Aubusson (Creuse)

Aubusson (en occitan Aubussó[1]) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Aubusson.

Aubusson
En haut : vue aérienne de la ville ; en bas : pont de la Terrade et entrée de la vieille ville.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
(sous-préfecture)
Arrondissement Aubusson
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Creuse Grand Sud
(siège)
Maire
Mandat
Michel Moine (homme politique)
2020-2026
Code postal 23200
Code commune 23008
Démographie
Gentilé Aubussonnais, Aubussonnaises
Population
municipale
3 248 hab. (2019 )
Densité 169 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 57′ 25″ nord, 2° 10′ 06″ est
Altitude Min. 416 m
Max. 608 m
Superficie 19,21 km2
Unité urbaine Commune rurale
(ville isolée)
Aire d'attraction Aubusson
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Aubusson
(bureau centralisateur)
Législatives Circonscription unique
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Aubusson
Géolocalisation sur la carte : France
Aubusson
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Aubusson
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Aubusson
Liens
Site web aubusson.fr

    La ville est la sous-préfecture du département et le chef-lieu du canton d'Aubusson. En nombre d'habitants, elle est la troisième ville du département après Guéret et La Souterraine.

    Elle est réputée pour ses tapisseries.

    Géographie

    Aubusson est située dans le sud du département de la Creuse, à l'extrémité nord-est du plateau de Millevaches.

    Arrosée par la Creuse et la Beauze, son affluent, la ville est traversée par l'ancienne N 141 (Clermont-Limoges-Saintes).

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 974 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records AUBUSSON_SAPC (23) - alt : 486 m 45° 57′ 24″ N, 2° 11′ 12″ E
    Statistiques établies sur la période 1991-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1991 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1,6 −1,6 0,2 2,1 5,9 9,1 10,7 10,4 7 5,1 1,3 −1 4
    Température moyenne (°C) 2,9 3,4 6,1 8,3 12,4 15,7 17,6 17,5 13,7 10,8 5,9 3,1 9,8
    Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,5 12 14,4 18,9 22,4 24,5 24,7 20,5 16,4 10,6 7,3 15,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16,1
    13.01.03
    −20,5
    07.02.12
    −21
    01.03.05
    −8,2
    08.04.21
    −2,8
    03.05.21
    −0,8
    03.06.06
    2
    17.07.00
    −0,1
    29.08.1998
    −3
    14.09.1996
    −9,6
    29.10.1997
    −14
    23.11.1993
    −16
    15.12.01
    −21
    2005
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,9
    01.01.22
    24,4
    27.02.19
    26,4
    30.03.21
    28,6
    30.04.05
    32,3
    28.05.17
    38,3
    26.06.19
    39,6
    23.07.19
    39,7
    18.08.12
    33,4
    14.09.20
    29,7
    12.10.01
    26,4
    08.11.15
    19,7
    17.12.15
    39,7
    2012
    Précipitations (mm) 73,3 65,2 67 90,8 92,1 92,5 83,2 83,4 84 76,7 86,1 79,1 973,4
    Source : « Fiche 23008004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Aubusson est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubusson, une unité urbaine monocommunale[12] de 3 248 habitants en 2019, constituant une ville isolée[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), prairies (38,3 %), zones urbanisées (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), terres arables (3,3 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la ville est attesté sous la forme latinisée Albuci[ensis] en 936 et sous la forme Albuconis en 1070[réf. nécessaire].

    Il s'agit d'un anthroponyme pris absolument : Albucius[18].

    Histoire

    Le site actuel de la capitale creusoise de la tapisserie est habité au moins depuis la période gallo-romaine[19]. Toutefois, sur le territoire de la commune, le Camp des Châtres, longtemps considéré comme un ancien camp romain, s'est révélé remonter à l'époque gauloise (âge du fer). D’une superficie de 15 hectares, c’est le deuxième plus grand oppidum des Lémovices après l’oppidum de Villejoubert sur la commune de Saint-Denis-des-Murs. Il contrôle un ancien cheminement désigné sur la carte de Cassini sous le nom de chemin de Moriac. Son itinéraire conduit en Auvergne méridionale et dessert au sud d'Ussel (Corrèze) l'enceinte du Charlat qui contrôle son passage sur la Diège, affluent de la Dordogne[20].

