Mauriac (Cantal)

Mauriac est une commune française, chef-lieu d'arrondissement, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Mauriac.

Mauriac

L'Hôtel de ville de Mauriac.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
(sous-préfecture)
Arrondissement Mauriac
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Mauriac
(siège)
Maire
Mandat
Edwige Zanchi (SE)
2020-2026
Code postal 15200
Code commune 15120
Démographie
Gentilé Mauriacoise, Mauriacois
Population
municipale
3 498 hab. (2019 )
Densité 127 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 11″ nord, 2° 20′ 03″ est
Altitude Min. 351 m
Max. 760 m
Superficie 27,61 km2
Unité urbaine Mauriac
(ville isolée)
Aire d'attraction Mauriac
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Mauriac
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mauriac
Géolocalisation sur la carte : France
Mauriac
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Mauriac
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Mauriac
Liens
Site web mauriac.fr

    Ses habitants sont appelés les Mauriacois et Mauriacoises[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Mauriac est située au nord-ouest du Cantal, à proximité du département de la Corrèze et des gorges de la Dordogne. Sa situation en fin de planèze volcanique et en surplomb de la vallée de l'Auze explique la forte dénivellation entre point le plus haut (760 mètres) et le point le plus bas (351 mètres), sur la rive de l'Auze.

    La plus grande partie du territoire communal fait partie du bassin versant du ruisseau Saint-Jean, aussi appelé Rieu Mauri, qui se jette dans l'Auze après avoir alimenté le plan d'eau artificiel du Val Saint-Jean. Ce petit cours d'eau a façonné un site en forme d'un amphithéâtre surplombé par sept collines. C'est cet amphithéâtre, bien visible du plan d'eau, qui donne au site naturel de Mauriac son caractère pittoresque.

    La commune est traversée par la Méridienne verte, l'ancien méridien de Paris qui servait de référence comme méridien zéro avant le choix de celui Greenwich .

    Communes limitrophes de Mauriac
    Chalvignac
    Le Vigean
    Brageac Ally

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1951 à 2015 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[2]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MAURIAC-MOULIN (15) - alt : 730 m 45° 12′ 48″ N, 2° 20′ 36″ E
    Statistiques établies sur la période 1987-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1987 au 31-10-2015
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,3 0,4 2,5 4,2 8,3 11 12,9 13,1 9,6 7,4 2,9 0,7 6,1
    Température moyenne (°C) 3,5 4,1 6,9 8,8 13,4 16,4 18,6 18,6 14,7 11,5 6,2 3,8 10,6
    Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,7 11,2 13,3 18,4 21,9 24,3 24,1 19,8 15,6 9,6 6,9 15
    Record de froid (°C)
    date du record
    −12,2
    18.01.13
    −15
    05.02.12
    −14,5
    01.03.05
    −5
    07.04.08
    −1
    18.05.1991
    2
    06.06.1994
    5
    17.07.00
    3,5
    29.08.1989
    1
    19.09.10
    −6,5
    25.10.03
    −10
    22.11.1993
    −11
    18.12.10
    −15
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18
    30.01.02
    22
    20.02.1998
    24
    31.03.12
    28
    30.04.05
    30
    31.05.03
    37,5
    22.06.03
    37
    16.07.15
    39,5
    13.08.03
    33
    03.09.05
    29
    02.10.11
    23
    20.11.1994
    17,6
    15.12.13
    39,5
    2003
    Précipitations (mm) 106,2 95,3 98,6 123 128,1 98,6 87,1 94 122,5 125,4 126,5 119,4 1 324,7
    Source : « Fiche 15120001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Mauriac est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mauriac, une unité urbaine monocommunale[I 1] de 3 498 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 2],[I 3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mauriac, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,8 %), forêts (19,9 %), zones urbanisées (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 346, alors qu'il était de 2 325 en 2013 et de 2 322 en 2008[I 6].

