Vabre

Vabre est une commune française située dans l'est du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux où l'élevage de brebis laitières est prépondérant.

Pour les articles homonymes, voir Vabres.

Vabre

Mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes Sidobre Vals et Plateaux
Maire
Mandat
Françoise Pons
2020-2026
Code postal 81330
Code commune 81305
Démographie
Population
municipale
738 hab. (2019 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 41′ 38″ nord, 2° 25′ 38″ est
Altitude 370 m
Min. 274 m
Max. 668 m
Superficie 28,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Hautes Terres d'Oc
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vabre
Géolocalisation sur la carte : France
Vabre
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Vabre
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Vabre
Liens
Site web Site officiel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Gijou, le Bertou, le Rieu de l'Aze, le ruisseau du Robert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Vabre est une commune rurale qui compte 738 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 726 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Vabrais ou Vabraises.

    Géographie

    Centre du village de Vabre.

    Localisation

    Vabre se trouve dans l'est du département du Tarn. Enclavé dans les monts de Lacaune, Vabre est un bourg traversé par le Gijou, rivière de montagne qui se jette dans l'Agout.

    Carte.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    Enclavée, ses accès souvent bloqués par la neige, avant que ne se développe le réseau routier, Vabre fut longtemps desservie par un tortillard, petit train des Chemins de fer départementaux du Tarn qui reliait Castres à Murat. Trains, chemin de fer et gares ont aujourd'hui complètement disparu. L'explorateur et conférencier Albert Mahuzier lui a consacré un film, Le Tortillard, en 1943[2].

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Agout, le Gijou, le Bertou, le Rieu de l'Aze, le ruisseau du Robert, le ruisseau de Bézergues, le ruisseau de l'Usclade, le ruisseau de Vergue, le ruisseau du Robert, le ruisseau du Vialou et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[4],[Carte 1].

    L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[5].

    Le Gijou, d'une longueur totale de 50 km, prend sa source dans la commune de Lacaune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[6].

    Le Bertou, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune de Gijounet et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Gijou sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[7].

    Le Rieu de l'Aze, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-de-Trivisy et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Dadou à Arifat, après avoir traversé 5 communes[8].

    Réseaux hydrographique et routier de Vabre.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 174 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montredon-Labessonnie », sur la commune de Montredon-Labessonnié, mise en service en 1985[14]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 1 104,4 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 36 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[18] à 13,8 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21].

    La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[22]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[23],

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[25], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[26].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[27] : la « vallée du Gijou de Lacaze à Bézergues et vallée de l'Agoût de Bézergues à la Vergne » (6 257 ha), couvrant 7 communes du département[28] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[27] : la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du département[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Vabre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[30],[I 1],[31]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,8 %), prairies (14 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,6 %), zones urbanisées (2,3 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Vabro en 1358[33][réf. incomplète].

    Histoire

    Ce village de montagne est marqué par deux grands épisodes de l'histoire :

    Protestantisme

    Vabre adhéra très tôt aux idées de la Réforme, devenant un territoire protestant des Monts de Lacaune.

    À ce titre la ville eut à subir les persécutions, condamnations aux galères et mises à mort menées par l'Intendant du Languedoc[34] pour faits d'assemblée et autres pratiques de la religion prétendument réformée, jusqu'aux dragonnades[35] après la révocation de l’Édit de Nantes.

    Intérieur du temple de Vabre.

    En 1801, les protestants de Vabre construisent sur l'emplacement de l'ancien château[36], le temple protestant de Vabre

    Résistance

    Vabre et les alentours, au travers des relations commerciales engendrées par l'activité textile, et du fait de la topologie protectrice des lieux, sont rapidement devenus une zone de refuge pendant la Seconde Guerre mondiale. La population, fortement protestante et marquée par sa propre histoire, accueillera et protégera les réfugiés, notamment les réfugiés juifs qui rejoindront la Résistance organisée. Le , la commune de Vabre a été intégrée au réseau « Villes et Villages des Justes de France » par le Comité français du mémorial Yad Vashem ; deux de ses habitants, dont le pasteur protestant, Robert Cook, avaient déjà été reconnus « justes parmi les nations » à titre individuel par l'institut Yad Vashem de Jérusalem[37],[38].

    Le service du travail obligatoire (STO), instauré par le gouvernement de Vichy en , marquera l'arrivée d'une vague de réfugiés désireux de se soustraire à cette obligation.

    La Résistance s'organisera autour de Guy de Rouville (alias Pol Roux), Vabrais, qui prendra la responsabilité du secteur 10 des Corps Francs de la Libération (CFL), de Pierre Dunoyer de Segonzac (alias Hugues), venu de l'École des cadres d'Uriage, qui prendra en la responsabilité de la zone A du Tarn, et de Maurice Redon (alias Durenque), responsable départemental des Forces françaises de l'intérieur (FFI).

    450 résistants seront inscrits[39], formés et armés (autant que les moyens le permettaient) et organisés en trois compagnies, dans l'objectif du débarquement allié du 6 juin 1944.

    Les maquis de Vabre accueilleront et protégeront le poste de commandement du délégué militaire régional de la région 4 (10 départements, Toulouse), situé à Bourion.

    Ils participeront notamment à la libération de Castres, faisant 4 500 prisonniers allemands.

