Gray (Haute-Saône)

Gray (prononcé [ɡʁe]) est une commune de l'Est de la France, située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative de Bourgogne-Franche-Comté. Située sur la Saône, elle bénéficie d'une position centrale par rapport aux villes de Besançon, Dijon, Dole, Langres et Vesoul.

Ne doit pas être confondu avec Gray-la-Ville.

Pour les articles homonymes, voir Gray.

Gray
Diverses vues de Gray.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gray
(siège)
Maire
Mandat
Christophe Laurençot
2020-2026
Code postal 70100
Code commune 70279
Démographie
Gentilé Graylois
Population
municipale
5 553 hab. (2019 )
Densité 274 hab./km2
Population
agglomération
9 535 hab. (2019 )
Géographie
Coordonnées 47° 26′ 42″ nord, 5° 35′ 32″ est
Altitude Min. 187 m
Max. 249 m
Superficie 20,26 km2
Type Commune urbaine
Élections
Départementales Canton de Gray
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Gray
Géolocalisation sur la carte : France
Gray
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Gray
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Gray
Liens
Site web gray.fr

    Gray comptait 5 553 habitants en 2019, ce qui en fait la cinquième ville la plus peuplée du département. Ses habitants sont appelés les Graylois. Son unité urbaine rassemblait 9 535 habitants en 2019 et son aire d'attraction comptait 25 155 habitants. Elle est le siège d'une intercommunalité, la communauté de communes Val de Gray, comprenant 48 communes et 20 494 habitants en 2018.

    Occupée dès la préhistoire par des troupes nomades, Gray est depuis longtemps l'une des villes les plus importantes de Haute-Saône. Sa vocation commerciale s'est affirmée dès le XIIIe siècle, et elle est rapidement devenue le deuxième port de l'Est de la France après Strasbourg[1].

    Surnommée Gray la jolie et labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté[2], la ville possède un patrimoine architectural de qualité, dont les plus anciens monuments datent du XIVe siècle. Son patrimoine naturel, constitué en majeure partie par la Saône, est propice au développement du tourisme fluvial et du cyclotourisme. Le festival Rolling Saône se déroule chaque année à Gray.

    Située à un emplacement stratégique, aux confins de la Bourgogne et de la Franche-Comté, entre les deux métropoles régionales de Besançon et Dijon, la ville de Gray constitue un des principaux pôles économiques et urbains du département de la Haute-Saône.

    Géographie

    Localisation

    La ville de Gray se situe dans le sud-ouest de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté. Gray bénéficie d’une position centrale par rapport à Besançon, Dijon, Dole, Langres et Vesoul[3]. Ancier, Arc-lès-Gray et Gray-la-Ville sont des communes accolées à Gray. Le tableau ci-dessous représente les communes limitrophes de Gray[4].

    Représentations cartographiques de Gray
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Le pont de pierre franchissant la Saône, construit entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle.

    Hydrographie

    La Saône vue depuis le pont Neuf.

    La Saône traverse la ville au nord, d'est en ouest. Les quais ont été aménagés pour permettre aux cyclistes et piétons de s'y promener.

    Climat

    Gray est soumise à un climat continental dégradé caractérisé par des précipitations importantes tant en quantité qu'en fréquence, des hivers rudes avec de fortes gelées et de la neige et des étés chauds et secs[5]. D'une manière générale, le climat de Gray se caractérise par une forte variabilité, tant au cours d'une saison que d'une année à l'autre. Le tableau suivant donne une idée du climat graylois en comparaison avec la moyenne nationale et quelques villes représentant les différents climats existant en France.

    Tableau comparatif des données climatiques de Gray[6]

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Gray 1 7971 080362343
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Avec 1 080 millimètres de précipitations par an, la ville est une des plus arrosées du pays avec Pau (1 084 mm/an), Brest (1 109 mm/an) et Biarritz (1 483 mm/an). Ces précipitations ont lieu en moyenne (135 jours par an, dont 36 avec des chutes de neige. Elle bénéficie malgré cela d'un bon ensoleillement de 1 797 heures par an.

    Les records de température maximale et minimale sur Gray sont respectivement de 40,3 °C le et −20,7 °C le [7]. La température moyenne annuelle est de 10,2 °C.

    Relevé météorologique de Gray (normales 1971-2000)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,8 0 2,5 4,5 8,7 11,7 13,9 13,6 10,6 7 2,4 0,3 6,2
    Température maximale moyenne (°C) 5 7 11 14,3 19 21,9 24,8 24,6 20,7 15,4 8,9 5,8 14,9
    Record de froid (°C)
    date du record
    −20,7
    9/01/1985
    −20,6
    10/02/1956
    −14
    1/03/2005
    −5,2
    2/04/1952
    −2,4
    3/05/1909
    2,1
    2/06/1936
    4,5
    18/07/1970
    3,4
    20/08/1885
    −0,1
    25/09/1931
    −6,1
    28/10/1887
    −11,3
    28/11/1915
    −19,3
    30/12/1939
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,8
    20/01/1918
    21,7
    29/02/1960
    24,8
    25/03/1955
    29,1
    27/04/1893
    32,2
    26/05/1892
    34,6
    22/06/2003
    40,3
    28/07/1921
    38,3
    12/08/2003
    33,5
    5/09/1949
    30,1
    7/10/2009
    23
    2/11/1899
    20,8
    16/12/1989
    Précipitations (mm) 88,8 82,9 77,6 94,3 109,7 101,7 85,1 78,1 103,1 105,2 107,1 103,9 1 137,6
    Nombre de jours avec précipitations 13 12 12 12 14 12 10 9 10 12 13 13 140
    Source : L'Internaute des Villes[8]