    Parmi ces logements, 75,2 % étaient des résidences principales, 6,1 % des résidences secondaires et 18,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 58,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 41 % des appartements[I 7].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mauriac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,1 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (54,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 8].

    Le logement à Mauriac en 2018.
    Typologie Mauriac[I 6] Cantal[I 9] France entière[I 10]
    Résidences principales (en %) 75,2 67,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,1 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 18,6 11,9 8,2

    Voies de communication et transports

    Mauriac disposait d'une gare sur la ligne ferroviaire de Bourges à Miécaze achevée en 1893 avant que cette ligne, coupée par le barrage de Bort-les-Orgues en 1952, ne connaisse des fermetures partielles successives depuis 1994. Elle n'est actuellement plus exploitée pour le trafic de voyageurs.

    Des services de cars réguliers raccordent Mauriac à Aurillac et Clermont-Ferrand (liaison avec le train Paris - Clermont-Ferrand et l'Aéroport de Clermont-Ferrand-Auvergne).

    Des routes de bonne qualité relient Mauriac à Aurillac et Clermont-Ferrand. Il est possible de rejoindre en un peu plus d'une demi-heure l'autoroute A89, puis d'atteindre Paris en quatre heures par l'A71.

    Pour l'avion, les Mauriacois utilisent les lignes régulières des aéroports de Clermont-Ferrand et d'Aurillac.

    Toponymie

    La ville de Mauriac vue du lac du Val Saint-Jean.
    Notre-Dame-des-Miracles.
    Sous-préfecture, ancien hôtel d'Orcet.

    Histoire

    Plus ancienne ville du Cantal, Mauriac est d'abord apparue dans l'histoire comme un village créé avant notre ère au bord d'un ruisseau appelé rieu Mauri, affluent de la rivière l'Auze. Un bourg se constitue, en bordure d'une voie romaine nord-sud. Bourg dont on a des vestiges du Ier siècle et qui bat monnaie d'or sous l'intitulé du Vicus de Mauriac au VIIe siècle, époque de création d'un monastère. Au IXe siècle, le monastère bénédictin Saint-Pierre est cité dans une charte comme dépendant de l'abbaye royale Saint-Pierre-le-Vif de Sens, à l'occasion de sa reconstruction. Son doyen, nommé par le Pape, a rang d'évêque. De grands pèlerinages dynamisent le commerce de la ville. Le pape Calixte II visite au XIIe siècle la ville alors que s'y construit en plus d'un nouveau monastère et de son église, une église paroissiale consacrée à Notre-Dame en remplacement d'une chapelle ancienne intitulée en 1110 par Louis VI le Gros « Chapelle des rois francs ».

    Mauriac, siège d'un archiprêtré puis d'une prévôté (juge de 1re instance et police), confirme au Moyen âge son statut de ville-centre de Haute Auvergne. François Ier y installe en 1543 le siège d'une élection (justice fiscale). La cité obtient en 1554 du pouvoir royal, des consuls et son indépendance de ville, en se détachant du pouvoir seigneurial du doyen du monastère. Sur la base d'un legs en héritage fourni par Guillaume Du Prat - fils du chancelier Antoine Du Prat, Chancelier de France de 1515 à 1535-, participant au concile de Trente où il remarque les Jésuites, un collège de Jésuites s'y installe au XVIe siècle (1564), l'un des premiers en Auvergne, fermé et vendu comme bien national ecclésiastique par la Convention et rouvert, après rachat des biens, en 1802 sur des fonds municipaux. L'intendant d'Auvergne nomme un subdélégué à Mauriac au XVIIIe siècle, que le Consulat transformera en 1800 (an VIII) en sous-préfet d'arrondissement après une période révolutionnaire plutôt intense marquée par des destructions et l'exécution d'un prêtre réfractaire. La sous-préfecture est ensuite confirmée. En 1846, l'église romane de Notre-Dame-des-Miracles reçoit du pape le titre de basilique en raison de sa qualité d'église de pèlerinage. Fin du XIXe siècle, le chemin de fer dessert Mauriac pour son plus grand profit.