    De la fin du IXe au XIIIe siècle, le patronyme d'Aubusson est celui des vicomtes d'Aubusson, l'une des branches de la Maison de Limoges. Au XIIIe siècle, la vicomté d'Aubusson passe entre les mains de la Maison de Lusignan dont étaient issus les comtes de la Marche. À partir du XVIe siècle, des membres de la famille royale portent le titre de Comte de la Marche.

    Depuis le Moyen Âge, beaucoup d'hommes venant de toutes les communes du département vont tous les ans dans les grandes villes, sur les chantiers de bâtiments, pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur... C'est ainsi que les maçons de la Creuse (terme récent, le département de la Creuse étant issu de la Révolution) deviennent bâtisseurs de cathédrales. En 1624, ils construisent la digue de La Rochelle. Au XIXe siècle, ils participent à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devint définitive : ainsi la Creuse perd la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud, Mémoires de Léonard, la description de cet exode qui marqua fortement les modes de vie.

    Louis Godefroy, commandant Francs-tireurs et partisans, participe à la mise sur pied de plans d'ensemble organisant des opérations de résistance sur Aubusson.

    La tapisserie

    La tapisserie est vraisemblablement importée à Aubusson depuis les Flandres au XIVe siècle. Elle atteint son apogée aux XVIe et XVIIe siècles, Colbert lui accordant le titre de Manufacture royale. La particularité de la rivière la Creuse, qui fixe naturellement les couleurs, permet à cet art de se développer. Mais à la révocation de l'édit de Nantes en 1685, un certain nombre de maîtres tapissiers protestants d'Aubusson s'exilent[21],[22].

    Annexes sur l'histoire d'Aubusson

    • Quelques patrons d'ateliers de tapisserie, aux XVIe et XVIIe siècles (Listes publiées par Cyprien Pérathon dans les années 1880, Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, BNF - Gallica.) Liste non exhaustive. Le nom du tapissier Pierre Augeraing est parfois écrit Augereaux. Le nom de Jean Wask semble d'origine flamande :

    Pierre Augeraing - Denys Barraband - Jacques Beby - Jehan Bertrand - Michel de La Brugière - Nicolas Cartaud - Jean de Chanet - Jean Chaumeton - Jacques Corneille - Léonard Deyrolle - Jehan du Cluzeau - Pierre Delarbre - François Deschazaulx - Michel Dumonteil - Pierre Fourton - Jehan Furgaud - François Galland - Jacques Garreau - Simon Grellet - François Laisné - Jehan de Landriesve - Jean Maignat - Jehan de Maillire - Michel Maingonnat - Pierre de Marcillat - Jehan Marthelade - Pierre Matheyron - Hiérosme de Montezert - Antoine Picaud - Martial Picon - Gabriel et Jean du Plantadis - Michel Rebiere - Michel de Seiglière - Antoine Tabard - Pierre d'Ussel - Jacques Vallenet - Léonard de Vialleix - Gabriel de Vitract - Jean Wask - (…)

    • Quelques consuls, au XVIIe siècle : Jacques Chabaneix - Jean Dumonteil - Gabriel Pierron - Michel Le Rousseau - Michel Vallenet - (...)
    • Quelques capitaines du château, du XIVe siècle au XVIe siècle : Guyot Griveau - Guillaume de La Roche-Aymon - Gilles Cholet - Jacques d'Aubusson - Louis de Pierrebuffière - Antoine de La Vergne - Austrille Vallenet - (...)
    • Quelques châtelains, du XIVe siècle au XVIIe siècle : Humbert de Chamborand - Jean Béraud - Jean Cedon - Pierre Lamy - Jacques de Froment - Jean Bonnet - Guy du Plantadis - Jean Taraveau - Jean Cartaud - Laurent Tixier - Jacques Garreau - François Laboreys - (...)
    • Quelques procureurs du roi, du XVIe siècle au XVIIe siècle : François Maledent - Jean de Seigliere - Léonard Marthelade - Gilles Robichon - Claude Ruben - Jean Mage - (...)