    Le « petit train » des Chemins de fer départementaux du Tarn, reliant Vabre à Castres d'un côté, Lacaune de l'autre, joua un rôle important pour la Résistance locale, tant pour l'acheminement de personnes, de denrées alimentaires, que pour les communications téléphoniques clandestines passées par un réseau filaire suivant la voie ferrée.

    Héraldique

    Blason
    D'or, à un glaive et une colombe essorante contournée tenant un rameau dans son bec et brochant sur le glaive, le tout au naturel, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys du champ.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Vabre
    De gueules aux deux pals d'or, au chef du même.
    Blason de 1696

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 1995 Jean-Marie Arnaud    
    1995 2008 Jacques Pagès Sans étiquette  
    2008 mars 2019 Claude Culié[40],[41]    
    avril 2019 En cours Françoise Pons[42]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44]. En 2019, la commune comptait 738 habitants[Note 8], en diminution de 8,09 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6801 7761 9602 0042 2742 4322 5292 5832 726
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4522 4362 4902 4502 5802 6292 6422 5362 509
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2202 4662 0861 9051 9091 7731 8081 5841 508
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 4151 2851 1191 062927810833832812
    2014 2019 - - - - - - -
    801738-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 362 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 715 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 110 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]11,1 %10,3 %7,6 %
    Département[I 7]8,2 %9,9 %10 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 403 personnes, parmi lesquelles on compte 71,5 % d'actifs (63,9 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 28,5 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 195 emplois en 2018, contre 233 en 2013 et 240 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 263, soit un indicateur de concentration d'emploi de 74,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,8 %[I 10].

    Sur ces 263 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 123 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 76,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 14,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    71 établissements[Note 11] sont implantés à Vabre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble71100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1419,7 %(13 %)
    Construction79,9 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2129,6 %(26,7 %)
    Information et communication11,4 %(2,1 %)
    Activités financières et d'assurance11,4 %(3,3 %)
    Activités immobilières11,4 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    811,3 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1419,7 %(15,5 %)
    Autres activités de services45,6 %(9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,6 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 71 entreprises implantées à Vabre), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :

    • Soc Lacaunaise Construct Et TP, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (2 201 k€)
    • Les Ateliers De Vabre-Granit - Avg, taille, façonnage et finissage de pierres (748 k€)
    • SARL Roux, taille, façonnage et finissage de pierres (236 k€)
    • Viala Construction, construction de maisons individuelles (176 k€)
    • Dimogranit, autres intermédiaires du commerce en produits divers (75 k€)

    Deux secteurs économiques ont particulièrement marqué Vabre dans son histoire : l'exploitation du granit, avec la proximité du Sidobre, et l'activité liée au textile. Si aujourd'hui, le granit fait encore l'objet d'une activité économique, l'industrie textile a complètement disparu, depuis la fermeture de la dernière usine, Faure et Claron, en 1989[48], à la suite de la crise qui a touché ce secteur en France depuis les années 1970.

    Agriculture

    La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations44302412
    SAU[Note 14] (ha)1 135981875623

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 30 en 2000 puis à 24 en 2010[51] et enfin à 12 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 73 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[52],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 135 ha en 1988 à 623 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 52 ha[51].

    Commerces

    • Boucherie charcuterie traiteur "Chez Benoit"
    • Boucherie charcuterie traiteur "Chez Laurent"
    • Café Courrech
    • Commerce multi-services (librairie, papeterie, pêche, presse, etc.)
    • Épicerie générale "Chez Christine"
    • Pharmacie
    • Pisciculture
    • Restaurant "Le Grillon de l'Horloge"
    • Salon de coiffure
    • Supérette

    Culture locale et patrimoine

    À Vabre

    À proximité

    Personnalités liées à la commune

    • Célina Marc, (Maria Anna Célina MARC), (1839-1925), est une poétesse célèbre dans la région. Une des rues porte son nom.
    • Le pasteur et théologien Jean Cadier (1898-1981), y est né.
    • Le pasteur Robert Cook (1907-2003), Juste parmi les Nations[54], y a exercé [55].
    • Le pasteur Daniel Sens (1913 - 2005), Juste parmi les Nations [56], y séjourna pendant la 2e guerre mondiale.
    • Guy de Rouville, (1915-2017), y a vécu et y est inhumé.
    • Simone Iff, (1924-2014), militante française du droit à l'avortement y est née.
    • Michel Cals, (1951-), écrivain y a vécu.
    • Henry de Rouville, (1955-1988), contreténor, y a vécu et y est inhumé.
    • Danielle MAILHE (1951-) Sous-Préfète honoraire,

    Vie pratique

    • Commerces locaux

    Service public

    • Centre des Finances Publiques
    • Gendarmerie Nationale
    • Syndicat d'initiative

    Culture

    • Médiathèque
    • Société des Amis du Pays Vabrais (SAPV)

    Cultes

    Activités sportives

    • Club Athlétique Vabrais (CAV)
    • Circuits de randonnée
    • Piscine et tennis municipaux

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jean Dartigue-Peyrou, L'église réformée de Vabre au 18e siècle d'après les archives municipales, Albi, 1906.
    • André Armengaud, Vabre, village d'Occitanie, Valdériès, 1986.
    • Guy Cals, Jacques Pons, Vabre, mémoire d'un siècle, Vabre, 2003 ; Vabre au XIXe siècle, le temps des bâtisseurs, Vabre, 2007.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Vabre » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
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    Autres sources

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