donne la terre de Talissieu aux religieux du monastère clunisien de Nantua, qui y fondent un prieuré[15]. En 1144, le pape Lucius II confirme dans une bulle le rattachement de ce prieuré à celui de Nantua[16]. C'est le prieur de Nantua qui nomme le prieur de Talissieu. Ce dernier choisit lui-même ses assistants parmi les moines, et il nomme les prêtres desservant les églises dépendant du prieuré (Talissieu, Ameyzieu, Chavornay, Virieu-le-Petit, Romagnieu et Passin)[13]. Un acte de 1355 précise les droits et devoirs du prieur, de ses subordonnés (sacristain, « moine socius », curés, etc.), des paroissiens et des seigneurs[17]. Ces devoirs sont rappelés lors de la visite de François de Sales, le [18]. En 1614, l'hôpital du prieuré est fortement délabré. C'est dans ce bâtiment que l'aumônier accueille les pauvres et les visiteurs de passage[19]. L'histoire du prieuré s'achève avec la mise à disposition de la Nation des biens du clergé en 1789. L'année suivante, Anthelme Cerdon, curé de Talissieu, prête serment dans le cadre de la Constitution civile du clergé, avant de renoncer à la prêtrise et de se marier en 1794. Un nouveau curé est nommé en 1797[20].

    En 1180, est fait mention de l'existence du hameau de Marlieu[10] et à la fin du XIIe siècle, est fait mention du hameau de Moulins[10]. La réunion des paroisses de Talissieu et d'Ameyzieu date du XIVe siècle[10]. En 1609, est réalisée, l'acquisition des ruines de Château-Froid par le prieur de Pierre-Châtel, Claude de la Pierre, qui rebâtit le château[10],[21]. Le , la commune d'Ameyzieu disparaît[22]. Elle est partagée entre Talissieu et la commune de Yon qui récupèrent respectivement le bourg du village et le hameau d'Artemare[23]. Yon devient alors Yon-Artemare puis Artemare en 1886.

    Politique et administration

    Mairie.

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2008 Charles Verard   Réélu en 2001
    2008 2014 Colette Michel    
    2014 2015 José Fernandez-Gonzalez    
    janvier 2015[24] mai2020 Jean-Francois Ducruet    
    mai 2020 en cours Sabrina Deguisne[25]   Ouvrière non qualifiée de type industriel

    Intercommunalité

    La commune fait partie du syndicat mixte du bassin versant du Séran.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[27].

    En 2019, la commune comptait 499 habitants[Note 3], en augmentation de 14,45 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    287275304296349339334338343
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    291339550548533500503442487
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    427428405438364401381346358
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    351343317317401402446453425
    2015 2019 - - - - - - -
    443499-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie locale

    Sports

    La 7e étape du Tour de France 2007 est passée à Talissieu et la 6° étape du critérium du Dauphiné 2017 y passe le .

    Économie

    La commune ne compte que peu d'activités commerciales ou industrielles : un peu d'agriculture[30] et quelques services (artisans, maison de retraite).

    La commune est actuellement comprise dans le vignoble du Bugey et fait partie des zones d'appellation d'origine contrôlée des vins bugey et roussette du Bugey. Elle est aussi comprise dans l'AOC du fromage comté.

    La crise du phylloxéra au XIXe siècle a durement impactée les vignobles à cette époque[12]. La vigne est encore un peu présente.

    Au début du XXe siècle (avec 428 hab.) l'économie est décrite ainsi[31][source insuffisante] :

    « La récolte moyenne annuelle est d’à peu près 700 x de blé, 150 x d’avoine, 100 x de maïs, un peu de haricots, colza, choux fourragers, 1500 x de p. de terre, 1000 x de betteraves f., 700 x de fourrages art., 7000 x de foin, 1500 hectol. de vin, 15 x de feuilles de mûrier. On trouve un assez grand nombre d’arbres fruitiers, noyers, pêchers, pommiers, poiriers. L’effectif moyen des animaux est d’env. 33 chevaux, 6 ânes, 2 taureaux, 2 bœufs, 200 vaches, 40 élèves bovins, 1 bélier, 10 brebis, 5 agneaux, 50 porcs, 15 chèvres. La com. est surtout agricole, elle fait peu de commerce, 1 boulanger, 4 auberges, 2 épiciers. Il y a deux foires chaque année les 26 juillet et 29 octobre. Comme industrie on trouve un moulin à blé, une scierie de bois et une fromagerie. »

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Christophe.
    • Église Saint-Christophe. L'église actuelle a été construite en 1884, à l'emplacement même de l'ancienne église du prieuré[13].