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), prairies (18,5 %), terres arables (14,9 %), zones urbanisées (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), eaux continentales[Note 1] (2,5 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Quartiers

    La commune dispose de plusieurs quartiers dont deux centres-villes en haut et en bas de la ville. Plusieurs zones commerciales existent tout comme diverses zones de quartiers populaires dont les principaux sont les Capucins et les Îles.

    Centre-ville

    Le Centre-ville, aussi appelé Ville basse, était un quartier très commerçant, les principales rues commerçantes étant la rue Vanoise, la rue Thiers, et la rue Gambetta ; mais de nombreux magasins y sont désormais fermés. L'attrait touristique principal reste La Saône.

    Ville haute

    Quartier historique de Gray, La ville haute est le quartier touristique par excellence. On peut y visiter la basilique Notre-Dame de Gray, le musée Baron-Martin, la mairie avec son toit typiquement franc-comtois, la place de la Petite-Fontaine, la place Boichut, où se situe par ailleurs le lycée Fertet qui fut dans son histoire notamment une caserne de hussards du temps de Napoléon. Ce quartier est aussi le cœur administratif de la ville, il regroupe donc la mairie, la police municipale, le centre des impôts, le service animation, le tribunal d'instance.

    Les Capucins

    Les Capucins, situés à l'extrémité-sud, sont un quartier classé comme zone urbaine sensible. Ce quartier est constitué d'immeubles et de blocs d'habitation en formes de barres et de petites tours où réside un nombre important de populations d'origine populaire. Au , 158 demandes d'emploi en fin de mois sur les 557 que comptait la commune provenaient d'habitants du quartier. En trente ans, six immeubles d'habitation ont été démontés, traduction de la diminution de la population du quartier et de la ville sur cette période. Le quartier des Capucins possède une école maternelle, primaire et un collège. La caserne des pompiers y est implantée ainsi que divers services comme le Centre médico-social, le centre social et Culturel Cap'Gray Animation. Le quartier dispose d'un centre commercial et la présence d'associations telles le Secours Populaire ou le réseau AAMIS. Un gymnase et la piscine municipale couverte bordent les écoles. Une chaufferie au bois et au gaz alimente le quartier en énergie. C'est dans ce quartier, au bord de la route conduisant à Noiron, qu'est installée l'ancienne usine Oréga-Thomson, aujourd'hui fermée et remplacée ensuite par une usine de plus petite envergure, Phénix, et de services de retour à l'emploi. Somemot s'ajoute en provenance d'Arc-lès-Gray. En 2014, aucune de ces structures n'existe encore sur ce site : les centres de formation ont déménagé en centre ville et à Arc-lès-Gray. Somemot et Phénix ont également fermé définitivement. À leur place, au milieu de l'année, le site accueille l'entreprise Archiveco.

    La Plage

    La Plage est le quartier touristique de Gray. Situé en bord de Saône dans le nord-est de la ville, il se compose de restaurants, d'espaces verts, de courts de tennis, d'un terrain de mini-golf, d'un camping, d'une piscine en plein air et d'une aire de jeu pour enfants. Un petit port de plaisance permet aux péniches de s'amarrer et aux touristes de pouvoir faire un tour. Historiquement, la piscine ouverte de Gray se situait ici à même la Saône. Elle a été déplacée une centaine de mètres plus loin hors de la Saône. Les vestiges de cette piscine sont toujours présent dans le port. Malgré le nom de La Plage, la baignade y est interdite depuis la noyade d'une personne. En effet, le site n'est pas surveillé par un maître nageur.

    Chaque été La Plage accueille le Triathlon du Val de Gray. La partie natation se déroule dans la Saône en face du port. L'édition de 2020 sera annulée à cause de la crise sanitaire.

    Les quais de Saône

    Ce secteur concerne le quai Mavia situé côté Gray, sur lequel sont installés le cinéma de la communauté de communes Val de Gray, Cinémavia tandis qu'est construit le Pôle Mavia qui abrite depuis fin 2014 l'office du tourisme, le BIJ et une salle internet. L'ancien site des entreprises de transport Bergelin accueille désormais un commerce et un restaurant avec une terrasse donnant sur la Saône. Un cabinet vétérinaire est installé vers le Pont-Neuf. En face le quai Villeneuve dispose d'une riche histoire dans le commerce en lien avec l'ancien port de Gray. Désormais, ce quai est en grande majorité résidentiel.