    La ville s'étend au XXe siècle, un hôpital est construit, un enseignement technique est créé, un BTS accordé, de nombreux équipements et logements sont réalisés ainsi que des zones industrielles, un village de vacances et un pôle touristique autour d'un plan d'eau, une bibliothèque avec la commune voisine du Vigean, une piscine couverte de pays après un centre aqua-récréatif d'été.

    Près de Mauriac, sur la Dordogne sont construits de grands barrages hydro-électriques.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mauriac et sa région abritent une résistance active.

    Liste des curés

    Liste des curés
    Période Identité Étiquette Qualité
    1508   Antoine de Chazettes   archipraesbitero mauriaci

    Politique et administration

    Jumelages

     Ingersheim (Haut-Rhin) (France)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].

    En 2019, la commune comptait 3 498 habitants[Note 3], en diminution de 5,92 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6802 5123 4653 2313 5303 4203 2653 4393 594
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 4003 4883 2913 1873 2623 2013 5753 6313 523
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5803 5943 5033 4173 3123 3453 4603 9473 644
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 6363 8034 0934 3334 2244 0193 9633 8873 854
    2014 2019 - - - - - - -
    3 6823 498-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[10].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (41,8 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).

    En 2018, la commune comptait 1 616 hommes pour 1 934 femmes, soit un taux de 54,48 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,13 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,6 
    90 ou +
    5,7 
    12,4 
    75-89 ans
    18,3 
    23,0 
    60-74 ans
    21,9 
    20,7 
    45-59 ans
    20,2 
    15,3 
    30-44 ans
    12,2 
    14,5 
    15-29 ans
    11,3 
    12,4 
    0-14 ans
    10,5 
    Pyramide des âges du département du Cantal en 2018 en pourcentage[11]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,8 
    9,9 
    75-89 ans
    13,8 
    21,8 
    60-74 ans
    21,4 
    22,4 
    45-59 ans
    20,9 
    16,5 
    30-44 ans
    15,5 
    13,7 
    15-29 ans
    11,9 
    14,6 
    0-14 ans
    13,7 

    Sports et loisirs

    Mauriac accueille 25 associations sportives disposant d'infrastructures variées : 2 stades, un plateau d'éducation physique, 2 gymnases, 2 salles de sport, 7 courts de tennis, un centre aqua-récréatif, une piscine couverte, un golf de neuf trous, un boulodrome.

    Tourisme

    Cette petite ville située entre la haute Dordogne et les monts du Cantal, s'est dotée d'équipements touristiques modernes comportant un plan d'eau de huit hectares avec plage et baignade agréée, pédalos et kayaks, un village de vacances de l'association Renouveau, un camping 4 étoiles, 30 gites, un centre aqua-récréatif près du camping et des gîtes, un golf de neuf trous. Chaque saison touristique, la municipalité met en place une animation quotidienne pour la station. Il est possible aussi de pratiquer le tennis (7 cours), la pétanque, le vélo, etc.

    En ville, de nombreux hôtels et restaurants accueillent les touristes.

    L'office du tourisme cantonal assure l'information et donne des indications sur les nombreuses promenades possibles autour de Mauriac en direction de Salers, le Puy Mary et les monts du Cantal, la vallée du Mars jusqu'au cirque du Falgoux, la vallée de la haute Dordogne, le château d'Auzers, de la Vigne à Ally, le château de Val au bord du lac de Bort-les-Orgues, Fontanges, Anjony, Saint Martin Valmeroux, Jaleyrac, Chalvignac (tour en bateau), Pleaux, Anglards, Saignes, les nombreuses églises romanes du Nord Cantal, Argentat et ses quais sur la Dordogne, en Corrèze.

