Teyran
Teyran [tej.ʁɑ̃] (en occitan Teiran [tej.'ran]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie.
Teyran | |
![]() Vue sur la colline de Teyran. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup |
Maire Mandat |
Éric Bascou 2020-2026 |
Code postal | 34820 |
Code commune | 34309 |
Démographie | |
Gentilé | Teyrannais |
Population municipale |
4 595 hab. (2019 ![]() |
Densité | 458 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 41′ 07″ nord, 3° 55′ 44″ est |
Altitude | Min. 45 m Max. 122 m |
Superficie | 10,04 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Montpellier (banlieue) |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Gély-du-Fesc |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Salaison, la Cadoule, le ruisseau de Cassagnoles et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Teyran est une commune urbaine qui compte 4 595 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Teyrannais ou Teyrannaises ou Teyraniens.
Géographie

Situation
La ville de Teyran se situe à 10 km au nord-est de Montpellier, sur la route départementale 21 reliant le littoral à Carnas dans le Gard.

Elle se trouve à mi-chemin entre la mer Méditerranée et les premiers contreforts des Cévennes. Entourée de garrigue, elle présente une vue sur le Pic Saint-Loup.
Communes limitrophes
Relief et géologie
Le territoire communal présente une pente générale descendant vers le sud jusqu'à la vallée du Salaison et de ses ruisseaux affluents.
Hydrographie
La rivière du Salaison et la rivière la Cadoule sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prades Le Lez », sur la commune de Prades-le-Lez, mise en service en 1980[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 852,2 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 10 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Description générale
Le climat de Teyran est un climat méditerranéen aux étés chauds humides.
Données
Ville | Ensoleillement![]() |
Pluie![]() | Neige![]() | Orage![]() | Brouillard![]() |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Teyran | 2687 | 699,1 | 2,5 | 23,3 | 18,8 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,2 | 3,3 | 4,9 | 7,8 | 11,2 | 14,6 | 17,1 | 16,7 | 14,2 | 10,6 | 5,9 | 2,8 | 9,3 |
Température moyenne (°C) | 6,6 | 7,8 | 9,8 | 12,6 | 16,1 | 19,9 | 22,8 | 22,2 | 19,4 | 15,4 | 10,3 | 7,2 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,1 | 12,4 | 14,7 | 17,5 | 21,1 | 25,3 | 28,4 | 27,7 | 24,7 | 20,2 | 14,7 | 11,7 | 19,1 |
Ensoleillement (h) | 147 | 153 | 208 | 230 | 271 | 310 | 350 | 310 | 237 | 187 | 146 | 137 | 2 687 |
Précipitations (mm) | 72,3 | 72,3 | 55 | 54,9 | 52,1 | 33 | 20 | 41,7 | 62,3 | 109,5 | 62,8 | 63,3 | 699,1 |
Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[15], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[17] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[18].
Urbanisme
Typologie
Teyran est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[I 1],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45 %), zones urbanisées (23,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,2 %), forêts (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
La commune a été connue sous les variantes : ecclesia de Terano (XIIe siècle), montem de Teyrano (1200), castrum de Tayrano (1202), villa et forcia de Teirano (1228), de Teyrano (1321), prior de Tayrano alias de Albaterra (1391), Teyran (1626).
Le nom de Teyran vient d'un domaine gallo-romain : gentilice latin Terius + suffixe -anum[22].
Histoire
Héraldique
Teyran
D'azur au sautoir d'or chargé d'un croissant de gueules[23]
Le village initial : Saint André d'Aubeterre
Le cartulaire de Maguelone cite plusieurs fois Teyran : de Albaterra, id est de Tairano[24] ; de Teyrano[25]; ecclesia de Terano[26].

