Val-d'Aigoual

Val-d'Aigoual est une commune nouvelle française, issue de la fusion des communes de Notre-Dame-de-la-Rouvière et de Valleraugue, située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Val-d'Aigoual

Valleraugue vue de la Montée des 4 000 marches.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
(siège)
Maire
Mandat
Joël Gauthier
2020-2026
Code postal 30570
Code commune 30339
Démographie
Population
municipale
1 415 hab. (2019)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 04′ 54″ nord, 3° 38′ 33″ est
Altitude Min. 273 m
Max. 1 565 m
Superficie 94,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Val-d'Aigoual
Géolocalisation sur la carte : France
Val-d'Aigoual
Géolocalisation sur la carte : Gard
Val-d'Aigoual
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Val-d'Aigoual
Liens
Site web Site officiel

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 687 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 4,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1896 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records MONT AIGOUAL (30) - alt : 1 567 m 44° 07′ 12″ N, 3° 34′ 48″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1896 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −3,5 −3,8 −2 0 4,1 7,7 10,4 10,4 7,2 4,1 −0,4 −2,6 2,7
    Température moyenne (°C) −1,3 −1,5 0,5 2,6 6,9 10,8 13,8 13,7 10,1 6,4 1,9 −0,2 5,3
    Température maximale moyenne (°C) 1 0,7 3 5,3 9,7 13,9 17,3 17 13 8,7 4,2 2,1 8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −23,1
    08.01.1985
    −28
    10.02.1956
    −19,7
    06.03.1971
    −14
    06.04.1911
    −8,6
    02.05.1909
    −3,3
    05.06.1969
    −0,8
    11.07.1909
    −0,2
    28.08.1896
    −5,2
    24.09.1931
    −9,8
    28.10.12
    −15
    22.11.1988
    −20,6
    16.12.1963
    −28
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,6
    13.01.07
    15
    27.02.1945
    16,5
    31.03.12
    20,5
    19.04.1949
    25
    30.05.1906
    29,9
    28.06.19
    28
    30.07.1942
    29,4
    09.08.1923
    27,2
    06.09.1911
    20,6
    02.10.11
    18,6
    03.11.1981
    16,7
    21.12.1987
    29,9
    2019
    Précipitations (mm) 175,4 146,2 109,3 177,5 159,7 92,9 48,3 67,7 175,4 298,4 282 198,9 1 931,7
    Source : « Fiche 30339001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Val-d'Aigoual est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

    Histoire

    Le , les conseils municipaux des communes de Valleraugue et de Notre-Dame-de-la-Rouvière adoptent le vœu de fusionner les deux communes sous le nom de « Val-d'Aigoual »[13],[14]. La réunion du acte la fusion des communes pour qu'elle soit applicable au dans une volonté de mutualisation et d'optimisation de la gestion financière et territoriale[15]. Un arrêté préfectoral fixant les modalités est émis le , en précisant que le chef-lieu est situé sur l'ancienne commune de Valleraugue[13].

    Le , la commune de Val-d’Aigoual prend le relais administratif des anciennes communes de Valleraugue et de Notre-Dame-de-la-Rouvière[13],[16].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Thomas Vidal[17]    
    mai 2020 En cours
    (au 26 mai 2020)
    Joël Gauthier[18],[19]   Éleveur caprin[20]

    Anciennes communes

    Liste des communes déléguées
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Valleraugue
    (siège)
    30339 CC Causses Aigoual Cévennes 78,35 1 061 (2016) 14
    Notre-Dame-de-la-Rouvière 30190 CC Causses Aigoual Cévennes 16,49 408 (2016) 25

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 2016. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2016[22].

    En 2019, la commune comptait 1 415 habitants[Note 4].

    Évolution de la population  [modifier]
    2016 2017 2018 2019
    1 4691 4311 4201 415
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Une illustration du patrimoine de la commune a été publié dans la brochure Mémoire et Patrimoine en Cévennes[25].
    • Unique en Europe, le Pont Moutonnier de l'Asclier a été construit en 1875 au-dessus du col de l'Asclier pour permettre le passage des troupeaux en transhumances (grande draille de la Margeride)[26] (44° 04′ 38,81″ N, 3° 44′ 39,69″ E).
    • Le moulin de Rieusset est un bâti de pratique agricole céréalière et castanéïcole actif jusqu'aux années d'après guerre (1945-1960)[27].
    • Le pont des fileuses est un ouvrage médiéval faisant partie des monuments les plus anciens connus sur la commune. Composé d'une seule arche en plein cintre et sans parapet, le bâti est essentiellement composé en pierre locale de granit. Jadis, il était emprunté par les femmes qui rejoignaient la filature du Mazel[28].
    Culte catholique
    Culte protestant
    • Église Notre-Dame-de-Bonheur-et-temple protestant de l'Espérou.
    • Temple de l'Église protestante unie de France d'Ardaillers.
    • Temple protestant de l'Esperou.
    • Temple protestant de Taleyrac.
    • Temple protestant de Valleraugue.
    • Ancien temple protestant de Valleraugue.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Fiche du Poste 30339001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Didier Lauga (Préfet du Gard), « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Val-d'Aigoual » [PDF], sur Les services de l'État dans le Gard, (consulté le ), p. 261 à 264.
    14. Une nouvelle commune, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    15. La commune Val-d’Aigoual est créée, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    16. Dernier conseil municipal de la commune, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    17. Gard : Thomas Vidal élu maire de la commune nouvelle de Val-d'Aigoual, publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    18. Le conseil municipal installé avec Joël Gauthier élu maire, publié le par Cathy Mille, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    19. Élections municipales et communautaires 2020 : Val d'Aigoual, publié le sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
    20. Joël Gauthier, éleveur caprin et maire, publié le par Catherine Mille, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2016, 2017, 2018 et 2019.
    25. Cultures et Territoire rural, 2016. Mémoire et Patrimoine en Cévennes. Richesse culturelle d’un territoire rural, Notre-Dame de la Rouvière. Montpellier, Atelier Six éd., 60 pages, 21 cm.
    26. Le pont moutonnier de l'Asclier, publié sur le site de Cultures et territoire rural (consulté le 17 mai 2019)
    27. Le moulin de Rieusset, publié sur le site de Cultures et territoire rural (consulté le 17 mai 2019)
    28. Le pont des fileuses, publié sur le site de Cultures et territoire rural (consulté le 17 mai 2019)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Cultures et Territoire rural, 2016. Mémoire et Patrimoine en Cévennes. Richesse culturelle d’un territoire rural, Notre-Dame de la Rouvière. Montpellier, Atelier Six éd., 60 pages, 21 cm.

    Articles connexes

    Liens externes

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