    Politique et administration

    Aubusson, dans le département de la Creuse, appartient à la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est le siège de l'unique sous-préfecture du département.

    André Chandernagor fut député de la circonscription d'Aubusson de 1958 à 1981, avant de devenir ministre puis premier président de la Cour des comptes. Plus tard, la circonscription électorale dont Aubusson était le centre (2e circonscription) devait disparaître, à la suite du redécoupage de la carte électorale, en 2010. Le dernier député de cette circonscription était Jean Auclair (UMP), maire de Cressat, conseiller général du canton d'Ahun. Depuis les élections législatives de juin 2012, Michel Vergnier, qui l'a emporté sur Jean Auclair, est l'unique député de la Creuse. Au Conseil général, le canton d'Aubusson est représenté depuis 2011 par Jean-Marie Massias (DVD).

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

    En 2019, la commune comptait 3 248 habitants[Note 5], en diminution de 11,72 % par rapport à 2013 (Creuse : −3,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 4453 4603 8184 2514 8475 6315 0925 4365 666
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 0616 0036 6256 4276 8476 7826 7236 6726 671
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 0677 0157 2116 4856 3246 0785 8305 5125 595
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5 6695 9346 2275 7105 0974 6624 2393 7163 400
    2019 - - - - - - - -
    3 248--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    • Basket-ball : au sein du Aubusson Basket Club, les équipes séniors garçons et filles sont toutes deux en régionale. Le club, comptant une centaine de licenciés, est présidé depuis de nombreuses années par Alain Maugard.
    • Football : Entente du Football aubussonnais qui est en DHR Ligue Centre-Ouest.
    • Rugby Club Aubussonnais.
    • Les old blacks association des anciens du Rugby Club Aubussonnais
    • Raid de la Licorne : chaque année, plusieurs centaines d'amateurs de Raids Natures se donnent rendez-vous à Aubusson pour le Raid de la Licorne (VTT, course à pied, canoë, trails, tyrolienne...). Le Raid de la Licorne a lieu chaque année le week-end du 15 août.
    • Escrime : la Fine lame aubussonnaise propose l'escrime sportive et artistique.

    Économie

    Tapisserie et économie

    Tapisserie, vers 1786, carton J.B. Huet Musée Grobet-Labadié, Marseille

    Aubusson est mondialement connue pour les tapisseries qui, depuis le XVe siècle, sont tissées dans ses ateliers. Au début du XXe siècle, 1 500 à 2 000 personnes étaient encore occupées par cette activité. Après avoir sombré dans l'entre-deux-guerres, la tapisserie d'Aubusson connaît un regain d'activité dès 1939 avec Jean Lurçat puis Jean Picart Le Doux qui modernisèrent le style traditionnel. Aujourd'hui, il s'agit essentiellement d'un artisanat de grand luxe honorant des commandes prestigieuses, qui se font malheureusement de plus en plus rares. En 2009, l'UNESCO a inscrit La tapisserie d’Aubusson sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Chaque année, du premier juillet au 30 septembre, une grande exposition de tapis et de tapisseries est organisée à l'hôtel de ville. L'école nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD) de Limoges-Aubusson assure sur son site d'Aubusson une formation au diplôme national d'arts et techniques en design de produit textile.

    Manufacture Saint-Jean (Mossot)

    Depuis la fermeture de l'usine Philips à la fin des années 1990, la ville, jadis prospère et considérée comme la capitale culturelle du département, accuse toutefois un lent déclin démographique. Les derniers lissiers disparaissent. Le seul espoir réside dans l'extension du musée de la tapisserie, grâce à d'importantes subventions publiques, départementales et régionales. La ville s'enorgueillit néanmoins de plusieurs manufactures, comme la manufacture Saint-Jean, tissant suivant des procédés séculaires.