Le Mont de Teyran en 1200
Au XIIIe siècle, on trouve toujours dans le cartulaire de Maguelone : montem de Teyrano, 1200[27] ; castrum de Tayrano, 1202[28] ; villa et forcia de Teirano, 1228[29].
Révolution française
Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire en floréal an II[30].
De la Révolution à nos jours
De 1793 (120 habitants) à 1900 (450 habitants), le chiffre de la population va suivre une progression constante pour connaître au début du XXe siècle une période stationnaire.
Les principales activités sont liées à l’agriculture avec des cultures de céréales en abondance, de vignes mais aussi d’oliviers. L’élevage des moutons est important avec 2035 bêtes à laine recensées en 1836. On assiste à plusieurs tentatives d’industries liées essentiellement à l’extraction minière (houille, manganèse, sable) à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le château de Teyran voit son prestige s’atténuer en raison de l’agrandissement de la chapelle en église en 1817 et de la fondation du presbytère en 1846.
Le , le Marquis Thomas de Masclavy décède, obligeant, quelques années après, ses héritiers à mettre le château en vente. La municipalité voit là l’occasion propice de procurer aux Teyrannais, par l’achat de cet immeuble, un presbytère, des maisons d’école et une salle de mairie. L’acquisition se fera le .
En 1866, une nouvelle église sera construite sur une partie du château.

L’accroissement de la population et l’augmentation de la production agricole vont rendre nécessaire la création de nouvelles routes et l’amélioration des anciennes. Ainsi, le , le conseil va demander au préfet d’établir sur le chemin de grande communication n021, partant de St-Mathieu-de-Tréviers et allant jusqu’à Sommières et Lunel, un embranchement entre Montaud et St-Drézéry, passant à Teyran, Jacou, Castelnau et Montpellier. Les travaux débutèrent en 1856 pour s’achever en 1868. En 1887, la décision est prise d’amener l’eau par un système de canalisations dans toutes les parties du village, mais n’aboutit pas. Le télégraphe est installé en 1902 et l’éclairage électrique en 1909.
Politique et administration

Liste des maires
Intercommunalité
Cette commune a appartenu à la communauté d'agglomération de Montpellier du au .
Cette sortie correspondait au souhait du conseil municipal qui n'avait pas accepté l'intégration initiale. Elle a alors intégré la communauté de communes du Grand Pic Saint Loup.
Jumelages
Teyran est jumelée avec la ville italienne de Montelibretti.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 863 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 4 746 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 27 990 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 68 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 5,5 % | 5,5 % | 7,2 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 749 personnes, parmi lesquelles on compte 74,5 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 25,5 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 867 emplois en 2018, contre 753 en 2013 et 655 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 867, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,2 %[I 13].
Sur ces 1 867 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 387 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,7 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
501 établissements[Note 11] sont implantés à Teyran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 501 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 26 | 5,2 % | (6,7 %) |
Construction | 57 | 11,4 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 117 | 23,4 % | (28 %) |
Information et communication | 26 | 5,2 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 20 | 4 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 28 | 5,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 103 | 20,6 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 77 | 15,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 47 | 9,4 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,4 % du nombre total d'établissements de la commune (117 sur les 501 entreprises implantées à Teyran), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[31] :
- Entreprise Travesset, construction de réseaux électriques et de télécommunications (11 120 k€)
- Teyran Agri-Services SARL - Tas, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (10 349 k€)
- Prodi, autres travaux d'installation n.c.a. (1 028 k€)
- Societe Teyranaise D'amenagements Generaux - Stag, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (824 k€)
- Arthur Delmas - Croquez Du Frais, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (588 k€)
En 2013, le groupe Ultimate Energy a subventionné l’équipement de certaines habitations de panneaux photovoltaïques sans aucun investissement de la part de leurs propriétaires, ces maisons seront alors des maisons témoins dans un but publicitaire.[réf. nécessaire]
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 44 | 28 | 20 | 18 |
SAU[Note 14] (ha) | 339 | 464 | 605 | 1 252 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 28 en 2000 puis à 20 en 2010[34] et enfin à 18 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 59 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[35],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 339 ha en 1988 à 1252 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 70 ha[34].
Population et société
Évolution de la population
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2019, la commune comptait 4 595 habitants[Note 16], en diminution de 0,24 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 197 hommes pour 2 388 femmes, soit un taux de 52,08 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,24 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La commune dispose d'une crèche - halte garderie ainsi que d'une école dénommée groupe Jules-Ferry comprenant 5 classes de maternelle et 10 classes de primaire.
Les enfants allant au collège sont accueillis à Jacou.
Santé
On trouve des professionnels de la santé sur la commune : médecins généralistes, dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes, un neurologue, un nutritionniste, un orthophoniste, un ostéopathe et un psychothérapeute[41]. Deux pharmacies sont également présentes. La commune dispose par ailleurs d'une maison de retraite.
Équipements sportifs