    Patrimoine naturel

    La partie basse de la commune est composée de formations végétales hygrophiles liées au marais : la forêt est une aulnaie glutineuse (Alnetum glutinosæ) ; les milieux ouverts se rattachent aux phragmitaies et cariçaies sur argiles et limonsCarex elata et C. acutiformis) désormais utilisées essentiellement par les grandes cultures. Sur les contreforts du Grand Colombier les formations sont xérophiles : on trouve des prairies sèches (Mesobrometum, Xerobrometum) en train de se refermer à la suite de la déprise agricole, puis au-dessus la chênaie pubescente à buis (Buxo-Quercetum). Au-dessus, plus mésophile, se trouve la chênaie à charme (Querco-Carpinetum s. l.)[32].

    Parmi les espèces de faune notables on peut citer le castor d'Europe.

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Bert, musicien de renommée régionale, est né à Talissieu en juin 1920[33].
    • Joseph de Maistre a séjourné plusieurs fois dans sa propriété de Talissieu, jusqu'en 1793, avant qu'elle ne lui soit confisquée par le gouvernement révolutionnaire[34]. Dans une lettre du , de Maistre écrit au ministère des Affaires étrangères de Savoie à Turin pour demander le maintien de l'exemption d'impôt de la taille dont bénéficie son domaine Talissieu, montrant ainsi l'intérêt économique de cette terre pour sa famille[35].
    • René-Alexandre Dupanloup, évêque de Belley-Ars de 1975 à 1987, est mort à Talissieu en 1994.
    • Charles Fourier a résidé à Talissieu puis à Belley entre 1816 et 1821, chez ses nièces puis chez sa sœur. C'est dans ce village qu'il a notamment commencé la rédaction de ce qui est aujourd'hui considéré comme l'une de ses œuvres majeures : Le Nouveau Monde amoureux[36]. Une plaque apposée par l'Association d’études fouriéristes sur la maison rappelle la présence dans la commune du grand penseur de l'attraction passionnée[37],[38].