    Aubusson, fidèle à son histoire, propose par ailleurs un commerce indépendant de qualité, varié et vivant, probablement le plus riche des villes creusoises. La ville bénéficie aussi de la zone industrielle du Mont, implantée sur 24 hectares à la fin des années 1970. Parmi les perspectives d'évolution de l'aménagement urbain aubussonnais, on peut citer la mise en place en 2009 d'une passerelle d'un style contemporain (mélange bois/métal) sur la Creuse, qui relie le centre-ville à un parc de stationnement, ce dernier étant transformé en plateforme paysagère adaptée au stationnement et à la reconquête des bords de la Creuse. Cet espace est juxtaposé à l'ancienne usine Philips, réhabilitée pour l'ouverture d'un centre économique d'emploi et de formation.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Alfred Assolant
    • Jules Sandeau ( - ) est un membre de l'Académie française. Cet écrivain fut un proche de George Sand et d'Honoré de Balzac.
    • Pierre-Anne-Jean-Félix Lecler, né le à Aubusson, mort le à Paris, est un homme politique français.
    • Marie-Lucien-Théophile Coupier est un ingénieur et diplomate français, sous-préfet d'Aubusson de 1851 à 1854.
    • Alfred Assolant ( - ) est issu de plusieurs vieilles familles aubussonnaises. Il est l'auteur, notamment, des Aventures du Capitaine Corcoran, roman pour la jeunesse. Devenu surtout écrivain politique, dès avant 1870, Assolant fut un farouche adversaire de Napoléon III[30].
    • Louis Bandy de Nalèche, né en 1828 à Aubusson et décédé en 1879 à Versailles, siège sur les bancs de la gauche modérée en tant que député de la Creuse, entre 1876 et 1879[31]. Il est également le grand-père de l'actrice Françoise Rosay.
    • Pierre Mazière est né en 1847 à Saint-Amand et décédé en 1928 à Moutier-Rozeille. Cet ancien maçon de la Creuse à Paris effectuera une carrière politique : maire de Moutier-Rozeille en 1878, conseiller général de Felletin en 1886, député de l'arrondissement d'Aubusson en 1902 et enfin sénateur de la Creuse entre 1903 et 1921.
    • Émile Cornudet des Chaumettes (1855-1921) est un homme politique français, fils du vicomte Joseph-Alfred Cornudet des Chaumettes, petit-fils d'Étienne-Émile et arrière-petit-fils de Joseph. À peine âgé de seize ans, il prend part à la guerre de 1870 et s'y distingue par sa bravoure. Après la mort du député de la deuxième circonscription d'Aubusson, Amédée Le Faure, il est élu député d'Aubusson en 1882 et siège sur les bancs de la gauche radicale.
    • Léa Védrine (1885-1971) est une romancière d'origine creusoise qui écrivit, sous le pseudonyme de Georges Nigremont, des ouvrages remarquables destinés à la jeunesse. Parmi eux, Aubusson, la ville déchirée et Jean Parizet, tapissier d'Aubusson mettent en scène la ville et ses tapissiers au XVIIe siècle.
    • Camille Benassy, né le au Monteil-au-Vicomte et décédé le à Royère-de-Vassivière, fut notamment maire de Royère pendant près de 30 ans, mais aussi maire d'Aubusson[32], député socialiste de la Creuse, directeur de cabinet de Ludovic-Oscar Frossard (ministre des travaux publics) et directeur de cabinet d'Albert Rivière (ministre des pensions puis des anciens combattants) dans le premier gouvernement de Léon Blum.
    • Auguste Léon Chambonnet est un homme politique français né le à Auzances, décédé le à Aubusson. Il s'installe comme vétérinaire à Aubusson après la première guerre mondiale. Jusque dans les années cinquante, il exerce différentes fonctions dans le monde agricole. Il enseignera à l'école d'agriculture de Crocq puis à celle d'Ahun pendant plusieurs années. Il sera député puis sénateur radical-socialiste de la Creuse.
    • Paul Pauly est un homme politique français, socialiste, né en 1901 à Aubusson. Il joua un rôle important dans la vie politique creusoise, de 1946 à 1973[33].
    • Jean Aujame est un peintre français né le à Aubusson.
    • Jules Fourrier (1906-1999), député communiste de la Seine (1936-1940) est replié à Aubusson en 1940, pionnier de la Résistance à Aubusson puis arrêté et déporté en .
    • André Jorrand (1921-2007), né à Aubusson et décédé à Belvès, (petit-fils d'Antoine Jorrand et frère de Bruno Jorrand), fut magistrat, compositeur et organiste 1er titulaire de l'église Ste-Croix. Une rue d'Aubusson porte son nom.
    • Georges Chauvier né à Aubusson le 16 aout 1921 ,était baryton d'opéra de Bordeaux ,père de Serge Lama décédé le 14 décembre 1984 à Blanquefort.
    • Pierre Marlson (1935 - ) est un auteur et anthologiste de science-fiction. En 1979, il organisa à Aubusson le festival La science-fiction aujourd'hui[34]
    • Anne-Marie Couderc, née le à Aubusson, fut secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Emploi du 1er gouvernement Juppé (du au ) et ministre déléguée auprès du ministre du Travail et des Affaires sociales, chargée de l'Emploi, dans le 2e gouvernement Juppé (du au ).
    • Sébastien Roudet footballeur français est originaire d'Aubusson.
    • Louisiane C. Dor, écrivaine, née à Aubusson en 1992.