- Terrain de football
- Terrain de balle au tambourin
- Terrains de tennis
- Gymnase (siège du Handball Club de Teyran)
- boulodrome
- skate park
- arène
Associations
Associations culturelles, de loisirs ou sportives[42].
Lieux et monuments
En 1786, le pont vieux, qui était seul, s'appelait : «le pont de Teyran, à l'approche dudit lieu sur le chemin de Montpellier», et le commentaire du contrôle dudit pont est ainsi rédigé «les fondations de ce pont sont sur le rocher apparent, ce qui fait que, quoique d'une construction à ne pas imiter .
Patrimoine culturel

Une médiathèque municipale : ouverte en 1994, la médiathèque municipale de Teyran propose des collections multisupports (livres, périodiques, cédéroms, CD audio, DVD) sur deux niveaux. Service de proximité pour les Teyrannais, la médiathèque accueille également les publics provenant des communes alentour. Outre ses collections, elle propose un espace multimédia et des animations tout au long de l'année (exemple : forums sur les gratuiciels).
Manifestations culturelles et festivités
- Fête votive le dernier week-end du mois d'août
- Semi-marathon des vendanges au mois de septembre
- Teyrannaise des arts au mois de novembre
Galerie
- L'église de Teyran.
- Croix à Teyran
- clocher de l'église de Teyran
- monument aux morts
- vieux pont de Teyran
- Clair de lune à Teyran.
- Teyran, vue de la colline et l'église
- la colline et l'église
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Montpellier » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Teyran » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Teyran » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Teyran » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Teyran » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Teyran (34309) », (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Prades Le Lez - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Teyran et Prades-le-Lez », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Prades Le Lez - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Teyran et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Climatologie mensuelle à Montpellier Fréjorgues », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Teyran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Teyran », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 395
- Banque du Blason
- Cartulaire de Maguelone tome I p. 54.
- Cartulaire de Maguelone tome I p. 59.
- Cartulaire de Maguelone tome I p. 63.
- Cartulaire de Maguelone tome I p. 449.
- Cartulaire de Maguelone tome I p. 485.
- Cartulaire de Maguelone tome II p. 311.
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 413.
- « Entreprises à Teyran », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Teyran - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Hérault (34) », (consulté le ).
- les professionnels de santé sur le site de la commune
- les associations sur le site de la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Gaston-Bernard Arnal et Michel Sahuc, « L'agglomération de Montbeyre-La-Cadoule (Teyran, Hérault) : le secteur de "l'Harmassou", contexte général et bilan de la fouille 1990-1991 », Archéologie en Languedoc, no 17, , p. 23-31
- Gaston-Bernard Arnal et Jean Clopes, « Apport général des recherches sur les sites préhistoriques de la source de la Cadoule à Teyran (Hérault) », Archéologie en Languedoc, no 18, , p. 31-48
- Gaston-Bernard Arnal et Jean Clopes, Teyran (Hérault), première agglomération préhistorique à structures en pierres sèches : approche chronologique du Chasséen méridional, Lodève, Centre de recherche archéologique du Haut-Languedoc, coll. « Mémoire du Centre de recherche archéologique du Haut-Languedoc » (no 6), , 94 p.
- Claude Bracq, Teyran, une page d'histoire : 1664-1809, Castries, Les Éditions du Mistral, coll. « Terres du Sud », , 71 p.
- Louis-Henri Escuret, Préhistoire à Teyran-Montbeyre (Hérault) : étude d'un village du néolithique moyen, Lodève, éd. Impr. des beaux-Arts, , 120 p.
- Augustin Villemagne, Histoire de Teyran, Hérault, Montpellier, L. Valat, , 312 p. (lire en ligne)
- Augustin Villemagne, Paroisse de Teyran, inventaire de l'église, Teyran, s.n., , 31 p.
- Augustin Villemagne, « Teyran (982-1905), livre second : du protestantisme à la Révolution », Revue historique du diocèse de Montpellier, 1911-1912
- Augustin Villemagne, « Teyran (982-1905), livre premier : de l'origine au protestantisme », Revue historique du diocèse de Montpellier, 1910-1911
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Teyran (1816-1872) [0,14 ml]. Cote : 309 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
- Liste des communes de l'Hérault
- Département de l'Hérault
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Portail des communes de France
- Portail de l’Hérault