    Logement

    Gray comptait 3 307 logements en 2007, dont 3 671 en résidences principales. 33,2 % des habitants sont propriétaires de leur logement, alors que 63,9 % sont locataires (respectivement 60,4 % et 37,1 % dans la région). Avec 717 logements HLM soit 26 % du parc en 2007, Gray se trouve 11 % au-dessus de la moyenne de la Franche-Comté (15 %). La commune est donc en conformité avec les 20 % de logements sociaux préconisés par la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000. Le nombre de ces logements a baissé de 1,5 % entre 1999 et 2007[11].

    Toujours en 2007, 27 % des logements étaient composés de cinq pièces ou plus, 26,6 % de quatre pièces et 26,1 % de trois pièces. Les logements plus petits, les deux pièces (13,4 %) et les studios (6,8 %) sont moins nombreux[11]. La ville est formée à 70,6 % d'appartements[11]. Ceux-ci sont principalement situés dans le quartier des Capucins. Le nombre moyen de pièces par résidence principale était de 3,7 % contre 3,6 % en 1999, soit une hausse de 0,1 % en 8 ans[11].

    Une aire d'accueil de 20 places aménagée est mise à disposition des gens du voyage[12], conformément à la législation pour les communes de plus de 5 000 habitants[13] et au schéma départemental d’accueil des gens du voyage.

    Projets d'aménagements

    La communauté de communes du val de Gray est engagée depuis 2003 dans un programme global de développement à 12 ans. Il a pour objectifs l'amélioration du cadre de vie quotidien des habitants, des conditions d'accueil et de travail des entreprises, du développement des services à la population en général. Il prévoit en outre une requalification et une extension de la zone d'activité Gray Sud, une amélioration des transports urbains, l'amélioration et l'harmonisation communautaire des services petite enfance, l'aménagement d'un nouvel espace multimédia, la création d'un espace festif polyvalent ainsi qu'un contournement routier de l'agglomération grayloise[14].

    En 2011, une majorité des actions inscrites dans ce programme ont été réalisées ou sont en cours de réalisation ou en programmation[15]. La zone Gray Sud a été agrandie, l'Espace Festif Polyvalent, Festi'Val, a été construit à Arc-lès-Gray à côté du stade de la commune et inauguré à l'automne 2013. Un système de transport à la demande a été lancé en 2014 sur le territoire du canton d'Autrey-lès-Gray. L'Espace multimédia, situé contre le cinéma, sera achevé avant la fin 2014. Le contournement, porté par le Conseil départemental de Haute-Saône, a eu un avis défavorable du commissaire enquêteur et continue de diviser sur son opportunité. La petite enfance reste sous gestion municipale.

    Voies de communication et transports

    La gare routière.

    La ville de Gray occupe une position centrale par rapport aux grands axes de communication :

    A36 : sortie Besançon no 3 puis D 67 (38 km) ;

    A31 : sortie Dijon no 4 puis D 70 (41 km) ;

    A39 : sortie Dole no 6 puis D 475 (40 km) ;

    A31 : sortie Langres no 6 puis D 67 (53 km) ;

    • Gray/Vesoul : D 474 (56 km).

    Gray est à équidistance des grandes agglomérations de Besançon et de Dijon, soit environ 45 minutes.

    La gare SNCF de Gray.

    La gare de Gray, située sur les lignes Culmont-Chalindrey - Gray, Gray - Saint-Jean-de-Losne, Troyes - Gray et Vaivre - Gray, desservait la ville jusqu'en 1970, lors de sa fermeture. Aujourd'hui, les voies restent entretenues et ouvertes au fret. Le bâtiment abrite une billetterie[16]. La gare TGV la plus proche est la gare de Besançon Franche-Comté TGV, située à 40 km. Paris est à environ 2 h en TGV[17].

    Gray bénéficie de la proximité de l'aéroport de Dole-Jura (à environ 50 km). Elle est équipée d'un aérodrome situé au sud-est de la ville. Gray est un port sur la Saône, rivière navigable ouverte aux péniches de type Freycinet jusqu'à Corre. Une écluse à la hauteur du pont de pierre permet le passage des bateaux pour éviter le barrage ; pour réguler le niveau d'eau amont, ce dernier vient d'être muni de deux vannes automatisées[18] qui remplacent le système initial à aiguilles qui devaient être manœuvrées manuellement[19].

    Gray est desservie par un réseau de transports en commun qui est géré par la société Danh Tourisme[20]. Le réseau est composé d'une ligne unique, desservant du mardi au samedi (hors jours fériés) les principaux quartiers de la ville. Il effectue un parcours à deux reprises dans la journée. Le programme global de développement de la communauté de communes du val de Gray prévoit entre autres une amélioration des transports urbains[14].

    Toponymie

    Le nom de la ville se prononce [ɡʁe].

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Gradiacus en 910, Gradicum castellum en 1060, Gradiacum castrum en 1100, Graiacum en 1178, Gray le Chastel en 1266 et pour finir en Gray, nom actuel de la ville[21].

    Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romane basée sur l'anthroponyme latin Gratus, tiré de Gratius, avec l'ajout du suffixe -acum qui désigne l'appartenance d'un domaine à un homme[22].