    Héraldique

    Blason[n 3] des vicomtes d'Aubusson.

    Blason de la ville d'Aubusson[n 4].

    D'argent, au buisson terrassé de sinople, au chef de gueules chargé d'un croissant du champ accosté de deux étoiles du même[35].
    Armes parlantes ("au buisson").

    La devise d'Aubusson est Inter spinas floret (Elle fleurit au milieu des épines).


    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Notes

    1. Jumelage "en sommeil".
    2. La maison Corneille ou maison du tapissier a appartenu à une famille de tapissiers, les Corneille. Des tapisseries assez connues y auraient été tissées, comme celles sur La vie de Jeanne d'Arc qui sont conservées au château d'Ussé.
    3. Ce blason, qui est celui des Aubusson de La Feuillade, est l'un de ceux attribués aux vicomtes d'Aubusson. Il semble très proche de certaines versions du blason de la famille de Damas...
    4. Pour certains auteurs, les armes de la ville d'Aubusson seraient difficiles à distinguer de celles des Plantadis (D’argent au chêne de sinople glanté d’or, au chef d’azur chargé d’un croissant d’argent accosté de deux étoiles d’or). Dans un article intitulé « Les Armes de la Ville d'Aubusson », De Chaumont précise : « Une confusion devait fatalement s'établir entre les armes de la ville et celles de la famille du Plantadis. », M.S.S.N.A.C., 1922 (BNF, Gallica).
    • Notes sur la démographie

      Références

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      2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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      22. Les savoir-faire des lissiers d'Aubusson-Felletin, Paris, Ministère de la Culture, (Les savoir-faire des lissiers d'Aubusson-Felletin).
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      26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
      27. [Pérathon 1891] Cyprien Pérathon, « Le calice d'Aubusson », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, vol. 38, , p. 33 (lire en ligne [sur gallica]).
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      30. Pendant la Deuxième République, une partie de la Creuse est à gauche (la Montagne). Voir Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l'Indre et le coup d'État du , Chaillac, Points d’Æncrage, 2002, 109 p., (ISBN 2-911853-05-9), p. 11.
      31. Assemblée nationale
      32. « Affiche SFIO d'Aubusson », Service éducatif des Archives départementales de la Creuse(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur archives-educ23.fr.
      33. Voir plus haut la liste des maires, section "Politique et administration".
      34. « « La Science-Fiction Aujourd’hui » à Aubusson en 1979 », sur saintrapt.com, (consulté le ).
      35. Banque du Blason
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