    Économie

    Sous-préfecture du Cantal, Mauriac possède plus d'une centaine de commerces, des moyennes surfaces, des prestataires de services, des PME et de nombreux artisans couvrant toutes les activités. Les principales administrations de l'État sont représentées dans cette capitale du nord Cantal qui dispose par ailleurs d'un centre hospitalier et d'un lycée général et technique permettant d'étudier jusqu'au BTS.

    Tout a été organisé pour l'accueil de nouvelles activités par la création de zones industrielles en ville ou près de la ville en relation avec la commune voisine du Vigean. Le conseil général et le conseil régional ont mis en place des services d'accueil et d'aide à la création d'emplois. Un recensement de l'INSEE de 1999 a compté 2 200 emplois à Mauriac.

    Les chambres départementales du Cantal de commerce et d'industrie, d'agriculture et d'artisanat sont représentées à Mauriac par une délégation.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Mauriac a conservé de son riche passé un ensemble de beaux monuments classés monuments historiques ou inscrits à l'inventaire, regroupés dans le centre ancien et bien préservés des atteintes du temps. Principaux monuments :

    Tympan représentant l'Ascension de la basilique Notre-Dame-des-Miracles.
    Lycée Marmontel, ancien collège des Jésuites.
    • La basilique Notre-Dame-des-Miracles[12] :
      Bel édifice de style roman auvergnat en pierres de taille entrepris au XIIe siècle et repris, par la construction de tours, au XVIIe siècle remarquable par sa taille d'église de pèlerinage, son portail languedocien bien sculpté unique en haute Auvergne avec un très beau Christ byzantin en mandorle s'élevant en présence de la Vierge et des apôtres. Un zodiaque décore l'archivolte. On accède au portail par un emmarchement de belle facture, en pierre, après être passé entre deux lions symbolisant la puissance de l'abbé du monastère dont seulement un est d'origine. La porte principale bien sculptée est de style Renaissance et datée de 1582, posée peu après les destructions opérées par les huguenots dans l'église et au monastère en 1574. Du mobilier de style baroque a été ajouté au XVIIIe siècle. Très bel autel. La chaire
      Basilique Notre-Dame-des-Miracles : baptistère.
      et la cuve baptismale romane sculptée et polychrome, en trachyte, sont inscrites à l'inventaire ainsi qu'une Vierge à l'oiseau du XVIe siècle
      Basilique Notre-Dame-des-Miracles : Vierge à l'oiseau.
      . Sont classés objets artistiques historiques, le tableau des miracles de la Vierge du XVIIe siècle, un lutrin à l'aigle du XVIIIe siècle. La statue de la Vierge noire domine l'autel. Un buste reliquaire représente saint Mary, objet d'une vénération particulière en Auvergne et spécialement à Mauriac. Quand ils entrent dans la basilique, les visiteurs sont toujours frappés, selon un auteur (l'abbé Chabeau), par l'atmosphère mystérieuse, propice au recueillement qui règne dans l'édifice. La place située à l'est du chœur s'appela longtemps place Saint-Jean (le baptiste). Un historien a suggéré que pourraient y être retrouvées des traces probables d'un ancien baptistère carolingien. Un tour extérieur de l'édifice permet de s'interroger sur les figures fantastiques ou obscènes qui ornent la corniche de l'abside principale. Symbolisent-elles selon un thème de l'époque le péché qui règne dans le monde extérieur à l'église ?
    • Les vestiges du monastère Saint-Pierre[13],[14],[15] :