    Histoire

    XIIIe et XIVe siècles

    Gray fut au XIIIe et XIVe siècles une ville d’importance dans l'Europe d'alors. Si en 1287 il semble que le comte Othon IV de Bourgogne ait fondé une petite institution littéraire à Gray, la ville devint les années qui suivirent un pôle universitaire majeur par l’entremise de Nicolas IV (pape de 1288-1292, né en 1227 à Ascoli) également fondateur par la bulle Quia Sapientia des universités de Montpellier, d'Ascoli et de Macerata[23],[24],[25]. L'enceinte de la basse-cour du château fort protège la cité.

    En 1423, Philippe le Bon transféra l’université à Dole, à partir de quoi la ville de Gray perdit de son rayonnement.

    XVe siècle

    Les fortifications sont reconstruites sous le règne de Jean-sans-Peur au début du XVe siècle.

    XVIe siècle

    Gray est mentionnée dans la Description de la France-Comté de Gilbert Cousin. "Gray peut être en effet comptée parmi les principales villes de Bourgogne. Elle est fort jolie et bâtie sur les rives de la Saône, dotée de bien des richesse, favorisée de bonnes cultures, montrant çà et là de magnifiques constructions avec des rues bien alignées, et dans les carrefours des sources d'eau limpides.[…]) Cette ville possède autour d'elle des champs abondants en toutes choses, leur fertilité, la fécondité de la terre, la variété des fruits, la richesse des pâturages et l'exubérance de tout ce qui concerne la nourriture de l'homme, mettent ce pays au-dessus de tout ceux du voisinage."[26]

    L'enceinte, restaurée et complétée pendant 150 ans, comprend 12 tours en 1542 ; en 1551, le système fortifié est complètement réaménagé sur ordre de Charles Quint par l'ingénieur Ambrosio de Précipiano ; la nouvelle enceinte pourvue de 7 bastions est achevée en 1587.

    XVIIe siècle

    La Saône et le moulin en 1836.
    La ville fut desservie par une compagnie de chemin de fer secondaire à voie métrique, les Chemins de fer vicinaux de Haute-Saône, dont on voit une rame à vapeur sur le pont, au début du XXe siècle.

    En 1632, des restaurations et réaménagements sont confiés à l'ingénieur Jean Maurice Tissot : un nouveau bastion est construit sur la rive droite de la Saône pour assurer la protection de l'entrée du pont ; lors de la première conquête de la Franche-Comté par Louis XIV en 1668, Louvois donne l'ordre de raser les remparts, mais ils ne le seront qu'à moitié.

    Le , durant la guerre de Hollande, Gray est prise par les troupes françaises[27], le reste des remparts est rasé.

    XVIIIe et XIXe siècles

    Les derniers éléments de la fortification ont disparu durant ces deux siècles : destruction en 1797 de la porte haute, en 1824 de la porte basse, en 1848 des restes de rempart sur la rive gauche de la Saône.

    En 1790, la ville de Gray est choisie comme chef-lieu du département. Il est transféré à Vesoul, ville moins excentrée, en 1800. De 1806 à 1827 Gray et Arc-lès-Gray ne forment qu'une seule commune, avant de se séparer à nouveau.

    En 1813 est implanté en bordure de Saône, un important moulin dit moulin Tramois[28] remarquable par ses avancées techniques et la qualité de ses farines. Il sera détruit par un incendie. Une centrale hydroélectrique, encore en production aujourd'hui, l'a remplacé.

    XXe siècle

    Le monument aux morts sur la rive gauche de La Saône.

    Gray fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1926.

    Lors d'une fête aérienne les 8 et , le monoplan de Pierre Béard (1893-1966), plus jeune pilote de France, s'écrase sur la foule, tuant quatre personnes et en blessant une dizaine d'autres. Les obsèques des victimes sont célébrées en présence d'une foule considérable[29].

    XXIe siècle

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    L'ancien palais de justice de Gray.

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

    Gray est depuis 1790 le chef-lieu du canton de Gray. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, s'accroit et passe de 21 à 24 communes.

    Les juridictions de l'ordre judiciaire[Note 2] de premier degré dont dépend la commune sont localisées à Vesoul (tribunaux judiciaire, de commerce et conseil de prud'hommes). Au second degré, la commune dépend de la cour d'appel de Besançon. Les juridictions de l'ordre administratif[Note 3] dont dépend la commune sont localisées à Besançon pour le premier degré (tribunal administratif) et à Nancy pour le second degré (cour administrative d'appel)[30].

    Intercommunalité

    Gray est la commune centre de la communauté de communes du val de Gray (CCVG), créée en 2000 à la suite du District urbain de Gray, ainsi que du Pays graylois. Le pays regroupait 44 590 habitants en 2009.

    Tendances politiques et résultats

    Lors de l'élection présidentielle de mai 2007, le taux de participation au premier tour est 77,43 % ; Nicolas Sarkozy (UMP) obtient 32,34 % des voix, Ségolène Royal (PS) 26,26 %, François Bayrou (UDF) 15,33 % et Jean-Marie Le Pen (FN) 13,44 %. Au second tour de l'élection, le taux de participation est de 79,01 %, Nicolas Sarkozy obtient 55,25 % et Ségolène Royal 44,75 %[31].