    Talissieu dans la littérature

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Archives de l'abbaye Saint-Pierre de Nantua concernant le prieuré de Talissieu-en-Bugey (H83, H83bis)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Y. Kerrien, G. Monjuvent, Notice explicative de la feuille Belley à 1/50 000, Orléans, BRGM, coll. « Carte géologique de la France à 1/50000 », (lire en ligne).
    2. G. Monjuvent, « La déglaciation rhodanienne entre les moraines internes et le Val du Bourget », Géologie Alpine, vol. 64, , p. 61–104 (lire en ligne, consulté le ).
    3. G. Aïn, « Étude écologique du marais de Lavours (Ain) », Documents pour la carte de la végétation des alpes, vol. 7, , p. 25–64 (lire en ligne).
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères,... : accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution, Dumoulin (Paris), (lire en ligne).
    11. Marc de Seyssel, « Le Bugey : esquisse historique (I) », Le Bugey, no 1, , p. 16-33 (lire en ligne)
    12. Abel Chatelain, « Peuplement et population du Valromey », Les Études rhodaniennes, vol. 16, no 2, , p. 119–139 (lire en ligne, consulté le ).
    13. L. Joly, « Le prieuré de Talissieu », Bulletin de la Société Gorini : revue d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse du Diocèse de Belley, Bourg-en-Bresse, Société Gorini, vol. XXIX, , p. 193-203 (lire en ligne)
    14. Paul Guillemot, Monographie historique de l'ancienne province du Bugey, Léon Boitel, .
    15. Jacques Dubois, « L'implantation monastique dans le Bugey au Moyen Âge », Journal des savants, vol. 1, no 1, , p. 15–31 (lire en ligne, consulté le ).
    16. L. Joly, « Le prieuré de Talissieu (suite) VI. - Les traces du prieuré au XIIe et XIIIe siècles », Bulletin de la Société Gorini : revue d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse du Diocèse de Belley, Bourg-en-Bresse, Société Gorini, vol. XXX, , p. 38-44 (lire en ligne).
    17. [Cet acte est conservé parmi les Archives de l'abbaye Saint-Pierre de Nantua (voir la bibliographie)] L. Joly, « Le prieuré de Talissieu (suite) VII. - Le XIVe siècle (suite) - Fonctions du prieur et de ses subordonnés », Bulletin de la Société Gorini : revue d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse du Diocèse de Belley, Bourg-en-Bresse, Société Gorini, vol. XXX, , p. 91-98 (lire en ligne)
    18. L. Joly, « Le prieuré de Talissieu (suite) », Bulletin de la Société Gorini : revue d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse du Diocèse de Belley, Bourg-en-Bresse, Société Gorini, vol. XXX, , p. 199-210 (lire en ligne)
    19. Pierre Delain, « Le massif du Grand Colombier, deuxième partie : Culoz et le versant du Valromey », Visages de l'Ain, Bourg-en-Bresse, no 51, , p. 7
    20. L. Joly, « Le prieuré de Talissieu (suite et fin) », Bulletin de la Société Gorini : revue d'histoire ecclésiastique et d'archéologie religieuse du Diocèse de Belley, Bourg-en-Bresse, Société Gorini, vol. XXXI, , p. 21-31 (lire en ligne).
    21. Plus tard, ce château a appartenu à la famille Dolfus, avant d'être vendu à la firme Schneider qui y a installé une colonie de vacances (Pierre Delain, 1960, « Le massif du Grand Colombier, deuxième partie : Culoz et le versant du Valromey » Visages de l'Ain, n° 51, p. 7).
    22. Napoléon III, Bulletin des lois, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 305
      « Loi qui supprime la commune d'Ameyzieu et réunit son territoire aux communes de Talissieu et d'Yon (Ain) »
    23. Édouard Philipon, Dictionnaire topographique du département de l'Ain : Comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 528 p. (lire en ligne), p. 10
      « Cette commune fut supprimée vers 1860 ; le chef-lieu Ameyzieu fut réuni à la commune de Talissieu, et Artemare à celle d'Yon. »
      .
    24. « Jean-Francois Ducruet, nouveau maire du village », sur leprogres.fr, Le Progrès (consulté le ).
    25. « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    30. « Résultats - données chiffrées : Recensement agricole 2010 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    31. Jacques de Pommerol, Dictionnaire du département de l'Ain, (lire en ligne).
    32. Jean-François Dobremez, « Carte écologique des Alpes : feuille de Belley 1/50 000 (XXXII-31) », Documents pour la carte de la végétation des alpes, vol. 10, , p. 43-56 (lire en ligne).
    33. « Le joli Bugey de Louis Bert », sur site personnel sur le Bugey.
    34. Paul henri Dufournet, La Savoie dans la Révolution : avec les conventionnels Jean-Baptiste Carelli de Bassy, ci-devant comte de Cevins, baron de l'Empire, et Anthelme Marin, Annecy, Académie salésienne, , 324 p. (lire en ligne), p. 52-53, 155, 288
    35. Bernard secret, « Joseph de Maistre à Talissieu », Visages de l'Ain, Bourg-en-Bresse, no 54, , p. 22-24
    36. Charles Fourier (préf. Simone Debout-Oleszkiewicz), Le Nouveau Monde amoureux, Paris, Ed. Anthropos, , 521 p. (lire en ligne), p. XII-XIII
    37. « Journées "Fourier revient" dans le Bugey », sur Eventbrite (consulté le )
    38. Thomas Bouchet, Bernard Desmars et Jean-Claude Dubos, « Bourdon, Emile », sur www.charlesfourier.fr, (consulté le )
    39. Jean Anthelme Brillat-Savarin, Physiologie du goût, G. de Gonet (Paris), (lire en ligne), p. 340-342.
    40. Maurice Renard, Le Péril bleu, Paris, L. Michaud, , 372 p. (BNF 31196215, lire en ligne).
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