      Construit au XIIe siècle à l'emplacement d'un monastère carolingien reprenant lui-même le site d'un édifice mérovingien du VIe siècle dépendant de l'abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens, et avant lui un temple païen dédié à Mercure, ce monastère bénédictin a été modifié à plusieurs reprises. L'église du monastère se signalait par sa longueur exceptionnelle et la hauteur de la flèche du clocher qui atteignait 54 mètres, la plus haute de Haute Auvergne. Cette église selon Mérimée ressemblait à la cathédrale de Tulle. Le monastère est vendu par lots séparés (une trentaine) comme bien national à la Révolution (1791 et 1794), qui abat le clocher de l'église abbatiale et précipite ainsi la ruine totale de cette haute construction abandonnée aux éléments puis rasée entièrement pour servir à la construction de l’hôtel de ville en 1826. la municipalité garde pour elle le doyenné qui servira à établir le futur tribunal et sa prison (actuellement un musée). Les vestiges les plus intéressants, dont la salle capitulaire, ont été achetés en 1984 par la municipalité à des particuliers et restaurés avec le concours du ministère de la Culture en 1998. Il est possible de visiter la salle capitulaire inscrite à l'inventaire en 1985 puis classée en 1987 Monument Historique en remarquant sa finesse et la présence de colonnes antiques en marbre réemployées lors de la construction. En accomplissant le tour du bâtiment qui a hébergé plus de 30 moines pendant plusieurs siècles, on peut avoir une vision complète du monument. Le prieuré possédait des biens importants dans la région et à Mauriac. Un étang existait, abandonné et vidé après 1789. Près de son emplacement la municipalité construira en 1990 un plan d'eau sur le ruisseau Saint-Jean.
    • L'ancien collège de Jésuites[16] (lycée Marmontel actuel) :
      Ce collège a été créé en 1563 grâce à un legs testamentaire de Mgr Guillaume Du Prat (1507-1560, 53 ans), évêque de Clermont, fils d'Antoine Du Prat, Chancelier de France. Destiné à l'enseignement dispensé par l'ordre des Jésuites, il a été étendu et reconstruit au XVIIIe siècle, recevant à cette occasion un magnifique portail de facture antique, avec des colonnes, et une chapelle de style baroque avec un beau retable. La Région Auvergne a restauré les bâtiments en 1990.
    • L'hôtel d'Orcet[17] (actuelle sous-préfecture) :
      Construit au XVIIIe siècle à partir d'une tour restaurée du XVe siècle par un receveur des tailles, Gabriel de Vigier d'Orcet, L'hôtel particulier éponyme comporte notamment un beau salon d'apparat avec deux superbes tapisseries d'Aubusson XVIIIe siècle de style galant représentant des jeux de plein air : jeu du cheval fondu et jeu de la main chaude. Voir aussi les boiseries de la salle à manger et l'escalier de la tour qui mène au 1er étage. Le bâtiment héberge la Sous-Préfecture. Au-dessus du portail de l'entrée de la cour se trouve un tympan représentant Samson terrassant un lion en présence d'un abbé provenant de l'entrée du réfectoire[18] du monastère Saint-Pierre.
    • La ville conserve un monument aux morts de la Première Guerre mondiale réalisé par le sculpteur français Louis-Armand Bardery[19].
    • Beaucoup de bâtiments non classés ni inscrits sont intéressants, dont notamment l'hôtel de ville de style restauration, l'ancien palais de Justice et des maisons particulières du XVIIIe siècle sur la place Georges-Pompidou et le boulevard Monthyon, qui comporte par ailleurs une belle fontaine de cette époque avec un vibrant éloge de l'intendant Monthyon par Marmontel au nom de la ville reconnaissante. Une promenade dans la ville historique permet d'admirer aussi les anciens remparts, les nombreux murs en pierre sèche, les toitures en lauze.