    Lors de l'élection présidentielle de mai 2012, le taux de participation au premier tour est 73,01 % ; François Hollande (PS) obtient 32,23 % des voix, Nicolas Sarkozy (UMP) 26,52 %, Marine Le Pen (FN) 20,20 % et Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) 8,77 %. Au second tour de l'élection, le taux de participation est de 74,70 %, François Hollande obtient 52,15 % des suffrages exprimés et Nicolas Sarkozy 47,85 %[32].

    Trois listes étaient en lice pour les élections municipales des 23 avril et 30 mars 2014. Au premier tour la liste Ensemble à Gray conduite par Christophe Laurençot a obtenu 1 018 voix (45,89 % des suffrages exprimés). La liste Vivre à Gray, Demain, conduite par Claudie Chauvelot Duban a obtenu 768 voix (34,62 % des exprimés) et la liste En marche pour Gray, conduite par Patrice Debray a obtenu 432 voix (19,47 % des suffrages exprimés.

    Au second tour, la liste Ensemble à Gray conduite par Christophe Laurençot a obtenu 1 277 voix (57,60 % des suffrages exprimés). La liste Vivre à Gray, Demain, conduite par Claudie Chauvelot Duban a obtenu 940 voix (42,39 % des exprimés)[33].

    Politique locale

    Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de 29 élus, soit, pour la mandature 2014-2020, 23 élus majoritaires du groupe Ensemble à Gray liste de tendance droite-UMP dirigée par Christophe Laurençot et 6 du groupe d'opposition Vivre à Gray, demain de tendance gauche-Parti socialiste[34] menée par Claudy Chauvelot.

    Liste des maires

    Avant la Révolution, Gray était une ville affranchie[Quoi ?] qui était administrée par un magistrat (assemblée) qui élisait un vicomte-mayeur[réf. nécessaire].

    Liste des maires depuis la Libération à nos jours[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    novembre 1944 mai 1945 Albert Weyl   Négociant en tissus
    mai 1945 octobre 1947 Roger Protet   Avoué
    octobre 1947 mars 1977 Pierre Vitter[36],[37] PR Pharmacien
    Sénateur de la Haute-Saône RPF (1948 → 1952)
    Député RI puis UDF (1956 → 1978)
    Conseiller général de Gray (1951 → 1976)
    Président du Conseil général (1971 → 1976)
    mars 1977 mars 1983 Michel Vigneron PS Comptable
    mars 1983 juin 1995 Jean Kohler RPR Chirurgien-dentiste
    juin 1995 mai 1998[38] Christian Bergelin[39] RPR Transporteur
    Député de la Haute-Saône (1981 → 1986 et 1988 → 2002)
    Secrétaire d'État (1986 → 1988)
    Président du Conseil général (1989 → 1998)
    Conseiller général de Gray (1995 → 1998)
    Sénateur de la Haute-Saône (2002)
    Démissionnaire
    mai 1998 avril 2014[40] Michel Alliot[41] RPR puis UMP Avocat
    Président de la CC Val de Gray (2001 → 2014)
    avril 2014[42],[43] En cours
    (au 25 mai 2020)
    Christophe Laurençot UMP puis LR Éducateur
    Vice-président de la CC Val de Gray (2014 →)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[44]

    Budget et fiscalité

    À titre d'information, la part départementale de taxe d'habitation de la Haute-Saône était la suivante : en 2001, 6,44 % ; en 2002, 6,83 % ; en 2003, 6,83 % ; en 2004, 6,83 % ; en 2005, 7,24 % ; en 2006, 7,39 % ; en 2007, 7,39 % ; en 2008, 7,39 %.
    La part régionale de taxe d'habitation de la Franche-Comté était la suivante : de 2001 à 2004 3,07 % ; en 2005 3,84 % ; en 2006, 3,92 % ; en 2007, 3,92 % ; en 2008, 3,92 %[45].

    Taux de fiscalité directe

    Taxe 2009
    d'habitation 11,97 %
    foncière sur le bâti 22,69 %
    foncière sur le non-bâti 57,55 %
    professionnelle 8,07 %
    Sources des données : Finances d'après un site spécialisé[46]Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale

    Jumelages

     Müllheim (Allemagne)

    Depuis 1984, la ville de Gray est jumelée avec celle de Müllheim, ville frontalière d'Allemagne, située dans le Bade-Wurtemberg, non loin de Mulhouse, de Bâle et de Fribourg.

    Avec ses atouts économiques tels que sa zone industrielle et sa production de vin, Müllheim fait partie d’un district de sept autres communes, pour une population totale de 17 275 habitants. Malgré cette différente de taille, les deux villes possèdent de nombreux points communs et entretiennent des liens amicaux dans les échanges scolaires et sportifs, les contacts réguliers entre les personnels des deux municipalités, les activités touristiques et culturelles communes, les échanges artistiques, l'organisation de festivités, ainsi qu'un lien militaire fort, par l'intermédiaire du 12e régiment de cuirassiers français, basé à Müllheim et devenu, depuis la création de l'Europe, la Brigade franco-allemande. Depuis 2004 et une exposition pour les 20 ans du jumelage, aucune célébration n'a eu lieu entre les deux communes.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

    En 2019, la commune comptait 5 553 habitants[Note 4], en diminution de 0,04 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 2745 0096 8216 8545 9496 5357 2016 5467 151
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 1457 0516 7646 9657 4017 2546 8266 9086 816
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 6766 6796 7406 6316 6495 8265 9605 7966 632
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    6 9957 7898 8057 7236 9166 7736 2626 0885 555
    2018 2019 - - - - - - -
    5 5415 553-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique


    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 29,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 577 hommes pour 2 964 femmes, soit un taux de 53,49 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,9 
    90 ou +
    5,3 
    8,5 
    75-89 ans
    15,8 
    15,2 
    60-74 ans
    17,4 
    19,6 
    45-59 ans
    19,1 
    14,9 
    30-44 ans
    13,3 
    23,7 
    15-29 ans
    15,5 
    16,1 
    0-14 ans
    13,5 
    Pyramide des âges du département de la Haute-Saône en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    1,8 
    7,6 
    75-89 ans
    10,5 
    19,3 
    60-74 ans
    19,5 
    21,6 
    45-59 ans
    20,9 
    17,4 
    30-44 ans
    17,1 
    15,2 
    15-29 ans
    13,7 
    18,2 
    0-14 ans
    16,5 

    Enseignement

    Le lycée Augustin-Cournot, établissement polyvalent.

    La commune est située dans l'académie de Besançon.

    On dénombre à Gray écoles maternelles dont 2 publiques et 1 école privée[53]. On dénombre par ailleurs écoles primaires dont 2 publiques et 1 privée[53].

    La ville compte collèges dont un comprenant une section d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA), 1 lycée polyvalent et 3 lycées professionnels[53].

    Écoles maternelles publiques

    Écoles maternelles privées

    • École maternelle des Ursules

    Écoles élémentaires publiques

    • École élémentaire Edmond-Bour
    • École élémentaire Moïse-Lévy

    Écoles élémentaires privées

    Collèges publics

    Collèges privés

    • Collège Saint-Pierre Fourier

    Lycées polyvalent public

    Lycées professionnels publics

    Lycées professionnels privés

    • Lycée Sainte-Marie
    • Lycée Saint-Pierre-Fourier

    Le lycée Augustin-Cournot possède une section de technicien supérieur (STS) qui permet l'obtention d'un BTS management commercial opérationnel (MCO)[54].

    Santé

    Le centre hospitalier du Val de Saône Pierre Vitter de Gray dispose, en 2018, d'une capacité de 428 lits et places dont[55] :

    • Médecine : 61
    • Moyen séjour : 16
    • Long séjour : 310
    • Hébergement : 41

    Associations sportives

    Équipements sportifs

    La ville est équipée en outre de quatre gymnases, d'un stade municipal dont un secondaire d'entraînement, de deux piscines dont une couverte et une en plein air, d'un complexe de tennis, d'un boulodrome, de deux bases nautiques sur la Saône, d'un centre hippique, d'un terrain d'aviation ainsi que d'une piste d'aéromodélisme à l'aérodrome de Gray - Saint-Adrien, de plusieurs terrains de proximité et d'aires de jeux, d'un parc de planche à roulettes, d'un parcours de santé, de nombreux sentiers de randonnée ainsi que d'un parcours équestre[56].

    Événements sportifs

    Dans tous les collèges du secteur de Gray, il existe une association (UNSS) qui organise des tournois entre collèges. Les collèges ont l'AS (association sportive) pour découvrir de nouveaux sports.

    Médias

    Le journal hebdomadaire local La Presse de Gray relate les actualités de la commune, de même que le quotidien régional L'Est républicain dans son édition locale de Haute-Saône. La chaine de télévision France 3 Franche-Comté et la station de radio France Bleu Besançon relaient les informations locales. Un bulletin municipal semestriel d'information, baptisé Vivre à Gray, est distribué dans les boites aux lettres.

    Religions et lieux de culte

    La ville compte plusieurs lieux de culte. La basilique Notre-Dame de Gray dans le centre-ville haut vers la mairie pour les catholiques[57]. Un temple protestant situé à proximité du stade, avenue des Capucins, appelée "chapelle de l'amitié" construite en 1968[58]. Deux lieux de culte pour les musulmans existent dans le quartier des Capucins, l'un rue de Bourgogne, l'autre juste à côté avenue de Lattre-de-Tassigny[59]. D'autres lieux n'ont plus de vocation religieuse comme les chapelles des Carmélites, située rue des Casernes, et des Jésuites, située Grande-Rue. La première appartient à la commune de Gray et accueille à l'occasion des expositions[60]. La seconde appartient au conseil régional de Franche-Comté via le lycée Cournot. Lui aussi accueille parfois des expositions[61]. La chapelle des Capucins a été transformée en Centre médico-social géré par le conseil départemental de la Haute-Saône. Les maisons de retraite disposent aussi de chapelles internes, la plus remarquable est celle de l'Hôtel Dieu, classée aux monuments historiques[62].

    Économie

    Secteurs économiques

    Gray est la commune pôle pour le Pays graylois et forme avec 19 autres communes proches la communauté de communes Val de Gray, qui compte 20 494 habitants en 2018.