    Personnalités liées à la commune

    • Théodechilde (début du VIe siècle), petite-fille de Clovis (?), fondatrice plus ou moins légendaire du monastère de Mauriac.
    • Basolus (Basole), aristocrate au service des Wisigoths, qui céda ses biens au monastère de Mauriac après la défaite des Wisigoths en 507.
    • Guillaume de Fontanges fait, en l'an de grâce 932, donation de diverses rentes au monastère bénédictin Saint-Pierre de Mauriac.
    • Bertrand de Sartiges né vers 1260 au château de Sartiges, près de Mauriac, fut l'un des quatre représentants de l'ordre du Temple.
    • Le cardinal Jules Saliège est né au lieu-dit Crouzit-Haut, à Mauriac, en 1870. Évêque de Gap en 1925, Archevêque de Toulouse en 1928, Cardinal en 1946. Homme de caractère, acquis aux idées du catholicisme social exprimées dans le mouvement du Sillon, le cardinal Saliège est connu, alors qu'il était archevêque de Toulouse, pour avoir fait preuve de courage et d'esprit de résistance à l'occupant, en s'opposant publiquement, par une lettre pastorale du 23 août 1942, à la politique nazie d'extermination des juifs. Dès 1933, il dénonçait déjà l'antisémitisme hitlérien dans une réunion publique à Toulouse. Une plaque a été apposée dans la basilique pour rappeler la mémoire de ce grand Mauriacois. Il a été nommé 1er résistant de Toulouse et Compagnon de la Libération[20].
    • Jean-François Marmontel, homme de lettres, philosophe et encyclopédiste, né à Bort-les-Orgues en 1723, fils d'un tailleur de village, a fait ses études au collège de jésuites de Mauriac puis à Limoges et Toulouse. Ses dons littéraires sont remarqués et lui valent la protection de Voltaire. Directeur du Mercure de France, secrétaire perpétuel de l'Académie Française, il est l'auteur de romans, contes moraux, pièces de théâtre, livrets d'opéra, et de mémoires régulièrement réédités comportant de nombreuses informations sur la vie littéraire de l'époque.
    • Jean Chappe d'Auteroche (1722-1769), abbé, astronome très connu, membre de l'Académie des sciences, familier de Louis XV qu'il a initié à l'astronomie, né à Mauriac, appartient à une ancienne famille mauriacoise de scientifiques dont est issu également Claude Chappe, ingénieur, né à Brûlon (Sarthe) en 1763, inventeur du télégraphe avec son frère Ignace. Jean Chappe d'Auteroche est également connu pour avoir après un voyage en Russie consacré à l'astronomie, dénoncé l'état réel arriéré de la Russie dans un ouvrage qui a suscité la colère de Catherine II de Russie auteur d'une réponse cinglante à l'astronome.
    • Pierre-Joseph Grasset, maire de 1811 à 1826 et de 1831 à 1848 : il se sert des pierres de l'église du monastère pour construire la mairie. Il entérine donc la destruction physique du monastère.
    • Jean-Charles Vacher de Tournemire, maire de Mauriac, député de Mauriac pendant 30 ans, président du tribunal de Mauriac, recteur de l'Académie, est l'une des plus fortes personnalités de sa ville. Baron, il traverse tous les régimes, lui-même fils de Jean-Baptiste Vacher de Tournemire subdélégué de l'intendant d'Auvergne. Son fils Étienne est maire de Mauriac, un autre fils Bernard, Maréchal de camp (général de brigade), un petit-fils Charles-Émile est peintre orientaliste.
    • Pierre-Guillaume Delalo, médecin, maire de Mauriac de 1798 à 1806. Son père était Jean Guillaume Delalo, maire de Mauriac en 1794, l'un des chefs du parti modéré sous la Révolution (groupe des 31). Son fils est Henri Delalo (Lalo), magistrat, 1er sous-préfet de Mauriac en 1800 (an VIII) et son petit-fils, le président du tribunal de Mauriac, conseiller général et grand historien de Mauriac. Une autre grande dynastie de politiques à Mauriac.
    • Jean-Baptiste Lacoste, avocat à Mauriac avant la Révolution française. Député à la Convention, préfet sous le Consulat et l'Empire.
    • Claude Sosthène Grasset d'Orcet, fils du maire de Mauriac, Pierre-Joseph Grasset - dont le nom a été enrichi de la mention du patronyme de sa première épouse née d'Orcet - est un journaliste, érudit et archéologue, qui a apporté une contribution par ses recherches et ses ouvrages à l'étude de l'ésotérisme, de l'épigraphie et de la mythologie dont il a été l'un des fondateurs.
    • Catherine Jarrige, laïque du tiers ordre des dominicaines (menette), surnommée Catinon Menette ou la Menette des pauvres en raison de son dévouement aux malades et aux pauvres gens. Connue aussi pour son action clandestine au péril de sa vie en faveur des prêtres réfractaires sous la Révolution. Béatifiée en 1996 à Rome par le Pape Jean-Paul II.