    L'aire d'attraction de Gray est limitée par la faible densité de population des communes rurales qui l'entourent et l'influence des capitales régionales Besançon et Dijon.

    Au cœur d'une région plutôt céréalière Gray est le siège de la coopérative agricole Interval. L'économie industrielle du secteur est marquée par un développement des industries de transformation des métaux (machinisme agricole, chaudronnerie, construction métallique, etc.).

    Le secteur tertiaire est essentiellement représenté par le secteur public (lycée, hôpital, maison de retraite).

    Le tourisme bénéficie du patrimoine historique et architectural de la ville et s'appuie sur la pratique de la navigation de plaisance sur la Saône, l'un des principaux atouts du département.

    Il existe deux zones d'activités sur le territoire de la communauté de communes du Val de Gray dont la ZAC des Giranaux situés à Arc-lès-Gray et la ZAC Gray Sud, zone d'activité à vocation mixte : entreprises de services (19 %), d'artisanat et d'industrie (40 %), bâtiment (8 %) et de commerces (33 %).

    La compétence Développement Économique est gérée par la communauté de communes du Val de Gray.

    Zones d'activités

    La ville possède plusieurs lieux d'accueil de commerces :

    • Le bas de la ville :
    1. Les commerçants de la rue Gambetta.
    2. Les commerçants de la place Edmond-Bour.
    3. Les commerçants du quai Mavia
    4. Les commerçants de la rue Thiers
    5. Les commerçants de la rue Vanoise
    6. Les commerçants de la Grande-Rue ville basse
    7. Le centre commercial de mode : Gray Mode, celui-ci regroupe plusieurs enseignes de mode variées.
    • Le haut de la ville :
    1. Les commerçants de la Grande-Rue ville haute
    2. Les commerçants de la Petite Fontaine
    3. Les commerçants de la place Charles-de-Gaulle
    • Des zones commerciales locales :
    1. Le quartier des Perrières
    2. Le quartier des Capucins
    3. Autour du supermarché Intermarché
    4. Le quartier de la gare routière
    • Des supermarchés.
    • Des enseignes discounts.

    Sur le plan économique, même si le taux de chômage est relativement faible, la ville a connu la fermeture de plusieurs usines, notamment Orega-Thomson, Fouineteau (qui a inventé en particulier les paniers en tricot métallique pour la pêche, les paniers à salade et les autocuiseurs).

    Depuis quelques années, différents services publics ou entreprises publiques ont quitté la ville :

    • France Télécom fin 2008,
    • Le tribunal d'instance fin 2009
    • La brigade motorisée de gendarmerie été 2010 (déplacée à Autrey-lès-Gray)
    • Les permanences d'accueil d'ERDF et GRDF été 2010.

    Parmi les employeurs principaux figurent par exemple le centre hospitalier, les usines Plastigray. L'usine John Deere est située à Arc-lès-Gray.

    Il est tout de même à noter que le secteur bancaire de Gray reste en expansion avec l'imminente restauration de son agence LCL. Elle sera rafraîchie selon un nouveau concept eco responsable et sa création a été confiée à l'architecte Girault Cormoran.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques et constructions remarquables

    L'hôtel Jean Gauthiot d'Ancier, (1566). Façade sur la rue des Terreaux. On lit sur un fronton la devise des seigneurs d'Ancier Spes mea Deus (Dieu est mon espérance).

    Musées

    La ville de Gray compte trois musées :

    • Musée Baron-Martin, 6 rue Pigalle. Le musée conserve, entre autres, dans ses collections plus d'une centaine de gravures et d'eaux-fortes d'Albert Besnard ainsi qu'une importante collection de dessins de Prud'hon.
    • Muséum d'histoire naturelle de Gray, place de la Sous-Préfecture. Depuis le milieu du XIXe siècle le muséum s'est enrichi de diverses collections : roches et minéraux, fossiles, animaux naturalisés, planches de l'Histoire Naturelle de Buffon[63], herbiers [dont les herbiers de jeunesse : "Herbier du canton de Gray" et "Herbier général" du botaniste René Charles Joseph Maire, membre de l'Institut de France (Académie des Sciences)].
    • Le Musée national de l'espéranto (Nacia Esperanto Muzeo) est l'unique musée de l'espéranto en France. Il s'agit d'un centre d'archives et de documentation réunissant de nombreuses informations sur la langue espéranto. Créé en 1977 par Géo Junier, il présente aujourd'hui 6 000 livres, 1 400 titres de revues provenant de nombreux pays, des cassettes, des affiches ou encore des objets en rapport avec la langue universelle[64].

    Personnalités liées à la commune

    Portrait de Louis Édouard Gourdan de Fromentel, c.1900, Gray, Muséum d'histoire naturelle.

    Galerie

    Héraldique

    Blason
    Coupé : au 1er d'azur semé de billettes d'or, au lion issant du même, armé et lampassé de gueules, au 2d d'argent à trois flammes de gueules.
    Devise
    « Triplex victoria flammis » : « Trois fois victorieuse des flammes »
    Détails
    Les flammes désignent les trois incendies qui ravagèrent la ville (1324, 1477 et 1479). D'où la devise de la ville.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    2. L'ordre judiciaire a pour objet de résoudre les conflits entre les personnes (individus, associations, entreprises, etc.) et les infractions à la loi pénale.
    3. L'ordre administratif a pour objet de résoudre les litiges entre un particulier et une personne publique (administration, collectivité territoriale, personne privée chargée d'une mission de service public) ou entre administrations.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Situation géographie », sur http://la-haute-saone.com.
    2. Gray affiche son caractère, L'Est Républicain, 12/10/2016.
    3. « Fiche sur Gray », sur ville-gray.fr.
    4. « Communes limitrophes de Gray », sur annuaire-mairie.fr.
    5. « Le climat change, la Franche-Comté s'adapte », sur le site du conseil économique et social de Franche-Comté (consulté le ).
    6. « Le climat de Gray », sur le site internaute.com, société Benchmark Group (consulté le ).
    7. « Records météorologiques pour la station de Gray », sur www.lameteo.org.
    8. « Le climat de Gray », sur le site internaute.com, société Benchmark Group (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. « Commune : Gray - 70100, LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie », sur site de l'INSEE.
    12. « La Presse de Vesoul ».
    13. Loi no 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage. Le décret no 2007-690 du 3 mai 2007 relatif à l'agrément, prévu à l’article 9 de la loi du 5 juillet 2000 complète cette loi. Enfin, deux circulaires du ministre de l’Intérieur précise des modalités d'administration (Circulaire NOR INT/D/07/00016/C du 15 février 2007 relative à la préparation des stationnements estivaux des grands groupes de caravanes des gens du voyage et circulaire n° NOR INT/D/07/00080/C du 10 juillet 2007 relative à la procédure de mise en demeure et d’évacuation forcée des occupants illicites d’un terrain).
    14. « GRAPHE STRATÉGIQUE DU PROGRAMME GLOBAL DE DÉVELOPPEMENT « VAL DE GRAY » », sur cc-valdegray.fr.
    15. « Programme Global de Développement », sur cc-valdegray.fr.
    16. « Accès à Gray », sur ville-gray.fr.
    17. « Desserte du TGV Rhin-Rhône ».
    18. visibles clairement sur la photo de Google maps.
    19. barrage à aiguilles.
    20. « Bus urbain hiver 2012-2013 », sur ville-gray.fr (consulté le ).
    21. « Toponymie générale de la France, Volume 1 », sur Google Livres.
    22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
    23. Jean Henri Gatin, Histoire de la Ville de Gray et ses monuments, Bretenstein-Ramey, , 452 pages
      • Marcel Fournier, « Studium de Gray : XIIIe siècle », dans Statuts et privilèges des universités françaises : Depuis leur fondation jusqu'en 1789, t. 2, Première partie :Moyen Âge, Paris, L. Larose et Forcel éditeurs, (lire en ligne), p. 737-738
    24. (it) Giacinto Cantalamessa Carboni, Memorie intorno i letterati e gli artisti della città di Ascoli nel Piceno scritte da Giacinto Cantalamessa Carboni, Ascoli, Ascoli Tipografia Cardi, mdccxxx - 1830, 304 pages
    25. Gilbert Cousin, Description de la Franche-Comté, Gauthier frères, (lire en ligne)
    26. Précis de l'histoire du Moyen Âge et de l'histoire moderne Par Ferréol Perrard page 393.
    27. J-A Marc, Annuaire statistique et historique du département de la Haute-Saône, Gray, 1815.
    28. Max François et Christian Rénet, La Haute-Saône, éditions Alan Sutton, coll. Mémoire en images, 2005 (ISBN 978-2-84910-274-9).
    29. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    30. « Élections présidentielles de 2007 à Gray », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
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    38. « Nécrologie : Christian Bergelin », Le Monde, (lire en ligne).
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    40. « Municipales 2008 ; Franche-Comté / Haute-Saône », Le Monde, (lire en ligne) « Ailleurs domine la stabilité. (...). Pour leur part, les maires UMP sortants sont réélus à Vesoul, où le député Alain Joyandet recueille 60,05 % des suffrages, et à Gray, où Michel Alliot, obtient 51,43 % des voix En savoir plus sur. ».
    41. « Laurençot, le pari de l’authenticité : Candidat désigné, au sein de la majorité sortante (UMP) à Gray pour prendre la succession de Michel Alliot, Christophe Laurençot arrive à la croisée des chemins. Avec une équipe rajeunie, il veut agir pour sa ville », L'Est républicain, (lire en ligne).
    42. « Laurençot en rassembleur : Le nouveau maire de Gray a été élu vendredi soir. Devant une très large assistance, il a fait part de son souhait de mobiliser toutes les énergies au service de la ville. », La Presse de Gray, (lire en ligne).
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    64. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
    65. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération

    Annexes

    Bibliographie

    • Gray : reflets de son histoire, Saint-Georges-de-Luzençon/Gray, Société des amis du Musée et de la Bibliothèque, , 229 p. (ISBN 2-9505448-0-0, BNF 35565336, SUDOC 060519207).

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