    • François Filiol né à Bouval le 22 août 1764 , vicaire de Drugeac avant la Révolution, puis prêtre réfractaire, guillotiné à l'âge de 29 ans, le 14 mai 1793 à Mauriac, derrière le chevet de la basilique Notre-Dame-des-Miracles. Catinon Menette l'accompagne à l'échafaud, et recueille sur un linge le sang du martyr.
    • Jean-Jacques Durrieu (1812-1885), avocat à Mauriac, député.
    • Antoine Lascombes, avocat à Mauriac, député, conseiller général.
    • Fernand Talandier, médecin, maire de Mauriac, député, conseiller général.
    • Charles Périé, Résistant[réf. nécessaire], issu d'une vieille famille commerçante de Mauriac qui avait déjà donné deux des siens à la France en 1914 1918, Charles Périé fut l'un de ceux qui n'acceptèrent pas la défaite de 1940[réf. nécessaire]. Au contact de « Tonin Bony » chauffeur de l'autobus qui assurait la liaison Aurillac - Mauriac, il s'occupa de diffuser des tracts et des journaux clandestins[réf. nécessaire]. Le 11 novembre 1942, avec d'autres camarades, il participa à une manifestation publique à Mauriac aux monuments aux morts (1)[réf. nécessaire]. Arrêté par la gendarmerie, il sera relâché. Rappelons que les Allemands occupèrent le Cantal ce même novembre 1942. Contacté par Pierre Marie de Jussieu, alias Félicien , le futur chef pour la France de l'Armée secrète, Charles Périé organisa la Résistance à Mauriac[réf. nécessaire], notamment avec Maurice Bergeron. Lors de la constitution des M.U.R, il devint le responsable pour l'arrondissement, animant diverses actions. Charles Périé, dit Potard fut arrêté à son domicile par les Allemands le 2 avril 1944, dans le cadre d'une vaste opération de répression qui s'étendit de Périgueux à Mauriac. Il fut torturé à plusieurs reprises puis dirigé vers les camps de concentration, d'abord le Struthof en Alsace, puis Dachau où on l'envoya dans le commando d'Allach. Lors de la Libération, les alliés le trouvèrent au camp des malades de Vaihingen. Charles Périé, martyr de la Résistance mauriacoise est mort le 2 mai 1945 à l'hôpital de Spire, en Allemagne, alors qu'il venait d'être libéré des camps par les troupes françaises. Affaibli et malade, il s'éteignit quelques jours seulement avant la signature de la capitulation, bien qu'il ait été l'âme du mouvement clandestin à Mauriac. Charles Périé figurait sur la liste qui devait emporter les élections municipales de mai 1945[réf. nécessaire]. L'annonce de son décès survint entre les deux tours de scrutin et Mme Raymonde Périé, conseillère municipale depuis septembre 1944, aux côtés de Jean Chastang fut élue à sa place maire de Mauriac, poste qu'elle occupa jusqu'à 1953. Mme Raymonde Périé reçut le général de Gaulle en juillet 1945 dans la sous-préfecture cantalienne.
    • Augustin Chauvet, maire d'Anglards de Salers, député du Cantal, maire de Mauriac, conseiller général de Salers, président du Conseil régional, directeur au ministère des Finances. Créateur du Foyer Cantalien, organisme constructeur de logements, Directeur du Réveil de Mauriac, hebdomadaire local, le député d'Aurillac préside aussi le Herd Book de la race Salers.
    • Marius Maziers, décédé le à Mauriac, évêque, archevêque de Bordeaux ayant participé activement comme rapporteur au concile Vatican II. Mgr Maziers a pris sa retraite au couvent des Vaysses de Mauriac, participant à la vie religieuse de sa cité d'adoption.
    • Alain Goldfeil, sous-préfet de Mauriac (1970-74), maire de Mauriac (1984-2001), conseiller régional d'Auvergne, chef de cabinet du Garde des Sceaux (Alain Peyrefitte), chargé de mission auprès du maire de Paris (Jacques Chirac), directeur général de la ville de Paris. Créateur du comité d'histoire de Mauriac animé par Jeanne Missonier chercheur mauriacois, Alain Goldfeil est l'auteur d'une histoire de Mauriac.
    • Louis Bergaud, né le 30 novembre 1928 à Embrassac, coureur cycliste Français. La cyclo-sportive "Lily Bergaud" créée en son honneur est organisée par le VC Mauriac.
    • Le docteur Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF).
    • Nicolas Faron, historien du théâtre tragique grec antique. Thèse : « Recherches sur les poètes tragiques grecs des Ve et IVe siècles avant J.-C. » (2008).
    • Jean Le Guillou (mort en 2011), enseignant d'origine bretonne mais ayant exercé à Mauriac l'essentiel de sa carrière, auteur de travaux d'histoire locale ou générale : un livre sur Sidoine Apollinaire (Sidoine Apollinaire. L'Auvergne et son temps, 2001), un article sur l'identité réelle de Théodechilde, un autre article sur l'histoire du collège des Jésuites de Mauriac, etc.
    • Clément Ric, né en 1988 à Mauriac, joueur de rugby professionnel évoluant au sein de l'effectif de l'ASM Clermont Auvergne.

    Héraldique

    Blason
    D'or au maure de sable.
    Détails
    Armes parlantes (maure).
    Blason adopté au XIXe siècle.
    Alias
    Alias du blason de Mauriac

    D'azur à trois miroirs d'argent cerclés de gueules ; au chef d'or.
    Armes parlantes (mire = miroir).

    Armes d'anciens seigneurs de Mauriac : les Miremont-Mauriac.

    La ville a adopté au XIXe siècle le blason d'un maure en pied de couleur noire sur fond jaune. Selon Louis de Ribier, historien du Cantal, le véritable blason de la ville de Mauriac serait une tête de maure de sable sur champ d'or.

    Voir aussi

    Le lac du Val Saint Jean.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Site de l'Insee

    1. « Unité urbaine 2020 de Mauriac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    2. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    3. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Mauriac » (consulté le ).
    7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mauriac - Section LOG T2 » (consulté le ).
    8. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Mauriac - Section LOG T7 » (consulté le ).
    9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    10. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    11. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mauriac (15120) », (consulté le ).

    Autres sources

    1. Les gentilés du Cantal.
    2. « Fiche du Poste 15120001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    7. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    8. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    11. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
    12. Notice no PA00093544, base Mérimée, ministère français de la Culture : Église Notre-Dame-des-Miracles
    13. Notice no PA00093545, base Mérimée, ministère français de la Culture : Ancien monastère Saint-Pierre
    14. Comité d'histoire et d'archéologie de Mauriac : le monastère
    15. Jeanne Missonnier : Cantal - Mauriac. Le monastère Saint-Pierre, p. 37-40, Bulletin monumental, année 1988, no 146-1.
    16. Notice no PA00093542, base Mérimée, ministère français de la Culture : Collège
    17. Notice no PA00093546, base Mérimée, ministère français de la Culture : Sous-Préfecture (ancien Hôtel d'Orcet)
    18. Comité d'histoire et d'archéologie de Mauriac : réfectoire du monastère.
    19. « BARDERY Louis-Armand | Les monuments aux morts », sur monumentsmorts.univ-lille.fr (consulté le )
    20. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération
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